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Les originesjuive américaine. paraît qu’elle a du sang tunisien qui coule aussi dans ses veines.
feat. Yaël shelbia
des tas d’vies entassées. vingt-quatre années à s’demander qui elle est. crève encore. vit encore. maudite dans ses mensonges façonnées. gamine insouciante, le temps défile et elle reste cette même gosse déchaînée. la fougue aux tripes à chasser les sensations. elle veut pas grandir selya, toujours ce même comportement d’adolescente en crise. ((détroit)).
américaine.
((célibataire & hétérosexuelle)). enchaîne les crush pour le buzz. joue de son image. vilain carnage. elle aime pour de faux. l’intérêt hypocrite parce que ça passe bien, parce qu’on aime y croire. coeur endommagé, ne fonctionne plus comme il faut. à l’envers, bug dans le système. elle a déraillée une fois, goûter à ces conneries d’sentiments. l’écorchure qui porte encore son nom, histoire létale. overdose sentimentale.
sixième année théâtre, danse et média.
ni riche ni pauvre. dans un entre deux quand elle rêve de tout avoir.
Le caractère
allumeuse, mythomane, manipulatrice, exigeante, vicieuse, penchant pour la luxure, matérialiste, hystérique, grande gueule, têtue, hargneuse, rancunière, calculatrice, passionnée, détachée, rigolote, excessive, enfantine, énigmatique, attractive, sociable, arrogante, insolente.
Les anecdotes
- ( 01 ) criarde dans cette chambre agitée. derniers instants dans les bras de maman. selya elle se l’imagine, cette odeur. cette froideur. elle s’demande à quoi pouvait ressembler ses yeux. s’ils avaient de l’espoir ou des regrets. si elle l’a aimé. même quelques secondes. mieux que rien. pathétique enfant refoulé, refourgué à qui l’voudra bien. nourrisson baigne dans l’innocence, ignorant encore la solitude qui frappera de plein fouet. sans savoir qu’elles étaient deux. une sœur jumelle qu’on lui arrachera aussi. début merdique, monde merdique, naissance sans importance. là où on a jamais voulu d’elle. et, elle lui en veut selya. terriblement. secrètement. derrière son apparence je m’en foutiste, elle chiale en silence sa damnation. misérable poupée, elle qui aime feindre l’indifférence, elle ressent beaucoup trop quand elle y repense.
- ( 02 ) - selya, on doit te dire quelque chose. solennelle. le timbre de voix qui change, l’appel est incertain. elle le sent la gamine, regarde ses parents à tour de rôle. encore épargnée. dans le déni d’une révélation qui flinguera sa vie. treize ans. le pas hésitant avance jusqu’à cette chaise. en martyr, prête à encaisser la sentence. le châtiment stagne au bord des lèvres de maman. reste suspendu aux lippes tremblantes. capte le coup d’œil à papa, celui qui hoche la tête en guise de courage. inspiration lourde, ferme les yeux comme pour échapper à la déception de ses yeux encore intactes. indolore. - tu es notre fille tu sais.. et, tu l’as toujours été mais, on t’as adopté quand tu es née. silence. encore. toujours le même. haut le coeur, remonte dans la gorge.
- ( 03 ) chienne errante. ne sait jamais où aller. qui voir. qui croire. commence la débauche, les soirées malfamées. rencontres insolites, mauvaises fréquentations, fausses amitiés. selya elle se fait sociable, joie de vivre imitée quand elle sourit. on l’a gobe, on l’avale, on s’accroche à ce leurre pré fabriqué. elle inspire selya, elle le sent quand on l’envie. qu’on l’a regarde, qu’on l’admire. poupée chiffon, joue avec les esprits, tire les ficelles pour obtenir. addictive au paraître, ne laisse rien suinter. ou presque. les traits angéliques, fourvoie un intérieur salace.
- ( 04 ) de soirées en soirées, selya elle se nourrit de l’obscurité. téléphone enlacé entre ses doigts, vie médiatisée, rends le mensonge contagieux. virale sur la toile. sans même s’en rendre compte, elle est devenue cette étoile montante. à la mode. à la une. selya elle se fait princesse, d’un univers fabriqué. s’enlise de ce monde virtuel, prête à tout pour la notoriété. pour la gloire. pour le nom. luxure empoisonnée, selya elle vendrait son âme au diable pour exister.
- ( 05 )et, elle l’a fait. mauvaise rencontre, des rêves plein la bouche. il a su l’attirer dans ses filets. rattrapée par sa naïveté, sa folie des grandeurs. elle a bu les mots et oublier les dangers. lui, paraît qu’il allait l’a rendre importante. célèbre. qu’elle ne manquerait plus de rien si elle acceptait de se blottir sous ses ailes. elle y a crue, dur comme fer. envoûtée par les illusions d’un avenir doré. un agent tombé de l’enfer, perversité dans un sourire élaboré.
- ( 06 ) ((influenceuse)). sa gueule sur les écrans. attrape cons. la gueule qui donne envie de la regarder, toujours ce même charme inventée. selya, elle s’est créée à travers les réseaux. le sentiment d’être importante, de pouvoir duper son monde sans les représailles. pauvre meuf ! on l’oubliera avec le temps. s’enfonce dans les vices d’une célébrité bancale.
- ( 07 )un soir pas comme les autres. pensait être avec son ami, celui qui l’enverrait toucher la lune. débauche entre les murs, l’agent lui murmure toujours les belles paroles. les verbes qu’il faut. elle baisse les armes, elle boit, danse, tête qui tourne et joues rougissent. tout va trop vite, lui sur elle. carcasse pesante, compresse les poumons. les ongles dans sa chaire marque le refus, le « non » impossible à prononcer. choc dans les rétines, ne réalise pas. pas encore. préfère s’imaginer ailleurs quand il s’immisce entre les cuisses. violence irradie dans tout le corps. douleur insupportable mais, rien ne sort. pas de force. pas de mot. accepte le châtiment. le prix à payer.
- ( 08 )détruite. garde le silence sous la pression, sous la menace. garde l’amère soirée dans le fond de son âme pour ne pas tout perdre. pas maintenant. jusqu’à ce qu’une autre parle à sa place, accuse les vices d’un agent corrompue. selya, elle, elle dira jamais rien. souffrira dans un mutisme chaotique.
- ( 09 )et, il y a eu lui. leo. la cible parfaite, le partie parfait. c’était juste un plan, un projet minutieux. mais, il était beau. trop beau pour être vrai. il était drôle, elle avait le sourire figé. il avait cette maladresse touchante. ce côté mystérieux. ces baisers incandescents, la plus belle façon d’embrasser. de toucher. il avait tout leo, pour qu’elle l’aime. le coeur incontrôlable a finit par perdre à son propre jeu. à force de mimer les sentiments, ils ont finis par devenir réels. dévorants. quand l’amour n’en fait qu’à sa tête, frappe quand ça lui chante. sans prévenir. leo. prénom qui reste sur les lèvres. qui reste dans la tête. romance presque parfaite, la passion céleste. trop grande pour eux.
- ( 10 )grossesse tenue entre les doigts. légère quand elle tape à la porte. quand elle pense que tout se passera bien. qu’elle a crue pouvoir goûter au bonheur, à ces refrains dans les chansons d’amour. pouvoir le vivre, elle, qui n’a jamais eu le droit. mais, c’est pas toi qui ouvre. c’est ce paternel trop froid. il l’a déteste selya. elle est tout ce qu’il méprise. pas assez belle, pas assez élégante, pas assez riche. ce sera jamais elle pour son fils. il mérite mieux, qu’une minable orpheline aux vidéos vulgaires. pathétiques. elle a essayé selya, de lui tenir tête, de gagner la bataille. mais, la guerre ça coûte cher et, lui, il avait l’oseille pour l’a faire taire. le pouvoir pour l’a faire fuir.
admission à harvard
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<div class="card-user-bottin-kirkland"><kirkland class="text-s-bebas text-upper">YAËL SHELBIA</kirkland ><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Selya Stanford"</span></div>
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