(sackson 10yl) you're still my everything

La tête que je secoue de gauche à droite, "Oh non, t'en fais pas pour ça", que je lui dis avant de rire doucement. "Notre chambre sera la plus grande et celle avec la vue sur le lac", que je dis en point du doigt le début de la chambre visible sur la construction, au niveau de l'étage. Une chambre avec un petit balcon qui donnera sur la terrasse et le lac tellement grand qu'on en voit pas le bout. Je me vois vraiment bien passer nos vacances ici : que ça soit des vacances d'été où les enfants pourront jouer dehors et se baigner dans le lac ou même les vacances d'hiver, pour passer les fêtes de fin d'année en famille sur la côte Est. J'ai beau adorer notre vie en Californie, je dois avouer que Noël a une vibe bien plus intéressante par ici, avec le froid et la neige. Je crois que je ne me ferai jamais à décorer notre sapin tous les ans alors qu'on est en débardeur et petites tenues. Faut dire qu'il n'y a pas vraiment de saison froide dans cette partie du pays : quelque chose que beaucoup de gens adorent mais que je déteste un peu car dans ma tête, les saisons devraient être beaucoup plus définies par les températures dehors. On voit d'ailleurs que nous élevons quatre petits Californiens qui n'ont pas l'habitude du froid, puisqu'ils claquent toujours excessivement des dents dès que nous venons ici entre le mois d'octobre et le mois de mars. "Ça fait longtemps qu'on en a pas fait c'est clair.. et une petite bataille de boules de neiges aussi", que je dis en souriant en coin, imaginant parfaitement ce moment passé en famille par ici. J'attire doucement ma femme contre moi, souriant comme un ado de la même manière qu'elle me faisait sourire il y a dix ans, quand elle a commencé à gonfler mon égo dans sa guerre contre les ondes positives que je renvoyais envers moi-même. Ses mains qui glissent sur mes joues lorsque mes lèvres viennent chercher les siennes. Une main reste sur le côté de son ventre alors que l'autre vient se loger dans sa nuque. Je finis par sourire contre ses lèvres lorsque je sens un coup donné par Basile. "J'arrive pas à savoir si mon fils est jaloux ou s'il veut que papa continue à embrasser maman comme ça", que je murmure contre ses pulpeuses en riant doucement. Je me penche légèrement pour lui murmurer à l'oreille, "Tu sais ce que ça veut dire, une nouvelle maison ?" Je me recule, croisant son regard avec un air plein de malice. Elle sait exactement ce que ça veut dire : ça veut dire, baptiser la maison. Faire l'amour partout, dès que les enfants ne sont pas là. Je désigne le lac du regard, "Ça vaut aussi pour le lac..", que j'annonce en haussant les épaules, léger sourire toujours présent sur le coin des lèvres.

les billes suivent sont doigt pour essayer de distinguer l’emplacement de votre chambre et l’imaginer terminée ; pourtant, quoi que tu puisses penser, tu sais que la maison sera parfaite. parce qu’il te connaît, qu’il vous connaît tous à la perfection, et qu’il a jamais loupé ce qu’il entreprenait pour vous. signe de tête pour acquiescer avant de parler de cette neige que tu regrettes quand même beaucoup, même si tu profites encore des hivers pour te déplacer et notamment aller faire du ski, bien que vos petits anges ne s’habituent jamais vraiment au froid accompagnant la poudreuse. « petite ? une énorme bataille tu veux dire ? toi et moi contre les enfants. » que tu réponds en souriant, amusée à l’idée de pouvoir vous retrouver tous les deux face aux mini-vous qui sont tout aussi dingues que leurs parents – et heureusement, le contraire t’aurait terriblement étonnée. ton corps qui se retrouve ensuite collé au sien, ton ventre déjà bien arrondi entre vous, tu te mets à rire à sa remarque lorsque basile donne un coup pendant que son père t’embrasse. « on le saura jamais je le crains, je pense que tu devrais continuer… » à t’embrasser. t’as ce sourire d’envie sur les lèvres, l’écoutant attentivement lorsqu’il murmure à ton oreille ce que tu comprends aussi vite. le regard qui se perd sur la maison en construction puis sur le lac avant de se reposer sur le visage de ton mari. « la petite jeune en moi te demanderait de lui faire l’amour ici dès maintenant mais… je suis pas sûre que ce soit vraiment au top de la sécurité… » grimace que tu fais avec pourtant cette pointe de malice dans le regard. est-ce que t’as vraiment envie d’écouter ta conscience ? pas sûr.