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Les originesaméricaines, japonaises, allemandes, irlandaises, écossaises, suédoises et néerlandaises.
feat. darren barnet
23 décembre 1995, venu au monde à Boston.
américain.
célibataire, biromantique et bisexuel.
en passe de démarrer sa neuvième et dernière année universitaire, le doctorat au bout du chemin. (politique et économie internationale, Harvard Kennedy School of Government)
aisé, il mène la grande vie depuis son insertion au clan vanserra.
Le caractère
borné, pudique (émotionnellement, physiquement ça passe de suite beaucoup mieux), véhément, parfois grossier, virulent, charismatique, indépendant, bosseur, opportuniste, aimant, carriériste, déterminé, curieux, intéressant, cultivé, stratège, intelligent, perspicace, souvent sur la défensive, manipulateur, individualiste, caractériel, rancunier, sarcastique, plein d'opinions, brave, tranchant, corrosif, protecteur, tantôt réconfortant, tantôt de glace, honnête quand ça l'arrange et quand c'est sans danger, menteur sinon, volontiers bousilleur de vérités si ça peut servir ses intérêts. -- il est de ceux qui dispensent une lumière réconfortante sur ceux qui font partie de son cercle mais qui étendent à l'inverse une ombre opaque sur ceux qui n'ont pas cette chance. le sourire qui ne monte pas toujours jusqu'à ses yeux, l'air presque permanent d'être jamais pleinement là, jamais totalement accessible, condamné à demeurer insaisissable, hors de portée. il recherche pas tant que ça la compagnie des autres, n'éprouve pas le besoin viscéral de faire l'unanimité, de s'imposer au sein d'un cercle social, de se voir accorder le prix de mister popularité. sauvage sur les bords, voilà ce qu'est atlas. il a des objectifs et il fait ce qu'il faut pour assurer son avenir. s'élever, saisir chaque opportunité, chaque main tendue. au risque d'écraser quelques orteils, de broyer quelques doigts. tantôt très bon, tantôt très con. on le protégeait pas quand il était petit, on prenait pas soin de lui. pas sa mère du moins. et même s'il a trouvé du soutien ailleurs, même s'il s'est bâti une famille de fortune avant de s'en voir offerte une plaquée d'or, il est toujours un peu seul, atlas. seul dans sa tête, un peu aussi dans son coeur. l'égoïsme qui guette, le besoin de s'en sortir coûte que coûte au risque de causer bien des dégâts. ceux qui se sont déjà fracassés sur lui le murmureraient presque impitoyable. un bloc de glace, un iceberg sur lequel on se fracasse. un coeur dur qui ne s'attendrit que pour trop peu de gens, mais c'est d'autant plus précieux et flatteur quand ça se produit. car c'est toute une affaire, rentrer dans son coeur. ça exige de la patience, un lien de confiance qui ne s'établit que plus durement au fil des années qui passent. c'est que ce n'est pas dans la nature d'atlas, de se livrer dans un battement de coeur, de placer de ce qu'il est, sa vie, dans les mains d'autrui. l'idée lui file des sueurs froides. indépendant, pourtant toujours trop dépendant. dépendant de quelque chose, de quelqu'un. fort mais vulnérable. il n'est pas mauvais finalement. il n'a pas le coeur si dur, même s'il ne mâche pas ses mots, même s'il repousse et cumule les distances. il gagne à être connu mais encore faut-il qu'il concède à accorder pareil privilège.
Les anecdotes
- ( 01 ) il est né dans un foyer pourri. un père absent, inconnu au bataillon. atlas sait rien de lui et ça ne changera probablement jamais. une mère droguée, faible, incapable de prendre soin d'elle, encore moins de son gosse. un petit appart pourri, plein d'odeurs, plein de noirceur. sa mère qui ramène mec sur mec et jamais des gens biens. des types qui la malmènent et qui malmènent son enfant aussi. atlas n'est jamais en sécurité. le corps constamment tendu, les traits tirés, prêt à recevoir le prochain coup. il peut compter sur personne chez lui alors il fuit ailleurs. il squatte chez les voisins, se réfugie chez les gardner. la jalousie qui l'attrape à la gorge, qui l'enserre, même si les gardner sont pas beaucoup mieux que lotis. ils connaissent de nombreux problèmes eux aussi, mais ils sont pas égarés, seuls. ils sont unis et ils forment une vraie famille. il en a mal au ventre, atlas, tant il crève d'envie d'avoir ça, lui aussi. il voudrait des frères et soeurs. il voudrait ne pas être seul. et il l'est pas vraiment, pas complètement, mais un peu quand même. car même s'il traîne chez les voisins durant des heures, même s'il se sent plus connecté à kara qu'à qui que ce soit d'autre en ce monde, il a toujours ce noeud persistant au bide. ce noeud qui se resserre dès qu'un poing rebondit sur la porte, poing qui appartiens peut-être au dernier mec de sa mère, prêt à le ramener dans l'appart pourri par la peau des fesses.
- ( 02 ) il grandit comme ça. atmosphère toxique, air qui deviens respirable que quand il met de la distance entre lui et la maison, ou du moins ce qui est sensé être sa maison. il est pas à la maison là-bas. sa mère n'est pas sa mère car elle n'agit pas comme une mère. il quémande son soutien, ne le trouve jamais. il veut la protéger, mais c'est lui le gosse et elle le protège pas. et il est pas foutu de la haïr même si elle fou tout en l'air pour eux, même si elle le détruit, même si elle les détruit tous les deux. atlas c'est d'abord un gamin silencieux, il ouvre pas tant que ça la bouche. il se réfugie dans les bouquins qu'il récupère fiévreusement en quête d'un échappatoire. y a tout un monde qui s'ébat dans ses yeux, de grands yeux bleus trop expressifs pour son propre bien, qui révèlent tout. gamin effrayé, les lèvres scellées, qui s'autorisent à parler que trop rarement, quand il se sent en sécurité et ça dure jamais longtemps. il a plein de choses à dire pourtant. bon gamin, gamin curieux, gamin intelligent. lèvres qui restent trop souvent fermées, donc, mais se taire, tout encaisser comme un bon petit soldat, ça ne paie pas non plus. ça ne retiens pas les coups, ça ne lui épargne pas la peine. et ça tempête en lui. avec les années et l'adolescence qui pointe son museau frémissement, c'est la langue qui se délie, le ras-le-bol qui enfle. les conflits qui s'épaississent, et atlas traine encore plus chez les gardner. il veut rester avec eux, se raccroche à eux, mais putain il déteste ressentir ce qu'il ressent. la peur au ventre qu'est toujours là même s'il l'ouvre maintenant, même si le gosse silencieux laisse place à un ado toute en gueule. ça marchait pas de se taire, ça marche pas de parler non plus. il en bave chez lui et ça se lit dans ses yeux. il sait toujours pas mentir. ça lui porte préjudice. il a du mal à se concentrer en cours, même s'il est intelligent, même s'il s'en sort. l'avenir il ose pas y penser. ça fait trop mal. il pense qu'au présent et ça fait trop mal aussi.
- ( 03 ) il a quinze ans. sa mère est avec le même copain depuis des mois. une enflure, bien sûr. un salopard à la gueule duquel atlas a déjà craché, ce qui lui a valu de sacrés répercussions. et ce sale con malmène sa mère aussi, évidemment. atlas n'en peut plus. il essaie de maintenir la tête hors de l'eau même si le niveau monte, même s'il se fatigue. le sentiment d'impuissance qui monte, monte, monte. il essaie de convaincre sa mère de se barrer, de partir avec lui. il voit qu'elle a la trouille et il a peur lui aussi. il veut juste sortir de là, les sortir de là. il ne parviens pas à la convaincre, à l'arracher à cette spirale infernale. atlas fuit plus que jamais l'appartement, se forçant à y revenir ponctuellement que par amour et inquiétude envers sa mère, malgré tout. à chaque fois il la retrouve dans cet état de végétation, comme arrachée au monde. il ne peut pas compter sur elle. n'a jamais pu compter pour elle. il a du mal à la regarder, à se heurter à ses yeux trop vides qui contiennent bien du regret quand ils se posent sur son fils mais c'est pas assez. elle n'éprouve pas suffisamment de regret. pas assez de regret pour trouver le courage de changer. pas assez de regret pour l'aimer lui, plus qu'elle ne craint l'autre, plus qu'elle n'a besoin de la drogue. il l'aime, il la déteste aussi. sa toxico de mère. c'est un boulet dans sa vie. un poids dont il finit par se convaincre qu'il ne pourra jamais s'y soustraire, qu'elle va réussir à l'entraîner vers le fond, qu'elle a déjà commencé. c'est pour ça qu'il est de plus en plus absent, de moins en moins à la maison, lui qui n'y était déjà pas des masses avant. il ne supporte plus. il veut un avenir et il ne peut pas se pencher dessus s'il se laisse autant happer par le passé et les erreurs des autres. il est chez les gardner s'il est pas au boulot (un job de serveur dans un café). c'est sa seconde famille depuis longtemps après tout, et il la chérit plus que la première, même si ça paraît horrible à dire. beaucoup de choses sont horribles, atlas il tiens le plus compte. il s'autorise pas à culpabiliser pour ça. c'est plus simple de se détourner de chez lui. de fuir son propre sang auprès d'autres gens. il oublie jamais pourtant. sa mère est toujours dans un coin de sa tête, mais parfois il ferme les yeux là-dessus. quand un sourire corne ses lèvres, quand il sort faire la fête avec kara, quand il essaie de fermer les yeux sur l'espèce de tiraillement dans sa poitrine quand elle jette son dévolu sur un autre mec et dieu sait qu'elle sait pas les choisir. dans ces moments-là, il prend de la hauteur même si le retour au sol tarde jamais tellement.
- ( 04 ) il a seize ans. c'est toujours la merde. il bosse bien, atlas. il est intelligent. un peu grande gueule, un peu distrait (faut dire qu'il y a de quoi), mais il s'exprime bien, il a des opinions, il est intéressant. il a du potentiel que certains profs vont jusqu'à dire et pour un peu, au principal intéressé, ça lui arracherait peut-être un rire. car à quoi bon être intéressant, à quoi bon avoir du potentiel, quand on a pas l'argent pour en faire quelque chose ? car l'argent il en a pas assez et l'argent ça fait beaucoup, presque tout. même s'il bosse, même s'il se donne, il gagne toujours trop peu, trop peu pour pouvoir s'abandonner à la moindre ambition. il voit quasiment plus sa mère, passe peut-être une fois par mois chez lui. il est plus vraiment son fils. c'est moche. mais elle n'a jamais été vraiment sa mère. atlas, c'est un adolescent en colère, une colère sous-jacente, froide. il explose pas, mais ça boue, ça brule. il est frustré. il a seize ans quand un jour en rentrant chez lui, il trouve personne. il s'étonne, s'alarme pas de suite. les semaines qui passent et il est au boulot, en train de faire du café quand on viens l'en avertir : sa mère est morte. d'une overdose. son corps retrouvé dans la rue, dans une ville voisine. les mains d'atlas qui serrent le bord du comptoir si fort que ses jointures blanchissent. les larmes qui montent pas. même s'il avait renoncé à elle, même s'il avait renoncé à sa propre mère, ça fait mal, ça fait hyper mal. seize ans, presque un homme, pas tout à fait. toujours un fils, mais plus le fils de personne. placé en foyer. entre chagrin, colère et frustration. il parle peu de sa mère, s'effondre qu'une fois, avec kara, et même là s'effondrer ça reste un grand mot. quelques larmes, des yeux rouges, ses poings qui se serrent encore, ses ongles qui s'enfoncent dans sa chair, y laissant des marques en forme de demi-lunes. elle est plus là, sa mère n'existe plus et il va passer deux ans en foyer. ça change pas grand chose, non ? foutu pour foutu. il l'avait déjà perdue, alors pourquoi ça fait si mal ? ça devrait pas, mais c'est le cas.
- ( 05 ) quelques semaines. il passe que quelques semaines au foyer. ahurissant. nouveau tournant qu'il avait vraiment pas vu venir. sa route qui croise contre toute attente celles des vanserra. ça s'est joué à rien au final. une nouvelle lubie de carolyn vanserra qui a drastiquement changé la ville d'atlas. les vanserra sont une famille de riches, des nouveaux riches. richard vanserra est un entrepreneur, un homme d'affaire parti de presque rien, tout du moins de pas grand chose. un homme qui a eut du nez, qui a investi sur les bons marchés, qui a désormais les poches pleines de billets, ainsi qu'une place de choix dans plusieurs entreprises florissantes. bref, il a le monde qui éclot à ses pieds et les comptes en banque qui se remplissent depuis plusieurs décennies à vitesse grand v. il est marié de longue date à carolyn. cette dernière est exigeante, superficielle, obsédée par le regard des autres. directive, elle est nombriliste et a toujours l'air toujours très comme il faut, le cou constamment entouré d'une rangée de perles. les vanserra ont déjà quatre filles, mais carolyn se met en tête de devenir famille d'accueil histoire de mettre un peu plus en avant sa grande générosité (ahah). c'est aussi l'occasion pour richard, frustré de ne pas avoir eut de garçon, de réparer cet oubli. et c'est comme ça qu'atlas se retrouve à faire le grand écart sur l'échelle sociale, à intégrer une famille et un cercle auquel il était jusqu'alors complètement étranger.
- ( 06 ) les vanserra sont de boston. c'est déjà ça. atlas est propulsé dans un univers qui n'est pas le sien, mais au moins il reste dans les parages, à proximité de ce qu'il connait. près de sa ville, de ses souvenirs, ceux qu'il veut garder du moins, et près des gardner, de la famille qu'il souhaite conserver (comme si c'était un choix, comme s'ils étaient pas nichés bien trop profondément dans son coeur). il continue à voir son entourage. un point d'ancrage dont il a besoin alors que sa vie est brutalement chamboulée. les vanserra sont des gens globalement bienveillants. carolyn est assez garce, surtout avec ses filles, et atlas n'est pas dupe quant à ce qu'il lui inspire. est-ce qu'elle ne l'aime pas ? non, pas vraiment, elle voudrait pas de lui dans sa famille si c'était le cas. elle le voit juste comme sa bonne action, comme un pion. c'est pas tellement personnel cependant. carolyn vanserra voit en tout un chacun une option. ses propres enfants ne font pas exception et elle ne traite pas atlas différemment à ce niveau. il est grande gueule atlas, alors des fois ça clashe, il est grossier aussi parfois, dur et la moue de carolyn se charge de reproches. elle fait preuve de patience pourtant et il prend sur lui également. pas sûr qu'elle aime son côté rebelle, carolyn, l'obsessionnelle qui a besoin que tout se passe comme elle l'a décidé, mais il en va différemment pour son époux. richard vanserra est un homme bien, quoiqu'un tantinet sexiste et rassemblant son lot de défauts. malgré tout, il a le coeur à la bonne place et contre toute attente (atlas en est le premier surpris), un lien se noue rapidement entre le patriarche et la nouvelle addition masculine de la famille. c'est richard qui au bout de quelques mois seulement remplira les papiers pour l'adoption. richard qui lui offrira son nom, son argent, ses contacts, son soutien. richard qui deviendra son mentor, l'un des piliers de sa vie.
- ( 07 ) outre ses liens avec ses parents adoptifs, atlas entretiens aussi des relations différentes avec les quatre filles vanserra. il ne les perçoit pas comme des soeurs, pas plus qu'il ne voit une mère en carolyn ou un père autre que spirituel en richard. les mots maman ou papa, atlas ne les posent et les utilisent pour s'adresser au couple vanserra qu'à la demande de carolyn, en général en présence des amis de cette dernière. (il ne faudrait pas que l'usage de prénoms ne trahissent un manque de respect ou d'éducation de la part d'atlas, l'apparence avant tout) les vanserra sont des gens importants pour atlas, des gens qu'il affectionne pour la plupart et envers lesquels il sera toujours reconnaissant/patient (dans la mesure du possible), mais ils ne sont pas de son sang et ils sont arrivés trop tard dans sa vie pour recréer des liens familiaux. un regard détaché, un peu dur, qu'atlas dissimule d'un sourire quand on l'attend de lui. c'est qu'il a grandit, il a pris de l'âge et de la maîtrise. il ment beaucoup mieux, il a bien fallu qu'il s'y mette maintenant qu'il a pied dans une famille moulée et sculptée au vu du regard des autres. ses yeux laissent parfois passer trop d'émotions, évoquant tantôt une mer trop calme pour que ce soit honnête, ou une tempête naissante qu'il conviens de fuir sans tarder. mais de façon générale il contrôle, se contrôle lui-même. richard l'y a aidé, lui enseignant beaucoup de choses, le prenant complètement sous son aile. le lien qu'il a avec son père adoptif est le plus étroit qu'il a tissé avec les membres du clan vanserra, à une seule exception près.
- ( 08 ) l'exception c'est lily. seconde née des vanserra. le vilain petit canard. lily, elle est toujours trop peu, elle fait jamais ce qu'il faut. c'est du moins le reproche que lui réserve constamment sa mère. son père est moins dur envers elle, mais c'est car il ne s'intéresse pas tellement à elle. il n'est pas méchant envers elle, richard, mais il ne donne pas l'impression de lui porter beaucoup d'intérêt non plus. lily vanserra prend l'eau constamment, écrasée, à l'étroit dans un monde qui ne semble pas taillé pour elle. les barreaux d'une cage se referme et, frêle créature, elle s'écorche, s'abîme, en essayant de passer à travers. lily, la première fois qu'atlas pose les yeux sur elle, il lui trouve l'air tout aussi entravée que lui. elle a tout pourtant. une famille, un cercle, une situation. le besoin financier écarté, le soutien apporté, pas par tout le monde, mais par certaines personnes quand même. elle semble avoir tout pour être heureuse, mais y a de la tristesse dans ses yeux, un écho intense sous une large couche de réserve. lily il n'en deviens pas proche dans un battement de coeur. ça prend du temps, des semaines, des mois. et entre elle et lui il est pas de suite question de longues conversations à coeur ouvert. lily elle est pas plus douée que lui pour parler du beau et du mauvais du temps. elle est encore plus nulle que lui pour ça en fait. toujours un peu gauche, clope au bec, l'air minuscule dans un monde trop grand pour elle. fragile, susceptible de tomber en morceaux au moindre coup de vent. une poupée de porcelaine, abandonnée aux éléments, mais c'est une image et elle n'est pas qu'une image, lily. atlas, il parviens à lire en elle et elle en lui. ils se disent pas tout, parfois ils se disent même vraiment pas grand chose. mais leurs regards s'arriment machinalement l'un à l'autre. ils deviennent complices, très proches. ils s'inventent des langages secrets, se font plus de confidences qu'ils n'en font à personne d'autre. la seule personne dont il s'est senti aussi proche avant elle, c'est kara. comme kara, elle deviens sa famille, comme kara elle récupère un bout de lui. et comme kara, elle tarde pas à lui inspirer des sentiments qui ont pas le moins du monde leur place entre un frère et une soeur.
- ( 09 ) lily n'est pas sa soeur, pas plus que les soeurs de cette dernière, pas plus que carolyn n'est sa mère, ni richard son père. lily c'est une fille qui fait écho en lui, une fille qu'il a connu à seize ans. lily ça pourrait être une fille rencontrée au lycée. mais ils partagent le même nom et officiellement, ils sont membres d'une famille. il est sensé la taquiner de cette façon toute fraternelle. c'est pas supposé être compliqué. et ce serait plus facile si ça se passait que dans sa tête, sauf que c'est pas le cas. elle est réceptive. sa main qui trouve trop facilement son bras, et pas seulement pour y tracer du bout du doigt les symboles connus d'eux seuls et qui leur permettent de communiquer sans avoir à ouvrir la bouche.
- ( 10 ) l'attirance qui s'installe, physique, émotionnelle. ils sont adultes maintenant, étudiants à harvard. ils ont vingt-deux ans. des années qu'ils luttent avec leur attraction, aux prises avec quelque chose de trop fort pour eux. ils sont parfois plus intimes qu'ils sont sensés l'être, mais ils arrivent à faire illusion en publique, plus ou moins. ils vivent dans un appart ensemble. elle couche avec d'autres hommes, il couche avec d'autres filles. ça fonctionne plus ou moins. elle est l'une des personnes qu'il voit le plus, devenue une véritable constante de son univers. et un jour ça part en vrille. ils couchent ensemble et car la vie est une sale garce, ils sont surpris par le sergent carolyn. et c'est le chaos. elle s'insurge, se met en mode tornade, affolée, dégoûtée, pas tant qu'un frère et une soeur puissent le faire, car ils ne sont pas frère et soeur, atllas n'est pas son fils, mais n'empêche que ça va faire jazzer, n'empêche que ça be devrait pas se passer, que ça ne peut pas se passer. à demi-mot elle menace de faire remonter l'info aux oreilles de richard, de gâcher sa relation avec atlas, toutes les opportunités que le port du nom vanserra apporte, des opportunités qu'il pourrait perdre. il a les oreilles qui sifflent, atlas. il s'est hissé trop haut, bosse trop dur, pour risquer d'entacher la toile qu'il est en train de brosser. il tiens à lily, à ce qu'ils ont, mais pas au point de réduire son degré d'exigence à la baisse, de s'exposer à une chute. c'est ce qu'il lui dit, ce qu'elle n'a pas d'autres choix que d'entendre. qu'elle n'est pas suffisamment importante pour qu'il la fasse passer au delà du reste. personne ne lui coupera les vivres, personne ne lui mettra des bâtons dans les roues, personne ne lui tirera dans les ailes pas même elle. il la regarde déglutir, se faire à l'idée. elle est pas mauvaise, elle est pas rancunière. et même si c'est dur à entendre, c'est aussi compréhensible, non ? décembre 2021. discussion de peu de mots qui clôture ce qu'ils n'ont même pas eut le temps de vraiment commencer. ça se passe plutôt bien. rupture en bons termes, si on peut parler d'une rupture. ils étaient même pas vraiment ensemble après tout.
- ( 10 ) 2023, présent. il ne vit plus avec lily. il a pris un autre appartement, dans le centre-ville. il n'a jamais recouché avec lily et s'ils gardent des rapports cordiaux et amicaux, quelque chose est inexplicablement fêlé entre eux. il sait qu'il lui a brisé le coeur à l'époque. il s'en est jamais excusé, pas ouvertement. les mots ont peu de valeurs, de toute façon, dans ce genre de situations. atlas est sur le point d'entamer sa dernière année universitaire (il a un de retard, du fait d'une année passée à voyager à travers l'europe avec l'aval de ses parents adoptifs). il ne bosse pas pour se faire de l'argent, se concentre sur ses études. une décision orientée par richard, un luxe parmi tant d'autres qu'atlas a choisit d'accepter. c'est un étudiant très sérieux, brillant, appliqué. quelqu'un de relativement populaire, d'intégré, assurément charismatique et qui attire l'oeil. rien dans son apparence ne tend à suggérer du premier coup d'oeil que sa vie n'a pas toujours été celle-là, qu'il a vécu longtemps dans les tréfonds de boston. il a tout du gosse de riche plaqué d'or depuis le berceau. non pas que ce soit intentionnel, même s'il ne crie pas son passé sur tous les toits. ce n'est pas un menteur, pas sur ce qu'il a vécu. il n'aime pas faire semblant, même s'il s'y voit parfois contrains. il n'a pas honte de ce qu'il est, du chemin parcouru. c'est juste qu'on a connu plus loquace que lui. le passé, il s'en détourne, quoique pas tout à fait. il le plombe encore, plus qu'il ne le voudrait. toujours est-il que son regard s'oriente vers l'avenir. caractériel, obstiné, peu enclin aux concessions quand il est question de son plan de vie future, il évolue en conquérant, bien décidé à transcender de très loin ce à quoi il aurait pu être condamné si sa vie avait pris un tournant différent.
- ( FACTS ) il fume beaucoup, la clope jamais loin des lèvres. il boit aussi, se refuse pas de plaisirs mais n'a jamais touché à la drogue et n'y touchera jamais. c'est une ligne qu'il refuse formellement de franchir. ce serait comme cracher sur la tombe de sa mère et même si elle l'a peut-être pas volé, il le fera pas et ce pas que pour elle. il se laissera juste pas détruire par cette saloperie. il est plus intelligent et plus fort que ça. + il a toujours une lecture en cours. il lit un peu de tout et ne jure que par les livres papiers (économie d'argent ou non, on ne lui mettra pas une liseuse entre les mains). + il dors mal depuis toujours. il cauchemarde beaucoup depuis qu'il est tout gosse, c'est rare qu'il fasse ses nuits d'une traite. + c'est un amateur de viande et de bonne bouffe en général. devenu trop habitué à la petite cuillère doré, aux chefs loués pour un soir et aux restaurant étoilés. il est pas très bon cuisinier en revanche, essentiellement car ça ne l'intéresse pas plus que ça. + il n'aime pas de revoir un film/une série ou relire un livre. y a quelques exceptions, mais globalement il n'y voit pas d'intérêt. + il a l'alcool mauvais. sa voix deviens plus cassante et lui plus con. + il s'est longtemps rongé les ongles, une habitude qu'il a réussi à perdre voilà quelques années. + alors même qu'il est ironiquement très photogénique, il déteste poser devant l'objectif. la meilleure façon d'obtenir un cliché de lui c'est encore de le photographier en douce. + il n'aime pas les promesses, peu importe qui les prononcent et tout particulièrement si elles ne sont qu'orales, même pas basées sur des actes. il n'aime pas s'engager, n'aime pas davantage que les autres s'engagent presque l'aveuglette, sans assurance, sans certitudes. + pas particulièrement fan de voitures, il roule quand même dans une posrche cayenne, un coupé flambant neuf offert par son père adoptif. il en prend soin. les belles choses se doivent d'être bien traitées, même quand on ne les a pas choisit pour soit-même. + il a mis du temps à grandir. durant des années il a été l'un des plus petits garçons de sa classe. kara le charriait gentiment là-dessus, rigolant du fait qu'elle le dépassait encore à quatorze ans, sans même avoir pour se faire à s'encombrer de talons. et puis, d'un coup, comme dans un élan de justice divine, atlas s'est mis à grandir et pas qu'un peu. grand garçon d'1m93 aujourd'hui, il domine bien des têtes, y compris celle de kara, qu'il a depuis bien longtemps finit par dépasser. + il apprécie d'être en couple, mais ne subit pas le célibat et il vaut mieux car il commence à se dire qu'il fait un piètre petit ami. c'est pas tant qu'il se lasse quand il est en couple, mais il commet des bourdes, se montre un peu trop sauvage. il a besoin de son espace et parfois il ne laisse pas suffisamment de place à la personne avec laquelle il est. il peut s'avérer très frustrant, y compris en amitié d'ailleurs. il faut savoir l'approcher et l'accepter tel qu'il est, mais la vérité c'est qu'il est vraiment pas fait pour tout le monde. y a plus facile à aimer que lui, en dépit de ses qualités et d'un coeur à la bonne place, malgré tout. + si ça ne tenait qu'à lui, spoiler un livre/un film/une série serait puni par la loi. + il n'a pas peur d'user de ses poings si besoin, même s'il préfère l'usage des mots dans un conflit.
passer au combat physique dénote une forme de faiblesse, d'échec, selon lui. c'est un dernier recours, qui viens après les insultes et les réparties cinglantes. + il deviens vite grossier quand il est en colère, frustré, énervé... bref, il est grossier même si ça s'est un peu amélioré. il jure moins comme un charretier que dans son adolescence, déjà, et c'est mieux que rien. + il est athlétique, pratique la muscu et aime la course à pieds. il n'est pas attiré par les sports d'équipe en revanche. il se débrouille très bien au tennis, également, mais refuse toute tentative pour le faire jouer en double.
- Code:
<div class="card-user-bottin-pfo"><pfo class="text-s-bebas text-upper">DARREN BARNET</pfo><span class="c-uno text-upper text-bold">@"atlas vanserra"</span></div>
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