Achlan&Bohème ✧ Breaking news

Un mois. Pile un mois depuis l'overdose de Mia. Un mois de doutes, de nuits blanches, d'inquiétude à n'en plus finir. Si je ne m'occupais pas du malheur des autres grâce à ma profession d'avocat, je crois que je me serais écroulé depuis des lustres. En parlant de lustres, d'ailleurs, je repousse le moment de donner des nouvelles au groupe de paroles dont ma petite sœur faisait partie, et il est plus que temps que je me déplace afin de m'exprimer sur la chose. Peut-être dans un élan de confession auquel je ne fais, d'ordinaire, jamais appel. Dans mon existence, je me suis écroulé seul, relevé seul, forgé seul. Offrir ma confiance n'est déjà pas chose aisée, laisser quelqu'un rentrer dans mon quotidien pas davantage, alors m'épancher devant de quasis inconnus sur l'actuel mal-être où je me trouve enfermé... non, je ne me sens aucunement légitime. Voilà sans doute la raison pour laquelle je traîne au petit buffet qui se trouve à l'entrée de la salle de paroles, redoutant l'instant où on m'invitera, comme les autres, à me rapprocher et à m'asseoir sur l'une des chaises du cercle. Pas étonnant que Mia m'ait plusieurs fois traité d'enfoiré insensible pour l'obliger à venir se confier ici. Certes de nombreux participants peuvent la comprendre, mais ils demeurent de parfaits inconnus qui ne côtoie sa vie que quelques secondes. La confiance prend tellement plus de temps que cela... surtout à nos yeux, nous, enfants Chatelain, que l'on a soigneusement reniés et mis de côté. Mais je ne suis pas ici pour me plaindre de mon éducation, ou du désintérêt de nos parents envers nous. Non. Je suis ici pour Mia. Mon petit ange. Et, plus encore, pour rassurer celles et ceux s'inquiétant de ne pas avoir de ses nouvelles, bien que je sois branché sur lion en cage incapable de rester à une même place plus de dix secondes d'à filée... là, tout de suite.

@Achlan Skinner

@Bohème Chatelain

Je crois bien que je préfèrerais coucher à l'hôpital et ne jamais plus en sortir plutôt que d'être là, au milieu de personnes qui ne sont présentes que pour apaiser un peu leurs consciences. J'apprécie les miracles que ce programme est capable de faire, et ce n'est pas pour rien que j'ai tant insisté auprès de Mia pour qu'elle y retourne, encore et encore. Je la sais suffisamment lumineuse et avenante pour se faire des amis rapidement, et quelque part, plutôt que de songer au mal que de mauvaises fréquentations autour de la came peuvent lui faire, être soutenue par ceux qui vivent le même enfer me paraissait, avant, idéal. Sauf que là, ce n'est pas ma petite sœur qui se confie... c'est moi. En tant que proche de victime, comme si ce terme je ne le côtoyais pas suffisamment dans le cadre de mon job d'avocat. Sauf que le baveux paraît tellement loin... son assurance, son bagou, cette extraordinaire possibilité de soulever des montagnes pour ses clients... oui, ledit avocat semble être resté aux vestiaires... du moins pour un temps. Bonjour, certains d'entre vous me connaissent déjà, d'autres se demandent sûrement ce que je flanque ici... en termes brefs, je suis le frère de Mia Chatelain, qui vient assez régulièrement à ce groupe de paroles. Son absence est malheureusement due à une overdose, survenue il y a un mois. Je n'ai pris le temps de prévenir que l'organisateur de votre groupe, et j'en suis navré. Ma voix n'est ni monocorde, ni semblable à un ton que l'on récite pour choper l'attention d'une audience. Non. Celui-ci est empli d'émotions, comme brisé. Il me faut rassembler tout le courage que je possède à la seconde pour ne pas m'effondrer sur l'instant. Sans doute la question de cette jeune brune me sors de mes pensées lugubres, en demandant au passage des nouvelles de mon petit ange. Cette attention me touche autant qu'elle me surprend, car physionomiste comme je suis, impossible de ne pas être certain de ne jamais l'avoir vue autour de la chambre de Mia aux soins intensifs. Si je voulais vous ménager je dirais qu'elle va mieux que je commence en passant machinalement une main contre ma barbe à peine naissante. Mais ce n'est pas le cas. Les médecins ne se prononcent pas et ne savent pas me dire, aujourd'hui, si elle se réveillera un jour. Loin de moi l'envie de jouer les culpabilisateurs sur le retour... mais je me vois très mal mentir sur un sujet pareil. Et vous êtes ?

@Achlan Skinner

Encore une réunion. Encore du temps passé sur ces chaises qui font mal au c*l. Encore une journée durant laquelle je ne me sens pas rassurée. C'est vrai qu'ils sont là pour parler de leur passé mais aussi de leur présent. Mais peu de monde est en cours de sevrage. Ils ne sont pas comme moi. On a la même problématique au fond. Mais on est différent. Je culpabilise de ne pas être aussi forte qu'eux et de décrocher. Je le veux. Mais j'ai peur. Peur d'être une loque après mon sevrage. Peur de ne plus être autant concentré et en forme pour travailler, autant en cours qu'au travail. Travail que j'enchaîne avec un autre. Oui, boursière que je suis, je n'ai pas le choix que de travailler à côté de mes cours. J'ai peur de ne pas rester la tête hors de l'eau avec tout ce que je fais de mes journées. Peur de tomber et sombrer dans ce état qu'on appelle ' neutre '. Je veux garder ma folie. Je veux garder mon énergie. Je ne veux pas devenir ce genre de personne amorphe toute la journée car aucune substance ne coule dans mes veines. Non. Je ne veux pas. Au fond, c'est certainement pour toutes ces raisons que je ne veux pas décrocher. J'ai peur et c'est ce qui me rassure. Je veux être rassurée. Je veux rester active. Je veux garder ma ligne. Mais j'ai peur de m’empatter et restant au fond du canapé. J'ai tellement peur. Je suis effrayé de ce que je pourrais devenir si je décroche.

Aujourd'hui, il y a ce mec. Mec qui me dit quelque chose. Il me fait penser à quelqu'un mais je ne sais plus à qui. Mais une chose est sûre, c'est qu'il ne fait pas partie du groupe habituel. Quoique... Peut-être qu'il fait parti d'un autre groupe et qu'aujourd'hui il nous a rejoint. Je n'en sais rien. Mais je l'écoute. Attentivement. Et c'est là que je me souviens. C'est un accompagnant. Il accompagne une dénommée Mya. C'est son frère. Celui que l'emmène à chacun ou presque à tout les rendez-vous ici. J'hoche la tête en l'écoutant, le laissant finir. Son discours, est chargé en émotion. Je le vois. Je l'entends. Son allocution terminé, je me permet de posé une question. Prendre des nouvelles de son amie. Parce que oui, des liens peuvent se créer ici. C'est un peu le but également. Elle me ressemblait. Je lui ressemblais. On avait du mal a décrocher toutes les deux. On s'en parlait. On attendait pas les réunions pour se parler. On avait échanger nos numéros. On se voyait à l'extérieur de temps en temps. Mais il est vrai que je n'avais pas compris son absence. Autant aux rendez-vous qu'au téléphone. Ça faisait un moment que tu ne l'avais pas vu. Alors oui, tu poses cette question bateau pour certain mais sincère de ma part. Son avait déjà répondu. Mais j'attendais une réponse personnalisée. Sa réponse était de connaître mon identité. Achlan. Je baisse les yeux. Ces yeux qui s'embrumaient par la montée de larmes. Je l'aimais bien Mya. Je l'aime bien, encore aujourd'hui. J'ose une autre question. Où est-elle ? Je pourrais aller la voir ? Oui, avant ça, je pensais déjà beaucoup à elle depuis ce mois de silence. Mais là, elle me manque. Véritablement. Je veux être là pour elle comme je l'étais avant. Parce que, mine de rien, on s'épaulait. On s'appelait quand ça n'allait pas. Enfin, surtout Mya. Moi, je craquais tous les jours. Je consommais quotidiennement, mais je n'osais lui dire. Mais je l'aidais, du mieux que je le pouvais. Je tentais de lui changer les idées quand elle se sentait frêle face à la dope.

@Bohème Chatelain

Achlan. Ce nom me disait effectivement quelque chose, et pour cause, j'avais croisé ce prénom dans mon répertoire un peu plus tôt dans la semaine. Aussi, malgré la fatigue, l'inquiétude, le peu d'envie d'être là au milieu d'autres gens addicts me rappelant combien Mia ne va pas mieux, je tente un sourire aussi aimable que possible. Peut-être fut cette fragilité que je pouvais apercevoir dans le fond de ses prunelles qui me détendit un brin. Cette brunette semblait touchée par le sort de ma petite sœur, et loin de moi l'envie de me détacher de ce genre de personne... qui prouve, qu'encore aujourd'hui, Mia n'est pas toute seule. Peut-être que j'aurais dû opter pour la méthode plus douce, pardonnez-moi que je reprends en osant déposer une main rassurante contre sa frêle épaule, non sans lui présenter un jus de pomme de l'autre. Le sucre peut apaiser beaucoup de choses, et le choc en fait justement partie. Généralement je trie les visites qu'elle peut recevoir, mais il me semble me souvenir que vous vous appréciez, toutes les deux. Alors si tu me donnes tes disponibilités, je ferais en sorte que le service des soins intensifs ne t'empêche pas d'aller la voir lorsque tu le souhaites. Mon petit ange aurait bien besoin de voir, d'entendre de nouvelles personnes que son frangin inquiet dont le stress englobe toujours la chambre dès que je peux me permettre une visite. Un peu de positivité, de nouveauté aiderait peut-être ? Tu es proche de Mia ? Je veux dire... grâce au groupe de parole j'imagine. Tu y es arrivée, toi, à décrocher de ton addiction ? Tu n'es évidemment pas obligée de répondre. Je crois qu'à chaque fois que je viens ici... je cherche un peu d'espoir. Quelque chose pour me prouver qu'un jour, elle y arrivera elle aussi...

@Achlan Skinner

L'homme qui se tient face à moi semble totalement perdu, déboussoler et plein d'émotion. Ce ne sont pas des émotions positives. Non. Cela se ressent que ce sont des larmes qu'il contient plus que de la bonne humeur. Mais cela s'entend. Comment être joyeux d'être là, au milieu d'addict et d'ancien tox ? Sa voix est presque tremblante. Je le ressens et ne peut m'empêcher d'être touché par sa présence mais surtout par son discours. Non, il ne va pas bien. Il me fait penser à mon aîné, Riley. Ces gens qui subissent la vie auprès de toxico. Je suis bien consciente qu'on les met dans ce merdier qui est le nôtre. Ils subissent nos conneries. Je suis touchée.
Lorsque qu'il parle de Mia, Un frisson me parcourt l'échine. Il s'excuse. Je le regarde avec ce regard qui se veut réconfortant. Il semble l'avoir compris et me pose une main sur l'épaule et me tend un verre de jus. Merci. Et pas la peine de s'excuser. Appelons un chat un chat. Je lui souris avec toute l'emphatie que j'ai en moi. Ca me fait un choc. Serait-ce ce qui m'aiderai à arrêter ? Je l'espère. Je souhaites que ce soit un déclic. Je me promet, intérieurement, de décrocher en sachant qu'une overdose peut chambouler son entourage. Et ça, je ne le veux pas. Je me dois d'arrêter. Mais ce n'est pas si facile que ça. Même bien entouré.
Est-ce mon empathie qui lui fait passer du vouvoiement au tutoiement ? Je n'en sais rien mais cela me fit sourire. Tristement. Je suis réellement touché par sa venue. Et surtout par son histoire. Histoire qui pourrait et doit certainement, touché tous les proches de tout ceux qui se trouve à ces réunions.Oui, on se parlait souvent. Ici mais aussi dehors. On s'envoyait des messages ou on s'appelait quand on avait envie de craquer. On se soutenait... Le fait de parler d'elle au passé, me fait monter les larmes aux yeux. Je te les donnerais. Mais puis-je avoir ton numéro ? Au cas où mes dispo changent ? Ca serait bien plus pratique je pense. Vient par la suite, une question dérangeante pour toi. Ais-je déccroché...? Tu avales ta salive difficilement. Il est sérieux. Il veut une réponse sincère. Je n'arrive plus à le regarder et baisse le regard. Comme timide mais surtout fautive. Pas encore... Je titille une mèche de cheveux avant de reprendre, plus convaincante et sûre de moi. Mais on s'aidait ! Réellement...! Je veux être rassurante mais juste. Mais c'est tellement difficile d'être honnête tout en rassurant, vu la situation.

J'avoue que cette demoiselle me touche. Je ne connais pas son âge, mais quelque chose me dit qu'elle ne doit pas être beaucoup plus jeune que Mia. Une partie de moi est soulagée de savoir que ce lieu de paroles lui a permis de se faire une amie, et plus encore qu'ensemble elles se soutenaient, mais sa confession sur son addiction encore présente désole la seconde partie de mon être. Aucun jugement ne se place dans mon esprit, car foncièrement, je ne peux même pas dire que je comprends ce qu'elle vit, ce que Mia vit. Je ne peux me placer que du côté des proches, de ceux dont l'attente est interminable lorsque ma petite sœur est en cure, mais plus encore depuis son overdose. Je viens de me mettre à te tutoyer sans même faire gaffe... excuse-moi que je reprends dans un petit sourire, comme pour lui assurer qu'aucun jugement au sujet de la drogue ne viendra de ma part. Cette inconnue n'est pas de ma famille, je ne suis donc personne pour émettre la plus petite réflexion à ce sujet. Face à sa question, je sors de ma poche une carte pro ainsi qu'un stylo de ma sacoche ayant vécu plusieurs guerres - et que je n'utilise que lorsque l'avocat est en dehors du bureau - afin de noter mon portable personnel. Voilà. Tu as le contact pro et perso, on sait jamais si un jour tu as besoin d'aide ou même de parler... Je laisse ma phrase en suspend en lui tendant la carte dans un sourire compréhensif. J'apprécie ton honnêteté que je reprends en connaissance de cause. Souvent les personnes addicts ont un talent certain pour le mensonge, mais je sens une profonde volonté de bien faire chez cette demoiselle. Et quelque part, cela me donne de l'espoir. Je ne te juge pas, tu sais... pour avoir vu ma sœur souffrir le martyr, je me doute de la volonté que cela demande. Et il n'y a aucune garantie... tu es entourée, au moins ? Si tu me permets cette question...

@Achlan Skinner

Quelque part, cette sorte de fragilité que je sens chez Achlan me bouleverse autant que celle que je côtoie à longueur d'année chez Mia. La drogue n'a rien à voir là-dedans, et le fait de vouloir s'en sortir non plus. Il s'agit davantage d'une sorte d'aura que je sens chez les deux demoiselles, au point de ne pas être franchement surpris qu'elles puissent être amies. Probablement l'absence de ma petite sœur pèse lourd dans la balance du groupe, et je peux aisément imaginer à quel point cela doit être bouleversant de savoir qu'un membre de ce fameux groupe a replongé. Est-ce que... les rechutes sont fréquentes dans le groupe ? que je me permets de demander, laissant dès lors mes prunelles sombres errer un brin dans le vague. Peut-être que ma question tourne également autour de la culpabilité des proches. Cette sorte d'impuissance, aussi, à laquelle nous sommes confrontés et qui ne s'apaisent jamais, même en jetant un œil sur le chemin parcourut. Une nouvelle fois, j'apprécie ton honnêteté que je reprends dans un bref sourire, esquissant ce désir de ne surtout pas juger la demoiselle en face de moi. J'admire sa volonté, au contraire. Celle de venir parler ici même en sachant que le chemin vers l'arrêt de la came est semé de nombreuses embûches et autres tests insupportables. Je vais peut-être enfoncer une porte ouverte, mais je pense qu'être accompagné est essentiel. Ça peut être par de la famille, par des amis, par un petit ami ou une petite amie... il ne faut jamais souffrir seul. Car c'est ça au fond... c'est une souffrance. Vous culpabilisez quand vous tomber, et nous les proches nous culpabilisons parce que l'on pense ne pas avoir fait assez. Aucun rôle n'est enviable... mais j'admire ta volonté. Celle de venir ici, c'est déjà une victoire. C'est ce que je répète à Mia. Qu'il faut apprécier chaque petite victoire, et que chaque nouveau jour en est une. Ce qui signifie que chaque jour vécu est un pas supplémentaire vers une sorte de soulagement. De rédemption. De libération.

@Achlan Skinner

Cette réunion est différente des autres. Pourtant depuis que tu y es, tu vois une routine installée. Les Anonymes parlent de leur situation. Il y a ceux qui parle des difficultés qu'ils rencontrent. Mais il y a aussi ceux qui ont réussi à décrocher de leur addiction. Tout ce petit monde est là pour se raconter. Enfin, en temps normal. Mais là, aujourd'hui c'est différent. Aujourd'hui il y a un accompagnant qui prend la parole. Alors oui, cela arrive. Ils sont là, en présence de leur proche. Un mari, une femme, un frère ou une soeur ou tout simplement un ami. Les accompagnants peuvent être n'importe qui. Mais là, l'accompagnant est seul. Ce jeune homme vient pour annoncé une mauvaise nouvelle. Ca concerne sa soeur. Soeur qui est dans le coma. Mais pas suite à un accident de voiture ou tout autre accident. Non, il vient pour parler de cette soeur qui est dans le coma suite à une overdose. Overdose qui peut arrivé à tout un chacun d'entre ces murs. Il nous à raconter un peu l'histoire et la difficulté de décrocher et surtout, parler de l'état de Mia. Cette jeune Mia qui est ton amie. Oui, elle est sa soeur mais aussi mon amie. On s'est rencontré ici, lors de ces réunion qui nous rapproche ou non. Mais avec elle, ça a été une attirance amicale. Nous avions eu ce coup de coeur l'une pour l'autre. Prête à nous se soutenir. Oui, Mia je l'adorais. Ici ? Il y  en a oui. Mais comme partout je pense. Tu ne saispas sic'est bien d'en parler. Tu te dis que ça peut faire peur à ce Bohème déjà très inquiet pour sa petite soeur. Et ça se comprend totalement. Qui voudrait se rendre quelque part si l'aide proposé en ces lieux n'est pas si simple et positive. Mais tu es comme ça Achlan. Tu est franche et tu ne sais dire que la vérité. Vérité qui peut te faire perdre une amie. Amie qui est malheureusement absente pour une raison des plus désagréable. Mais, toi, tu penses que ça peut être un déclic pour beaucoup ici. Même en tant qu'addict, on connaît les risques. On sait que ça peut nous arriver. Mais toi tu es sûre que ça puisse être positif pour nous. Même si le terme n'est pas le bon mais c'est comme ça que tu vois les choses. Mais toi, et comme beaucoup ici, tu te dis que, ce que tu prends, ne peut ne pas être dangereux. Pour toi tout du moins. Comment faire une overdose de ces petit cachets qui sont là pour t'aider à étudier, tenir la cadence que la vie te fait vivre.
Cette honnêteté est apprécié par l'aîné de la famille Chatelain. Cela te rassure. Un peu. Mais tu sais que ça peut être une mauvaise chose d'être si honnête. Enfin, c'est purement égoïste. Tu comprendrais s'il décide - si Mia s'en sort - de la faire changer de groupe pour ne pas être tenter ou au moins, être mal entouré. Et tu ne veux pas perdre son amie. Le brun te donne son point de vue. Point de vue que tu prends tel un compliment et surtout de tenir un discours si positif malgré la situation. Mais ce discours, tu l'as quasiment à chaque réunion. Mais une piqûre de rappel n'est pas de trop. Surtout venant d'un proche. Ca te fais du bien de l'entendre.