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Les originesAnglaises, irlandaises, écossaises, norvégiennes, allemandes & américaines.
feat. TYLER HOECHLIN
11 septembre 1995 à Inverness
écossaises et anciennes origines Mohawk
Célibataire & bisexuel bien qu'il ait encore du mal à l'assumer pleinement.
Étudiant en Médecine (diplômé de Traumato, 1ère année d'internat en Pédiatrie)
Anciennement pauvre, maintenant se débrouille
Le caractère
Jaskier, c'est le scientifique à l'état pur, un peu comme Saint Thomas, qui ne croit que ce qu'il voit. A préférer de loin ce qui est démontrable par a+b, ceux qui ne le connaissent pas bien le considèrent comme un ours bougon qui ne dégoise pas un mot de trop. En vérité, un brin de timidité, mélangée à ses expériences passées personnelles qui pèsent lourd dans la balance, le beau brun peine à se lier aux autres. Mille fois plus à l'aise dans le feu de l'action aux urgences, endroit où son esprit peut réfléchir à la vitesse de la lumière et où il s'interdit toute hésitation. Jaskier est proche de ses patients, toujours un sourire éclatant aux lèvres, à plus forte raison lorsque ceux-ci sont hauts comme trois pommes. Rassurer, faire preuve de compassion, de patience... ces qualités s'expriment surtout dans le milieu des urgences. A croire qu'il soit socialement inadapté en dehors, car personne ne risque de mourir. Un paradoxe qu'il ne cherche même pas à contredire ou contre lequel il ne veut pas aller. Comme beaucoup d'internes ayant enchaîné ensuite par la résidence et la spécialisation - bien qu'il vienne d'en choisir une double - il n'a jamais rien connu d'autres que les bouquins de Médecine, des spécialistes en professeurs, puis les protagonistes des hôpitaux ensuite. On peut dire que c'est tout son monde et, s'il y évolue avec une facilité extraordinaire, en dehors, c'est un peu un oisillon tombé du nid, souvent bloqué par une timidité que l'on peut considérer quasi maladive.
Les anecdotes
- ( 01 ) Fils de deux médecins passionnés travaillant pour "Médecins sans Frontières", Jaskier a perdu ces derniers très jeune, alors qu'il n'avait que dix ans. Après une mission de plusieurs mois, ils ne sont simplement pas rentrés, et personne n'a jamais retrouvé ni corps, ni demande de rançon. Ce chapitre de son existence est un trou béant dans sa poitrine, pour la simple et bonne raison que le garçon qu'il était n'a pas pu les enterrer, ni faire véritablement son deuil. Par chance, son parrain, Graham, très présent à ses côtés depuis son enfance, est devenu son tuteur et lui a donc évité de se retrouver dans le système écrasant des services sociaux. Cet homme ne lui a jamais offert le grand luxe, mais il n'a jamais manqué ni d'attention, ni d'écoute et encore moins de soutien.
- ( 02 ) Vivre dans une caravane sur un terrain loué n'a pas toujours été facile, pour le jeune écossais. Pendant de longues années, ils ont été tous deux accueilli sur un terrain prêté par l'entreprise embauchant Graham comme contremaître, mais cette dernière ayant fait faillite, peu après les dix sept ans de Jaskier, il leur a fallut trouver un plan b. Par chance, le jeune étudiant venait d'obtenir son diplôme de lycée haut la main, rien ne le retenait donc à l’Écosse à proprement parler. Son parrain s'est donc mis en tête de trouver un travail là où son protégé aurait une chance de faire de brillantes études : Boston. Durant plusieurs mois, s'ils ont manqué d'être expulsé, Jaskier a monté tout un dossier pour postuler auprès de l'Université d'Harvard. Hélas, le timing a joué en sa défaveur : il ne possédait pas encore de green card ou même de lieu d'habitation. L'année de ses dix-huit ans, il a travaillé d'arrachepied dans un petit magasin afin de mettre suffisamment d'argent de côté afin de leur payer, à lui et à son parrain, deux billets d'avion ainsi que deux passeports. Un temps utilisé savamment puisque Graham parvint à obtenir une promesse d'embauche, ainsi qu'un terrain où placer sa caravane. Un toit sur la tête, un emploi stable, et quelques mois supplémentaires afin de bétonner son dossier et obtenir une bourse d'études. Chemin long, sinueux et complexe, mais l'équipe formée par les deux hommes sont parvenu à ces petits miracles.
- ( 03 ) Même avec un boulot stable te la bourse d'études de Jaskier, les dettes ne les ont malheureusement pas oubliés. Raison pour laquelle, à l'âge de vint-et-un an - maturité américaine - le beau brun a commencé à poser pour des marques de sous-vêtements et de vêtements pour homme. Plusieurs marques, plusieurs contrats par-ci par-là qui ont permis à Graham de souffler du côté des factures. Non pas qu'il ait été particulièrement fier d'utiliser son corps comme moyen d'obtenir de l'argent, mais aux grands maux, les grands remèdes... et il n'aurait jamais laissé tomber son parrain, la seule famille lui restant sur cette planète.
- ( 04 )Bien que grand sportif, membre du club de basket de l'université, Jaskier s'est récemment fait déceler une maladie cardiaque assez grave. Ce dernier expérimentait des essoufflements réguliers, saignements de nez, toux insupportables et autres douleurs musculaires dans le bras gauche. Jusqu'à lors, le jeune homme pensait qu'il ne s'agissait que de symptômes n'ayant aucun lien les uns avec les autres, jusqu'à ce qu'il ne s'écroule et ne perde connaissance en plein entraînement. La raison dudit malaise est, pour le moment du moins, son secret non divulgué. Il refuse d'inquiéter Graham, et souhaite poursuivre sa vie de façon aussi normale que possible. Cela implique, malheureusement, de nombreux mensonges envers son environnement proche, mais il n'est pas prêt à évoquer ce souci de façon franche.
- ( 05 ) Il y a deux ans, Jaskier a, pour ainsi dire, vécu le drame de sa vie. Un épisode qui l'a marqué au fer rouge. Une infirmière des urgences l'a poursuivi et cherché à le séduire non sans une constante assiduité, jusqu'à ce qu'il ne cède et qu'il ne passe une nuit ensemble. Ce que le jeune écossais ignorait, c'est la fragilité mentale de cette dernière. Ainsi, sans lui dire, elle a poursuivit une grossesse à risque et accouché dans le plus grand secret... jusqu'à ce qu'il ne reçoive un simple texto lui indiquant que le bébé, né avant terme, se trouvait dans une poubelle près des urgences. De garde cette nuit-là, Jaskier s'est précipité pour prendre en charge ce nourrisson minuscule, pâle comme la mort. Assisté par l'un des titulaires les plus calés en néo-natalité, ils ont œuvré de concert, toute la nuit durant, afin d'offrir à cette petite fille une chance de survivre. Malheureusement, les mauvais traitements post-accouchement et l'environnement bactérien dans lequel elle avait été mise en contact avaient bien trop fragilisé ce tout petit corps. Le titulaire a cessé tout acharnement thérapeutique, désormais inutile, et la petite est restée dans les bras de Jaskier quatre heures durant. Elle respirait seule, attrapait son petit doigt, tant et si bien que le jeune homme se trouvait dans l'incapacité de la lâcher du regard, ou même de la laisser partir. Il fallut de nombreuses heures pour que ses comparses internes parviennent à le convaincre de lâcher le corps du nourrisson... de sa fille. Une vie ayant été bafouée, et à qui sa propre mère n'avait pas donné suffisamment de chances.
- ( 06 )Deux mois furent nécessaires à Jaskier pour parvenir à revenir travailler aux urgences. Bien qu'entouré de ses proches, pas une nuit ne passe sans qu'il ne se rappelle de chaque minute de cette affreuse nuit. L'infirmière avait disparut entretemps, lui laissant seul les décisions s'imposant au sujet de l'enterrement. Ce fut difficile. Très difficile et pour le futur médecin, et pour l'homme. Par chance, le chef de service fut très compréhensif et son retour se passa le plus délicatement possible. Impossible d'oublier, impossible de mettre de côté une pareille nuit, mais Jaskier prit la décision de se ranger du côté de la vie... et de tenter une double spécialisation afin qu'aucun parent n'ait jamais à vivre ce que lui avait vécu cette fameuse nuit.
- ( 07 )Diplômé en 2023 en Traumatologie, l'expérience traumatisante qu'il a vécu a été transformée en force : en effet, et non sans l'appuis du chef des urgences, Jaskier décida de reprendre une seconde spécialisation, sans pour autant cesser d'exercer la première, bien évidemment. La Pédiatrie, nouvelle corde à son arc, lui est venue naturellement à l'esprit, et pour cause, elle accompagnerait sa première et lui donnerait une place de choix dans n'importe quel service d'urgences de pointe. Il n'était pas question de changer l'endroit de son internat, non. Aussi vrai qu'il étudie toujours à Harvard pour la théorie, pour la pratique, il demeure fidèle à ce même service d'urgences ayant vu le meilleur de lui... et le pire.
- ( 08 ) Outre la médecine, Jaskier a une profonde passion pour la pâtisserie. Le moindre stress, le moindre doute, le plus petit questionnement et le beau brun passe des heures derrière les fourneaux de la caravane, à faire des soufflés sucrés, des muffins aux glaçages irrésistibles, ou des roulés à la crème à se damner. Un passe-temps et sa petite obsession, à laquelle il s'adonne désormais dans sa propre caravane, puisqu'il s'est trouvé un terrain sur les hauteurs de Boston. On ne change pas une équipe qui gagne, c'est un logement qu'il a toujours connu, et qui ne l'empêche pas d'être plutôt bien équipé... notamment pour pâtisser ! Il s'agit là de sa bulle protectrice, loin de tout, où il peut jouer les bougons silencieux dans déranger personne. Ceci étant, s'il amène toujours le résultat de ses nuits blanches à pâtisser, personne n'est jamais venu chez lui, dans cette caravane qu'il chouchoute. C'est son endroit secret. Son endroit à lui.
- ( 09 ) Outre la pâtisserie pour laquelle il excelle - rien d'étonnant puisque cette dernière demande d'aimer la chimie et la précision - Jaskier aime travailler de ses mains. Au début par manque de moyens, il a façonné lui-même son propre mobilier, avant de se prendre au jeu. À partir de rien il sait transformer de nombreuses choses en quelque chose de goût, et au-delà de l'aspect esthétique, c'est une activité qui le détend, lui vide la tête de toute pensée négative et le relaxe profondément. Il est également fan inconditionnel de yoga, bien qu'il ne s'en vante pas particulièrement. Il ne manque aucun cours de sa coach préférée, qui a réussi à lire son profond mal-être en quelques séances à peine. En cas de longues gardes, une poignée de minutes de relaxation lui permettent de tenir le coup et d'être performant, malgré la fatigue et les responsabilités de son métier.
- ( 10 ) Également amateur de boxe, sport qu'il pratique depuis l'adolescence, il gère un groupe de jeunes dits "difficiles" et les aide à canaliser leur colère de façon productive et saine. Cette petite bande est très chère à son cœur, car il fut un temps où il aurait pu mal tourner s'il n'avait pas été aidé. Aussi, malgré son emploi du temps très chargé, au minimum un soir par semaine il s'entraîne en leur compagnie, leur invente des exercices à pratiquer chez eux, et échange en compagnie de ce groupe aussi divers qu'enrichissant. Il n'échangerait sa place pour rien au monde, une place où personne ne se juge et où sa timidité ne s'exprime guère, à son plus grand soulagement.
- ( 11 ) En parlant de sa timidité, ce trait de caractère est une vraie plaie. On part du principe que son manque de réponse orale, cet air détaché et ce regard fuyant sont marqués d'impolitesse, de dédain ou même de désintérêt mais il n'en n'est rien en vérité. Jaskier peine à avoir des contacts normaux avec les autres, car il a toujours été enfant solitaire, à devoir se débrouiller solo plus qu'autre chose. Bien que son parrain l'ait entouré de tout son amour et son soutien, il n'en reste pas moins orphelin, fils unique, et si cela n'a pas fait de lui un enfant capricieux avant l'habitude de tout obtenir d'un coup de colère - c'est même tout l'inverse - cela l'a rendu plutôt renfermé et secret. Il faut savoir gratter la surface, aller bien au-delà des apparences. Mais jusqu'ici, bien peu se sont donné cette peine, le poussant à se renfermer d'autant plus dans ce mutisme confortable, qu'il ne quitte qu'à l'hôpital, ses patients ayant une place toute particulière dans son cœur.
- ( 12 ) Après une journée de merde ou un épisode stressant, Jaskier se rend à la nurserie de l'hôpital pour regarder les bébés venant de naître de longues minutes durant. Parfois, quand il n'y a personne dans le couloir, il leur parle même. Une façon de compenser la perte de son propre enfant, et de vider son esprit de toute émotion négative.
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