Millie ¦ Fear of the depths

Plage de Puerto Bolivar,
le 16 juillet 23

Le sable blanc à perte de vue, l'eau limpide qui se fond dans l'horizons, ses lunettes sur le nez, elle ne s'attendait pas à autant de splendeur quand on lui a vanté cette plage à dix kilomètres de Machala. Petite princesse qui s'attendait à un truc plus sobre, plus classique, elle en tombe un peu des nues, mais clairement, elle en est ravie. Son sac de plage sur l'épaule, elle retire ses sandales à talon, retombant ainsi à sa taille originel d'un mètre cinquante-huit. Elle laisse ses orteils s'enfoncé dans le sable, sentir la chaleur de celui-ci, elle sourit légèrement. Dommage que Griffith n'a pas daigné l'accompagné sinon c'est clair qu'ils se seraient bien éclaté. Elle ne va pas s'en plaindre de toute façon, moment de tranquillité pour elle bien mérité. Elle s'avance, chapeau sur la tête, cherchant ainsi un bon spot, pas trop proche de familles pour ne pas être dérangée par les enfants qui crient, pas trop près non plus du filet de beach-volley, mais surtout pas trop loin de l'eau. Etendant son linge de plage, déposant son sac, elle laisse alors sa robe rouge glisser le long de sa taille pour s'échouer sur son linge. Maintenant dans son bikini noir, elle s'avance vers l'eau cristalline. Hésitante une instant, la peur des profondeurs, de l'inconnu au fond de l'eau. Si Griff était là, pour sûr qu'il l'accompagnerait, qu'il lui permettrait d'avoir des repères, de ne pas paniquer, mais là toute seule, ce n'est peut-être pas une si bonne idée d'aller dans l'eau... Elle hésite, alors que l'eau n'est même pas froide et que plus loin, des enfants nagent avec aisance..

#rplibre

Elle n'est pas réellement tétanisée, elle est juste en pleine réflexion mentale sur toutes les possibilités qu'il peut se passer si elle va trop loin dans l'eau, si soudainement elle n'a plus pieds. L'angoisse de ne plus être maîtresse de son corps à cause de la peur, l'attaque d'un quelconque animal, marcher sur un oursin. Elle ne sait même pas si il y a ce genre de choses ici... Et elle sursaute un peu quand une voix se fait entendre à côté d'elle. La brunette tourne alors la tête pour la regardée, surprise de se faire aborder de la sorte. "Non, je profite simplement de la vue." Mensonge aussi gros qu'une maison, parce que la jeune femme qui vient de la rejoindre peut facilement constater la peur dans son faciès. Navier pourtant toujours si fière et sûre d'elle, dans ce genre de moment, face à cette peur qu'elle sait pourtant irrationnelle, elle n'en mène pas large. "Je me demande aussi, ou son les beaux sauveteurs parce que là, je ne vois que des gamins." Elle tente de s'affirmer comme elle peut le faire d'ordinaire, laissant son regard trainé sur la plage à la recherche de l'un ou l'autre drapeau qui signalerait la présence de maitres nageurs, ce qui pourrait aussi l'aider à se rassurer un peu n'est-ce pas? Puis tout le monde rêve d'être secourue de la sorte non ?

HJ : merci pour ta réponse !

Pour sûr qu'elle aimerait être à l'aise, autant que l'est la jeune femme qui vient de l'aborder. Elle aimerait Navier ne pas se laisser allez à la peur et trouver toutes les façons possibles et inimaginable d'avoir un soucis dans l'eau sous prétexte parce que soudainement elle n'a plus pied. "A la limite je crierais pour que quelqu'un te vienne en aide, mais hors de question que je m'approche de ces bêtes là." Princesse qu'elle est, puis se faire piquer par les méduses n'est pas une expérience qu'elle a envie de faire. "Il parait d'ailleurs que c'est les petites les plus dangereuses." Il lui semble avoir entendu ça une fois, mais elle n'a jamais cherché à savoir si c'était vrai ou non, parce que petite ou grosse, elle ne s'approchera pas de cet animal gélatineux.

Navier se détourne alors du paysage, se tournant vers la plage pour parler des sauveteurs et elle rigole doucement à la remarque de la demoiselle à côté d'elle. "Quelle tristesse, moi qui pensait faire semblant de me noyer pour être secouru par un beau mec." Elle fait mine de plaisanter, mais dans le fond c'est ce qu'elle craint, la noyade, pas d'être secouru par un bel homme. "On va donc éviter de faire des folies." Elle hausse un peu les épaules comme si au final elle se résignait à juste faire trempette au même niveau que les plus jeunes enfants. Elle tente alors de la rassurer et ainsi de la motiver à aller dans l'eau. La brune lui adresse un léger sourire. "Pas d'ailerons, mais peut-être des picots d'oursin en dessous de l'eau." Elle ne sait même pas si cet animal vit dans cette région.

Elle pose son regard sur les gens qui les entourent. "Je doutes que toutes ses personnes soient sourdes." A moins qu'il y ai un panneau quelque part qui précise que cette plage est réservée aux personnes avec ce genre d'handicap et de ce fait vous êtes clairement mal barré si un incident devait arriver, "Donc si personnes ne réagit, c'est juste qu'ils ne le vaudront pas." Elle pose alors à nouveau son regard sur les sauveteurs bien loin de faire fantasmer. "Et sincèrement si on pouvait éviter de devoir les appeler... J'ai pas envie que l'une de nous ne sois secouru par ça." Clairement, elle les désigne de ça pas de gamin ou quoi, parce que clairement la brunette, elle a aucune envie que l'un d'eux ne posent ses mains sur son corps, peut-être que l'autre fille cela ne la dérangerait pas, mais quitte à être secourue héroïquement, autant que cela soit par un bel apollon. "Une pfo ?" Elle la regarde alors, si elle est renseignée sur Harvard, elle n'a fait aucune démarche pour regarder les confréries qui pouvait bien avoir sur le campus, préférant consacrer son temps libre à la danse qu'à un groupe qui pourrait lui porté préjudice d'une façon ou d'une autre. Même à Copenhague elle n'avait rien rejoint de tel, préférant pouvoir graviter autour de tout le monde sans devoir rendre des comptes à X ou Y parce qu'elle a parler à machin alors qu'il est pas dans la même confrérie ou autre. Les histoires de clans, c'est pas son délire.