(sackson) missed you dearly

Ce voyage en Australie a vraiment été la meilleure idée que j'ai eu cette année. Je m'envole de Sydney en direction de Boston l'esprit tellement léger et avec des réponses à des questions que je me posais depuis des années et des années. Mais le sourire que j'ai sur les lèvres, c'est parce que je m'apprête à enfin rentrer à Boston et surprendre Sage qui n'est pas au courant que je rentre plus tôt que prévu. Si tout s'est bien passé avec mon géniteur, ce dernier a une vie et il avait un voyage d'affaire de prévu en fin de semaine, ce qui a donc accéléré mon retour aux Etats-Unis. J'ai proposé à Sage qu'on se fasse un date night en FaceTime à 19h heure de Boston pour m'assurer qu'elle serait chez elle et une fois sur le sol Américain, je me précipite à mon appartement prendre une douche, faire une petite sieste et laisser ma valise avant de me mettre en route vers l'appartement de Sage vers 18h30. Je continue à lui envoyer des sms pour faire semblant que je viens de me réveiller et que je me prépare pour notre FaceTime date. Je m'arrête sur la route pour acheter un bouquet de roses et une fois devant la porte de son appartement, je toque, ayant hâte de voir sa réaction quand elle va ouvrir la porte. Et quand ça arrive, je fais comme si ma présence ici était normale, me penchant légèrement en avant pour regarder à l'intérieur de son appartement, "J'ai entendu dire que ma copine vivait ici", que je dis avant de sourire en coin, me redressant avant de lui montrer le bouquet qui était caché derrière mon dos, bien que j'ai envie que d'une chose : la prendre dans mes bras et la serrer très fort contre moi, parce qu'elle m'a terriblement manqué.

les jours comptés jusqu’au retour de jackson à boston, t’as terriblement hâte de le retrouver ; parce que ces deux semaines sans lui te paraissent interminables, quand bien même t’as été très bien entourée et heureuse de chaque moment passé avec tes proches, que ce soit en france ou même ici depuis ton retour. pour autant, y a ce vide inexplicable qui persiste autour et au fond de toi ; mais aussi chez toi, dans tes draps, dans tes bras. ce même vide que t’es incapable de combler parce que tu sais que seul lui le peut, qu’importe combien tu peux tenter de t’occuper l’esprit. t’as évidemment accepté dès qu’il t’a proposé un date night, sautant sur chaque occasion pour l’avoir un peu plus pour toi malgré les milliers de kilomètres qui marquent la distance entre vous. pour l’occasion, t’as enfilé un chemisier blanc ; parce que t’avais envie de faire plaisir à ses yeux pour toutes ces fois où vous en avez déjà discuté. un pantalon cigarette bleu clair, les pieds nus pour rester à l’aise chez toi. une caresse faite à dumb et dumber lorsque la sonnette de ton appartement retentit, les yeux qui se plissent pour tenter de savoir qui peut bien venir chez toi ce soir. la silhouette qui traverse le duplex pour ouvrir la porte et rester figer lorsque tu le vois là, face à toi, sa tête qui se glisse au travers de la porte et ses lèvres qui s’agitent sans que les mots ne montent à ton cerveau pourtant. les yeux qui se perdent entre le bouquet et lui, finissant soudainement par reprendre conscience de ta propre existence. « MAIS ??? JAX ????? » crié beaucoup trop fort, l’excitation qui monte pourtant en toi dans la seconde pour redevenir une vraie pile. le corps se rapproche du sien, sa main décalée pour ôter le bouquet de ton chemin et d’un bon, tu viens enrouler tes bras autour de sa nuque puis tes jambes autour de sa taille pour le serrer aussi fort que faire se peut. tes lèvres se plaquent sur ses lèvres puis sur tout le reste de son visage, ton rouge à lèvres abandonné sur sa peau par la même occasion. « qu’est-ce que tu fais là ???? » que tu finis par demander en écartant ton visage du sien, les billes brillantes.

J’ai juste hâte de voir la réaction de Sage quand elle va ouvrir la porte de chez elle, parce qu’elle ne s’attend très probablement pas à me voir débarquer sur le pas de sa porte.Y’a forcément mon visage qui s’illumine quand je la vois enfin face à moi, mais il y a aussi ce petit sourire en coin quand je vois sa tenue. Elle est juste magnifique avec son pantalon bleu et cette chemise dont on a beaucouuup parlé ces dernières semaines. Je vois bien qu’elle a quelques longues secondes de pétrification durant lesquelles elle ne sait pas comment réagir, mais très rapidement, la Sage que je connais revient au galop. Elle pousse ma main et me saute dessus.Je lâche le bouquet pour poser mes mains sous ses fesses et je ris, vacillant en arrière, bousculant quelqu’un qui passait par là et que j’entends presque grogner “par pitié on veut bien dormir ce soir”. Mais je ne fais pas attention, inondé sous les baisers de la belle blonde.”Qu’est-ce que je fais là ??”, que je demande d’un air outré. ”On avait pas rendez-vous à 19h ?”, que je demande à nouveau en souriant. A mon tour, je pose mes lèvres sur les siennes tendrement et une fois le baiser terminé, je pose mon front contre le sien en la regardant, répondant plus sérieusement : ”Mon père avait un voyage d'affaires de prévu, il a dû partir mardi, donc j’me suis dit.. autant rentrer, j’avais trop hâte de te revoir” Gros bisous sur le bout du nez, ”Et quand j’vois ce petit chemisier j’regrette vraaaaaiment pas..”

le palpitant s’emballe dès que ton regard se pose sur lui et, pourtant, t’as un moment d’hésitation ; plantée sur place sans bouger jusqu’à remettre les pieds sur votre planète, ton corps aussitôt lancé contre le sien pour t’y accrocher aussi fort que possible, définitivement pas prête à le laisser repartir de si tôt. une voix s’élève pourtant derrière vous, sans réellement percuter tout de suite la remarque de ton – certainement – voisin, trop prise par tes lèvres qui se plaquent à chaque centimètre de la peau de ton petit-ami. « c’est vrai que maintenant que tu le dis… t’as pas précisé que c’était en visio… » ok, il t’a eue. mais t’es bien contente que ce soit en chair et en os plutôt qu’au travers d’un écran comme ça a pu être le cas depuis vos départs respectifs. tu profites de ce nouveau baiser puis te perds bien vite dans ses billes azur lorsqu’il t’explique que son père avait d’autres occupations. les pulpeuses qui s’étirent en un doux sourire à ses propos, un peu plus de malice qui s’y glisse quand il fait remarquer le chemisier. « je voulais te faire plaisir en le mettant, c’est encore mieux que tu sois là du coup… » que tu lances en lui volant un dernier baiser avant de te laisser glisser pour remettre les pieds à terre et ramasser le bouquet au sol au passage, ton nez se plaquant au milieu de ce dernier pour humer l’odeur des roses. « il est magnifique, il sent super bon en plus… t’es beaucoup trop chou mon amour… » le regard attendri qui se pose sur lui, beaucoup trop amoureusement sans doute. « mais viens, on rentre !! on sera plus tranquilles. » le corps qui se faufile dans le cadre de porte avant de s’arrêter à l’intérieur, la main libre sur la poignée pour refermer derrière lui. « en plus, je crois qu’on a bousculé un voisin et qu’il a râlé… t’as pas entendu un truc du genre ‘on veut dormir ce soir’ ?? » mais évidemment, t’arrives même pas à être sérieuse en disant ça, le sourire amusé qui se plaque aussitôt sur tes lèvres que tu pinces pour éviter de rire.

C’est vrai que je n’avais pas précisé que le date ne serait pas en visio et j’ai joué la comédie depuis une heure en lui disant que je venais de me réveiller, car il est censé être 8h du matin à Sydney actuellement. Mais elle a exactement la réaction que je pensais qu’elle aurait alors ça me fait plaisir, parce que si j’aime autant faire le clown avec elle, c’est aussi pour voir ce petit sourire qui étire ses lèvres. Le même que celui qu’elle a maintenant alors qu’elle m’a sauté dessus pour déposer des baisers un peu partout sur mon visage de manière frénétique. Je n’entends que d’une oreille ce que le gars qui passait derrière disait, trop préoccupé par les lèvres de la belle blonde qui me dévorent - à mon plus grand plaisir. Je regarde son chemisier et je souris en coin, ”T’es encore plus belle maintenant que je le vois en vrai”, que je dis. Pas très étonnant, quand ce chemisier a été l’objet de tous les fantasmes lorsqu’on était séparés par des milliers et des milliers de kilomètres. Je laisse ma petite amie descendre de son ficelo et je l’observe ramasser le bouquet de roses qu’elle sent avant de complimenter, ne fait qu'étirer mon sourire jusqu’aux oreilles quand elle m’appelle mon amour. Je la suis à l’intérieur de son appart et je me penche pour caresser Harry et Lloyd qui viennent se frotter à mes jambes, me tournant vers elle alors qu’elle ferme la porte. ”J’aaai entendu ça je crois, oui” Je pouffe de rire et je me relève, m’approchant d’elle pour enrouler mes bras autour de sa taille, ”J’crois qu’il sait que ce chemisier va pas faire long feu, mon amour…”, que j’essaie de dire dans un français un peu bancal alors que je tire son corps contre le mien. ”Et le timing incroyable fait qu’on va pouvoir vraiment passer 72h collés l’un à l’autre.. sauf si t’avais des trucs de prévus vendredi, samedi et dimanche..” Parce que c’est bien beau de faire ce genre de surprise, mais c’est le risque aussi : qu’elle ait des trucs de prévu. On devait se rejoindre à New York lundi, après tout.

le stratagème mis en place par le blond était visiblement suffisamment bien rôdé pour que tu n’y voies que du feu ; après tout, vous deviez vous retrouver dans quelques jours à new-york, impossible pour toi de te douter de quoi que ce soit. t’as pas même douté un seul instant du fait qu’il t’ait dit s’être endormi ; toujours un peu de mal avec le décalage horaire depuis ton retour à boston, t’as pas réussi à garder en tête quelle heure il était là-bas par rapport à chez vous, ton esprit visiblement resté dans le sud de la france que t’as eu beaucoup de mal à quitter, comme à chaque fois que t’y mets les pieds. ton chemisier qui arrive au cœur de la discussion après près de deux semaines à avoir servi de fantasme pour vos visio et vos promesses ; alors, forcément, tu souris. tu souris de satisfaction, d’excitation, de toutes ces idées qui te traversent l’esprit à la vitesse de la lumière. « t’insinues que j’étais plus moche à distance ? » c’est définitivement plus fort que toi : tu finis par te laisser emporter par ton humour bancal alors que tu laisses ton corps glisser contre le sien pour te remettre debout. dans l’appartement l’instant d’après, tes félins font leur entrée pour voler l’attention de jackson pendant que tu poses le bouquet sur ta console d’entrée, persuadée que tu te chargeras de récupérer un vase après ça, refermant ensuite la porte derrière vous. tu lui fais remarquer les mots de ton voisin, te retenant de rire mais le suivant finalement quand il pouffe, sa silhouette se rapprochant de la tienne. « ah oui ? » que tu demandes faussement, un sourire un brin provocateur au coin des lippes, comme si tu le mettais au défi de mettre à exécution ses propos. tes bras viennent se glisser au bas de son dos pour se faufiler sous son haut, titillant son épiderme dorsal du bout de tes ongles en l’écoutant. « tu veux dire que je vais devoir annuler mes rendez-vous avec mes amants pour ce week-end, c’est ça ? » la tête basculée en arrière pour l’observer, les billes qui détaillent ses traits, s’attardant certainement bien trop sur ses pulpeuses. « tu vas en avoir du travail pour les remplacer… » lancé malicieusement au sujet de tes faux amants.

Ça peut paraître bête, mais rien que le fait d’être là, chez elle, ça me fait un bien fou. Mon voyage au Australie était nécessaire mais il m’a aussi permis de confirmer les sentiments que j’éprouve pour Sage, le fait que j’ai plus envie de me cacher ou de m’excuser à cause de ce que je ressens. J’ai été mal pendant tellement longtemps cette année que de voir enfin la lumière au bout du tunnel, c’est apaisant. "Le mot moche ne peut pas s’appliquer pour toi voyons", que je dis en haussant les sourcils de surprise alors que je suis en train de caresser les deux petites bestioles qui viennent se fotter à mes chevilles lorsque nous entrons dans son appartement. Mais avoir été loin d‘elle pendant deux semaines m’empêche de rester loin très longtemps alors rapidement, je m’approche d’elle à nouveau en passant mes bras autour d’elle pour qu’elle vienne se caler contre moi. Rien que ses doigts qui se faufilent sous mon t-shirt pour caresser ma peau me font littéralement perdre la tête. Je souris en coin et je me penche pour venir froler ses lèvres doucement, frottant mon nez contre le sien sans lâcher son regard. "J’pense pouvoir dire avec beaucoup de confiance que ça devrait pas être trop compliqué de faire mieux qu’eux" Mes lèvres qui jouent toujours à frôler les siennes alors que je le fais reculer pour butter contre la porte d’entrée.. Tentation. "Tu m’as vraiment, vraiment, vraiment manqué..", que je lui souffle contre ses lèvres. Les doigts attrapent le tissu de son chemiser pour le sortir de son pantalon et remontent pour commencer à le déboutonner lentement. Un bouton à la fois, en prenant tout mon temps, mes lèvres toujours perchées contre les siennes avant de me pencher un peu plus pour pouvoir les faire glisser sur sa mâchoire et dans son cou, arrêtant le déboutonnage un peu au dessus de son ventre pour pouvoir faufiler les mains sous le tissus au niveau de sa poitrine.