Facing denial ft - Harlem

Il y a quelques jours, juste avant de partir au summer camp, j'étais dans un bar avec quelques amis. Toute la soirée j'ai bu comme un trou, mais il y avait ce mec, Harlem qui me tournait autour. On a passé la soirée toute entière à se draguer. Puis avant de partir il m'a proposé d'aller chez lui. Ce soir là on a couché ensemble, j'ai pas compris exactement pourquoi j'avais cette attirance envers lui, cette envie indéniable.
Depuis il m'a retrouvé sur meets et ne cesse de me faire sortir de mes gonds. Une fois en bas de chez lui, je sonne à l'interphone en bas de sa résidence. Je connais limite le chemin par coeur alors que je ne suis venu qu'une seule fois. Une fois la porte ouverte je me glisse dans le hall avant de monter les marches deux par deux jusqu'à le seuil de sa porte. Je sonne, et je le vois m'ouvrir avec un grand sourire bien provocateur. Du Harlem tout craché. De la provoque et de l'exagération. J'attends qu'il entre ouvre assez la porte avant de me glisser dans l'entrée de son appartement. Je vais être très clair, toi et moi c'était rien de plus qu'une nuit. Tu ne m'attires pas, j'aime pas les hommes, tu comprends maintenant ce que je te dis ? Je m'avance vers lui, limite virulent, en contractant tous mes membres. Je le regarde droit dans les yeux pour appuyer mes propos. Donc t'arrêtes de m'écrire, et tu m'oublies. J'enchaîne avant même qu'il puisse parler. Je plaque une main contre le mur derrière lui, c'est à ce moment que je me rends compte que nous sommes très proches lui et moi. Nos corps presque collés l'un à l'autre. Mon souffle est saccadé, et je ressens une haine bizarre m'enivrer.

@Harlem Wayne

Tu ne fais pas trop le malin quand tu l'aperçois. Tu l'as provoqué parce que tu veux être certain de ses dires. Mais là devant toi, sa main claquant contre le mur, tu te fais violence pour pas te pisser dessus. Pour autant, votre proximité prend le dessus, disséminent un désir pour sa personne. T'as pas rêvé la dernière fois, il est foutrement tentant. Tu ne baisses pas les yeux. Hors de question de briser l'ambiance qu'il venait de tisser malgré lui. Lippes humidifiées et tu souris, malicieux. - Donc, je n'ai pas le droit de t'embrasser là ? Pas le droit de gouter à ton derme de nouveau ? T'as peur de t'en manger une mais tu t'en moques, si c'est pour l'avoir de nouveau. Tu fais doucement la moue avant d'oser placer ta paume au niveau du bas de son dos. - Un chocolat chaud et du lubrifiant, j'en ai. On peut même échanger les rôles, si tu le désires. Tant qu'à avoir fait l'aller de la prostate, autant gouter le retour. Tu te retiens de rire parce qu'il semble pas se dérider. - Je te forcerais pas si tu me dis Non Harlem. Et tu respecteras son choix.

Par tous les moyens j'essaye de garder mon sang froid, pour ne pas aller trop loin et laisser ma haine intérieure parler. Je le voit parler, mais j'ai l'impression de ne plus rien entendre. Je me surprends à fixer ses lèvres dès qu'il parle, sans réussir à bouger, sans même réussir à partir. Je sens mes mains trembler, et mes jambes me hurlent de m'enfuir en courant pourtant je n'en fais rien. Je vais te le répéter une dernière fois Harlem : c'était une putain d'erreur rien de plus. Chaque mots m'arrachent la gorge. Je crache les mots en serrant les dents. C'est à ce moment que je ressens la paume de sa main se glisser dans le bas de mon dos. Je me rends compte qu'à cet instant je défigure ses lèvres, rêvant peut-être bien de les lui bouffer. Je reprends mes esprits en quelques secondes, avant de lui enlever sa main. Tout ce qui sort de sa bouche me crispe et je n'arrive même pas à lui répondre. Mon corps me hurle de lui sauter dessus, tandis que ma raison me supplie de me sauver d'ici le plus vite possible. J'ai plus rien à te dire Harlem. Ni oui, ni non car tu n'as même pas besoin de t'imaginer deux secondes que tu reverra mon petit cul, même si je sais que t'en rêves. Je lui caresse délicatement la joue avant de glisser sur ses lèvres. Je lâche un rictus, tout en essayant de paraître froid, de ne pas lui montrer que tout ce dont j'ai envie maintenant, c'est lui. Je m'apprête à tourner les talons, pour me diriger vers la porte et partir.

TW - Propos cru

T'es partagé entre continuer à le provoquer et accepter ses propos. T'as pas envie de te prendre un poing dans la gueule mais tu refuses aussi de le laisser filer. Je tremble, c'est vrai. Ma main retombe le long de mon corps. L'apnée me gagne pensant qu'il va vraiment m'embrasser. Mais rien ne se passe. Je soupire. Parce que la patience n'a jamais été mon fort. Il te fait ressentir bien trop d'émotions contradictoires. Et quand il tourne les talons, ton cerveau se met en off.

TW : sexe

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@Harlem Wayne

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