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Une nouvelle journée en amoureuses avec, au programme, un départ relativement matinal pour la plage. Avant, j’avais plutôt tendance à m’occuper de mon bronzage lors des heures les plus chaudes de la journée ; maintenant, avec mon petit bout à charge, c’est niet. Mon 14h-16h est réservé à un temps de repos dans des conditions on ne peut plus rafraîchissantes. Alors, je nous réserve un moment plage dans la matinée, où le bruit des vagues s’emmêle avec les éclats de rire de ma fille, où les grains de sable s’accrochent à sa petite peau protégée, où les premières fondations d’un château de sable apparaissent. Mais nous les laissons bien vite de côté, Anaé se dressant sur ses petites jambes en un rien de temps et tirant bien vite sur ma main pour me presser de me lever et de l’accompagner jusqu’au bord de l’eau. Et, bien évidemment, ma jolie canaille choisit le moment où l’ombre du parasol ne nous cache plus des rayons du soleil pour attraper son chapeau et l’enlever. « Hop hop hop, Anaé, on remet le chapeau. Regarde, comme ma- oh ! Mon chapeau ! » Stoppées dans notre élan, il nous faut quelques secondes à toutes les deux pour nous retourner et voir qu’il attend bien sagement à côté des prémices de notre château de sable. Demi-tour. « Tiens, tu me le mets, s’il te plaît ? » Juste après l’avoir essayé et constaté que ce chapeau de paille est décidément bien trop grand pour sa tête, c’est avec plaisir qu’elle le dépose sur la mienne. Je la remercie avec un bisou sur le bout de son nez, lui remets son chapeau car mimétisme oblige, et l’emmène jusqu’au bord de l’eau. Comme tout à l’heure, l’une de ses mains reste cramponnée à la mienne tandis que l’autre tente de toucher l’eau. À chaque nouvelle vague, elle y arrive, et c’est un cri mélangeant joie et surprise qui s’échappe de ce petit être. De même, à chaque nouvelle vague, elle piétine jusqu’à ce que l’eau recule et ne la touche plus. Les joies enfantines. Chaque jour, je la vois s’émerveiller et s’amuser avec tout ce qui l’entoure – et, à chaque fois, je me dis que nous, les adultes, avons beaucoup à apprendre des tout-petits, de leur innocence, de leur fascination pour les choses les plus simples – et les plus belles – de la vie. Oh. Tiens. En parlant d’adulte… J’ajuste mes lunettes de soleil sur mon nez, plisse les yeux avant de te reconnaître. La jolie Lexie. « Regarde Anaé, c’est une amie de maman. Puis, je pousse un peu sur ma voix histoire d’attirer ton attention, Lexie ! Hey ! » Comme pour mieux te voir, Anaé réclame mes bras et, une fois à ma hauteur, laisse éclater sa sociabilité au grand jour. Elle agite l’une de ses mains en guise de bonjour, et pousse un claironnant hi ! avant de s’essayer à prononcer un maladroit coucou ! Ah, mon bébé bilingue qui apprend tout juste à parler. | " alt="monImage"> |
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