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Les originesisraëlienne américaine, le sang mélangé à la douceur de la tunisie du côté maternel.
feat. Yaël Shelbia
14/09/1999 en Californie.
américaine.
sans état d’âme. le néant. le coeur a déjà oublié, qu’il a pu un jour aimer. hétérosexuelle, l’attirance penche pour les courbes masculines.
cinquième année de médecine, spécialisée dans la chirurgie générale.
médiocre, même pauvre. elle essaye de joindre les deux bouts dina, modestement elle vit. se satisfait du peu, ce qu’elle a toujours fait.
Le caractère
Sensible - réservée - énigmatique - fetarde - joueuse - grande gueule - impulsive - loyale - aventureuse - exigeante - maladroite - empathique - passionnée - méfiante - je m’en foutiste - franche - insolente - susceptible
Les anecdotes
- ( 01 )née sous un croissant de lune. famille banale, la vie bien rangée. parents bossent durs pour s’en sortir, pour les faire vivre. eux. elle et, sa jumelle. mise tout sur l’avenir des gosses, pour ne pas subir de les voir galérer à trouver de quoi bouffer. pour ne pas goûter à ces jours plus compliqués que d’autres, quand la vie nous tombe dessus. qu’aucune solution ne vient. que seule la solitude gagne dans la bataille. seuls, priant pour n’pas s’tirer une balle dans la tempe. parce que l’idée leur a traversé l’esprit quelques fois, quand la fatigue l’emporte sur le reste. que les émotions deviennent plus agressives. et, finalement, ils restent. toujours pour eux.
- ( 02 )04 octobre 2008. pare brise glacée. elle se souvient la gamine, de cette fine couche de glace teintée de rouge. comme un dessin inachevé. une erreur à corriger. elle se souvient du goût vanillé du cornet entre ses doigts, de ses lèvres froides à force de croquer dedans. elle se souvient de sa soeur, de son rire qui éclate dans l’habitacle. prends le dessus sur ce refrain entraînant. maman s’apaise, elle est dans ces jours où le monde va bien. où le bonheur règne plus fort que le reste. elle devait être belle cette nuit, elle devait être comme toutes les autres mais les pneus crissent sur la route goudronnée. le volant qui tourne d’un coup sec, tente d’esquiver le chauffard alcoolisé. c’est effrayant et rapide à la fois. choc brutal, plusieurs tonneaux et le noir absolu. le silence. l’absence.
- ( 03 )le coma. personne savait, si elle allait vivre ou mourir. dans cette chambre immaculée, le bruit des machines bip en continu. donne mal au crâne. elle aurait sûrement préférée, qu’on les arrache, tout ces fils. qu’on l’a laisse les retrouver. mais l’âme rejoint le corps, ondes de choc quand elle revient à la vie. à la vraie. que les pupilles dilatées se font percées par une lumière trop vive. et elle saisit pas la gamine, elle sait pas où elle est. perdue entre paradis et enfer. cherche du regard un visage familier mais, personne ne vient. personne n’est là. que des blouses qui l’a dévisage comme un miracle poisseux.
- ( 04 )le réveil arrive trop tard. funérailles sont déjà passées, gamine est debout devant deux tombes. des écrits qui ne veulent rien dire. pas pour elle. parce qu’elle comprend pas dina, parce qu’elle se dit que maman viendra l’a bercer encore ce soir. qu’elle dort un peu mais qu’elle se reveillera. parce qu’elle, elle est encore là. qu’ils mentent, qu’ils disent de la merde ces connards aux sourires hypocrites. avec leurs regards, qui hurlent la pitié. elle les détestent dina, elle voudrait qu’ils l’a ferme pour ne pas avoir à y croire. à s’avouer, qu’ils ne reviendront pas ce soir. le coeur refuse, d’être abandonné.
- ( 05 )gamine esseulée. qu’on traîne à droite à gauche, qu’on regarde en essayant d’y voir un espoir. une lueur. quelque chose qui vibrerait dans ses entonnoirs. ses orbes d’un bleu électrisants, fêlés. la séparation gronde, elle et sa soeur se retrouvent ensemble. une première fois. mais, arsyn a un caractère de feu et trop ingérable pour eux. deux nouvelles familles, des inconnus de remplacements. process d’un système qu’elle ne pige pas. entre quatre murs d’une chambre joliment décorée. pour elle. elle s’imagine déchirer les tapisseries de haine. c’est pas son lit, c’est pas la même odeur, y’a pas le parfum rosé de maman, ni les chaussures de chantier de papa qui traîne. y’a rien d’habituel, rien à elle. c’est pas eux. c’est seulement d’putains inconnus qui voudraient qu’elle les aimes.
- ( 06 )le silence. profond. abyssale. dure depuis des années, depuis que le cerveau a accepté qu’ils ne reviendront jamais. blocage interne, solitude recherchée. gamine endeuillée, les émotions se sont condensées, entassées les unes sur les autres ne formant plus qu’un poids mort dans le poitrail. il appuie, il hante, revient à chaque nuit. le cauchemar, le même drame, planté dans l’inconscient. écharde douloureuse, voile une moitié de l’esprit. et Dina elle en a vue, des spécialistes, ceux qui l’a voit comme un cas abîmé. à réparer. comme une énigme complexe où les pièces du puzzle ont du mal à s’emboîter. toujours le même diagnostic, stress post traumatique paraît.
- ( 07 )essaye de trouver sa place, pas beaucoup, juste un peu. essaye de découvrir le monde, les autres, quelque chose à prendre, à offrir. s’acharne dans les études, dans les livres qu’elle aime dévorer. les mots qui s’alignent, excite l’imagination. impatiente, des pages qui suivent. elle aime ça Dina, toutes ces histoires qu’on raconte dans les best seller. alors elle écrit parfois, quand la page est trop vide, que la voix ne porte pas, qu’elle redevient gamine muette. elle écrit ses tourments sur des feuilles froissées. secrètes. là où elle déverse son âme toute entière, la clé de son mystère.
- ( 08 )l’amour. elle en comprenait pas le sens, l’utilité, l’envie d’y céder. Dina, qui pense que personne ne reste à vie. qu’ils finissent tous par partir un jour, comme eux. les autres, trop bancales pour faire confiance, pour donner un peu d’elle en prenant le risque qu’ils finissent par s’enfuir avec. déjà à moitié morte, ne pensait pas pouvoir léguer la seule partie qu’il lui restait. et pourtant, lui, il a su voler les rêves dans ses yeux. les premiers mois, il savait rendre son univers moins morose, plus coloré. les papillons dans le ventre, ceux qui planent dans les entrailles. cerveau compromis, qu’il avait prit en otage. muselé petit à petit. jusqu’à ce que la romance se casse la gueule, révèle des brèches dans cette perfection imaginée.
- ( 09 )tombe les rideaux. la réalité n’est pas la même, découvre un monstre aux vices étranges. dina, elle avait acceptée de le suivre. en vrai, elle n’a jamais eu vraiment le choix. pieds et poings liés, pieds et poings qui brisent les cotes. forcée d’acquiescer même au pire. même au carnage. même à la douleur infernale qui brûle sur la peau bleutée. sensible, d’avoir été trop brutalement caressée. douceur qui prend le large, ne voit que la haine dans le creux de ses phalanges. lui. n’est plus ce mec qu’elle a aimé. la peur qui noue l’estomac, direction las Vegas. loin de toi, de lui, son frère qui n’accepte pas.
- ( 10 )de loin, spectatrice de ses allers et venus. de ces gueules balafrés. entends les conversations macabres, les coups de fils contrôlés. s’exile dans les études, essaye de faire abstraction de l’illégalité. milieu salace, où le vice règne. où les corps ne sont plus que des objets qu’ils revendent. oppressée dans le secret, l’envie de fuir mais la peur qui tétanise. l’empêche de bouger vraiment. jusqu’à ce que dans une pulsion, elle pousse la porte du commissariat et ouvre la boîte de Pandore. laissant sortir les aveux honteux, atroce, humiliants. pour la liberté. pour réapprendre à vivre. dina, dans un coin, observe la chute. de celui qu’elle a pensé aimer.
elle y a crue. une première fois, elle pensait avoir le niveau mais, elle a sous estimée harvard. elle et ses écoles publics, où, souvent les moyens manquent. n’a pas su évaluer l’ampleur et elle s’est ramassée. les notes médiocres, infligent le coup de moue. elle qui rêve de marcher au même pas que les autres. suivre les meilleurs de ce monde. voit son échec tomber. et puis elle a recommencée, n’a pas baissé les bras. ne veut pas abandonner Dina, la persévérance qui pousse le coeur. ne rien lâcher, au moins pour eux. elle s’est construite sa propre culture, dans les livres, sur internet, enchaîner les petits boulots pour se payer des cours particuliers. une remise à niveau qui a finalement porté ses fruits. elle a obtenue l’une des meilleures notes aux stats et, a réussit à les concquerir à l’oral. décrochant une bourse, elle voit enfin les portes d’Harvard s’ouvrir.
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<div class="card-user-bottin-adams"><adams class="text-s-bebas text-upper">KRISTINA BAZAN</adams><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Dina Kaiser"</span></div>
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