Got you stuck on my body || (Florissandre)

Got you stuck on my body
11.07.23 ; New York City with @Florian Martinez

« Ne t’en fais pas, c’est une recette secrète que seuls les Wayne possèdent. » Il sourit légèrement, pensant à combien les choses auraient pû être plus simples si ça avait été le cas. Car s’il avait eu un moyen Lyssandre de jeter un sort au Martinez,, de l’ensorceler, nul doute qu’il n’aurait jamais autant galéré à le récupérer. Sûrement qu’il ne l’aurait même jamais quitté. Comme quoi, rien n’est simple dès qu’il est question de sentiments et que les règles obéissaient à un ordre précis, impossible à maîtriser. Il se demande parfois, si les choses seraient différentes entre eux si Florian avait eu plus tôt conscience de ses sentiments. Seraient-ils toujours ensemble, à vivre leur amour pleinement, ou d’autres évènement auraient-ils quoiqu’il arrive fait basculer la balance, provoqué une situation qu’ils n’auraient pas réussi à surmonter ? Était-ce encore ce qui les attendait ? Il s’interroge parfois le Wayne, car il sait que leur relation est entourée de secrets. Des secrets qu’il est loin d’imaginer. Des secrets auxquels il a à nouveau pensé lorsque le blond est parti avec son amie en Espagne. Est ce que leurs vacances pouvaient cacher quelque chose, ou bien n’était-ce que des vacances ? La question l’effleure encore, mais d’autres caresses le sortent de ses réflexions, plus douces, moins oppressantes que cette idée qui dort toujours quelque part dans son esprit. « Non, plus jamais. » Qu’il affirme doucement. Car il ne pense pas en avoir à nouveau la force un jour. La première fois lui avait fait bien trop de mal, et il n’avait aucunement envie de réitérer l’expérience. Désormais, il voulait juste tenter de construire quelque chose de durable avec lui. Quelque chose qui traverserait les années, comme les encres sur la peau du jardinier. « Mais je suis sûr que t’as aimé ça. T’es un peu maso quand ça me concerne. » Qu’il affirme le brun lorsque la douleur causée par le tatouage est évoquée. Parce qu’il a souffert un peu le blond avec le brun, et pourtant, il est toujours là. Alors peut-être qu’au fond de lui, il aimait un peu ça. « Parce que le coeur brisé c’était pour moi ? » Il se redresse légèrement, pose son regard froncé sur le visage du jardinier. Il savait que ce tatouage n’avait vu le jour qu’après leur rupture, mais il ne l’avait jamais associé à leur histoire, persuadé que le blond n’éprouvait pas ce genre de choses à son égard, que l’explication était ailleurs. « J’te comprendrais jamais avec cette rupture. » Parce qu’il semblait n’avoir fait que des choix contraire à ce qu’il éprouvait aujourd’hui, mais sûrement qu’il ne s’était pas compris lui-même à ce moment- là Florian.  

Il affiche une mine choquée en entendant la réponse de Lyssandre. "Donc tes frères aussi ?" Il grimace alors un peu. "Imagine qu'il tente de m'en faire boire aussi pour qu'on s'éloigne !" Théorie totalement farfelue, mais qui en même temps, ne serait pas totalement fausse, parce qu'ils se ressemblent beaucoup trop. Si le blond arrive quand même à les différencier à quelque détails, ils restent trop similaire, que dans une réalité alternative, c'est peut-être pour l'un des frères de son copain qu'il aurait pu craquer, parce qu'en premier c'est le physique qui lui a plu, avant de lui parler pour la première fois, avant d'apprendre à le connaître. Il aurait pu craquer pour Harlem ou Ingvar... Et cette simple idée le fait grimacer. "Oublie ça, je pourrais jamais les aimer." Pas comme il aime Lyssandre. Leur lien est spécial, vraiment et il va depuis bien longtemps, bien au delà d'une attirance physique et ce même si Flo il a eu du mal à en prendre conscience, niant l'évidence.

Prêt à le chatouiller, le jardinier attend la réponse de Lyssandre. Plus jamais. Il sourit alors et reprend ses caresses, sans plus chercher à le chatouiller réellement. "J'le f'rais pas non plus." Lui confirme-t-il alors à son tour même si l'étudiant n'a pas posé la question. Florian il ne se voit pas le quitté, il n'y a jamais pensé, sachant pertinemment que ce choix serait toujours celui de Lyss. Lui il compte s'accrocher au brun tant que celui-ci veut de lui, tant que la vérité sur qui il est réellement reste assez flou pour le Wayne. Parce qu'il le sait que le plus jamais perdra tout son sens quand il saura toute la noirceur du dealeur, quand il connaîtra ses crimes et sa façon de vivre. Mais en attendant, il lui sourit doucement.

Il rigole un peu. "Ouais, y'a que toi qui peux m'rendre comme ça." Passe droit qui est accordé à Lyssandre, cette possibilité d'atteindre réellement le blond, de le faire réagir, de le blesser, mais cela implique aussi tant d'autre chose, comme le rendre plus doux, voir ses faiblesses, etc. Un passe droit totalement unique, permettant au final à Flo de gagner un peu en stabilité. "Mais t'es pas mal dans le genre aussi." Parce que les larmes ont coulées déjà pas mal de fois sur les joues de Lyss par la faute du Martinez, souvent de tristesses.

Il hoche doucement la tête quand il le question sur le coeur brisé présent sur sa gorge. Un tatouage qu'il avait fait en pensant à Lyss, à la rupture fraiche entre eux à l'époque. Un coup de tête, il avait pas comprit lui même pourquoi ce choix, pourquoi il était si mal des mots que lui avait dit Lyssandre. Des ruptures, il en avait déjà vécu plus d'une, mais il n'avait jamais été aussi mal, il n'en avait rien eu a faire et pourtant là, même si il avait tenté de réagir comme il l'avait toujours fait ça avait provoqué quelque chose au fond de lui. "J'peux te retourner cette réplique." Il rigole doucement. "Tu m'as quitté parc'que tu m'aimais non ?" C'est plus simple de détourner la conversation sur Lyssandre plutôt que de parler de lui, de ce qu'il a pu éprouver parce qu'il le sait pas trop lui même. Il pigeait pas à l'époque et il sait pas trop comment il pourrait expliqué le tout.

Got you stuck on my body
11.07.23 ; New York City with @Florian Martinez

Il pince légèrement les côtes de Florian en le voyant grimacer à la mention ses frères. Il sait qu’entre le blond et ses triplés l’entente est compliquée, à peine cordiale, mais ça ne lui plait pas quand l’un ou les autres l’expriment. Il sait qu’ils seront jamais les meilleurs amis du monde ces trois-là, mais il espère qu’ils ont tous suffisamment d’amour pour lui pour faire en sorte qu’il n’ait pas constamment le cul entre deux chaises. « Je crois que de toute façon, ils n’en ont pas envie non plus. » Il sait qu’il n’a aucune crainte à avoir de ce côté là, qu’aucune proximité ne verra le jour entre son petit-ami et ses frères, et ça se le rassure. Si parfois ils s’amusent les triplés, à troubler les conquêtes des uns et des autres, ils n’ont jamais joué sur ce terrain, où l’exclusivité et le coeur étaient engagés. Pour lui, les dangers ne viendraient donc pas de sa fratrie, mais d’ailleurs. Des dangers et des difficultés dont ils n’ont pas vraiment conscience, annonçant des promesses qu’ils ne pourront peut-être jamais tenir, sans même y penser. Ne jamais dire jamais n’est ce pas ?

Lorsque Florian évoque la douleur physique provoquée par le tatouage, il rit un peu Lyssandre, parce que le blond, il doit aimer ça, souffrir, quand on voit l’état de son corps, et pas juste pour le brun. « C’est pas vrai, t’avais des tatouages avant moi, et a mon avis, y en a pour lesquels t’as dû douiller plus que ça ! » Que ce soit par leur taille, ou par leur position sur le corps du jardinier. « Mais moi je l’ai toujours été, sinon je provoquerais pas autant le karma. » Parce que finalement, elle lui est familière la souffrance, et que étrangement, sans elle il est perdu. Comme s’il ne devait pas prendre trop goût au bonheur.

Le regard froncé, il détaille le coeur dessiné sur la gorge du jardinier. Il se demande comment il a pû passer à côté de sa signification avant de se rappeler qu’il a longtemps pensé que le blond n’éprouvait rien pour lui. Et il ne comprend toujours pas comment et pourquoi, le blond n’a pas eu conscience de ses propres sentiments alors que le tatouage, lui, semblait faire sens. « Pour pas que toi tu le fasses, quand t’aurais fini par te lasser de moi. » Ca peut sembler paradoxale, mais il était comme ça Lyssandre, à préférer mettre fin lui même à ses relations avant que les sentiments ne deviennent trop présents, avant que ce ne soit lui que l’on quitte. Attaquer le premier pour minimiser ses chances d’être blessé. Un comportement en réponse à ce qu’un autre ex à provoquer comme mal. « Mais t’a quand même fait n’importe quoi aussi. » De vrais imbéciles, tous les deux.  
 

Il laisse entendre un rire quant à la réponse de Lyssandre. "Tu m'en vois rassurer alors." Il rigole, parce que de toute façon il ne serait pas tomber dans le piège, différenciant les carrures de trois frères sans trop de difficulté. Il faut dire aussi qu'il a eu le loisir, et le plaisir, de détailler le corps du Wayne à ses côtés. Mais si les deux autres en sont des copies, il les voit les divergeance, les muscles plus présent chez l'un ou l'autre, les mimiques qui au final sont bien différentes et puis il suffit aussi de juste voir le regard qui est posé sur lui. Il n'y a que Lyssandre capable de le regarder avec tendresse et pas avec dégoût parmi les trois frères.

"Ouais, mais c'est pas pareil." Il sourit doucement. "Ceux qui te concernent sont bien plus important." Florian qui passe encore en mode fleur bleue, tendresse qu'il ne cesse d'exprimer envers l'étudiant alors qu'il n'en a jamais réellement fait preuve au par avant. Il s'affaiblit faut croire pour ainsi être romantique. Il arque cependant un sourcil au propos de son copain. "Alors tente de ne plus le provoquer ?" Même si il le sait le blond que le retour de bâton concernant leurs histoires, le brun il va très mal le subir. Mensonge qu'il ne cesse de lui servir.

Il affirme un peu son étreinte alors qu'ils parlent maintenant de leur précédente histoire, de cette rupture que le brun à provoqué par peur. Il dépose ses lèvres sur le sommet du crâne de son amant, un baiser léger. "J'avais pas dans l'idée d'faire ça." Parce qu'il avait douillé ensuite, sans même comprendre pourquoi, sans réellement réaliser les sentiments qu'il pouvait bien avoir pour celui qui était devenu son ex. "J'étais paumé surtout." Bien qu'en réalité, il le soit toujours aussi maintenant, parce qu'il ne sait pas comment il pourrait gérer sa double vie et continuer encore et encore de mentir au brun, parce que c'est aussi en partie celui qui avait provoqué la fin de leur histoire... "J'savais pas comment j'devais réagir parc'que c'était la première fois qu'ça m'atteignais d'me prendre un c'est fini dans la gueule." Parce qu'avant lui, il en avait toujours rien eu a faire de se faire largué, mec a peine impliqué dans les histoires de coeur qui pour lui était surtout des histoires de cul plus qu'autre chose à l'époque.

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11.07.23 ; New York City with @Florian Martinez

Ils ont beau avoir échangé leurs places plus d’une fois les triplés, ils ne l’ont jamais fait quand le coeur était impliqué. Ils n’ont jamais joué à ce jeu lorsque l’un ou les autres était engagé. Les petits-amis, petites-amies, ex, tout ça c’était hors limite, sans même qu’ils n’aient besoin de se le dire. Ils se connaissaient, savaient qui réagirait comment, et ils ne voulaient pas se faire un tel mal. Alors il sait Lyssandre, que ses frères ne se feraient jamais passer pour lui avec Florian, n’essayeraient jamais de le piéger pour voir s’il pourrait fauter ou tout simplement savoir s’il était capable de reconnaître son petit-ami en un temps record. ” T’es que à moi ! “ Confesse le brun doucement, un sourire à mi-chemin entre la tendresse de ses mots et la possibilité qu’une idée machiavélique lui ait traversé l’esprit alors qu’il se dit surtout que ça n’a jamais été aussi vrai maintenant que le blond s’était fait tatouer le nom de son amant sur les côtes.

Un geste plutôt délicat que le blond subit encore un peu, mais qui traduit une affection réelle. Il en est touché le brun, et dépose doucement ses lèvres sur les deux zones concernées, comme pour guérir les maux qu’ils ont causés. ” Parce que je suis toute ta vie !” Surenchérit-il aux propos de son amant, comme pour apporter un peu plus de légèreté à la discussion. Après tout, leurs vie étaient à nouveau étroitement liées désormais. Ce que Florian subirait, Lyssandre le subirait sûrement aussi, et pourtant lorsqu’ils évoquent le karma du brun, ce dernier s’offusquerait presque de la remarque de son petit-ami. ” Jamais ! “ Clame-t-il avec de fausses manières, comme s’il était outré. Parce qu’il sait, au fond de lui, qu’il n’y arrivera jamais. Il fera toujours de mauvaises choses, pour protéger celles et ceux qu’il aime, et il acceptera toujours d’en payer le prix.” Je suis pas assez réfléchi pour ça.” Et Florian, il est bien placé pour le savoir. Il le connaît, le côté impulsif du brun, a déjà eu l’occasion d’y faire face, malgré lui.

Lové un peu plus contre le jardinier, l’étudiant sourit, naïvement, même si la teneur de leur discussion est loin de ne raviver que des bons souvenirs. Il n’a pas aimé non plus Lyssandre, devoir mettre fin à leur relation alors qu’il l’aimait Florian, mais qu’il se sentait seul dans cette relation. ” Pourtant que je te l’ai dit, t’avais l’air dans avoir rien à foutre… “ Ca l’a blessé le Wayne, affreusement. ” Je pensais que t’allais me remplacer en deux deux. Enfin, tu me diras, c’est peut-être ce que t’as  fait.” Il n’avait aucune idée de combien de temps son ex avait mis avant d’aller trouver d’autres bras, de se retrouver dans d’autres draps. L’idée même que quelques heures aient suffit lui déplaît, peut-être un peu trop. ” Mais c’est derrière nous. “ Conclue t-il le plus calmement possible, comme pour laisser également cette discussion derrière eux.

 

Il sourit doucement aux mots de Lyssandre quand celui-ci poursuit sa phrase. "C'est ça." Il lui caresse alors doucement le visage. "Tu es toute ma vie." Il reprend les mots de son copain, bien que ceux-ci sonnent réellement de façon étrange dans sa bouche, mais en même temps, le monde du blond gravite maintenant autour de celui du brun. Il est son soleil, celui qui rend sa vie plus agréable, qui lui fait découvrir ce qu'est l'amour. Il est son tout. Amoureux sincère qui se découvre de plus en plus à ses cotés, désir d'une vie plus tranquille, désir de devenir quelqu'un de meilleur pour lui.

Flo il rigole à la réaction de Lyssandre quand il s'exclame si fort d'un non et que jamais il ne cesserait d'affronter le karma ou d'accepter son retour de bâton. Il ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. "Tu l'es normalement plus que moi." Parce que c'est normalement lui qui fonce tête baissé dans les emmerdes, lui qui peut se retrouver facilement au poste pour une multitude de raison ou bien à l'hôpital pour une broutille comme pour quelque chose de beaucoup plus grave. Lui qui mène au final une sale vie. "Laisse moi le karma et soit sage." Il rigole doucement. "Prend juste soin de toi." Il le serre un peu plus dans ses bras, venant déposer un baiser sur son front.

Il l'écoute alors, parlez de leur rupture n'est pas le sujet le plus joyeux, mais après tout, c'est lui qui a lancé le sujet en parlant de son tatouage de cœur brisé alors il ne peut pas s'en plaindre réellement. "Je ne pouvais rien dire Lys... Parce que tout ce que tu me reprochais était normal..." Il le serre encore un peu plus dans ses bras, parce qu'il le sait qu'une bonne partie des reproches de l'époque sont encore valable maintenant. "Personne peut te remplacer Lyss." Souffle-t-il doucement alors qu'il entend son compagnon chercher à clore le sujet. Il se recule un peu, venant glisser sa main sous le menton du Ne-Yorkais pour poser son regard dans le sien. "T'es unique à mes yeux, même si j'ai baiser d'autres personnes entre temps, ça a été jamais pareil qu'avec toi. J'sais pas c'que tu m'as fait exactement. mais j'pourrais jamais te remplacer même si tu v'nais encore à m'quitter." Petit rappel de la conversation d'un peu plus tôt ou ça parlait de filtre d'amour et d'ensorcellement. "C'est pas pour rien que j'ai tatoué ton prénom sur moi." Il continue de le regarder droit dans les yeux. "Tu es et s'ra toujours l'plus important pour moi Lyss." Déclaration d'amour sans pour autant qu'il ne dise le je t'aime de vive voix, il a toujours cette peur de le lui dire en face et que ça sonne faux.

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11.07.23 ; New York City with @Florian Martinez

Ca lui procure toujours un effet étrange à Lyssandre, d’entendre Florian jouer les grands romantiques. Il a encore du mal à y croire, se demande parfois s’il s’agit toujours du même mec qu’il a rencontré il y a plus d’un an, le même à lui avoir fait du rentre dedans sans gêne et sans limite. Mais il évolue, s’efforce de changer pour Lyssandre, pour lui montrer que cette deuxième chance n’est pas vaine, et il ne peut pas nier l’étudiant, que ça lui fait quelque chose. Il frotte doucement sa joue contre la main du jardinier. Nul doute que s’il était un chat, il se mettrait à ronronner sur le champ.

Mais face à l’évocation du karma, c’est un tigre qui se réveille en lui, prêt à griffer et mordre. Il s’offusque, qu’à moitié faussement, parce que le karma et lui, c’est une longue histoire, et qu’il est loin d’être un modèle de sagesse. Le Martinez étant d’ailleurs loin des mieux placés pour le savoir. ” Tu sais que je ne suis jamais sage. Si j’étais un garçon sage, on ne serait sûrement pas ensemble toi et moi. Parce que tu te rappelles quand même comment tu m’as abordé ? “ S’il avait été aussi sage que le voudrait le blond, il aurait refusé immédiatement ses avances et leur histoire n’aurait certainement jamais vu le jour. Mais au lieu de ça, ils avaient tous les deux agi comme des imbéciles puérils et impulsifs, les conduisant à ce qu’ils sont aujourd’hui.

Lové contre son amant, il écoute calmement ses explications sur son comportement post-rupture. Ils n’en avaient jamais reparler aussi calmement, défendant chacun leurs décisions qui pouvaient paraître si insensées à l’autre. Pourtant, ils avaient réussi à se retrouver, contre toute attente. ” Peut-être, mais si tu avais dis quelque chose, j’aurais au moins su que ça ne te laisserait pas indifférent. “ Car ce qui avait le plus blessé le brun, c’était cette indifférence, ce sentiment de n’être personne et de pouvoir être remplacé du jour au lendemain, quand lui savait qu’il ne pourrait oublier le blond avant plusieurs mois. ” C’est pas l’impression que j’ai eu pourtant ces derniers mois. “ Quand le blond semblait baiser à tout va, y compris avec ceux que le brun considérait comme le diable. ” Maintenant, oui, je me sens unique. “ Mais ce n’était pas réellement le cas dans leur précédente relation. Il embrasse le poignet de Florian, à porté de ses lèvres tout en souriant. ” Je te crois Flo. “ De plus en plus, il croyait en lui, en ses mots, en ses actes.  
 

Un sourire prend place sur les lèvres du Martinez en entendant les propos de son compagnon. "Mh... Il me semble." Il fait mine de réfléchir tout en saisissant la main de Lyssandre pour la conduire vers son sexe. "Que j'avais fais un truc comme ça pour te montrer à quel point tu me faisais bander." Il est fier le con, même un an plus tard, d'avoir agis de la sorte, d'avoir franchit les limites avec lui. "Bon ok, là elle se repose un peu, mais dans pas longtemps elle sera aussi dur que la première fois que j't'ai vu." Faut dire qu'ils viennent d'enchainer que le corps à besoin d'un peu de repos avant de partir pour un troisième round. Il le regarde, un brin provocateur. "Par contre, t'as pas intérêt à me refaire ce que toi t'as fait." Morsure indésirée, violente de l'époque qui l'avait plus qu'agacé et qui avait pousser les deux hommes à se provoquer ensuite avant de finalement céder l'un a l'autre pour le début d'une première histoire entre eux.

Le sujet de la rupture abordé, conversation pénible mais qui a quand même son importance. Gardant le brun contre lui, laissant ses doigts glisser doucement sur son corps dénudé en guise de caresse il l'écoute lui reprocher son silence de l'époque. "Je ne savais pas quoi dire." L'excuse facile, mais c'était réellement le cas, il était paumé le Martinez à l'époque, parce qu'il ne pigeait pas pourquoi il n'en avait rien à foutre de se faire larguer, il ne pigeait pas pourquoi avec Lyssandre tout avait toujours été différent. "C'était que ton impression, parce que la vérité était différente. Aucun autre ne m'fait ressentir la même chose que toi, aucun autre ne me procure autant d'plaisir. Y'a qu'toi pour m'faire bander comme tu l'fais, y'a qu'toi qui m'donne autant d'plaisir, les autres s'étaient pour tenter de t'oublier." Il rigole alors un peu nerveusement. "Et ça a pas trop marché, j'pouvais pas dire non quand tu r'venais vers moi, quand j'pouvais m'perdre à nouveau dans tes bras. L'extase j'l'ai qu'avec toi." Aveu qu'il lâche, parce qu'au final les sentiments d'amour rende tout plus fort, plus agréable, plus profond.

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11.07.23 ; New York City with @Florian Martinez

Quand il y pense, il sait Lyssandre, que sa première rencontre avec Florian aurait pû très mal se passer. Il aurait suffit qu’il soit un peu plus chafouin ce soir là, moins sensible à son charme, où tout simplement pas dans le mood pour que la soirée bascule dans la violence. Mais aujourd’hui, c’est différent. Quand Florian saisit sa main pour la glisser le long de son sexe, il sourit Lyssandre, tout aussi bêtement que son amant. Maintenant, il s’aimait, avait passé la barrière de l’intimité depuis bien longtemps, et ce genre de contact ne dérangeait plus le brun. ” Aussi dure, ou plus encore ? ‘ Des fois, il se demande encore ce que le jardinier à vu chez lui ce fameux soir pour l’amener à planter une conquête déjà toute trouvée pour lui, pour lui avoir fait du rentre dedans aussi lourdement, au point d’en oublier certaines règles fondamentales de toute relation. Un oubli que le brun lui avait tout de même fait méchamment payer, d’une morsure loin d’être agréable. ” Quoi ? Tu n’as pas aimé ? “ s’étonne t-il faussement avec un sourire. ” Pourtant, il me semble que tu n’attendais que ça, que je t’embrasse. “ Et c’est ce qu’il avait fait, au départ, avant de sortir les crocs. ” Mais puisque ça ne t’a pas plû, je ne t’embrasserais plus ! “ Il croise les bras, gonfle légèrement les joues comme un enfant boudeur, refusant d’avouer ses torts. Pourtant, il ne lui viendrait plus à l’idée de recommencer, pas aussi fort, pas pour faire du mal à Florian.

Et ce n’est pas le seul épisode chaotique de leur relation qui est évoqué. Leur rupture l’est également, cet instant pendant lequel Lyssandre à cru que tout prendrait fin. Plus de eux, plus de couple, plus de Florian. Un temps du moins, avant que le brun ne se rende compte qu’il était déjà trop tard pour lui, qu’il était déjà trop accro pour espérer couper les ponts et s’en sortir. Il était donc revenu dans les bras du blond, occasionnellement, combler son cœur quelques heures avant de re-disparaître, qui savait pour combien de temps.” Je me suis toujours demandé pourquoi t’avais accepté ça. Que je revienne pour coucher avec toi avant de repartir. C’était pas les plans culs qui manquaient… Ca me réconfortait juste dans l’idée que j’étais l’un d’entre eux…  Mais maintenant, c’est différent.“ Parce qu’il connait les vrais raisons du silence du blond, les véritables raisons pour lesquelles il a accepté de le laisser revenir. Il sait qu’ils ont fait des erreurs tous les deux, mais qu’ils sont prêts à changer ça désormais. Qu’ils feront en sorte que cette seconde chance fonctionne.

 

Un brin taquin, voilà comment le brun se comporte avec lui, s'amusant des mots. "Plus encore. Avant il y avait le doute que tu sois juste beau, mais pas bon au lit, maintenant, je sais que t'es aussi beau que doué au lit." Pervers ? Il ne va jamais nier l'être, c'est certain. Après tout, il ne manque pas de gêne le Martinez, manquement dans sa pauvre éducation. Faut dire qu'on ne lui a jamais dit de ne pas inviter aussi ouvertement un inconnu à toucher son sexe. Lyssandre se remet d'ailleurs à le provoquer, lui cherchant querelle dans ses paroles et se lançant dans ce que Florian pense être l'une de ses activités préféré : Le boudage. Le blond, de ce fait, il laisse entendre un rire en se redressant pour venir passer ses bras autour de la taille de son amant, l'enlaçant doucement avant de venir avec son index appuyé sur l'une des joues gonflées de l'étudiant, le forçant ainsi à expiré l'air et arrêter d'avoir des joues de Hamster.

Il vient déposer ses lèvres sur la joue de son copain après les nouvelles paroles de celui-ci. Souvenir chaotique de leur rupture, trop de silence de sa part, il le sait, mais il ne pigeait rien du tout pour dire. Il ne comprenait pas pourquoi tout était différent, plus intense avec le brun... Quand les sentiments s'en mêle. "Maintenant y'a plus que toi dans mon pieu." Lui souffle-t-il avant de le pousser pour venir le dominer et le regarder avec un peu de hauteur, une jambe de cache côté de lui. Il sourit. "On en était où ?" Il sourit avant de venir chercher ses lèvres pour l'embrasser. Trop de discussion, trop de parole, il n'est pas venu le rejoindre à New York pour faire un drame, mais bel et bien autre chose,.. et il compte bien profité à outrance du corps du Wayne.