Ellie Thatcher
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DARK RISES › being bad never felt so good
Les originesElle possède des origines Norvégiennes, Anglaises, Françaises, Écossaises, Irlandaises et Galloises, Belges (Wallonie), Néerlandaises et Belges (Flandre)
feat. MARGARET QUALLEY
Le 29 mai 1995, San Francisco.
Américaine.
Bousillée, esseulée & hétérosexuelle.
Serveuse au Donovan's, malgré des rêves plus grands.
Modeste, sauvée par le WITSEC.
Le caractère
Elle s'est crée une carapace de protection, a érigé des barrières afin de se protéger, elle essaie tant bien que mal de ne pas rouvrir les cicatrices intérieures qui peuvent encore la blesser. Elle oublie de souffler le chaud pour ne laisser transparaître que le froid. Car de toutes les manières, s'ouvrir totalement Ellie, n'en a pas le droit. Elle est un mensonge, une mystification, une personne crée de toutes pièces, avec parfois, un tas de rêves interdits en tête. Elle a trop vécu, intensément, elle porte en elle toutes les fêlures d'un passé violent. Brisée depuis l'enfance, ça lui arrive de ne plus savoir fonctionner, obsessionnelle dans ses relations, elle cherche toujours des accroches humaines dans l'espoir de ne pas sombrer. Elle a une tendance à faire les mauvais choix, à ne pas savoir ce qui est bien pour elle, et à foncer sans réfléchir. Généralement dépendante elle s'essaie depuis qu'elle est entrée dans le programme d'apprendre l'indépendance.
Les anecdotes
- ( 01 )Naissance. Ophélia Fisher est née un matin de mai dans la caravane où logeaient ses parents. Trop pauvres pour se rendre à l'hôpital, ils ont géré l'évènement à leur façon, bien qu'elle n'ait - à ce jour encore - jamais eu les véritables détails de son arrivée. Il faut dire que même lors de cette journée, ils n'étaient pas vraiment en état de s'en rappeler. Adeptes de drogues et autres substances, ils avaient fêté en avance sa naissance. Délaissée durant quelques heures après cela, c'est à se demander comment elle a pu survivre à ce moment-là. Mais elle l'a fait; Et malgré l'inconfort et la laideur de ce monde dans lequel elle venait d'entrer, Ophélia n'était pas le genre de bébé à pleurer. Après tout, c'est le prénom d'une héroïne de tragédie que ses géniteurs lui ont donné.
- ( 02 )Enfance. La brune a commencé son existence dans un milieu encore plus bas que celui de la précarité. Souvent mise de côté ou oubliée par ses responsables légaux, elle s'est élevée seule à bien y penser. Victime de malnutrition et d'un manque d'hygiène, ce n'est que lorsque sa grand-mère maternelle s'aventurait à venir leur rendre visite qu'elle était mieux traitée, seulement ce temps ne durait jamais bien longtemps, car elle était rapidement renvoyer chez elle lors de rechutes de ses parents.
- ( 03 )Adolescence. Grâce à l'école durant quelques années, Ophélia a réussi à maintenir une certaine stabilité, des notes bonnes faute d'être une acharnée, un équilibre bancal mais qui l'a probablement empêché de totalement sombrer. Cependant, elle retombait dans sa réalité tous les soirs lorsqu'elle devait rentrer. Et même quand on lutte de toutes ses forces pour s'en sortir, parfois, rester la tête hors de l'eau devient trop compliqué, la solution de facilité reste celle de reproduire ce qu'on a toujours vu, toujours connu. Accepter de se noyer, se faire cette première piqûre, oublier. Un moyen de trouver à la vie de bons côtés.
- ( 04 )Déchéance. A la fin du lycée, Ophélia n'était plus que l'ombre d'elle-même. Impensable pour elle d'envisager un futur dans une université, alors elle s'est tournée, encore, vers ce qu'elle connaissait. Le monde de la débauche, de l'excès, des vices, de la perversité. C'est dans une boîte de nuit qu'elle l'a rencontré. Celui qui changera son destin, qui lui vendra du rêve, qui entrera dans son esprit pour la manipuler, la contrôler. Grand patron, proxénète. Elle ne tournait peut-être pas dans de nombreux draps, mais elle partageait ceux du diable incarné. Pute attitrée.
- ( 05 )Violence. Les coups qu'elle a pris, elle ne les a pas compté, les crimes qu'elle a vu, elle est incapable de les lister. Quand on est la favorite de ce genre d'individu, on ne peut pas s'échapper. Personne ne peut vous sauver. Puis quelque part, au milieu du malsain, elle se sentait bien. Alors elle se taisait, lorsqu'elle voyait de nouvelles recrues arriver. Elle gardait sa bouche scellée quand son "homme" faisait justice lui même envers ses associés. Elle gagnait sa dose au petit matin, se laissant malmener sous couvert de ne pas mériter un meilleur amour que le sien.
- ( 06 )Errance. Les années ont passé dans son étrange quotidien, huit putain d'années qu'elle a vécu à demi consciente la plupart du temps, sans réellement savoir ce qu'elle faisait. Spectatrice de ce milieu qui la faisait de plus en plus gerber. Incapable de sortir, inapte à y rester. Elle désirait parfois en finir, mais une petite voix en elle lui soufflait qu'elle devait croire en l'avenir. C'est ridicule pour une femme comme elle de penser cela, et elle se disait d'ailleurs que c'était les mélanges de drogues et d'alcool qui faisaient ça. C'est pour s'empêcher de rêver, qu'elle a commencé à réduire ce qu'elle pouvait consommer. Une intention louable dans son enfer pavé.
- ( 07 )Conscience. Elle était là, à l'instant où s'est arrivé. Elle était sobre, aussi, c'est à souligner. Elle l'a vu appuyer sur la gâchette. Elle a vu le sang, le corps tomber. Elle a entendu son cri, comme si ce n'était pas le sien. Elle a d'abord eu envie de vomir, avant de se dire qu'elle devait fuir. Elle l'a quitté, en pleine nuit, sans savoir où aller. La peur au ventre, tirailler par le fait de ne savoir comment évoluer ailleurs que dans son antre. Les infos en ont parlé au petit matin, car lors du meurtre, une taupe était présente. Un flic infiltré aidé d'une balance comme ils diraient. Convaincue que si elle ne le faisait pas, il la retrouverait, Ophélia s'est donc rendue au commissariat.
- ( 08 )Délivrance. Si d'abord ils ont cru à un canular, une droguée parmi tant d'autres, ils ont fini par la prendre au sérieux, après qu'elle leur ait montré, un détail dont ils ne pouvaient pas douter. Un fait notoire, Ethan avait marqué sa femme, d'un tatouage unique contrairement à ceux imposer à ses prostituées. L'ombre d'un oiseau accompagné du numéro 1. La première de sa catégorie. La première à lui appartenir. Sa déposition, elle a été rapidement transférée, et elle directement protégée. La parole d'Ophélia étant nécessaire pour le condamner.
- ( 09 )Renaissance. Après plusieurs mois surveillée en désintoxication, on lui a révélé sa nouvelle identité. Adieu Ophélia Fisher, bonjour Ellie Thatcher. Entrée dans le programme de protection des témoins, elle est catapultée de l'autre côté du pays dans le seul but d'assurer sa survie. On lui donne un travail, un budget, une chambre d'hôtel en attendant de lui trouver un endroit où la loger. Un confort minime qui lui paraît luxueux. On lui souffle une conduite à tenir et les nouvelles règles du jeu. Une obligation de ne pas se tenir calme et de ne rien faire de dangereux.
- ( 10 )Ambivalence. Vivre à Boston, expérimenter un train-train presque banal, être une citoyenne parfaite, profiter avec modération de son quotidien, tout ce qu'il y a de plus normal. Elle s'y essaie, elle s'y essaie vraiment. Elle apprécie même, la majorité de ces instants. Elle se dit qu'elle ne coulera plus maintenant. Seulement, tous les jours, au réveil, elle vient cacher sous une couche de fond de teint ce qu'elle a refusé de recouvrir, bravant ce qu'on avait pu lui dire. Son appartenance. Ce n'est pas qu'elle aimerait y retourner, ce n'est pas à San Francisco qu'elle est aimantée, c'est aux fantômes de son passé qu'elle l'est. A cette passion, cette allégeance envers le mauvais côté.
Alors elle demeure fermée, bien qu'elle soit toujours encline à vouloir parfois y retourner. Eternelle mélancolique, elle tente de se tenir le plus loin possible de cet univers duquel l'arrestation de son bourreau l'a sorti. Désintoxiquée et remise en état, elle reste fanatique de ce qu'elle a toujours connu même si son chemin, pour son bien, se doit de rester droit.
- Code:
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(Ellie Thatcher)