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Illusions and false assumptions

Cornelius Koch

Âge : 31
Lieu de naissance : Baltimore, dans le Maryland (USA)
Quartier d'habitation / Colocation : T'habites seul dans le centre-ville de Boston, loft industriel que tu présentes pas à tous le monde.
Situation sentimentale : Célibataire, t'es pas le plus doué pour ça
Études / Métier : Pompier, t'as passé l'examen d'entrée le jour de ton 20ième anniversaire
Date d'inscription : 12/03/2023
Pseudo & Pronom(s) IRL : joemaw
Icon : Cory
Faceclaim : Fabien Tietjen
Crédits : joemaw
Multicomptes : Perceval Hoffmann / Griffith Exner
Description (1) : Accent indéchiffrable : mélange d'allemand, d'italien, de français et différents accents anglais.

Taille : 6'1'' / 185 cm

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Warnings : Violence, blessures, accident, perte d'un enfant, overdose…
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Cornelius Koch
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t172304-cornelius-koch-fabien-tietjenRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t166737-perceval-hoffmann-oliver-matthew-davis-griffith-exner-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t172366-cornelius-koch-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t172367-meetsachussets-iceberg-kochComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t176256-cornelius-koch-complement-de-personnage

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Illusions and false assumptions Calend10 septembre 2023
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Installé sur l'une de leurs éternelles chaises de plastiques, j'étouffe un soupir, puis un baillement à tour de rôle. J'ai peut-être un peu trop de difficulté à conserver les yeux ouverts, je l'admets, faute non pas à des nuits endiablées, mais à une trop habituelle insomnie qui vient s'échouer par vagues dans ma vie depuis la rentrée scolaire. Horaire différent de la session dernière, horaire plus strict qu'en été surtout, ça doit possiblement jouer sur la qualité de mon sommeil et je n'ai pas encore pris les bonnes mesures pour que ça fonctionne tout en douceur, je balance donc encore entre course au réveil et cours à donner. …et je n'ai pas eu la brillante idée d'alléger mes contrats personnels pour me faciliter la tâche, bien évidemment! Les cumulant au contraire comme un écureil qui fait ses réserves d'automne! Avec peut-être tout autant de neuronnes en ce moment, s'il faut être franc…

Ayant l'habitude de l'endroit, ayant passé bien des heures dans les différents locaux de la police de Boston, je n'ai malheureusement pas eu le plaisir de tomber sur un réceptionniste que je connais et comme celui-ci ne semble pas pressé de m'aider, je crois bien que j'en ai pour quelques heures à poiroter comme un imbécile. Et puisque je n'ai pris que le minimum, voulant revenir sans me trimbaler un sac à dos sur la moto, je n'ai pas de carnet de dessin ou autre pour m'occuper entre-temps.

Un regard à l'écran de mon téléphone et j'ai une légère grimace de désapointment. Je n'ai pas de chance que Jason aie une envie de partager bières et pizzas avec ses anciens collègues et donc puisse venir me filer un coup de main pour un passe-droit. Refourgant l'appareil dans la poche central de mon hoodie, j'ai un soupir, allongeant mes jambes et bras pour les étirer avant de m'asseoir plus correctement, sachant que mes longues cannes seront dans le chemin si je les laisses étendues.

Récupérant la filière de documents à mes côtés, j'y jette un autre regard pour m'assurer que tout est en ordre, copie de contrat et honoraires en finale, y portant une certaines attention pour m'assurer que toutes les lignes y sont bien que je l'ai déjà relu quelques fois.


(Cornelius Koch)





   
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“Et qu’on ne t’y reprenne plus Salva !” le morigéna l’officier qui lui rendait ses affaires alors que le Sicilien avait passé une nuit de plus derrière les barreaux en cellule de dégrisement. Ce dernier plongea son regard caramel dans celui d’outremer qui lui faisait face. “C’était de l’art, M’sieur l’agent.” protesta-t-il, récupérant la cigarette, ses papiers et ses clés, maigres possessions qu’il avait hier soir quand il était sorti avec d’autres étudiants. “Selon la justice, c’est de l'exhibitionnisme.” contre attaqua le représentant de la loi qui ne se laissait pas davantage impressionné par le bagou du mafieux. Ce dernier avait manifestement trouvé un adversaire à sa taille et ce n’était ni la première, ni la dernière fois qu’il se trouvait en train d’argumenter avec lui. Certains disaient même qu’il faisait exprès de se faire passer les menottes quand l’incendiaire sicilien savait qu’il était de service. “C’était une performance artistique,” insista-t-il. “Mon corps, tel une toile vierge, avait pour but d’être altéré et redessiné. Une manière de dénoncer la fragilité masculine face à l’intimité masculine.” Le policier ne put s’empêcher de pouffer de rire alors que l’étudiant en art demeurait des plus sérieux. Il fallait bien au moins ça pour qu’on abandonne toute poursuite à son encontre. Il aurait pu faire appel à ses cousins d’Amérique, certains étant particulièrement bien placés dans la hiérarchie autant politique qu’au sein même d’une justice parfois corrompue, mais la défense de l’étudiant en art était bien plus efficace. Et si ça lui permettait d’obtenir le sourire de ce bel étalon américain, il n’allait pas me gêner. “File.” lui finit-il par ordonner. “Si vous voulez, je réaliserai ma prochaine performance artistique à domicile.” lui proposa Salva. “Fais donc ça.” Il lui adressa un signe de tête avant de s’éloigner des geôles.

Parvenu à l’accueil, il s’arrêta pour saluer les officiers qui prenaient leur service de jour et qui, pour la plupart, connaissaient le facétieux enfant de mafieux. Il n’était pas un mauvais bougre, contrairement à certains membres de sa famille proche ou éloignée, et c’était un soulagement de l’avoir lui plutôt que les autres. Tandis qu’il interrogeait le lieutenant Bernardt sur ses enfants, l’étudiant remarqua une silhouette qu’il n’aurait jamais imaginé en ces lieux. Des éclats de malice inondèrent ses prunelles alors que d’une démarche chaloupée, il s’avança vers son professeur favori. “Ciao bello ! Si tu voulais savoir ce que ça faisait des menottes sur les poignets, il suffisait de venir me voir.” plaisanta-t-il, se rappelant de leur dernière conversation et du fait qu’en dehors de l’université, il pouvait le tutoyer et qu’il n’était pas son professeur.
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Contraint d'attendre que le nouveau - ou du moins assez nouveau pour que je ne le connaisse pas et vice-versa - veuille bien faire son boulot de réceptionniste et m'annoncer, je suis certain d'en avoir pour un moment encore. Alors je survole à nouveau le dossier que je suis venu livré, filière refermable emplie de documents très importants. Les yeux rivés sur les papiers devant moi, en relecture du contrat signé y'a plusieurs mois déjà et de la facture associée aux services, un frisson parcourt mon échine en entendant une exclamation non loin. Ou plutôt en reconnaissant la voix portée par l'exclamation. Refermant la filière d'un claquement vif, je relève la tête, certain du regard que je vais croiser.

- Salvatore… soufflais-je avec un hochement de tête à titre de salutation, mi-surpris de me retrouver face à lui, mi-découragé de la même chose. Évidemment… De tous ceux que je pouvais croiser ici, fallait que ce soit lui. Lui ou Jaysaël… Au final, c'est peut-être mieux que ce soit le sicilien, en fait… Même si le Castellan connait très bien mon frère ainé et mon passé ici. Merci, mais je sais déjà ce que ça fait, indiquais-je avec un sourire qui se veut simplement poli, même si peut-être un peu amusé, tandis que je vais frotter la pointe d'un sourcil avec mon pouce.

Je sais très bien ce que ça fait. Parce que mon frère était policier et m'a retenu plus d'une fois en me menottant à une chaise ou un bureau pour pas que je files sachant qu'une grosse discussion allait me tomber dessus. Ou parce qu'il a déjà envoyé ses collègues me récupérer ici ou là et que c'était bien plus marrant pour eux de m'arrêter que de simplement me dire "Embarque, ton frère t'attends." et puisque fallait que ça aie l'air vrai - selon eux, moi j'ai rien demandé - je suis parfois ressorti de l'expérience avec des ecchymoses. Chose qui passait pas très bien avec Jason, ensuite. Mais le frérot a déserté les locaux depuis et il ne reste que certains liens encore tissés pour se souvenir de tout ça.

- Et toi, qu'est-ce qui t'amène au poste? Le questionnais-je tout de même. Après tout, j'ai du temps à tuer et autant être poli un minimum… qui plus est, si je peux l'aider parce qu'il a un soucis, pourquoi pas?


(Cornelius Koch)





   
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De son enfance et adolescence au sein d’une des familles siciliennes les plus violentes de la Cosa Nostra, Salvatore en avait retiré un certain flegme qui le conduisait à s’étonner de peu de choses. Il était bien compliqué de le surprendre et de lui faire hausser les sourcils de stupeur. Pourtant, c’est exactement ce que son charmant professeur était parvenu à faire en évoquant avec lui sa propre connaissance des bracelets de métal dont les policiers faisaient une bien mauvaise utilisation. Après que lesdits sourcils se soient relevés, un large sourire en coin accompagna la lueur de malice et de désir titillé dans le regard sombre de l’italien. “Bene, bene, bene, il migliore del corso, infatti in questo caso…” (1) Il avait d’ores et déjà envie de le serrer, même si le beau blondinet lui résistait farouchement. Plus pour garder son poste que par indifférence à ses charmes si l’on demandait l’avis du bel étalon. Mais cette nouvelle information l’aiderait à porter un nouveau regard sur son professeur au même titre qu’alimenterait les plus incandescents de ses rêves. Il aurait du matériel pour le popol du matin. Décidant de rentrer dans son jeu, il se laissa tomber à côté de lui, sûr de son sex appeal, comme s’il était chez lui. Ce qui, en un sens, n’était pas totalement éloigné de la réalité.

Haussant les épaules, il fit aller ses longs doigts fins dans les airs comme s’il peignait une toile. “Un simple différends d’un point de vue artistique.” répondit-il dans un soupir qui aurait brisé le coeur des nymphes des rivières si ces dernières avaient migré avec lui depuis leur chère méditerranée. “Mon art est incompris par la police de Boston. Ce ne sont que des zoticoni.” (2) Il posa sa main sur celle d’Oliver, y dessinant des arabesques autant que la caressant de la pulpe de ses doigts, promesse silencieuse d’une indécence qui pouvait s’exprimer hors des murs de l’université. “Toi seul me comprend, professeur.” Si le tutoiement était de mise, il adorait faire tourner sa langue autour du titre académique de son interlocuteur, l’invitant à une leçon de luxure que l’étudiant se ferait une joie bien plus certaine de suivre que la leçon qui portait sur les liens entre art et poesis. “Tu viens chercher ton petit ami en cellule aussi ?” l’interrogea-t-il véritablement curieux de sa présence en ces lieux. “A moins qu’il ne travaille ici ?” Une grimace accompagnit cette réflexion avant que son esprit ne s’envole vers une autre pensée. “Ou alors tu es venu dessiner le portrait robot du tueur en série des Chevaliers du Zodiaque.”

1- Tiens, tiens, tiens, je suis le premier de la classe dans ce cas.
2- rustres

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Croisé l'un de mes élèves au commissariat de Boston n'est clairement pas ce que j'avais envisagé aujourd'hui. Bien qu'en soit, vue la quantité de personnes qui passent dans les salles de classe, c'est pas si étonnant. Et ce l'est peut-être encore moins pour le Sicilien, si on en croit les rumeurs abracadabrantes qui filent sur son compte. Limite, c'est le neveu du Parrain et un maître incontesté de voodoo. …ou un truc genre. Je sais pas exactement, j'écoutes pas trop, en fait. Vu ce qui a déjà circulé sur mon compte avant que je n'aie mon diplôme …et même encore aujourd'hui probablement, je suis loin de croire à tous les raggots qui passent dans les couloirs. Pour ma part, ce que je sais sur lui, c'est qu'il a des sous-entendus et des regards assez appuyés, par moment. À mon égard, même si je l'ai vu agir de la même façon avec d'autres.

- Et en français, ça veut dire quoi? Le questionnais-je, prononçant, par réflexe, les mots dans ma langue maternelle. …qu'il ne pige probablement pas plus que je pige la sienne. J'ai rien compris, précisais-je, en anglais cette fois, alors qu'il se laisse tomber à mes côtés.

Le questionnant sur la raison de sa présence en ce lieu, tout autant qu'il semblait être surpris de la mienne, je souhaite tout de même entendre sa réponse. Si d'avoir des contacts dans la place peuvent encore un peu me servir pour aider quelqu'un d'autre, alors autant essayer. Pourtant, sa réponse ne m'éclaire pas le moins du monde, me faisant même hausser un sourcil. Et s'il utilise une expression bien de chez lui, je n'ai pas besoin d'une traduction pour en comprendre l'idée cette fois. En gros, il traite les flics d'imbéciles. Ou un terme tout aussi peu flatteur. Sa main se posant sur la mienne, caressante, je la retire en moins de deux après un long frisson qui ne m'apparaît pas comme agréable. Il va s'imaginer quoi celui-là? Il me fait des avances? Et les déductions qu'il fait soudainement sur les raisons de ma présence ne sont rien pour aider la question qui me passe par la tête à savoir à quel genre d'oiseaux j'ai à faire!

- Non, je fais plus de portraits depuis des années, le renseignais-je, répondant directement à sa dernière question, secouant la tête comme pour me remettre les idées en place après sa déduction. Et j'ai pas…
- Yo Davis! Me coupe une exclamation. J'en tourne la tête pour reconnaître un officier qui s'approche, tout sourire, me faisant me lever par la même occasion. T'es venu remplacer Jason, ça y est? Me demande-t-il, se moquant ouvertement, alors que je lui serre la main familièrement.
- Salut Cooper. Non, j'attends le Sergent Connelly, expliquais-je en agitant la filière que je tiens toujours.
- Oh! Elle est encore en interrogatoire, me renseigne-t-il avec une grimace navrée. Traduction : j'en ai peut-être pour des heures à poiroter.
- Boh, ça va, je vais attendre, fis-je avec un signe de tête vers le siège que je viens de quitter, le faisant automatiquement posé son regard sur Salvatore, avant de revenir croiser le mien.
- Ton frère va encore dire que tu fréquentes les voyous, remarque-t-il en fronçant les sourcils alors que j'hausse l'un des miens.
- Hum? Le questionnais-je ne comprenant pas de prime abord, me tournant trois secondes vers le Sicilien d'un pivot des talons avant de revenir vers le policier pour éclairer la situation : Non. C'est l'un de mes élèves à l'université.

Je le vois d'abord douter, puis s'étonner, faisant ensuite une moue en posant à nouveau son regard sur l'artiste derrière moi, avant de marmonner un "Bon courage" plat et à peine articulé. Et je n'ai pas le temps de lui demander de clarifier, un brin vexé pour l'autre, que j'ai droit à une tape amicale sur l'épaule, un souhait de bonne soirée et il détale comme un lapin, prétextant avoir un dossier à régler. Mouais… j'y crois à demi. Me laissant retomber sur le siège à côté de Salvatore, je penche légèrement la tête sur le côté, ouvrant la bouche pour m'adresser à lui :

- Dis, t'en as traumatisé plusieurs autres officiers, comme ça? Le taquinais-je, sourire amusé aux lèvres.


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“Ouh, roucoule-t-il. Recommencez, c’est sexy quand vous me parlez comme ça.” Même s’il ne comprend rien à ce qu’il vient de dire et qu’il suppose être une langue latine, sans doute du français, tant elle ressemble à la sienne sans en être un calque. Il lui adressa un clin d’oeil avant de reprendre. “Je disais que j’étais volontaire pour apprendre d’autres choses de votre part si cela impliquait l’utilisation de menottes.” Haussement de sourcil suggestif qu’il savait ne mènerait nulle part malgré ses tentatives pour séduire son professeur. Ce n’était pas la première fois que Salvatore tentait de séduire son professeur, ni ne serait la dernière. Ce n’était pas le premier professeur à lui résister mais à force de persévérance il pourrait peut-être faire tomber ses barrières à son encontre. Ou pas. Ce n’était pas tellement un problème pour le jeune homme qui ne se formalisait pas de rejet. Il y avait d’autres poissons dans l’Arno. Il s’apprêtait à l’interroger un peu plus sur sa présence saugrenue en ces lieux quand l’un des fonctionnaires des lieux prit le parti de répondre à sa place. Du moins en partie.

Les méninges, bien peu éveillées il faut l’avouer, du Sicilien se mirent en marche tandis qu’il écoutait sagement la conversation entre les deux hommes, souriant légèrement en coin quand il fut désigné comme voyou. S’il n’était que ça, sa mère respirerait mieux sans doute. Et les autres membres de sa fratrie seraient des plus déçus à n’en pas douter. S’installant confortablement, il ne perdit pas une miette des propos échangés et fronça légèrement les sourcils. Le frère de son professeur faisait partie des poulets. Et sa petite amie également ? Cela engrangea plusieurs réflexions pour l’étudiant :

- premièrement, il avait très mauvais goût dans ses fréquentations et cela venait de la part d’un membre de la famille les moins virulents à l’encontre des forces de loi.

- deuxièmement, cela expliquait la résistance sans borne à ses tentatives de séduction.

- troisièmement, il ne l’aurait jamais imaginé attiré par les femmes. Curieusement et même s’il ne fallait jamais se fier aux apparences, il lui avait toujours donné l’impression que les amitiés viriles l’emportaient sur les courbes féminines. Mais cela venait également conforter son ego : pas étonnant qu’il soit indifférent à son encontre.

Son sourire ne le quitta pas quand il entendit son professeur nier sa fonction de délinquant et prendre son parti. “Et pas qu’à l’université!” s’offusqua faussement le jeune homme. “Il y a quelques semaines, il m’a emmené sur le chemin de la perdition entre alcool et strip-tease intégral. C’est lui que vous auriez dû coffrer, pas l’âme innocente que je suis.” indiqua-t-il, ayant parfaitement conscience qu’aucun de ses mots ne pourra être cru par l’entourage personnel d’Oliver.

Il posa sa joue sur sa main, se tournant entièrement vers ce dernier sans le lâcher du regard. Il avait un sourire craquant, il fallait bien se l’avouer. Dommage qu’il soit perdu pour la communauté gay de Boston. Mais après tout, il n’y avait que les idiots qui ne changeaient pas d’avis et d’ici deux ans, il ne serait plus son professeur. Qui sait ce qui pourrait advenir ? “Autant que de professeurs.” répondit-il en haussant les épaules. “Mais manifestement pas encore assez, il faut croire.” Plutôt que de prendre le large et récupérer sa dignité humaine avec une bonne douche, il décida de rester. Il était curieux désormais de le voir avec sa petite amie. Et il était curieux de voir sa théorie se confirmer. “Du coup, votre entourage travaille ici ? C’est votre frère ou votre petite amie qui vous a donné le goût des menottes ?” Son regard pétilla de malice. “C’est plus sexy les voyous que les poulets pourtant. Ca a plus de saveur.”
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Levant les yeux, presque découragé de l'entendre roucouler, je précise tout de même ce que j'ai dit. Ce n'est pas une traduction, mais ça implique la même idée : j'ai rien pigé de ce qu'il a pu dire. Et peut-être que ça aurait été mieux de la sorte, en vrai. Secouant légèrement la tête, j'en ferme une seconde les yeux. Oh, c'est pas vrai. Sincèrement, je ne sais pas s'il agit de la sorte avec tout le monde ou si j'ai un traitement de faveur, mais… disons que je m'en passerais. Ça me fout un peu mal à l'aise. Mais comme il a surtout des paroles en l'air, j'ai pas vraiment à le lui reprocher. J'ai surtout choisi l'option de ne pas réagir en me disant que ça finira probablement par se calmer si y'a rien pour l'alimenter.

Avant que la conversation ne puisse réellement continuer, mon nom de famille se faisant entendre, je vais à l'encontre du policier, l'ayant croiser plus d'une fois par le passé puisqu'il a été l'un des petits nouveaux placé sous la gouverne de Jason. L'ayant donc fréquenter pendant un moment, son commentaire ne m'étonne qu'à moitié, mais je corrige tranquillement …avant que le concerner ne décide d'y flanquer une salière complète, me faisant fermer les yeux, me pincant l'arrête du nez de découragement.

- Oh c'est pas vrai… marmonnais-je. Pas que j'aie peur que Cooper puisse le croire, mais… F*ck, qu'est-ce qu'il faut pas entendre comme bêtise!

Secouant légèrement la tête à nouveau, je crois tout de même le regard du mec en fonction devant moi, celui-ci alternant son regard entre le Silicien et moi avant de prétendre avoir une affaire urgente à régler. C'est cela, oui… Doutant profondément de son excuse, je ne cherche pas pour autant à le rattraper, le laissant plutôt détaller pendant que je retourne m'asseoir, questionnant mon élève au passage. Sa réponse franche a le don de me tirer un rire. D'accord, il fait la misère à peu importe qui croise son chemin!

Clignant un instant des yeux à ses nouvelles paroles, essayant d’assimiler ce qu’il vient de dire, je finis pourtant par éclater d'un rire franc, sincèrement amusé par ses commentaires.

- Ça, je veux bien te croire; j’ai pas testé les policiers, hochais-je, ne sachant pas si c'est son cas, mais il semble parler en connaissance de cause. Pour ma part, je m'en suis largement passé; les collègues du paternel, ça aurait été ma mort et les potes de mon frangin, j’ai toujours dit que c’était pas le bon plan. Et puis, est-ce que je veux vraiment quelqu’un qui essaie de faire pencher la loi en sa faveur contre moi si ça déraille entre nous? Non merci, j’ai déjà assez d’un cinglé dans ma vie. Mais pour en revenir aux voyous… On dit aussi que y’a rien comme le charme des bad boys, indiquais-je, laissant ma phrase en suspens, ne la complétant que par une brève moue coupable. Ha pour ça, j’ai peut-être goûté plus d’une fois! Bien que ma réputation vient surtout de l’avis de Jason sur mes fréquentations. Ha et sinon : j’ai pas de copine. J’ai même jamais eu de copines, précisais-je, m’amusant de sa déduction, riant doucement. Mon frère a bossé ici pendant plusieurs années. Et il a souvent envoyé ses sbires me chercher ici où là. Et c’est plus marrant pour eux d’arrêter en grande pompes et de faire parler les gens que de dire tranquillement “Hey, embarques, ton frère veut te voir.” Expliquais-je tranquillement avant que le coin de mes lèvres me se retroussent, étant plus joueur : …mais bon, c’est vrai que c'est pas qu’à ça que ça peut servir, admis-je sur le ton tranquille de la conversation, comme si je parlais de météo. C’est ce qu’il a sous-entendu. Et c'est pas comme si je m'en cachais de toute façon; j'ai carrément une paire de menottes en fourrure léopard attachée à l'une des sangles de mon sac messager que j'utilise pour aller en cours. Certes, ça reste pour la blague parce que je ne me suis jamais servi de celles-là, mais elles me font régulièrement sourire …et ça reste un départ de conversation amusant à mon sens.


(Cornelius Koch)





   
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C’était amusant en un sens de voir son professeur dans des circonstances toutes plus curieuses et folles les unes que les autres, en dehors des locaux de la faculté. Même s’ils ne devaient pas être aussi éloignés en terme d’années au regard du visage poupin d’Oliver, c’était toujours quelque chose de particulier de découvrir que son professeur disposait d’une vie privée à l’instar de tout le monde. Il ne saurait dire si cette rencontre le surprenait plus qu’au Queer Lips mais elle avait au moins le bénéfice de se retrouver en tête à tête sans bruit autour, sans la concurrence d’autres conversations autre que la sienne. Tant que le Sicilien n’avait pas été mis dehors à force de coup de pieds aux fesses, il comptait bien rester dans les environs pour pousser son interlocuteur à bout. Il avait de la ressource après tout et avec un peu de chance, il parviendrait à le faire craquer. Si possible pour lui. C’était décidé : cela serait son objectif de cette année scolaire. “C’est un peu quitte ou double avec eux. Soit vous tombez sur de vrais connards sadiques, soit vous tombez sur des justiciers qui pensent vous sauver.” Il poussa un soupir et fouilla dans les affaires qui lui avaient été rendues pour trouver une cigarette et la glisser dans sa bouche. “Les chiens, ils m’ont pas rendu mes allumettes. T’as du feu ?” Bon peut-être que le passage dans la fontaine n’avait pas aidé à la survie de ces dernières mais c’était plus facile de rejeter la faute sur les policiers.

Ses lèvres s’arquent autour de sa cigarette et il tente un clin d’oeil complice à l’égard de son séduisant professeur. “Je ne te le fais pas dire mais j’ai pas l’impression que tu veuilles sauter le pas.” Avec lui du moins. “Je prends note.” Il se doutait un peu au vu de leur dernière rencontre en dehors des salles de classe, mais il préférait tâtonner et avoir confirmation avec la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Vu qu’il n’avait pas testé les flics, il fallait croire également qu’il ne venait pas voir son copain policier ; ce qui ne devait pas éloigner le fait qu’il n’était peut être pas célibataire. Même s’il ne l’était pas, ça ne posait pas de réel problème au jeune homme : il était partageur. Il grimaça cependant à la suite de ses paroles. “Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Ils ont vraiment un humour de merde les flics.” Il hocha négativement la tête. “Sans offense.” précisa-t-il, ne souhaitant pas tacler le frère de son interlocuteur. “Mais du coup, s’il travaille plus ici, pourquoi t’es là ?” Il était sans doute un peu brut dans ses propos mais il était inconcevable de venir sous cette lumière verdâtre de son plein gré et sans contre-partie financière. “Tu viens chercher ton mec ? J’espère pour toi que c’était pas mon voisin de cellule parce que je te juge sérieusement vu son physique.”

Il ne put s’empêcher de grogner légèrement face au tease qu’il lui faisait. Il n’avait qu’un mot à lui dire pour qu’ils se retrouvent dans les toilettes avec le Sicilien à genoux entre ses jambes. Ils n’avaient pas même besoin d’en reparler par la suite et pouvaient faire semblant que rien ne s’était jamais passé. “Quand j’aurais eu mon diplôme, j’espère qu’il y aura moyen de tester ces menottes et leurs différentes utilités ensemble ?”
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Cornelius Koch

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Lieu de naissance : Baltimore, dans le Maryland (USA)
Quartier d'habitation / Colocation : T'habites seul dans le centre-ville de Boston, loft industriel que tu présentes pas à tous le monde.
Situation sentimentale : Célibataire, t'es pas le plus doué pour ça
Études / Métier : Pompier, t'as passé l'examen d'entrée le jour de ton 20ième anniversaire
Date d'inscription : 12/03/2023
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People are quick to believe
the bad things they hear
about good people.



J'en lève les yeux à sa remarque… oh, j'irai certainement pas le contredire là-dessus, j'ai connu ma dose de "connard sadique" comme il le dit. Après c'est pas l'insigne sur laquelle je crache, c'est le mec qui la porte qui me fout les nerfs en boule… mais bon on va éviter d'y penser et garder sa bonne humeur. Voyant le sicilien chercher tout ce qu'il compte de poches ou presque, ayant tiré une cigarette, j'hausse un sourcil en l'entendant me demander du feu. Il est pas au courant qu'il est dans un poste de police ou bien il a l'intention de se barrer avec mon briquet si je le lui laisse? Ça m'étonnerait étrangement pas qu'il me sorte qu'il veut le garder en souvenir si c'est le cas…

- J'en ai, mais je te conseille pas de t'en servir ici… lui fis-je remarquer tranquillement. Il veut aller faire un deuxième tour en garde-à-vue?

Continuant la conversation, détournant son attention de son idée de fumer au milieu du hall d'attente du commissariat, il se veut complice lorsque je rappelle ce qui se dit sur le charme des badboys, puisqu'il insiste qu'ils ont plus de saveurs. Levant les yeux, je me retiens pour ne pas rire de ses déductions. Si Jason était là, il dirait bien que c'est le seul genre de mecs que j'arrive à brancher. Pauvre frérôt, je crois l'avoir traumatisé à ce sujet… Corrigeant Salvatore, j'explique partiellement mes connections ici. Et sans m'offenser lorsqu'il parle du sens de l'humour discutable des flics, je rigole plutôt de ses commentaires. Il réalise où il se trouve ou pas, pour dire tout ça? Ses calculs se faisant aisément, il me demande directement ce que je fous ici. Un rire franc à sa nouvelle conclusion et je secoue la tête de gauche à droite, faisant voler quelques mèches.

- Non, non pas du tout, riais-je encore, même si j'admets que le dossier que je tiens ressemble peut-être à une filière de libération.

Le taquinant sur l'usage des menottes qu'il a mentionné plus tôt, j'étouffe un nouveau rire en l'entendant grogner de mécontement, un faible soubresaut de mes épaules me trahissant tout de même. Et c'est d'autant plus difficile lorsqu'il réplique, me faisant fermer les yeux une seconde en secouant la tête. Quand il a quelque chose en tête ce type…

- Je crois pas que ce soit à s'inquiéter tout de suite, commençais-je mi-amusé, mi-découragé. Pitié, dites-moi qu'il gradue pas en juin! Et puis…
- Davis? Me coupe une voix grave, me faisant me tourner.
- Captain, saluais-je avec un signe de tête automatique, en me levant pour lui faire face.
- Qu'est-ce que tu fous là, encore? Demande-t-il, le vague sourire au coin de ses lèvres trahissant que c'est de la curiosité et non un reproche.
- J'attends pour Connelly, indiquais-je, en montrant vaguement la filière qui n'a pas quitté ma main depuis tout à l'heure.
-Elle est pas là aujourd’hui, Connelly, me répond-il en fronçant les sourcils.
-Cooper m’a dit qu’elle était en interrogatoire, précisais-je, surpris de sa réponse. Elle est partie et je l'ai pas vu passé ou quoi?
-Cooper? S’étonne-t-il. Cooper, il fait pas la différence entre une vache et un dalmatien! Crache-t-il. Il a vu une nana en interrogatoire, il t’as dit que c’était Connelly. C'est son jour de congé, tu l'attends pour rien, gamin, m'explique-t-il.

Ha bah super… la contrariété s'affichant sur mes traits, j'en lâche un soupir, enlignant le mec à l'accueil qui a soudainement l'air ô combien occupé pour ne pas croiser mon regard.

- J'peux vous demander un service, Captain? Demandais-je au grand barbu devant moi. Un simple haussement de sourcil m'indique de continuer. Avec les cours, je ne pourrai pas revenir avant un moment sûrement, vous pouvez remettre ça à Connelly? Indiquais-je en lui tendant la filière. Ce sont les photos de son mariage, précisais-je sans avoir besoin de poursuivre sur l'idée que ce n'est pas à remettre entre les mains de n'importe qui puisque sinon, y'a des chances que ça se retrouve à circuler dans tout le service. Avec lui par contre, y'a pas la moindre chance que ça arrive. Le coin de ses lèvres se retroussant, il finit par prendre la filière avec un hochement de tête entendu.
- Et maintenant files, t'as assez poiroté ici, me chasse-t-il. Au revoir à sa manière dont je ne me formalise plus depuis le temps que je le connais. Passe le bonjour à ton frère, indique-t-il tout de même alors que je fais un pas pour me retourner.
- Sans faute, Captain, assurais-je avec un sourire.

Un nouveau grommelement rocailleux de sa part et le voilà reparti, me laissant faire face au sicilien une fois de plus. D'un signe de tête, je lui fais signe de se lever alors que je fais quelques pas vers la sortie.

- Tu voulais fumer, non? Lui rappelais-je. Ce sera toujours mieux que s'il essaie de charmer un officier et allume la nicotine dans le poste. Ça me fera pas de mal à moi aussi, indiquais-je.

J'ai perdu combien de temps là, pour deux imbéciles qui étaient pas foutu de me dire les choses correctement? Étouffant un nouveau soupir alors que je quitte le bâtiment, je tire une cigarette à mon tour, marchant mécaniquement un peu plus loin de l'entrée. Mouvement automatisé avec les années pour ne pas me faire reprocher quoique ce soit. Allumant le tube de nicotine, je tends ensuite la flamme à Salvatore, ne lui laissant pas l'objet pour autant. Zipo à gravure élimée, devenu capricieux avec les années, mais dont je ne veux pas me débarrasser.


(Cornelius Koch)





   
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Incapable de dissimuler ses émotions, la décéption qui inonde ses traits se fait plus flagrante que jamais, à la seule manière que les plus siciliens des italiens sont capables de le faire. “Tssss, aucun goût du risque.” commente-t-il en rangeant sa cigarette derrière l’oreille après avoir jouer avec cette dernière durant quelques instants, pincée entre ses lèvres. Parlait-il de l’interdiction toute américaine de fumer en intérieur ou de la volonté clairement affiché de son professeur de ne rester que son professeur même bien après qu’il ait obtenu son diplôme. Il n’eut pas le temps de le préciser, s’il l’avait souhaité, dès lors qu’un policier vint les interrompre pour s’adresser au canadien juste à côté. Les grands yeux de biche, tout fatigués qu’il soit, de Salvatore observèrent la scène avec intérêt, analysant chacune des paroles prononcées et des gestes perpétrés. Il ne put d’ailleurs dissimuler un sourire lorsque le poulet lui indiqua qu’il avait attendu à rien après sa collègue et se redressa à son tour, faisant craquer ses os. Ainsi donc il était venu lui remettre les photographies de son mariage. Il ignorait que son professeur faisait des photographies à ses heures perdues. Une information qui n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Les mains dans les poches, il fit mine de se détourner de ce dernier et se mit en retrait de leur conversation en apparence, sans pour autant en perdre une miette. Les réflexes familiaux lui murmuraient qu’il était toujours de bon ton d’être en lien étroit avec quelqu’un proche des représentants de la loi. Au cas où.

Ne demandant pas son reste, il emboîta le pas de son professeur, ses grandes guiboles ayant presque du mal à le rattraper, avant que le souffle glacial de Boston ne le prenne à la gorge lorsqu’ils sortirent enfin de l’espace renfermé du poste de police. Un frisson glissa le long de son échine dorsale, faisant courir sur son épiderme une chair de poule comme autant de caresses de muses. Il ferma les yeux quelques instants, appréciant le contact de ses dernières sur son visage après tout une nuit passée dans les geôles. “Grazie.” remercia-t-il son professeur lorsque ce dernier lui proposa finalement sa flamme, tout en continuant de tenir le zippo entre ses mains. La paume gauche du sicilien se posa contre celle du jeune homme afin de préserver la flamme alors qu’il aspirait le lent poison dans ses poumons. Finalement, il se redressa et retira, comme à regret sa main de celle d’Oliver. Se laissant entraîner par le délicieux plaisir de la nicotine qui pénétrait ses poumons, il se laissa porté par le nuage de fumée qui sortait de sa gorge, sa pomme d’Adam montant et redescendant. “Ca fait combien de temps que tu enseignes à Harvard ?” demanda-t-il, une idée derrière la tête certes mais s’intéressant véritablement à son interlocuteur. Il se demandait comment il pouvait avoir une profession aussi éthérée alors que son frère était aussi ancré dans la réalité. La question était sans doute stupide : il suffisait de constater la manière dont Salvatore avait d’aborder les choses à l’inverse de sa famille. “Me dis pas que tu ne t’es jamais tapé un élève ? Ou un professeur quand t’étais élève ?” Il ne croirait pas. C’était le comble de l’interdit et de l’excitation. Un fantasme parmi tant d’autres.
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