Appel : Florissandre

TW : drogue, disparition, tentative de suicide

Fin d'après midi,
le 01.08.2023

Les merdes qui s'enchainent après pourtant une semaine idyllique pour lui au côté de son copain. Plaisir envolé à partir du moment ou il avait lu ce texto de Kosmo. Une tentative de suicide de la part d'Erika, une hospitalisation pour la belle qui avait pousser le blond à prendre le premier vol en ayant juste le temps d'un dernier baiser à Lyssandre. Un départ trop rapide, sans vrai explication à son compagnon, parce que c'est pas à lui de balancer un truc aussi énorme... Et une fois arrivée, une nouvelle bombe qui tombe. Harlem qui rechute, qui est porté disparu. Ange inquiet qui cherche à contacter les frangins du Wayne, dont Lyssandre, ce qui informe le Martinez. Et là, depuis ce matin, c'est vraiment la merde, depuis hier même. Il sait pas ce qu'il doit faire, il sait pas qui a le plus besoin de lui... Il s'est engagé auprès de sa meilleure amie et surtout du gang pour distiller la drogue qu'elle devait vendre elle. Il ne peut plus partir, retourner près de Lyss alors que putain, il le voudrait... Mais en même temps, il a déjà trop délaissé sa meilleure amie.. Raison pour laquelle il a pas parlé à Lyss des emmerdes d'Erika et inversement.

La porte de sa chambre qui se ferme derrière lui, il pousse un long soupire parce qu'il est tendu, il supporte pas cette situation. Il a pas signé pour ça. Pourquoi tout part en vrille comme ça, alors que tout semblait allez pour le mieux, le faux mariage entre Lyss et lui, le séjour à L.A. Il était sur un petit nuage et pourtant maintenant, c'est la chute en enfer, le retour à la réalité, à son monde plus sombre. Son téléphone en main, il compose le numéro de son copain pour l'appel. Tonalité qui finissent par s'arrêter. "Hey mon coeur..." Souffles-t-il. C'est plus qu'étrange pour lui de donner un surnom comme ça à Lyss, mais sur le coup, il a envie de lui donné de la tendresse, de détourner un instant son esprit des merdes qu'il peut avoir en tête. Flo, il l'imagine très bien se jouer une myriade de films dans sa tête, après tout, le brun imagine déjà son frère mort....

@Lyssandre Wayne

Il a du mal à accuser le coup Lyssandre. Il ne dira pas qu'il ne comprend pas, parce qu'il sait très bien comment fonctionne l'univers, le karma, et qu'il paye le prix de quelque chose, mais la chute est brutale. De New-york à la garde à vue, de Los Angeles à la situation qu'il subit aujourd'hui, il se demande si le bonheur peut tout simplement duré. Surement qu'il ne mérite pas ce bonheur, l'amour de son petit-ami, les attentions qu'il multiplie à son égard, surement qu'il mérite de souffrir, d'être seul, parce qu'il en a fait lui aussi du mal. Assis dans un coin de la réserve, il frotte ses yeux, rougis depuis plusieurs heures. Il a beaucoup pleuré aujourd'hui, il a hurlé aussi. Il a tourné en rond, a checker mille fois son téléphone en espérant y voir apparaitre un message de son frère. Il n'est pas apte à travailler, ses collègues l'ont bien vu, l'ont encouragé à rentrer chez lui, ce qu'il a refusé. Pourquoi faire ? Pour tourner en rond ? Hurler, pleurer, attendre un message de son frère ? Ici au moins, il pouvait s'occuper l'esprit pendant les petites périodes d'accalmies que son coeur acceptait de lui offrir. Ici au moins, il réussissait à repousser le chaos quelques instants avant qu'il ne le détruise complètement lui aussi. Son téléphone vibre dans sa main, et il ne s'étonne pas d'y voir le prénom - ou du moins un surnom - de son petit ami. Cet appel, c'est lui qui l'a demandé, parce qu'il a besoin du Martinez, parce qu'il a besoin de l'entendre, de le voir, de se lover dans ses bras, mais à défaut de réellement pouvoir l'avoir, il allait se contenter de ça. « Flo... » Sa voix s'étouffe dans des sanglots qui éclatent immédiatement. Il aimerait pouvoir les retenir, il aimerait pouvoir rassurer Florian sur son état mais il n'y arrive pas. Il est anéanti.

Sur surnom qui tombe et puis les larmes. Il grimace, se sent mal de pas être prêt de lui, de pas pouvoir le rassurer. Pourquoi il a réellement prit le premier vol ? Pourquoi tout est partie en vrille de la sorte ? Il était bien et là, les portes de l'enfer semblent droit devant lui. Il subit les décisions des autres, c'est même pas ses conneries qui lui reviennent en pleine gueule et pourtant, il en fait tellement souvent. Cependant, il sait qu'il a des tords, surtout avec Erika, qu'il a pas été assez la pour elle. un piètre meilleur ami. Un boulet plutôt qui lui étalait son bonheur en plein visage alors qu'elle, elle s'enfonçait dans ce gouffre sans qu'il le remarque... Et maintenant, c'était Lyss qui plongeait, Lyss loin de lui, qui pleure. Il sait pas quoi dire le Blond, il est pas habitué à rassuré les gens, à trouver les mots quand il est pas fautif. Déjà avec Erika il a galéré cet apres midi quand elle a fondu en larmes devant lui, quand il l'a prise dans ses bras... Elle au moins, il a pu faire ce geste... "J'suis désolé de pas être là Lyss." Parce que le blond il le sait qu'il merde en étant loin, mais il peut pas prendre biller retour, parce que pour lui Erika est plus importante que Harlem, parce qu'il veut faire confiance à Lyssandre en se disant qu'il arrivera à surmonter cela même si il est loin de lui... Il merde tellement. Son poings se serre, l'envie de cogner quelque chose, de fracasser le mur, de laisser parler la frustration qu'il ressent, la culpabilité.

Il aurait voulu réussir à se contenir, à retenir les larmes. Il aimerait dire à Florian que ça va aller pour lui, qu'il va s'en remettre et qu'ils vont vite se retrouver. Il aimerait dit quelque chose de rassurant Lyssandre, il aimerait pouvoir dire quelque chose, n'importe quoi, mais il est incapable de prononcer le moindre mot. Dans sa poitrine, son coeur se comprime. Il ne sait plus quand il a eut aussi mal pour la dernière fois, quand il a eu aussi peur, quand il s'est senti si seul. Il ne sait pas s'il a même une seule fois éprouvé toutes ces choses en même temps. Pendant de longues minutes il pleure, parce que lui aussi aimerait que le blond soit là et parce qu'il sait qu'il serait injuste de lui reprocher son absence. Il n'y peut rien Florian si les Wayne ont choisi le jour de son départ pour se déchirer, il n'y peut rien si le karma s'acharne sur Lyssandre, il n'y peut rien si Lyssandre est si faible face à la solitude.

Il est mal de l'entendre pleurer à l'autre bout du fil, il ne sait pas quoi lui dire, il ne sait pas quelle phrase peut être correcte pour le calmer, pour le soulager un peu. Flo c'est le mec qui fait pleurer normalement, pas celui qui console, pas celui qui doit rassuré. Il ne connait pas bien ce rôle, il n'en a pas l'habitude. Et il se sent mal de pas savoir comment réagir, cela le frustre, l'agace, le culpabilise encore plus, parce qu'il sait qu'il ne fait pas les choses bien encore une fois, qu'il merde. "Je suis désolé Lyss..." C'est tout ce qu'il trouve à dire, parce qu'il se sent coupable de ne pas savoir comment réagir, de ne pas savoir quoi dire ni faire. Autant si ils étaient ensemble physiquement, il pourrait le prendre dans ses bras, mais là, par téléphone hormis le laisser pleurer, vider son sac, il n'a aucune piste sur le comment faire...

Il serre un peu plus fort son téléphone entre ses doigts, comme si c'était la seule chose qui le rattachait à Florian. Quelque part, c'est le cas, car sans téléphone, pas d'appels, et sans appels, il se retrouve seul, avec son mec à l'autre bout du monde. Il essaye de ne pas y penser, du moins pas trop, car il ne peut pas non plus occulter l'information. Il se dit que ce n'est pas beaucoup plus long que quand le blond était en Espagne, qu'ils se retrouveront vite. Les minutes passent, les larmes se tarissent doucement. Il est fatigué Lyssandre, épuisé. Il essuie ses joues, soupire avant de retrouver enfin l'usage de sa voix. « Le soit pas Flo. T'y es pour rien. » Il a toujours su après tout, que ses frères avaient des caractères à la con - tout comme lui - et qu'un jour, les choses pourraient aller trop loin. « Parle moi du Chili ! C'est comment ? » Parce qu'il a besoin de penser à autre chose, de s'occuper l'esprit ailleurs.

Clairement, il ne trouve rien à dire, alors pour que Lyssandre sache qu'il l'écoute, qu'il reste à porté de voix, il faut exprès de faire parfois un peu de bruit, parce que c'est la seule chose qui lui vient à l'esprit. Il est pas doué le Martinez dans cette situation, déjà avec Erika cet après midi et maintenant avec son copain... Une vraie bille en consolation... Alors il attend, que le brun parle, qu'il arrête de pleurer ou quoi que ce soit d'autre, il ne le laissera juste pas raccroché... Parce que ce n'est pas que Flo il n'a rien à dire, mais plutôt qu'il ne sait pas quoi dire ou comment le dire... Lyss parle alors et le dealeur en hausse un peu les épaules. Il fixe la peinture sur le mur en face de lui, comme si des paroles sensées qu'il pourrait dire à Lyss allait apparaître, mais non rien. La toile continue de représenter le paysage, sans bouger. Une question qui tombe. Comment est le Chili. "C'est nul." Il ne mache pas ses mots, parce qu'il est pas là pour les vacances, parce que l'hôpital c'est pas le meilleur lieu à visiter, mais ça il ne peut pas lui dire. Alors il argumente sur le troisième point que le saoul. "T'es pas là, alors forcément, c'est nul."

Il n'a pas besoin que Florian en fasse des caisses pour le consoler, il n'a pas besoin que ce dernier lui promette que tout ira bien. Le simple fait qu'il soit là, à l'écouter pleurer de l'autre côté du téléphone sans juger sa peine, c'est tout ce qu'il demande Lyssandre. C'est tout ce dont il a besoin, de cette simplicité qui existe entre eux et qui a toujours été. Le temps fait le reste du travail, apaise le coeur, les larmes, même si plus par épuisement que par sérénité. Mais ça permet à l'étudiant de s'apaiser, de retrouver l'usage des mots. « T'es bête ! » Qu'il souffle doucement, un peu amusé. « Je suis désolé, tu devrais être dehors à profiter au lieu de t'occuper de moi. » Il ignore le brun, que les raisons qui ont poussé le blond à partir son loin d'être amusante, que même sans le mal-être de Lyssandre, il n'aurait peut-être pas le coeur à faire la fête. Pourtant il se sent coupable, à l'impression de retenir le blond dans sa quête du bonheur.

L'insulte qui tombe, lui arrachant un léger rire. "Je suis sérieux Lyss." Il va alors savoir sur son lit. "J'aurais préféré que ça soit comme à L.A., toi et moi." Il se laisse alors tomber en arrière, sa main venant se porter à son front quand il l'entend s'excuser... Si seulement il savait le pourquoi de son vol, de sa venue si rapidement ici, il ne dirait pas cela. "Je m'amuserais quand tu seras aussi présent." A croire qu'il ne peut vivre que si le brun n'est pas loin de lui, c'est totalement faux, il est ainsi plus libre de ses mouvements, de pouvoir dealer, faire ce que l'on attend réellement de lui. "Tu me manques Lyss.." Souffles-t-il en retirant sa main de son visage et regardant maintenant le plafond de sa chambre. Il aimerait réellement avoir le Wayne à ses côtés, plus encore en vue de leurs situations respectives à cet instant.

" Mais tu dois pas t'empêcher de t'amuser parce que je suis pas là" Il ne veut pas que leur devienne ainsi, il ne veut pas qu'ils se retiennent de s'amuser, d'être heureux. " Et puis c'est qu'une petite semaine." Il espère qu'elle passera rapidement en tout cas. " Toi aussi tu me manques. Comment va Erika ? Pas de tatouage commun j'espère cette fois. " Il fronce légèrement le regard tout en souriant.