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Les originesANGLAISES, ALLEMANDES ET AMÉRICAINES.
feat. NOAH BECK
LE 05/05/1999 À BOSTON.
AMÉRICAINE.
CÉLIBATAIRE ET BISEXUEL.
INFIRMIER À HARVARD.
MODESTE.
Le caractère
Impossible de donner l'impression que ta vie flotte sur l'océan de l'univers sans avoir une seule direction menée pour arriver à un chemin prédéfini. Tu erres simplement, perdu sur cette grande étendue d'eau, perdu dans ton avenir mais pas dans ton quotidien. Contre toute attente, tu as su te donner les moyens de réussir un minimum avec les avantages minimes recueillis dans cette bouse de désavantages avec lesquels tu es né. Il t'a fallu être rusé et dynamique , devenir un être faisant preuve de bien plus de courage et d'attitude que les autres pour te démarquer. S'il faut braver les interdits, tu les fais et c'est en cela que tu es devenu inconscient ou "impulsif" comme certains te qualifient. Tantôt lunaire , l'esprit vaquant à quelques songes de stabilité, tantôt attentif , prêt à bondir sur l'instant présent, il émane de toi un brin de douceur, quelque chose qui semble faux et vrai en même temps. Quand tu ne souris pas, tu n'effraies pas mais tu sembles bien fermé. Quand tu souris, ton visage s'éclaire et tu as remarqué que le monde te donnait le bon dieu sans confession. Tu es devenu charmeur voire même séducteur , prenant plaisir à découvrir autrui sous des angles bien plus intimes. Il n'est jamais question de sentiments, toujours d'exploration superficielle. En toute circonstance, tu sembles à l'aise sans jamais te débiner, chose que tu as également appris à maitriser avec les années. La jeunesse te donne l'air d'être immature, tout comme ton attitude par moments, mais l'expérience fait aussi l'individu. Parfois, le soir, ton joint à la main, tu penses à ce que ta vie donnerait si tu t'ouvrais émotionnellement avant d'oublier cette pensée, l'enterrer dans ton cendrier sous le poids du reste du bédo que tu éteins.
Les anecdotes
(UN) Le bruit sans cesse présent au point que le moindre silence était synonyme de mort. Des cris, de la musique, des rires, tout a résonné durant les nombreuses années où tu as vécu chez tes parents. Une bénédiction en même temps d'être un calvaire, tu t'es toujours sentie aimé et en même temps différent. Tu n'as jamais su si cela venait de toi, si cela était lié à ton adoption précaire elle-même à la suite du décès de ta génitrice. Un paternel emprisonné, en fuite ou quelque part caché dans le néant, tu as fini par simplement être recueilli par une autre branche des Calloway. Tes deux mères se connaissaient, des cousines qui se parlaient de temps à autre. Celle qui t'a donné la vie, n'ayant personne autour d'elle pour l'aider dans sa grande détresse, a su trouver en celle qui était toujours prête à écouter, une confidente, une aide quand elle pouvait l'exprimer. Qui aurait cru que tu aurais été privé de ceux ayant commencé à t'élever pour te retrouver propulser dans un tout nouveau cadre ? Les années passant, tu as simplement cultivé l'idée que tu étais anormal, que ta place n'était pas ici et n'était peut-être, tout simplement.(DEUX) Il y eut cette sombre période adolescente au cours de laquelle tu étais reclus dans ton coin. L'opposé de celui que tu es à présent, le fantôme invisible que l'on aimait tant humilier et chahuter. Tu en as pleuré des larmes le long de ton collège, à ne jurer que par ton meilleur ami. Lui, il était différent - ou du moins il le semblait. Il avait les bons mots, les bonnes phrases, la bonne attitude. Il a su s'y faire pour prendre ta virginité et ensuite répandre des rumeurs d'homosexualité et de vente de tes services. Qui aurait cru qu'il t'aurait trahi après t'avoir souillé tout en se permettant de cacher ce que lui avait fait ? L'humiliation était violente, toi si pudique à ce moment. Le premier coup est parti tout seul, puis les autres ont suivi. On ne peut frapper un fantôme, n'est-ce pas ? Les altercations, tu as fini par les essuyer, mais ta première fois, elle, a fini au sol. Cette haine que tu as ressenti, elle a été un moteur des plus ardents, celui t'ayant rendu plus affirmé et direct à ton lycée. Véritable tigre qui ne se faisait pas d'amis ou très peu. Une année de plus et tu as fini par céder à la pression de tes propres désirs. Il était temps pour toi de te révéler. Cette fois-ci, on te voyait, tu intriguais, on te désirait. Et à partir de là, cela n'a jamais cessé.(TROIS) Avant-dernière année de lycée, petite-amie étrange, de deux dizaines plus âgée, t'accorde une moment de rêve. Il n'y avait aucun doute que tu goûtais pour la première fois à ce qu'était la vie d'un sugar baby à un âge où tu aurais simplement du découvrir la vie plus sainement. Elle était mature, beaucoup trop de ses années, mais son esprit déviant t'avait pris en chasse. Non loin de la proie, par chance, tu avais accepté cette belle bouille accompagnée de son épais portefeuille. Un miracle pour toi au moment où le drame survint. L'accident semble si lointain à présent mais il a été des plus électrisant à l'époque. Il t'a fallu quelques mois pour t'en remettre et même plus. La peur de prendre trop de risques, de partir dans tous les sens t'a donné un peu de jugeote. Alors que tu te remettais, tu es tombé sous le charme du travail d'infirmier. Avec l'aide de celle qui te dorlotait, tu as pu payer tes études dans une belle école privée. Tu as su user de tes charmes jusqu'au bout, te donnant sang et sueur afin qu'elle ne dépense sans compter, qu'elle soit satisfaite à t'en dégoûter. Et une fois essorée, une fois que la vache n'avait plus de lait, tu l'as simplement quitté sans autre forme de procès. Le karma est beau quand il agit en justicier, alors, lorsqu'elle s'est rebellée et a demandé des comptes, tu t'es tourné vers les réseaux sociaux pour la dénoncer. Un mineur au lycée avec une adulte fortunée ? Un joli petit scandale où tu n'as fait que pourrir celle qui ne cherchait qu'à t'abuser. Tes études, quant à elles, étaient toutes tracées et laissant ton passé relationnel se faner à en mourir, tu te lançais dans la voie de ton propre avenir.(QUATRE) En amour, les choses ont bien évolué. Fini les couples sans avenir, bonjour l'amusement dans sa forme la plus brute. Après l'épisode instructif précédent, les autres relations n'ont été que de courtes durées jusqu'à cette douce surprise, celle d'un damoiseau ayant confirmé tes attirances diversifiées. Cela te rappelait ta première expérience, celle avec ton meilleur ami du collège. Avait-il influencé à jamais tes goûts ? Avait-il seulement éveillé quelque chose ? Des mois de romance cachés s'étant conclu par une dispute violente et un "vu" mutuel. Depuis, tu n'es plus aussi emballé à l'idée de partager quelque chose avec quelqu'un, persuadé que la prison de l'amour n'est qu'une forme de possessivité poussée à l'extrême. Alors, tu te laisses aller au gré du vent, laissant ton oeil de lynx analyser les silhouettes alentour pour engager ensuite une succession d'actions te menant tout droit là où tu désires.(CINQ) Mi sage, mi démon lors de tes études, tantôt studieux, tantôt fêtard, tu as goûté à des moments d'ivresse où diverses drogues ont su touché ta langue comme ton coeur. Depuis, tu ne peux plus t'en séparer lors de soirées. Il y en a toujours des moments où, lorsque tu sors, tu peux te contenter simplement de l'alcool mais il devient compliqué d'enchaîner la vie nocturne et surtout la faire durer dans le temps sans avoir un remontant. Les joints, quant à eux, ont rythmé des après-midis mais se font de plus en plus rares. La sensations de défonce t'est passée et sentir aussi ton attirail perdre en dureté n'a pas aidé. S'il y a bien un domaine dans lequel tu aimes être performant et réactif, c'est bien celui dans lequel tu te retrouves nu.(SIX) Harvard, terre promise pour s'y poser. Jeune mais avec un diplôme d'une bonne école, un bon dossier, tu as su être cet infirmier rassurant pour le campus à en profiter pour laisser les quelques personnes cherchant un peu de chair à se satisfaire de la tienne. Au delà de ça, ton travail est bien fait, et tu apportes cette touche de légèreté, d'humour qui te rend chaleureux, te rend irrésistible auprès de tes collègues bien adultes et aussi auprès de ces innocents et innocents tombant sous le charme de ce triton que tu es. Quant à ta soeur-cousine, les liens sont devenus plus forts tant votre branche professionnelle est devenue similaire. Vous vous êtes trouvés des points communs, vous vous entendez à merveille mais il est impossible pour vous de ne pas vous chamailler. C'est votre manière de vous aimer, surtout venant de toi. Et c'est ainsi que tu es heureux avec elle et que tu lui prouves même si tu préfères ne pas avouer qu'elle t'est primordiale.
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<div class="card-user-bottin-idwbya"><idwbya class="text-s-bebas text-upper">NOAH BECK</idwbya><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Oscar Calloway"</span></div>
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