julia & hebert (2)

- alors bébé, je ne veux pas t'alarmer, mais il était super sexy l'ami d'Ollie ! Vas-tu réussir à garder ton sérieux longtemps ? Non, du tout. Le rire qui résonne de nouveau parce que maintenant, tu peux le voir tirer la tronche. - Mais c'est encore plus sexy de te voir jaloux et sur tes gardes. Prêt à mordre. Première bouée lancée, a-t-il capté ? Non, pas encore. À ce point, il avait perdu tout espoir que tu retrouves la vue ? - Tu voulais voir mes nibards ? La chemise qui remonte vers le haut, accompagné de ton soutif, mais tu ne les retires pas, juste pour lui montrer ta poitrine. Seins libérés, rebondissent, bouffée d'air frais quelques secondes avant de rabaisser tout ça. Il commence à capter ? S'ayez ? Ou bien dois-tu lui lancer une seconde bouée ? - Tu me manque si fort aussi. J'ai hâte que tu rentres demain, surtout avec ce mood là, celui de l'homme d'affaire. T'es super sexy habillé comme ça bébé ! Seconde bouée lancée, c'est la bonne. Aveugle, tu n'aurais jamais pu savoir ce qu'il avait mis. Tu veux qu'il te regarde bien, t'as plus de bandage sur les yeux et tu ne fais que lui lancer des perches.

- qu’est ce que t’en sais, tu l’as pas vu grogne-t-il, pas content. la jalousie circule dans ses veine. prêt à bondir sur tout ce qui bouge. sa remarque ne le fait pas rire du tout. - ca m’fait pas rire julia.. en plus t’es loin, j’peux rien faire s’il se passe un truc. sentiment d’impuissance qui ne le quitte pas depuis qu’il est parti de boston. seins dévoilés. sourire satisfait sur ses lèvres. - ouais ouais rattrape toi, va falloir me montrer plus que ça si tu veux que j’te pardonne rire qui se joint au sien finalement. hebert se détend. - j’mettrais la même chemise dem.. prise de conscience légèrement tardive. il se lève de sa chaise d’un bond, le portable dans la main - hé mais putain, tu m’vois là ?émotion fébrile dans la voix. les yeux légèrement plus humides sous le poids de cette nouvelle - t’as enlevé ton bandage ? putain c’était ça la surprise ? tu m’vois bien ? alors il a dit quoi le médecin ? c’est bon ? t’es guéris entièrement ? dis moi que t’as pas de séquelles ? c’est pour ça les lunettes ? bonbardement de questions qu’il ne peut garder pour lui. toutes sortes spontanément, sans laisser à julia l’opportunité d’en placer une avant la fin.

- il s'passera rien mon amour, tu peux dormir sur tes deux oreilles. Après tout, tu ne vois que lui, il n'y a que pour lui que ton cœur bat. - quand tu reviendras, je te montrerais beaucoup plus pour me faire pardonner mon insolence. Fronces les sourcils, parce que tu as bien cru qu'avec toutes les perches lancées, Hebert n'a toujours rien capté. Et puis d'un coup, tu vois le garçon se lever de sa chaise en furie. Éclat de rire libéré par tes poumons. Opales qui suivent ses gestes à travers tes lunettes, tympans qui s'emmêlent avec toutes ces questions. Tu ne sais plus par où commencer. Mais au moins, il a compris que tu es guérie, s'ayez. Que tu peux le voir à nouveau. Et c'est tellement bon de pouvoir revoir ses traits, ses expressions, ses petites mimiques. Tout ça t'avait manqué Julia. - Heeey, doucement bébé, une question à la fois ! Marque une pause pour rigoler. - Je suis guérie bébé, je te vois de nouveau. Et je n'ai aucune séquelle, les lunettes, c'est juste pour quelques jours, le temps de réhabituer mes yeux à la lumière. Et le plus important. - J'pouvais pas attendre jusqu'à demain, j'tenais plus en place pour te l'annoncer.

- aujourd'hui après l'annonce de Veritas -

Bébé, Ollie m'inquiète, elle répond ni à mes appels, ni à mes messages...

- ca va je reviens demain, j’ai pas trop longtemps à attendre lance-t-il, arquant un sourcil de provocation. pourtant s’il y en a bien un qui doit se faire pardonner, c’est bien hebert pour ne pas avoir capté plus tôt les progrès de sa petite amie - j’me suis un peu enflammé. excuses à demi mots. il n’a pas le temps pour demander pardon. sa joie est trop intense. si inattendue. - t’as bien fait. j’suis trop fier de toi ma puce [i]sourire qui s’étend jusqu’aux oreilles - donc là t’as pas mal ? c’est bon tu vois net et toutes les couleurs ? quelle joie de pouvoir retrouver sa copine en pleine santé et guéri.

bah tu lui as dis quoi pour qu’elle fasse la gueule ?

- Je suis une battante, je te l'avais dit ! En vrai, tu as quand même eu peur d'avoir perdu la vue pour toujours, mais ne plus pouvoir revoir le visage de ton copain, de tes proches et entourage, t'a quand même poussé à ne pas baisser les bras. - Non j'ai plus mal, il y a quelques jours j'avais déjà commencé à voir flou, mais je voulais pas te le dire pour te faire la surprise lorsque ma vue sera complètement de retour. Y'avait qu'Ollie qui était au courant. Tu éteins la lumière, allume la veilleuse et retires tes lunettes. P'tain ça fait tellement d'bien de plus avoir ce bandage.

Rien du tout, il y a un article qui est sortis sur Veritas, ils ont retrouvé son père... mort. J'voulais la rejoindre pour être avec elle dans un moment pareil. Mais j'ai aucune réponse et ça m'inquiète. J'crois que j'vais aller jeter un coup d'œil à son appartement.

ah putain sérieux ?
j’rentre dans 1h bébé attends moi, tu prends pas la route contrariée c’est mort

Et t'aurais lu l'article, tu aurais souhaité que ce soit le corps de Veritas à la place de celui de son père. Je hais ce torchon.
Okey je t'attends bébé. On pourra la chercher à deux si elle est introuvable.