on fire again (achlan)

Sourire aux lèvres, tu sors tout droit de l’apple store, la caméra arrière de ton iphone enfin réparée. Belle journée en perspective, tu ne pensais pas cela possible un jour mais tu es ravie d’être revenue sur Boston même si ce n’est l’histoire que de quelques jours. Tu as besoin de reprendre ton souffle, de passer du temps avec ton chien et ton père. Travailler à ses côtés te fera du bien. Plaquant tes écouteurs sans fil dans tes oreilles, ton pouce presse le bouton play ; papa roach - alive qui se joue à un volume proche du maximum. Tu descends la bouche de métro et sans même que tu n’aies le temps de le retenir dans tes mains, ton portable glisse de tes mains à celles d’un autre en quelques secondes. L’impression qu’une tornade vient de passer à côté de toi, tu dévales les escaliers à toute vitesse en criant :  «  Enfoiré !! Mon portable !  » Ta voix raisonne. Tu es déjà essoufflée, non pas qu'il y' ait trop de marches mais tes côtes te font toujours aussi mal. Tu te retiens à la rembarre, entoure tes cotes de ton bras :   «  Attrapez - le !   » Tu pointes le voleur du doigt. Dommage que t'aies pas apporter ton skate avec toi, tu lui aurais balancer en pleine tête sans aucun regret.

Sortie de tes heures de travail au starbuck du campus, tu décides de te faire une virée en ville alors que tes cours sont également terminés. Ce n'est pas une simple virée en vrai. Non, tu te diriges vers ta réunion anonyme. Oui,  tu es une tox, tu n'arrives pas à t'arrêter. Pour une fois, tu y va seule. C'est d'ailleurs pour cela que tu es à pied, prête à prendre le métro. Tu es cependant encore hésitante. Vas-tu y aller réellement ? Tu n'en sais rien. Aller te fournir te tentait bien plus. Mais c'est là que tu reçois un message. C'est ton frère. Riley. Ton aîné. Celui qui l'aide à se battre contre tes démons. Tu soupires en lisant le texte reçu. Désolée de ne pas être là. Je me rattrape la prochaine fois mais s'te plaît, soit forte et va à cette réunion. Pour moi... Il n'a pas tord ton frère. Tu dois te battre. Seulement, tu n'es pas certaine d'être si forte que ce que pense ton aîné. Achlan, décide toi mais fait le bon choix... Pense-t-elle. Tu es tiraillé entre prendre le dessus et te laisser embarqué par l'angoisse de ne plus avoir de dose pour la semaine prochaine. Il t'en reste oui, tu le sais Ach'. Tu le sais mais avec le travail, tu commences à fatigué. Tu n'arrives plus à te concentrer. Tu as du mal à te motivé pour aller au bar où tu bosses la nuit mais également pour aller au starbuck du campus. Oui, tu as du mal à te motivé. C'est bien pour cela que tu hésites à aller te fournir ou aller à cette foutue réunion.

C'est perdue dans tes pensées qu'un cri raisonne dans la bouche de métro. Cris non loin de toi. Tu reprends tes esprits et voit une jeune femme, plié en deux, se tenant les côtes. Enfoiré, mon portable ! Etant sur les quais à attendre ton métro, tu vois un homme en pleine course. Tu ne sais pourquoi mais une montée d'adrénaline te prend et te dirige vers lui alors que lui avance vers toi, regardant derrière lui, sûrement pour vérifier que personne ne le poursuit. C'est alors ainsi que tu te mets au travers de son chemin afin de l'intercepté. Face à lui, tel un pilier, tu ne fait qu'un pas en arrière lorsqu'il te percute et lui envoie une droite dans le visage. Tes cours d'auto défense ne servent pas à rien finalement.
Tu récupères le portable d'entre les mains de l'homme, quelque peu sonné mais surtout étonné qu'une femme si frêle que toi, est arrivé à l'arrêter. T'as pas d'autre choses à faire ? Casse-toi ! L'homme semble tendu, tu sens qu'il ne va pas partir si facilement. Mais à ton altercation, une autre homme ayant vu toute la scène, s'approche au pas de course pour t'aider. Il te dit que tu peux aller rendre le portable, qu'il se chargeait du voleur.
C'est ainsi que tu te retrouves face à la jeune victime, que tu demandes si ça va, lui tendant son portable.

hj : c'est parfait merci d'avoir répondu  
Si tu pouvais courir, tu lui aurais collé la raclée du siècle à ce type mais t’es pas vraiment en bon point. Tu laisses traîner tes blessures puisque pour toi, ce ne sont que de simples hématomes qui partiront avec le temps. Ton oeil au beurre noir s’est légèrement dissipé mais il est toujours visible sur ton visage. Tu risques vraiment de regretter ton retour si tu perds ton portable aujourd’hui. Tu as crié à l’aide alors que le voleur s’en allait à grande vitesse en direction du métro. Heureusement pour toi, une jeune femme a eu assez de courage pour l’intercepter et tu as été assez surprise quand tu as remarqué le coup de poings qu’elle lui a mis dans la face. Tu ne pensais pas que quelqu’un allait bouger le petit doigt pour toi. Rassurée qu’elle lui ait donné sa raclée, tu te redresses doucement tandis qu’elle récupère ton portable des mains du criminel. Sans elle, tu te serais retrouvée dans une merde sans nom. Légèrement, tu souris alors que la jeune femme se rapproche de toi, elle prend soin de te demander si tu vas bien. Juste un peu secouée, mais tu hoches la tête, le sourire ne quittant pas tes lèvres.  « Ça va , j’ai rien de cassé. Merci beaucoup. » Elle s’est quand même sacrifiée pour toi, il aurait pu avoir un couteau ou un truc du genre sur lui.  « J’ai vu la droite que tu lui as collé, putain c’était impressionnant. Tu fais de la boxe ? » Que tu demandes directement, parce que ça te fait penser tout bonnement à ton frère. Rangeant ton portable dans ton sac à dos, tu reprends sans lui laisser le temps de répondre :   «  Excuse - moi j'ai zappé les bonnes manières, moi c'est Erika et toi ? » Demandes -tu curieusement en serrant la lanière de ton sac. Elle a l'air d'être un peu plus jeune que toi alors tu te permets de la tutoyer en espérant que cela ne la dérange pas trop.

Sur le quai du métro, tu attends celui-ci. Un écouteur dans l'oreille, tu écoutes les annonces qui résonne dans les haut-parleurs. Toujours sur tes gardes concernant les pickpockets, tu gardes ton sac de cours contre la poitrine, fermetures contre toi, afin d'éviter que ton sac soit la proie d'un vol. Tu es consciencieuse de ce qu'il arrive souvent dans ces bouches de métro mais également dans la rue quand elles sont pleine. Téléphone en main tout de même, tu joues sur ton portable, changeant de temps en temps la musique qui braille dans ton oreille. Tu ne sais pas quoi écouter Achlan. Ton humeur décide du style de musique que tu écoutes. Ta playlist contenant de tous les styles de musique, tu zappes souvent, souhaitant, à ce moment-là, des musiques qui bouge, qui te font danser. Tu hoches la tête au rythme des notes, sourire bêtement sur certaine piste, te faisant remonter des souvenirs en tête.
Tu es inspirée. Tu souhaites sortir ton cahier de dessin afin de peaufiné tes croquis des tenues que tu prépares pour les cours. C'est à ce moment précis que tu entends crier, venant des escalators, non loin de toi. Tu lèves la tête pour essayer de voir la scène et la raison de ces cris. Ce sont des réflexes normaux. Tu entends du bruit, tu regardes. Visiblement, beaucoup de personne ici présent font comme toi, et observe la scène. Mais personne ne bouge. Alors tu décides de le faire. Tu vois le voleur qui se dirige vers toi et tu ne perds pas une seconde avant de l'intercepté et de lui mettre ton poing dans la geu*e. Après avoir récupéré l'objet dérobé, tu va retrouver la victime. Victime qui à l'air être mal en point. Tu lui demandes si ça va et elle te réponds positivement et te félicites de ton exploit flattant ton ego. Mais elle ne te laisse pas le temps de répondre qu'elle demande ton identité. Moi c'est Achlan. Et non. Enfin je suis des cours d'auto-défense... Et je suis sportive tout simplement. Tu lui souris en retour mais tu ne mets pas beaucoup de temps à voir les hématomes, surtout celui de son oeil. Tu oses lui demandé. Il t'as frappé ?. Erika ayant lancer le tutoiement, tu suis le mouvement. Qu'est-ce qui t'es arrivé ? continues-tu.

La prochaine fois, tu feras plus attention et tu rangeras ton portable dans ta poche avant d’emprunter cette station de métro. Ce n’est pas très safe et tu n’as plus envie de te risquer de le perdre et de devoir en racheter un nouveau. Ce type a eu bien de la chance que tu ne sois pas au maximum de tes capacités physiques aujourd’hui sinon, tu lui aurais coller une beigne dont il se souviendrait toute sa vie. Tu n’es pas du genre à te laisser faire, cependant contre ta volonté, tu endosses le rôle de victime aujourd’hui. Reconnaissante envers cette jeune femme qui vient de t’aider, tu la remercies alors comme il se doit et tu prends aussi la peine de te présenter et de faire sa connaissance. Son prénom prononcé, tu fronces curieusement les sourcils, ce n’est pas un prénom commun et tu te souviens de l'avoir déjà entendu de la bouche de ton meilleur ami. « Achlan ? Ça me dit quelque chose … Tu ne connaîtrais pas un certain Florian par hasard ?  » Que tu demandes, un peu hésitante parce que tu n'es pas tellement sûre de ce que tu avances. Tu secoues la tête négativement à sa question. « Non,non c’est juste … Une altercation en soirée qui a mal tourné on va dire. J’étais trop bourrée pour savoir me défendre mais je te jure que mes  poings sont autant en acier que les tiens. » Tu maquilles ta gêne par l’air amusé qui se dévoile sur ton visage de porcelaine.  « Ça s'est passé au Summer Camp … Tu n’y es pas allée toi ?  » Que tu renvoies en t'adossant à la rambarde de l'escalier.

Tranquille, tu attends ton métro afin de rentré chez toi. Mais cette fin d'après-midi ne semble pas rester aussi tranquille que ce que tu avais prévue. Non, un vol a la tir vinant de te sortir de ta tranquillité. Oreillette dans ton orifice, tu viens à intercepté l'homme en fuite en lui affligeant un crochet du droit. De là, tu retrouves la victime de ce vol. Elle à l'air mal en point la pauvre... Mais tu lui rend le sourire alors que tu lui remets son portable. Tu sais au combien cette technologie est importante pour nous, cette génération téléphone.
Les présentations se font dans la foulée. Elle s'appelle Erika. Tu es enchantée de faire sa connaissance, et tu lui dis mais la prénommée Erika tique sur ton prénom en te demandant si tu connais un certain Florian. Tu es surprise Achlan. Euh, oui effectivement. Je suppose que tu le connais toi aussi. Mais pour que tu le saches, c'est qu'il a dû te parler de moi n'est-ce pas ? Joueuse, tu veux en apprendre plus sur cette rencontre. En bien j'espère !? Tu pouffes de rire en pensant à cette coïncidence. Le monde est si petit ! C'est vrai en soit. Tu peux rencontré quelqu'un n'importe où, en l’occurrence, ici dans cette bouche de métro. Tu penses à la relation que tu as avec le beau gosse et te demandes s'il lui a tout dit te concernant. Tu n'espères pas trop tout de même... Est-ce utile qu'elle sache que tu es une toxico ? Tu grimace légèrement en y pensant.

Tu lui demandes d'où préviennent ses hématomes. escompter que ce ne soit pas trop grave, si elle a d'autre maux. Mais là, l'ambiance change drastiquement. Je me mords la lèvre en l'écoutant. C'est bien moins réjouissant que de parler de Florian. Non, je n'y étais pas mais comme tout le monde, j'en ai entendue parler... C'est tellement horrible ce qu'il s'est passé ce jour-là... Tu t'es senti chanceuse de ne pas y être aller. Mais au bar, ce soir-là, je n'ai pu prendre ma soirée car, justement, les collègues avaient prévenu plus tôt le patron pour aller assisté à ce concert qui s'est si mal terminée... Tu t'en est même senti coupable de ne pas avoir traversé cette épreuve. Non pas que tu voulais avoir des blessures plus ou moins grave ou pire, y laisser la vie comme certaines victimes. Mais tu t'es senti de trop quand les collègues sont revenu plusieurs jours voire mois, pour reprendre leur service. Tu vois souvent le positif même dans les pires situations comme celle-là mais, au moins tu avais pu faire des heures en plus, et ton compte en banque remercie cette tragédie. Oui, tu es glauque, Achlan...  

Cette personne a éviter que ta journée te soit gâchée alors tu lui es vivement reconnaissante pour son acte de bravoure. Tu sais que les gens n’osent pas se mêler de ce qu’il se passe dans ce genre de situation et pour cause le voleur aurait pu être armé ou dangereux. Tu espères que la droite qu’elle lui a collé lui remettra les idées en place et qu’il ne recommencera pas de si tôt. Détaillant la jeune femme en face de toi, elle semble un peu plus jeune que toi et plutôt sympathique. Son prénom est original et te dit vaguement quelque chose. Tu te souviens avoir entendu Florian parler d’elle mais tu ne sais pas si c’est la même personne alors tu le lui demandes pour en être certaine. Elle acquiesce , tu as tapé dans le mille.  Le monde est petit qu’elle te dit :  «  Ouais minuscule même. » Renchéries  -tu en pouffant légèrement.  «  Hm, oui il m’a déjà parlé de toi … Mais je t’avoue que je ne me souviens plus très bien de ce qu’il m’a dit … Je crois que tu te fournis chez non ? Et hm que tu le trouves à ton goût ?  » Demandes -tu curieusement fronçant les sourcils. Si c’est le cas, ça rendra les choses d’autant plus intéressantes à savoir pour toi puisque Florian est en couple.

Tu n’aimes pas t’attarder sur les marques sur ton visage puisqu’ils te rappellent l’échec d’une soirée. Tu n’as pas l’habitude de perdre un combat mais là, t’avais juste envie de démonter et de te faire démonter. La colère n’est pas une émotion que tu gères au mieux et d’ailleurs elle est aussi la raison de ta dernière rupture. «  Je crois que tu confonds avec le TD Garden ? Heureusement, je n’y étais pas ce jour - là mais ouais c’était dramatique ! » Te remémores-tu, tu as eu pas mal de proche qui ont été touchés d’ailleurs : « Je parlais du Summer Camp, tu ne comptes pas y aller pour prendre des vacances ? Moi j’en reviens et je compte y retourner parce que Boston, ça me déprime déjà. » Tu roules deux yeux en soupirant. A part revoir ton chien, rien ne t'emballes.