Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityHomonymes au comptoir. [PV Charlie Freeman]
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal


Homonymes au comptoir. [PV Charlie Freeman]

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Homonymes au comptoir
CHARLIE & CHARLIE


Le métro était terriblement encombré, il y faisait trop chaud (surtout qu’avant de partir elle avait fait une tarte à la rhubarbe pour son père, la chaleur du four avait envahi la cuisine). Charlie préféra descendre à l’arrêt suivant, elle continuerait ensuite. Elle avait le permis. Elle aurait pu avoir une voiture, donc. Mais son père refusait qu’elle en ait et sans son aide la rousse n’était pas capable de s’en offrir. Du moins, elle n’en faisait pas l’effort : marcher et prendre le métro ça ne la dérangeait pas après tout. Et pour tout le monde, il valait mieux car Charlie était un vrai danger au volant. Elle était trop brutale et roulait trop vite. Et, surtout, elle était énormément distraite. Ses leçons de conduite se passaient en général comme ça :

« Passez la 3ème.
— Là comme ça ?
— Mais soyez douce Charlie quand même !
— Mais si je fais ça plus doucement ça ne marche pas !
— Bien sûr que si, seulement là vous forcez le levier, évidemment vous sentez une résistance ! Faites avec deux doigts seulement, pas le droit à plus !
— Deux doigts ? Mais ça va paaaas ! Vous êtes fou !
— Allez-y en douceur, là, comme ça !
— Ohhhhhh ! Oh regardez ! L’écureuiiil ! On dirait un marsupilami, il sautille presque !
— CHARLIE ! Le trottoir ! »

Chaotique, en un mot. Non. Pour l’humanité, Charlie Violet Lestwood O’Kelly ne devait pas conduire.

Sortie du métro, ses talons claquèrent donc sur le bitume, l’allure vive et rapide mais assurée (la rousse, c’était sûr, ne souffrait pas d’hypercapnie). Elle avait rendez-vous avec son ami… Charlie. Un Dunster qu’elle avait rencontré après l’attentat et aussi tragique soit cet évènement, elle était heureuse d’avoir croisé le chemin de l’étudiant. Il étudiait la sexologie et la sociologie, on était toujours sûr d’apprendre plein de choses avec lui – par ailleurs, Violet était persuadée depuis toujours que les ornithorynques pouvaient être atteints d’hypotension orthostatique à cause de leur… Nez/bec/bouche/gueule/trucaubout. Pour un peu, ils le levaient trop haut, trop vite en regardant le ciel (pas besoin d’un télescope ou d’aimer les tranches de jambon en bon humain pour voir et aimer les étoiles, les animaux aussi pff) et en la rabaissant brutalement (parce que un congénère hurluberlu n’avait rien trouvé de mieux à sortir qu’un calembour de berge – de comptoir, si vous voulez rendre ça plus anthropomorphe) et bam ! Vertige. Et elle se disait qu’avec quelqu’un comme Charlie… Peut-être qu’il pourrait l’aider dans ses recherches pour prouver ça comme il était plus calé niveau scientifique ? Enfin, bref. La Lowell avait effectivement quelques petits problèmes de rationalité récurrents. Elle ne savait pas penser à des faits comme la stalinisation ou les corps radioactifs, elle partait toujours dans des contemplations et questions farfelues.

La jeune femme arriva enfin au bar. Plutôt connu dans Cambridge, au moins, elle avait une chance de ne pas se perdre ce qui après quatre ans était encore un risque avec l'Irlandaise. Ou bien, attirée par une odeur de rhododendron au détour d’un parc, elle était capable d’y flâner et de rater l’heure du rendez-vous. La musicienne, ne voyant pas Charlie (mais elle était très douée pour louper les gens), s’installa donc à une table en l’attendant.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


HOMONYMES AU COMPTOIR
Cet après-midi, j'allais enfin pouvoir me sortir la tête de sous l'eau - l'eau représentant mes devoirs, mes essais, mes études, mes dissertations et j'en passe. J'étais heureux de pouvoir compter sur Charlie, la magnifique Lowell que j'avais rencontré lors du tragique attentat. Ensembles, nous allions passer une magnifique journée, je le sentais. À vrai dire, ça se passe toujours bien à chaque fois où nous nous voyons. Avec elle, je peux m'évader, ne plus penser à rien et juste m'envoler vers une destination quelconque, caché au creux de mon cerveau. Puis ce qui est bien, c'est qu'avec la belle rousse, on fait toujours pleins de trucs pour s'aider. Par exemple, la semaine dernière, je l'ai aidé avec un projet de danse et il y a deux semaines, c'est elle qui m'a aidé pour un questionnaire. C'est comme ça, entre nous. On s'entraide mutuellement et ça met du piquant dans notre amitié, ma foie, assez coloré. Cet après-midi, donc, nous avions rendez-vous au Lord Hobo, bar très populaire du coin, pour se détendre et passer un bon moment. J'avais donc commencé à me préparer assez tôt, histoire de ne pas me faire prendre dans le métro - on sait tous que les métros ne sont pas fiables par ici. Vers les deux heure et quart, je quitta ma chambre étudiante pour me diriger vers notre lieu de rencontre. Je n'avais pris que mon portable, mes clefs et mon porte-feuille. Pas besoin de plus.

Je quitta mon logis en direction du L.H. et comme prévu, le métro débordait de tout bord, tout côté. C'était atroce. Déjà qu'à New York je n'ai jamais vraiment aimé les transports en commun, on dirait qu'au coeur de Cambridge, c'est pire. Après avoir souffert le martyr, entassé entre un vieillard et la vitrine du wagon, j'arrivai enfin à la station. Je marcha quelques mètres et passa finalement la porte du bar. Il était bondé de monde, comme d'habitude. Je ne pus m'empêcher d'avoir une petite pensée pour Castiel. C'était avec lui que j'avais mis les pieds ici pour la dernière fois. Et dieu seul sait ce qu'on y a fait dans la cours arrière. Je chercha Charlie du regard et après un bout de temps, je repéra sa tignasse rousse dans la masse. Je m'avança jusqu'à sa table et une fois arrivé près d'elle, je la salua d'un grand signe de la main avant de m'asseoir face à elle. « Prochaine fois qu'on fait quelque chose, promet moi que ce sera sur le campus. Je veux éviter le métro ! » dis-je, en riant. Évidemment, peu importe le lieu, si c'est avec elle, j'irai. Je serai toujours prêt à tout pour passer un bon moment avec elle.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Homonymes au comptoir
CHARLIE & CHARLIE


Elle s'était à peine installée que déjà son ami arrivait. Ils étaient presque synchros héhé ! La magie des Charlie, assurément.

« Charlie ! » l'accueillit-elle d'une voix enjouée, un large sourire sur ses lèvres.

La première phrase du Dunster la fit rire (ça commençait bien), elle ne pouvait qu'approuver.

« D'accord monsieur le difficile, on se donnera rendez-vous devant la porte du graand hall comme ça on n'aura que quelques pas à faire, juste à descendre de nos maisons ou des salles de cours ! Bon, pour l'intimité on repassera, quoique les toilettes, c'est un lieu peu fréquenté mais j'aime pas trop les odeurs. » lui dit-elle donc en le taquinant, bien qu'elle fût tout à fait d'accord : le métro, c'était l'enfer.

Violet était heureuse de pouvoir passer du temps avec Sheldon, surtout que ce n'était pas toujours évident de trouver un créneau compatible avec leurs deux emplois du temps différents.

« Comment tu vas dis-moi ? Mis à part les aléas du métro... » termina t-elle avec un petit sourire.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


HOMONYMES AU COMPTOIR
Une fois assis devant elle, reprenant un souffle normal, j'écoutai avec attention sa plaisanterie qui s'ajoutait à la mienne. Heureusement, la belle rousse pensait comme moi. Les transports en commun, très peu pour moi. Semble-t-il que c'était la même pour elle. Décidément, on avait tout pour bien s'entendre. « Pas les toilettes, je t'en pris. J'ai déjà assez d'être en colocation et passer au petit coin après que l'un de mes copains de chambre ait mangé du mexicain... » ajoutais-je en faisant aller ma main devant mon nez pour imiter le geste qu'on fait pour chasser une mauvaise odeur. Évidemment, ce n'était là que des blagues. Avec mes colocs, ça va nickel. Je lui fis un grand sourire, ensuite. Elle me demanda alors comment ça allait. « Ça va nickel chrome, ma belle ! Et le métro, c'était pas SI pire que ça. » dis-je, comme pour la rassurer. J'allais très bien, même si cette petite ride de métro m'avait secoué. À la seconde où je l'ai vue, c'est comme si mes tracas c'était envolé, donc peu importe, une fois que je suis avec elle, tout va pour le mieux. « Et toi ? Tu t'en sors, petite rouquine ? » lançais-je avant d'interpeler une serveuse. Je commanda deux grands verres d'eau. Pas besoin de se saouler cette après-midi.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Homonymes au comptoir
CHARLIE & CHARLIE


La comédienne ne retint pas son rire à la plaisanterie de Sheldon sur son coloc'. Les autres personnes du bar allaient devoir longtemps supporter le rire cristallin de la rousse, bien mal leur en fasse. En même temps, elle n'y pouvait rien si le Dunster la faisait rire, ce n'était absolument pas de sa faute !

« Comment ça ? Tu n'as pas changé la serrure ? Moi j'ai pris les devants quand j'ai vu mon coloc se ramener avec des sushis, hein. Direct, serrurier. Maintenant il doit aller frapper chez les autres, mais bon, ça lui fait un peu de marche, comme ça l'artiste qu'il est trouvera l'inspiration, on sait tous que la promenade stimule l'imagination ! » continua-t-elle dans le jeu de son ami.

Elle exagérait mais d'un côté, ce n'était pas si loin de la réalité avec son coloc' après tout... Oui, déjà, elle avait un colocataire et non une. Ça l'avait étonnée qu'à Harvard ils permettent cela mais ça ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle s'entendait parfois bien mieux avec les gars qu'avec les filles. En général, ils la regardaient bizarrement avec ses délires mais certains les partageaient aussi bien plus facilement et rapidement que certaines midinettes. Néanmoins, son dit coloc' n'était pas toujours très en harmonie avec la vive rousse. Mais Charlie s'en amusait plus qu'autre chose.

L'Irlandaise sourit quand son homonyme atténua les soucis du métro. C'est vrai, ils se plaignaient, mais après tout le métro ce n'était pas non plus l'horreuuuur, il y avait pire que ça. Et puis, maintenant, ils étaient ensembles ! Et quoi de mieux que de passer un après-midi entre Charlie ? Les deux s'entendaient toujours très bien et la musicienne était toujours sûre de passer un bon moment avec lui. D'ailleurs, elle était bien placée pour savoir que non, les Dunsters n'étaient pas les coincés de travail que certains croyaient. Charlie en était la preuve et, plus encore, Terence... Combien de bêtises avaient-ils faites ensemble ? La Lowell, vraiment, appréciait beaucoup les jaunes en général. (Certes, elle aimait tout le monde très rapidement.)

« Je suis heureuse de savoir que le métro ne t'a pas complètement achevé ! » dit-elle, ponctuant comme d'ordinaire sa phrase d'un sourire. « Oh tu sais, la vie d'une rouquine c'est pas toujours facile, entre les bûchers à éviter, les sorts à lancer en cachette, les chats à gérer, les plantes pour potions à récolter en catimini... Mais bon ça va quand même, je crois que mon manège de sorcière est trop discret pour que je sois accusée de magie et puis... Tu me défendras si jamais hein ? Tu leur diras que je suis une gentille sorcière qui veut juste répandre une épidémie de rire dans le monde pour que tout le monde il soit tout joyeux tout heureux comme chez les Bisounours hein dis ? »

Si elle était encore partie dans un délire sans queue ni tête ? Oui, bien sûr. La serveuseu fort heureusement interrompit sa petite histoire et la rousse ne fit que confirmer la commande de son ami. Elle était contente d'être avec quelqu'un qui pouvait se passer d'alcool à un rendez-vous entre amis. Certains pensaient que c'était la seule boisson valable. Charlie était loin d'être de cet avis : elle n'en buvait pas tant que ça, même en soirée. Premièrement, le goût. Soyons honnêtes. C'est dégueulasse. Deuxièmement, les gens buvaient généralement pour « se lâcher » et... Violet n'avait vraiment pas besoin de ça pour. Elle était déjà assez folle et délurée et excitée H24, sans alcool. C'était un vrai carnage quand elle était saoule. Vous voyez son histoire de sorcière ? Saoule, elle aurait essayé de voler sur un balai. Réellement. Sur un toit, tout ça, la panoplie totale, le chapeau, etc. En fait, elle était dangereuse une fois bourrée : pour elle et pour les autres.

« Bon, plus sérieusement... La petite rouquine - hé d'ailleurs, petite, petite, j'ai de grandes jambes monsieur le savant ! - que je suis s'en sort très bien ! Le bal était assez amusant, pour une fois, je ne regrette pas d'y être allée. Tu y as été non ? J'ai cru t'y apercevoir. Et puis je vais partir dans quelques jours à Londres chez une amie. Tu fais quoi toi après les cours ? Tu vas au Summer Camp ? »

Parfois, il fallait être doté d'une bonne endurance pour supporter Violet. Elle parlait d'un demi-milliard de choses à la fois, le disait vite et avait des idées à la minute. On s'habituait sûrement...
Quoiqu'il en soit, elle-même n'était pas sûre d'aller au Summer Camp. L'année dernière, ça l'avait amusée, elle se souvenait de la partie de paintball qui était sympa. Mais peut-être qu'il était temps de rentrer en Irlande cet été.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


HOMONYMES AU COMPTOIR
Violet était l'une de ces personnes qui parlent toujours sans vouloir rien dire, au final. Elle part dans des délires sans queue ni tête et, tout ce qu'on sait, c'est qu'on embarque inévitablement avec elle. Cette belle petite rouquine avait des bienfaits thérapeutique sur moi et c'était pour le mieux. C'est un peu paradoxale qu'on se soit rencontrés après l'attentat à Harvard... M'enfin. Nous étions là, tous les deux, à parler de tout et de rien comme si on se connaissait depuis des lunes et, sincèrement, c'est la chose qui fait le plus de bien. Pouvoir se lâcher, arrêter de penser. Juste être tout à fait soi-même et ce, sans prendre une seule goûte d'alcool... C'était magique. « Comment ça ? Tu n'as pas changé la serrure ? Moi j'ai pris les devants quand j'ai vu mon coloc se ramener avec des sushis, hein. Direct, serrurier. Maintenant il doit aller frapper chez les autres, mais bon, ça lui fait un peu de marche, comme ça l'artiste qu'il est trouvera l'inspiration, on sait tous que la promenade stimule l'imagination ! » Je ne pus m'empêcher de pouffer de rire en l'entendant parler ainsi de son colocataire. Je n'ose même pas imaginer l'odeur après que les sushis soient digérés... Je porta la main à ma bouche, comme pour montrer mon dégoût face à cette histoire des plus dégoûtante. « Épargne moi les détails, Vi ! » finis-je par dire. Puis, après lui avoir demandé comment elle allait, elle me répondit par une histoire de sorcière. Encore une fois, je ne pus retenir mon rire. C'était tellement absurde et pourtant, ça m'amusait terriblement. La serveuse nous interompit pour venir nous porter nos breuvages. Ce n'est qu'une fois qu'elle fut repartie que mon homonyme reprit sa tirade. Cette fois, elle était bien plus sérieuse.
« Bon, plus sérieusement... La petite rouquine - hé d'ailleurs, petite, petite, j'ai de grandes jambes monsieur le savant ! - que je suis s'en sort très bien ! Le bal était assez amusant, pour une fois, je ne regrette pas d'y être allée. Tu y as été non ? J'ai cru t'y apercevoir. Et puis je vais partir dans quelques jours à Londres chez une amie. Tu fais quoi toi après les cours ? Tu vas au Summer Camp ? »
Je l'écouta attentivement et essaya tant bien que mal de suivre son récit. Elle avait le don de sauter du coq à l'âne. Mais bon, on s'en fiche. « Oui, je suis allé au bal. Je n'en ai pas manqué un depuis que je suis à Harvard. » avouais-je, un petit sourire en coin. « Tu devrais aller au Summer Camp ! Ce sera ma première fois... En plus, j'ai posé ma candidature pour être un chef d'équipe ! Ça pourrait être trop marrant ! » annonçais-je alors que le sujet tomba finalement sur le SC de Cambridge.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Homonymes au comptoir
CHARLIE & CHARLIE



Sheldon avait bien raison : Charlie parlait pour ne rien dire. En permanence. Elle distrayait. Elle inventait. Elle s'amusait. Elle rêvait. Passer ses jours entiers à rêver. À s'échapper du réel étouffant que les médias et les scientifiques leur servaient et se réfugiait dans les contes et les songes, décelant dans le monde tout ce qu'il y avait de murmuré et d'éphémère pour aussitôt les faire exploser dans le réel et laisser aux mythes une chance d'être racontés et fantasmés, au moins dans la bouche d'une personne. Charlie pouvait être grave et sérieuse. Mais elle ne voyait pas l'intérêt de l'être quand les situations ne l'obligeaient pas. Alors elle plaisantait, riait, disait des bêtises, ne se prenait pas la tête.

Le geste de dégoût qu'eut Charlie fit rire Violet. « D'accord, d'accord... Pour cette fois du moins ! Prochain rendez-vous tu auras la suite de l'épisode ! » Hum... Elle-même n'était pas sûre de vouloir raconter un truc pareil, aussi imaginée était cette histoire.

« Ahh c'était bien toi ! » dit-elle, éternel sourire aux lèvres quoiqu'elle dise. « Je n'étais pas sûre, avec la foule qu'il y avait, alors j'ai préféré ne pas braver ces hordes de danseurs armés de cobras froufroutants et autres trucs à plumes tu vois. » Elle critiquait, mais en vérité, ça l'avait amusée ce thème. « Woh, pas un seul ! J'ai dû en louper un ou deux... Pas trop l'habitude de tous ces trucs américains tu vois, c'est trop citadin pour la rouquine Irlandaise que je suis... » dit-elle en se moquant d'elle-même. Depuis quatre ans elle s'était habituée aux USA mais il était vrai qu'elle était encore peu habituée à toutes ces grandioses traditions où tout était fait en XXL comparé à ce qu'elle avait jusque là connu.

« Oh tu n'y es jamais allé avant ? En général, c'est vraiiiiment génial tu vas voir ! En plus toutes les maisons sont confondues et grâce aux équipes, les gens s'appliquent à faire gagner leur équipe et non plus à se faire la guerre en fonction de leur confrérie... »

Guerre habituelle sur Harvard qu'elle trouvait parfaitement débile, ce pourquoi lors de ses premières années elle ne s'était inscrite dans aucune maison. Le temps faisant, la Lowell House avait fini par l'intéresser parce que c'était l'une des seules maisons qui semblait être ouverte à tout le monde, ne pas faire de chichis, n'être pas en conflit avec d'autres et puis... C'était la maison des artistes et elle avait la même couleur que son prénom, alors si ça c'était pas le destin...

Charlie et Charlie ne se connaissaient pas de longue date. Ils avaient encore des choses à découvrir l'un de l'autre : rien que le nombre de fois qu'ils avaient été au bal ou au summer camp, cela leur était jusqu'aujourd'hui inconnu. Violet s'étonnait (et se réjouissait aussi) de le découvrir ainsi. Parce qu'elle aimait vraiment bien Sheldon et que leur entente avait été immédiate, il lui semblait que tous deux étaient amis depuis bien plus longtemps. Mais ces petites choses lui rappelaient qu'ils avaient encore des tas de choses à s'apprendre – et c'était d'autant plus stimulant.

« Haaan, mon homonyme chef d'équipe, ça c'est trop la classe ! Faudrait que j'sois dans ton équipe haha, ça créerait de drôles de quipropos. Et tu as raison. Je pense que je vais y aller... La plupart des personnes que je connais y vont, ce sera bête de louper un SC ! Surtout avec toutes les activités qu'il y a, l'année on avait fait un paintball, c'était vraiment drôle ! Et puis... Je suis sûre, sans moi, ton double indispensable, tu serais perdu ! Deux Charlie valent mieux qu'un c'est bien connu ! »

Reaghan, Rory, Terence, Casey, Charlie pour ne citer qu'eux... Tout ce beau monde y serait. Passer avec un été avec eux serait sûrement plus palpitant qu'être dans sa famille.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


HOMONYMES AU COMPTOIR
Je ne pouvais plus m'empêcher de sourire quand j'entendais la belle voix de mon homonyme se fracasser au silence. Ça faisait toujours plaisir de passer du temps avec elle. On se comprenait vraiment, malgré nos différences. Et c'est ce qui rend le truc aussi amusant, je pense. Je pris une grande gorgée de mon breuvage avant d'écouter son discours sur les Summer Camp. Effectivement, j'avais sans doute manquer plusieurs occasions de me faire de nombreux amis et m'amuser, mais une partie de moi préférais passer l'été à ne rien foutre et à bronzer plutôt que d'être encore en compétition. On l'est toute l'année alors pourquoi l'être aussi l'été ? À croire que les américains pures laines n'ont d'yeux que pour ça - et c'est le moins qu'on puisse dire - « Haaan, mon homonyme chef d'équipe, ça c'est trop la classe ! Faudrait que j'sois dans ton équipe haha, ça créerait de drôles de quipropos. Et tu as raison. Je pense que je vais y aller... La plupart des personnes que je connais y vont, ce sera bête de louper un SC ! Surtout avec toutes les activités qu'il y a, l'année on avait fait un paintball, c'était vraiment drôle ! Et puis... Je suis sûre, sans moi, ton double indispensable, tu serais perdu ! Deux Charlie valent mieux qu'un c'est bien connu ! » finit-elle par lâcher, toute souriante. Je ne pus m'empêcher de rire à ses paroles. Évidemment qu'ensemble nous aurions du plaisir. Je n'en doutais pas une seule seconde. « Sérieusement, j'ai vraiment hâte de voir ce que ça va donner. Puis chef ou pas, je sais que je m'amuserai comme un petit fou. Aussi bien en profiter, il s'agira là de ma dernière été officiellement en tant qu'étudiant... » dis-je avec une pointe de nostalgie dans la voix. Sérieusement, j'aurais du mal à m'y faire... « Sinon, tes examens et tout ça ? Ça a bien été, ma belle ? » demandais-je, inquiet de la réussite de mon amie. Après tout, on est Dunster jusqu'au bout des ongles... Ça se traduit même dans nos conversations.

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)