Somewhere between the sacred silence and sleep. ( - levika)

Somewhere between the sacred silence and sleep.

habitations , along charles river.
09.08.2023
@Levy Ray-Fowler
weed.

☾ Ce n’était pas bon présage que ton père te demande de rentrer illico du Summer Camp, à partir d’une certaine heure, il a décidé que tu ne pouvais plus sortir et pour cause puisque Kosmo n’est pas encore rentré, il a décidé de te garder à l'œil. C’est un peu trop radical selon toi et avant que tu ne t’y fasses, tu n’as pas hésité à râler et claquer les portes telle une ado rebelle. Emprisonnée dans ta chambre, tu ne quittes pas ton sac du regard. Tu as pensé à y foutre le feu mais après qu’une inspiration dans ton bong t’aie fait revenir à la raison, tu t’es dit qu’il valait mieux le rendre à Levy en main propre. Il est vingt-trois heures quand l’idée parcourt ton esprit embrumé. Tu te dis que la boucle sera bouclée, que cette fois tes adieux auront un sens, alors tu attrapes ton sac que tu accroches sur ton épaule et tu ouvres ta fenêtre pour glisser le long de la gouttière. Dans ton escalade, un clou rouillé te déchire légèrement la peau mais tu ne t’occupes pas de la fine goutte de sang qui coule le long de ta jambe. Comme une évadée, tu hèles le premier taxi qui passe et tu grimpes à l’intérieur. Trench coat beige porté par dessus ta nuisette noir, tu ne comptais pas t’apprêter pour deux minutes. Le taxi arrive à bon port, tu paies plus que tu ne lui dois, lui laisse la monnaie et t’extirpes du taxi. Quelques pas plus tard, tu es à l’intérieur du bâtiment. Tu sonnes plutôt calmement même si en temps normal t’aurais certainement tout fait flamber. La porte s'ouvre, Levy face à toi. Tu ne lui laisses pas le temps d'en placer une que tu souffles que tu ouvres ton sac et lui sors les deux sweats : « Reprends - les. » Tu les lui tends, sans même aucune animosité : « Je les ai lavés et repassés. Ils sont propre ce serait dommage de les jeter et c'est pas d'leur faute alors laisse - les vivre leur vies. » Tu t'emballes, tu divagues. T'es torché mais au moins le point final sera silencieux et peu douloureux.

(Invité)

15/01/2023

Somewhere between the sacred silence and sleep.

HABITATIONS , ALONG CHARLES RIVER.
09.08.2023
@Erika Siegel
ras

de retour d'un summer camp mouvementé, t'as décidé de t'offrir quelques jours de repos. le temps de trouver du taff et de se reposer. les derniers jours ont pas été hyper productifs, mais vu le rythme intense du mois de juillet, tu peux te permettre de chiller un peu plus. affalé dans le canapé, les pieds sur la table basse, la manette de la console entre les mains, t'essayes de jouer comme tu peux avec ta main qui te fait toujours défaut, quand la porte sonne. tu sais pas où sont les gars et comme t'es le plus près de la porte et que personne se manifeste, tu te bouges pour aller ouvrir. mauvaise surprise quand tu découvres ton ex derrière la porte. tu soupires longuement d'ailleurs, voulant lui demander ce qu'elle fait ici, elle te réponds sans même que tu n'ouvres la bouche. te reçois tes sweats dans les bras et sans trop d'effort, tu restes planté comme un con devant elle. t'es épuisé de te battre avec elle, de l'avoir dans les pattes. et si t'avais su qu'elle vrillerait complet, tu serais jamais retourné vers elle. — fallait pas te donner autant d'mal lèves les yeux au ciel. tu balances les pulls, sans grand intérêt, sur le canapé. —tu pouvais pas juste les jeter dans la rue en bas d'chez toi ? ça vous aurait évité à tous les deux de vous revoir.

(Levy Fowler)

Somewhere between the sacred silence and sleep.

habitations , along charles river.
09.08.2023
@Levy Ray-Fowler
weed.

☾ Il reprend ses affaires et peu importe ce qu’il en fera, pour toi les lui rendre est symbolique de la mort de tes sentiments pour lui. Tu vas pouvoir entamer l’étape du deuil, reprendre là où tu en étais avant que vos chemins ne se recroisent. Tu le détailles, la manette dans ses mains, tu le déranges en pleine partie mais ce n'est pas trop ce à quoi tu penses en le regardant. Tu attendais de lui qu’il soit ton sauveur, mais il n’est super-héros que dans les jeux vidéos et peut-être que tu confonds amour et sauvetage : « Je passais par là de toute façon. » Hausses les épaules en fronçant les sourcils. T’es là sans être là. Les adieux sont beaucoup plus simples, le cœur anesthésié. Sa question tombe et tu lui réponds avec un temps de retard : « Ils sont à toi, alors il te reviennent. Les choses reprennent leur place et le monde pourra continuer de tourner correctement. On est libres maintenant. » Soupire de soulagement, tu enfouis tes mains dans tes poches. « Désolée que ça ait été aussi catastrophique. Je pense qu'il vaut mieux qu'on fasse comme s'il ne s'était jamais rien passé entre nous et faire comme si on ne se connaissait pas. » Le déni, tu trouves que c'est une bonne solution.

(Invité)

15/01/2023

Somewhere between the sacred silence and sleep.

HABITATIONS , ALONG CHARLES RIVER.
09.08.2023
@Erika Siegel
ras

soupire prégnant. tu sais d'avance que ça va mal se passer. t'es fatigué à l'idée de te prendre une énième fois la tête avec elle et en même temps, t'espère que sa venue marque une dernière dispute. — j'avais pas besoin de ça pour mettre un point définitif à tu réfléchis deux secondes à comment tu peux vous qualifier — notre relation le meilleur qualificatif, simple et efficace. tu tires une des chaises haute du bar pour t'assoir face à elle. — t'étais dans l'coin? et tu te promenais avec mes pulls dans ton sac, comme par hasard tu roules des yeux. elle est pas la plus forte en mensonge mais après tout, t'en a rien à faire. — à quoi ça va t'servir de faire comme si rien n'avait existé? c'est puéril. t'hausses les épaules. tu feras pas ça toi. elle a fait partie de ta vie et ça n'a pas marché. mais c'est ça aussi les relations, échouer, s'en remettre, réessayé si l'envie nous prends. t'es pas dans cette optique, de réessayer, mais, tu te fermes pas la porte si ça devait arriver.

(Levy Fowler)

Somewhere between the sacred silence and sleep.

habitations , along charles river.
09.08.2023
@Levy Ray-Fowler
weed.

☾ C’est sûrement débile, comme le fait que de n’aimer que les nombres pairs ; une pensée magique sans doute mais pour toi lui rendre ce qui lui appartient et le seul moment de clore ce chapitre désastreux. Arracher la page pour apaiser tes souffrances, c’est exactement ce que tu comptes faire : « Je le sais. Il faut dire qu’il y’en a qui aime plus sincèrement que d’autres. Ce n'est pas donné à tout le monde de connaître la valeur des sentiments. » Et toi tu les connais, sans doute pour ça que vous en êtes ici aujourd’hui. « Faut croire que le hasard fait bien les choses. » Le ton toujours calme. Il ne te mettra pas hors de toi ce soir, tu as bien trop fumé pour ça. Alors qu’il s’installe en face de toi, tu croises les bras sur ta poitrine en le fixant : « Tu aimes te remémorer tes pires échecs, toi ? » Parce que cette relation en est un gros : « Je ne compte pas regarder derrière moi, cette fois. Je continuerai de voir Ava parce que dans cette chute c'est la meilleure chose qui me soit arrivée et tu viens d'me le faire comprendre à l'instant. C'est facile de tirer un trait définitif sur la relation, alors ce sera tout aussi facile pour toi de ne plus t'en souvenir. J'vais faire mieux que de te laisser souffler, je vais te laisser respirer. » Tu appuies ton épaules sur l'encadrement de la porte, dévisage Levy silencieusement. Question sérieuse qui brise le silence de court duré : « Tu me prends pour une cinglée n'est-ce pas ? »

(Invité)

15/01/2023

Somewhere between the sacred silence and sleep.

HABITATIONS , ALONG CHARLES RIVER.
09.08.2023
@Erika Siegel
langage vulgaire

tu es le genre à garder ton calme, à tempérer les choses, à éviter le plus possible le conflit. car c'est souvent stérile et les choses qui ne mènent à rien ne t'intéresse pas. mais ce soir, tu n'as pas vraiment le choix puisqu'elle oblige la confrontation à avoir lieu en se pointant directement chez toi. tu pourrais la mettre à la porte mais tu le fais pas, un peu trop poli ou un peu trop blasé. — ouais je t'ai jamais aimé, t'as vu juste. t'étais un sacré vide couilles quittes à ce qu'elle te fasse passer pour celui que tu n'es pas, tu joues le jeu à fond. — au moins c'pire échec il m'aura sucer dés que j'voulais la provocation est rude et tu frôles dangereusement la méchanceté. elle te cherche un peu trop depuis plusieurs jours et te voilà à atteindre ta limite et a imploser. seulement, il y a un terrain sur lequel tu ne supportes pas qu'on aille, c'est ta famille. et particulièrement ta petite soeur. prunelle de tes yeux. ton regard se noircit, tes sourcils se froncent. et sa dernière question ne percute même pas dans ton esprit. tu te lèves et t'approches d'elle doucement. — t'as pas intérêt à faire quoi que ce soit à ava dis-tu d'un ton calme, mais sous tendu d'une petite menace. — t'entends erika? tes merdes que tu prends pour te shooter là, tu les éloignes d'elle. si elle veut se défoncer aux somnifères ou à la weed, c'est son problème. et même si tu sais que ta soeur est une grande fille et a déjà fumé, t'as pas envie qu'erika lui fasse participer à ses plans de défonce. — j'crois qu'une soirée de merdier vous a suffit, non ? tu recules d'un pas, passe une main sur ton visage pour reprendre tes esprits. elle était la reine de ton coeur, mais elle n'est plus qu'un démon qui va hanter ton esprit dans tes cauchemars à côté de ta soeur.

(Levy Fowler)

Somewhere between the sacred silence and sleep.

habitations , along charles river.
09.08.2023
@Levy Ray-Fowler
drogue ; addiction.

☾ Tu serres les poings à sa remarque. - Reste zen - Tu pourrais te jeter à son cou et lui offrir le même sort qu’à tous ceux qui ne te paient jamais mais tu n’as pas envie de finir chez les flics et la fin est déjà assez misérable comme ça. Tu te contentes de pouffer à sa première remarque. Aucune chance que tu ne lui montres que ça t'énerves. : « En parlant de sucer, t’as jamais pensé à t’faire agrandir la queue ? Je voulais pas t’vexer mais y’a un sérieux travail à faire. » Dis -tu en pointant son entrejambe avec ton index. Sourire moqueur sur les lèvres, il disparaît rapidement lorsqu’il ose se lever et te confronter juste parce que tu as mentionné le prénom de sa sœur. Tu ne bouges pas d’un centimètre, ton regard soutient le sien , tu n’as absolument rien à te reprocher concernant Ava. Même à moitié défoncée, il arrive à te faire péter les plombs. Tu préfères encore qu’il te prenne pour un vide - couilles que pour une toxico. Il se recule et tu te pinces les lèvres. « Vraiment Levy ? C’est ce que tu penses de moi que je suis une PUTAIN de toxico ? » La gorge se noue, tu tapes du poing sur l’encadrement de la porte. Tu devrais la fermer et te barrer mais les battements de ton cœur s’affolent. Tu ne peux pas laisser passer ça. « Ne pas faire attention à moi c’est une chose mais ne pas faire attention à ta petite sœur ça en est une autre ! Putain mais tu veux savoir pourquoi je reste avec Ava ? Tu veux savoir pourquoi j’me suis autant rapprochée d’elle ? » Le ton monte, tu t’approches de Levy. T’en as plus rien à foutre de cette distance, de cette fin silencieuse. Ton index frappe son torse à plusieurs reprise : « Parce que t’es même pas foutu de voir qu’elle va mal ta soeur ! t’es même pas foutu d’voir qu’elle touche ces merdes putain ! Je lui ai proposé d’prendre juste de la weed, j’touche pas à ce qui à tué ma putain de mère. Tu sais ce que ta soeur a ramené ? De la codéine et tu veux savoir le plus dingue dans tout ça ? C’est qu’elle a commencé à en prendre d’puis longtemps mais toi, Levy, t’es trop aveuglé par tes potes, par ta petite vie tranquille de gros machos pour te rendre compte QUE TA PUTAIN DE SŒUR est mal dans sa peau. » Secret dévoilé. Elle t'en voudra mais là tu n'es pas toi - même. La lèvres inférieure tremblante, tu te jures de ne pas lâcher une larme devant lui. Tes yeux enflammés plantés dans les siens,: « Elle m'a fait promettre de ne rien dire. Peu importe ce que tu penses de moi, je continuerai de l'aider et tu continueras de faire semblant de ne rien savoir sinon je peux t'assurer qu'on la perdra tous les deux. » Et tu es persuadée que ce n'est pas ce qu'il veut.

(Invité)

15/01/2023

Somewhere between the sacred silence and sleep.

HABITATIONS , ALONG CHARLES RIVER.
09.08.2023
@Erika Siegel
langage vulgaire

de l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas. une limite minuscule, qui se franchit à une allure qu'on ne voit venir. tu n'iras pas jusqu'à penser que tu détestes erika, car ce n'est pas le cas et ce n'est pas non plus ce que tu veux. t'aurais préféré qu'elle sorte de ta vie facilement, juste après des messages remontés de votre part à tous les deux. et que les choses s'apaisent petit à petit, que vos rancoeurs mutuelles s'effacent et que vos vies continuent. mais rien n'a jamais été simple entre vous et ce n'est pas maintenant, au point de rupture, que cela le deviendrait comme par magie. ses nerfs montent et tu peux le lire sur son visage qui se ferme a vue d'oeil. tu dois être sensiblement dans le même état qu'elle, mais certainement pas pour les mêmes raisons. impossible de trouver un terrain d'entente, vous n'arrivez même plus à vous écouter et à prendre sur vous. sa remarque te fait lui rire au nez. — trouve mieux pour te défendre que la taille de ma queue dont t'as vanté les mérites à toutes tes copines eri elle te l'a dit elle même, tu n'inventes rien. et puis, t'es pas le genre à être piqué par une remarque de ce genre. elle a déclenché en toi une tempête en touchant à ce qu'il te reste de plus cher, avalon, et c'est à son tour d'être le cataclysme. son doigt qui percute plusieurs fois ton torse, tu secoues la tête à ses dires. tu ne l'a trouve pas folle. tu ne penses pas non plus que c'est une toxico. encore une fois, elle te fait dire ce que tu n'as pas dit. — ferme la putain, ferme là ! le ton haussé par dessus le sien pour qu'elle arrête son spectacle moralisateur. — tu crois que tu vas m'apprendre quoi que ce soit au sujet de ma sœur ? le ton est redescendu, t'as pas envie de gueuler plus, déjà que les gars doivent se demander ce qu'il se passe. — prends soin de toi avant de vouloir prendre soin des autres erika, j'te l'ai déjà dis. le ton est ferme et ton visage à les traits crispés de rage. quelques pas dans l'appartement, tu vas vers la fenêtre pour l'ouvrir et prendre l'air. — j'ai été putain d'con à penser que tu valais l'coup tu soupires avant de reprendre — peut être que c'est à sage que j'aurais vraiment du accorder une chance plutôt que de retourner foncer dans l'mur avec toi parce que l'histoire était là, t'as préféré délaissé sage parce que ton cœur battait sincèrement pour erika. et l'échec était cuisant.

(Levy Fowler)

Somewhere between the sacred silence and sleep.

habitations , along charles river.
09.08.2023
@Levy Ray-Fowler
drogue ; addiction.

☾ Si tu pouvais faire l'histoire et faire en sorte de rencontrer Avalon avant de rencontrer son frère tu le ferais parce qu’à l’heure actuelle, la relation que tu as avec elle est beaucoup plus agréable que celle que tu as avec Levy. Tu t’es mis en tête de sauver Avalon alors que tu ne sais même pas comment te sauver toi - même. Sourcils haussés, tu es étonné qu’il sache pour sa sœur parce que dans tes yeux, elle a l’air seule au monde la gamine mais Levy a raison, ce ne sont pas tes affaires et tu devrais t’occuper de toi avant de t’occuper des autres : « Si tu le sais alors évite de dire que c’est moi la mauvaise influence. » Tu comprends qu’il veuille la protéger mais c’est certainement pas toi qui lui fournit ses merdes. Tu peux souffler quand Levy s’éloigne pour prendre l’air à la fenêtre. - Tu ne vaux pas le coup - c’est tout ce que tu entends de ses paroles. Tu peux te foutre en l’air en le pensant mais tu refuses de l’entendre le dire. Ses mots t’achèvent mais tu ris légèrement, moqueuse, méprisante. « Oh wow, et toi ? Tu en vaux la peine Levy ? » Question rhétorique qui annonce que tu comptes bien lui rendre sa douleur : « Toi, une chance ? Je vais te dire un truc. T’es devenu un polluant le jour où tu m’as trompé avec Reese, qu’elle avalé ta queue et qu’un morceau de ton putain de cerveau a du être aspiré à ce moment là. J’ai toujours été droite avec toi, je t’ai toujours tout pardonné. Sage a eu de la chance que je me sois sacrifiée pour elle. Elle méritait mieux qu’un déchet comme toi. Une meuf comme elle n’a rien à faire avec un … truc comme toi. D’ailleurs moi non plus. Hm, Veritas avait raison tout compte fait. C’était tellement merdique avec toi qu’tu m’as donné envie d’me zigouiller. » Tu ne mâches pas tes mots et tu ne compte pas t’écrouler sous le poids des siens. « Au fait, tu peux te la garder ta sœur. Je suis peut-être suicidaire mais pas au moins d’trainer avec les toxico. Je fais pas dans la charité. Tu te démerdes avec tes merdes. Tu ne mérites plus rien de moi. » Tournes les talons, te diriges vers la sortie puis tu t'arrêtes un instant, te retourne : « Tu as gagné Levy. Tu n'existes plus pour moi. » Dernier regard lancé en sa direction avant de reprendre ton chemin.

- sujet terminé -

(Invité)

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