(jesse&damya) fever

Elle fréquentait Jesse depuis peu de temps, mais elle appréciait sa compagnie. Que ce soit les moments au lit ou les autres : ces moments où ils sortent. Travaillant pas mal, entre la caserne et les cours, dès qu'elle peut, elle tente un peu de fuir la ville. Aujourd'hui elle lui avait proposé de se balader à la réserve de Belle Isle Marsh. A seulement même pas trente minutes du centre ville, elle avait tout de même l'impression de se retrouver loin de la ville. Et c'est ce qu'elle cherchait en venant ici. Accompagné du jeune homme, ils marchaient tous les deux. Discutant de choses banales jusqu'à ce moment où Damya s'arrête, regardant Jesse. "On l'a jamais fais à l'extérieur. Toi et moi." Tout en disant cela, elle regardait autour d'eux. Parfait, ils semblaient seuls.

Retour à la nature. Ça faisait du bien de se retrouver loin des buildings de Boston. Bon, ce n'est pas New York non plus, mais ayant grandit à Liverpool et Londres, je n'étais pas un habitué des grands bâtiments. Alors, j'étais toujours ravi lorsque je pouvais profiter d'un peu de verdure, surtout en bonne compagnie. C'était le cas aujourd'hui puisque j'étais avec Damya, que je côtoyais depuis peu. Sa présence était à la fois apaisante et excitante. Tout ce qui me fallait en soit. Nous marchions sur un chemin lorsque la jeune femme s'arrêta pour me faire une remarque. J'hausse les sourcils puis un sourire se forme sur mon visage. "Je crois que tu as raison.." Je m'approche d'elle, glisse mes mains le long de ses hanches. "C'est une honte. Va falloir remédier à ça." Je me mordille la lippe inférieure avant de me pencher vers elle pour venir déposer mes lèvres sur les siennes. Mes mains commencent alors à glisser de plus en plus bas.

Retour à la nature, quitter le monde citadin le temps de quelques minutes. Le temps de se connecter à quelque chose d'autres qu'au bruit incessins des transports, du monde et la ville en générale. Ici, c'était calme. On ne pouvait qu'entendre les oiseaux, et les pas des deux jeunes gens qui marchaient. Elle ne pouvait nier le fait qu'elle aimait plus que tous les moments intimes avec son nouvel amant. C'est pourquoi, elle eut cette idée et/ou envie de tenter quelque chose d'autre. Elle souria et se mit à rire en voyant que l'homme était prêt à la suivre ce chemin-là. Ni une ni deux, elle vint attraper son visage pour l'embrasser chaudement, approchant son corps du sien. Le sentir, avoir envie de lui. Et succomber à la tentation. "Tu veux faire ça où ?" Ils n'allaient tout de même pas le faire ici, sur ce chemin, où n'importe qui pourrait arriver. Son regard dans le sien, ses mains s'aventurèrent sous le tee shirt du jeune homme. Prête elle aussi à tout lui retirer pour profiter pleinement de son corps qui la faisait tant vibrer.

Ça fait du bien, de pas entendre des klaxons de voiture, de pas voir de gens courir. Et dans mon cas, de pas voir des camés, de pas entendre de bruit d'arme. J'étais loin de mon quotidien ici et je respirais à nouveau. Face à Mya, je me sentais bien. Ça faisait du bien d'être retombé sur quelqu'un qui m'appreciais vraiment, même si je savais déjà que je ne pourrais pas lui offrir tout ce qu'elle désirait. Son regard sur moi me faisait oublier les détails, et je pouvais facilement me.perdre dans ses yeux sombres. Je souris à sa question, lui rendant son baiser. Je posais alors mes mains sur les siennes pour la stopper, un petit rictus aux lèvres. "Si tu veux pas qu'on le fasse ici et tout de suite, mieux vaut pas que tu continues." Je ne répondrai plus de rien après. "Viens" lançais-je, saisissant la main de la belle espagnole pour l'attirer hors du chemin, dans un endroit un peu plus à l'écart. Nous marchons quelques mètres, nous retrouvant finalement à l'abri de probables regards, près d'un grand arbre.