the soul of a sinner w/scott

le 22 juillet

les pensées qui hésitent, qui vadrouillent entre deux hypothèses. tu pourrais continuer ton périple, les mains qui tiennent ses deux billets d'avion. un pour boston et l'autre pour le chili. t'es assise tranquillement dans ce bus qui vous amènent tout droit vers le centre de la ville. ton choix est quasiment fait, tu le sais mais tu repousses cette décision celle qui te mènera à faire des choix dangereux. tu le sais, t'es consciente du manège qui se dessine devant toi. le car s'arrête et tu mets tes billets dans ton sac à main. silhouette qui suit le mouvement, tu descends. croise ce regard celui qui anime tes sens, qui sait jouer avec toi. tu l'observes s'éloigner du groupe, prendre de la distance. tu pourrais rester ici, sagement. lèvre que tu mords, tu te décides à le suivre. éphémère distance que tu t'étais imposée depuis quelques jours. il ouvre la porte de l'église et plusieurs secondes après, tu l'ouvres à ton tour. silhouette qui disparait. tu t'émerveilles par la beauté de l'architecture. marche, observe dans l'ombre. féline qui n'attaque pas encore, tu te caches. tu penses avoir l'avantage mais tu ne serais pas surprise qu'il t'es remarquée alors tu décides de dire. " une église hein ? " souvenir d'une discussion, d'un fantasme avouer.

w/ @Scott Guerin      

Assourdissante populace. Fait vibrer son conduit auditif d’une désagréable sensation. Contre la vitre, sa tête prend appuie. Fraicheur éphémère. Elle qui ne dure pas. Dans un soubresaut, le car s’arrête. Lui offrant enfin, une porte de sortie. A l’écart des effluves de ses voisins. Ordinairement sociable, il recherche depuis quelques jours, la compagnie du silence. Lui qui le déteste. Il a juste cette impression d’avoir le cerveau trop plein. Alors, il court après cette absence. Cherche le calme pour vider ce qui lui file la migraine. Près du groupe, il joue au déserteur. S’éloigne. Et puis, elle apparait. L’Eglise. Se dresse devant lui. Splendeur. Le férue d’histoire ne peut pas s’en empêcher. Il est déjà devant les portes. La paume sur la poignée, il la tire. Pénètre l’intérieur silencieux. L’encercle, la froideur caractéristique des lieux saints. Un pas après l’autre, il avance dans cet entre-deux. Disparait dans un recoin. Analyse l’architecture. Grincement. Il n’y prête pas tout de suite attention jusqu’à ce qu’il entende cette voix reconnaissable entre toutes. Sourire arraché. Automatiquement, ses orbes dérivent vers l’Autel. Puis, sur elle. Elle qui ne le voit pas. « Ça t’parles ? » Il fait exprès de poser cette question. De la chercher. Encore. Il sait pourtant, les images qu’elle a en tête. Celles comptées par ses mots.

le 22 juillet

tu le suis jusqu'ici alors que t'aurais pu suivre les autres. promesse que tu ne tiens pas. tu t'étais pourtant promis il y a quelques jours, de te tenir éloigner de lui, de mettre ce jeu en pause, de lui donner l'espace qu'il voulait. tu devinais facilement que ses pensées étaient brouillés, encombrer par un je ne sais quoi. tu le connaissais pas parfaitement, mais tu savais reconnaitre un homme tourmenté. scott l'était. tu marches jusqu'à l'autel. attends patiemment qu'il te réponde. les doigts qui effleure la pierre froide. les lieux sont silencieux et calme. étudiant que tu perds de vue. tu le sens tourner autour de toi, jeu qui reprends du service et qui attise chaque recoin de ton épiderme. sourire qui se dessine sur tes lèvres, tu appuies tes fesses contre l'autel. " t'as pas idée. " mots qui raisonnent. tes doigts, tu les portes sur le bout de ton tissus. robe légère et frivole qui épouse parfaitement tes formes. tu relèves le tissus sur tes cuisses consciente qu'il te regarde. tu le sens. " tu viens ici pour prier ou pour mater l'architecture ? " tissus qui se relève toujours un peu plus, toi, tu cherches ce regard que tu ne vois pas encore.

w/ @Scott Guerin      

Les émeraudes accrochées à sa silhouette, il la regarde marcher jusqu’à l’hôtel. Sur ses hanches, ondule le tissu fin de sa robe. Si fluide qu’il en devine ses formes. Se mettant face à la nef, elle plonge dans le jeu. Sur le bord de sa robe, ses mains se replient. Machiavélique. Elle fait suavement remonter l’étoffe. Dénude un peu plus, ses cuisses. Derme dorée. Joue sur sa peau, le reflet des vitraux. Eux qui sont traversés par l’astre solaire. « J’hésite. » Sa voix résonne sans trop d’effort dans la pierre. Adossé contre un des murs, les mains plongées dans ses poches. « Entre mater l’architecture ou prier pour qu’elle soit plus intéressante. » Il parle d’elle, l’ombre. Enfin, il se met en mouvement. Marche avec aisance pour s’approcher d’elle. Face à l’Abside, il prend place sur le premier banc.

le 22 juillet

visage qui s'abaisse sur le contacte frivole de tes doigts sur ta peau. tissus qui remonte sur tes hanches, il laisse deviner le bout de tissus qui se cache sous ta robe. tu pourrais facilement imaginer les doigts de l'étudiant, tu n'as même pas besoin de fermer les yeux pour les visualisés. ton autre main est appuyé sur la pierre. réponse qui raisonne dans l'air de l'église. les sens décuplés, tu canalises cette respiration. visage qui se relève pour l'observer enfin s'approcher. " et tu crois que tes prières pourraient rendre ce lieu plus intéressant ? " lèvre que tu mords de l'intérieur, tu l'observes approcher pour venir s'asseoir sur le premier banc. distance qui attise. regard qui transperce et qui te pousse à faire plus. ton sourire est délicat et provocateur à la fois. il le cherche. tu te redresses pour faire le tour de l'autel, doigts qui effleurent toujours la pierre. tu prends tes distances, toi aussi. te servant de cette autel pour camoufler l'intéressant. ton regard reste figé. derrière la table. doigts qui viennent se saisir des extrémités de ta culotte. le corps qui gigote. tu fais glisser ta culotte en dessous ta robe. culotte que tu tiens dans ta main, tu contournes de nouveau la table pour te rapprocher cette fois ci de lui. tu descends les marches et tu viens te placer sur le banc derrière lui. assise derrière, tu t'avances pour lui susurrer sans le toucher " penses-tu que ceci rendrait, les choses plus intéressante ? " main qui se tends pour suspendre le sous vêtement devant lui.

w/ @Scott Guerin      

« J’pense pas. J’en suis sûr. » Prétention sur sa serpentine. L’ombre prend place face à elle. Regarde pleinement la malicieuse. Elle qui se joue des apparences. Elle sait comment les tourner à son avantage. Comment attiser la flamme de l’intérêt. Pulpeuses mordues. Il l’aperçoit. Son sourire. Présage. Sur la suite. Il le sait. Elles germent les idées. Le supplice pendu à ses mouvements. Ollie s’éloigne de l’Autel. Le contourne pour mieux dominer. Instaurant une distance qui lui tiraille l’estomac. Pas d’appréhension. Mais dans l’attente de ce qui va suivre. Du châtiment qu’elle va décider de lui infliger. Et il ne tarde pas. Les onyx pénétrantes, elle gesticule. Finalement, elle réapparait complètement. Dans l’une de ses mains, se balance la lingerie. Il devine l’air sacrée qui glisse sur sa fente. La gorge sèche. Assoiffée par les prémices du désir. Elle le surprend. Une fois de plus. Quitte l’Abside pour s’assoir derrière lui. Putain. Serre les dents quand il imagine le froid sur elle. La prédatrice souffle à son oreille. Le bras tendu, elle lui présente sa culotte. A lui. Profanatrice. « Peut-être. » Enroulant ses doigts autour de son poignet, il tire dessus. La plaque contre le panneau du banc. Juste derrière lui. « Montre-moi en plus. » Aussi vite que c’est venu, il l’a relâche. S’empare du tissu. Le garde dans son point, avant de l’enfoncer dans une de ses poches. Captive.

@Ollie Browns

le 22 juillet

terrain glissant qu'il te plait d'emprunter. t'es derrière lui, proche et à la fois distante. culotte suspendu devant lui, il peut sentir ce sourire provocateur sur tes lèvres. celui qu'il ne voit pas mais que tu ne quittes pas depuis que tu es rentrée ici. esprit qui cherche le vice. ses doigts s'enroulent sur son poignet et il tire dessus. poitrine qui s'écrase contre le panneau du banc, respiration qui se coupe, le regard qui voit plus que tout à l'heure. tu peux détaille son visage, celui que tu commences à connaitre. " il semblerait que jt'ai fais une promesse. " il te relâche et tes bras se croisent derrière lui. tissus qui disparait dans la poche de son pantalon. souffle de ta respiration qui titille son épiderme. il ne peut pas te voir. t'approches tes lèvres un peu plus de son oreille. " débrouille toi, pour rendre ça aussi intéressant. je serai là-bas, je bouge pas. j'ai des choses à confesser. " tu n'imposes plus, tu soumets. proposition éphémère qui laisse sous entendre tellement de chose. ton nez touche le côté de son visage en te relevant. silhouette qui se dirige vers le confessionnal, tu ne comptes pas d'absoudre de tes pêchés. tu ne cherches pas à discuter. tu veux dépasser les limites. visage qui se tourne vers lui, tu ouvres cette porte et rentre dans le première confessionnal.  tu lui donnes le choix. (ici :  https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/document/rpcq_bien_233673_346881.JPG?id=346881 )
w/ @Scott Guerin      

Nouveau chuchotement. La provocation qui s’y reflète. Il ne la voit pas, mais devine ses mouvements. Le craquement du bois l’avertie. L’effleurement de son nez sur sa joue appuie l’avertissement. Derrière lui, la vicieuse se lève. Lance sa dernière bravade. Puis, se dirige vers le confessionnal. Aussi, il suit consciencieusement chaque pas. Dans un dernier échange de regard, elle pénètre l’étroit intérieur. Referme la porte pour se tenir debout. Et dans sa tête à Scott, toutes sortes de scénarios se déroulent. Excite l’impulsion. A son tour, il se lève. Ouvre la porte du milieu pour jouer au prêtre. Un putain de vicelard. Tellement blasphématoire. Encerclé par le noir, il s’assoit. Perçoit le profil de la brune à travers la grille. color=#6699cc] « Met toi à genoux. »[/color] En position de prière. « D’quels pêchés tu veux t’repentir ? »[/color]

le 22 juillet

tw hot:

twhot: