Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWhy do I run back to you, like i don't mind if you fuck up my life ? (Mia & Lexie 7)
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Why do I run back to you, like i don't mind if you fuck up my life ? (Mia & Lexie 7)

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★ ─ Why do I run back to you like I don’t mind if you fuck up my life.
w/ @Mia Campbell


Pourquoi avoir accepté cette invitation au bal ? Ça semblait pourtant être une bonne idée au début. Toute distraction est bonne à prendre ces temps-ci. Son esprit se préoccupe à outrance des maux de son cœur sans arriver à les panser pour autant. C’est usant. Il attaque même ses songes avec des souvenirs éveillés de cette étreinte d’une soirée. Elle tient bon, comme un parapet devant une mer agitée, mais le mur s’effrite à mesure que les vagues de sensations reviennent à l’assaut, inlassablement. Et elle goûte de nouveau le fantôme  de ses lèvres contre les siennes et son corps s’éveille soudain, comme s’il émergeait brutalement d’une noyade, en reprenant un souffle, pourtant illusoire, et elle entend de nouveau ses paroles dures comme le marbre, qui, lui, ne se désagrège pas : « Oublier. ». Comment le peut-elle ? Oublier ? Son corps est marqué au fer rouge, son cœur refuse de perdre ces souvenirs, alors que pourtant il pleure leur présence. Lexie n’en peut plus. Et c’est pire les jours où elles se croisent dans les couloirs, dans les salles de cours…

Alors, quand Daniella Denburry, une des cheerleaders les plus populaires, est venue lui proposer de l’accompagner au bal, Lexie a dit oui. Après tout, pourquoi pas ? La joueuse a besoin de garder son esprit occupé, de laisser les tourments tempêter à sa fenêtre et de les ignorer. Du moins, c’était l’objectif initial de cette soirée… parce que son palpitant noyé d’incertitudes, de colère et de passion l’a cherchée dans la foule, l’a trouvée même. Pourquoi n’arrive-t-elle pas à détacher son regard de celle qui est pourtant la cause de toute cette tourmente ? Parce que son coeur a un putain de dédoublement de personnalité, voilà pourquoi ! D’un côté il la supplie de quitter cet endroit, de ne pas lui faire subir sa présence douloureuse, de l’autre il réclame, comme un animal affamé, de poser ses yeux sur elle, juste quelques secondes, le temps d’apaiser ce manque qui le ronge. Juste un peu, juste une dose, juste une fois, la dernière, promis…

« Ça va ? Ça fait deux fois que je te demande si tu veux un truc à boire. »

La voix de Daniella l’arrache moins de cette noyade que son corps chaud brusquement collé au sien et la sensation de ses mains aux doigts vernis accrochées à son bras, la ramène à la surface de la réalité. Lex’ reporte, avec un soulagement douloureux, son attention sur sa cavalière.

« Pardon ! J’étais perdue dans mes pensées. »

« Je vois ça. C’est la fin de l’année, t’occupe plus des exams du stresse ! On est là pour s’amuser ce soir. Je compte bien t’en faire profiter et je connais un excellent moyen de le faire » répond la cheerleader en lui faisant un clin d’oeil.

La joueuse a été légèrement étonnée de recevoir cette invitation de la part Dani, après tout elles ne se connaissent pas tant que ça. Enfin, il est vrai que la pompom girl vient souvent lui parler après l’entraînement ;baver sur toi serait plus exact comme verbe ; qu’elle a l’air d’apprécier son humour  ; un rire intéressé ; qu’elles parlent souvent performances de match ; qu’elle te drague en te matant sans vergogne. Donc, bon, il semblerait que Daniella l’apprécie assez pour lui proposer de venir avec elle, au bal, ce soir.
Apprécier oui c’est le mot. C’est pour ça qu’elle se penche ouvertement devant toi, pour que tu regardes son magnifique décolleté plongeant depuis tout à l’heure, qu’elle vient de t’entraîner sur la piste de danse et ondule contre toi comme une anguille affamée se saisit de sa proie. C’est limite flippant ! Lexie ne sait pas trop quoi en penser… Cela ne peut pas être de la drague ? si ?
Son corps réagit cependant. Ses mains viennent se poser sur ce corps chaud contre le sien. Il aimerait s’y perdre. Son cœur aussi voudrait errer dans cet univers chimérique qu’on lui propose, mais il n’y arrive pas. La danse devient lascive, sans doute parce que les slows viennent de débuter et Lexie se laisse porter. Pourquoi pas ? Se laisser distraire ? N’est- ce pas le but de cette soirée ? Mais la distraction est de courte durée, elle croise le regard de Mia. Elle déglutit en sentant la tension monter dans cet échange...et détourne le sien aussitôt, en même temps que son enseignante...non… Ne plus penser ! Ne plus entendre cette douloureuse et déchirante plainte de son âme torturée ! Elle suffoque dans l’immense étroitesse de son agonie… alors, lorsque Dani vient murmurer contre son oreille : « Tu veux pas qu’on aille ailleurs ? » elle acquiesce, prendre l’air lui fera le plus grand bien.

Sa cavalière la prend par la main et l’entraîne hors de la piste. Dans les couloirs ? Pourquoi dans les couloirs ? Elles passent devant une salle de classe entre-ouverte où Lexie aperçoit un couple en train de… elle n’a pas envie de savoir.
Soudain, elle se retrouve dans la salle de classe jouxtée à celle-ci et n’a pas le temps de demander la raison de ce choix particulier, que les lèvres de Daniella viennent se coller aux siennes, tandis qu’elle se retrouve presque poussée contre une table derrière elle.
Alors comme ça c’était pas de la drague hein ?

Le baiser en soi, n’est pas désagréable, c’est juste que Lexie a du mal à se plonger entièrement dans… l’action. Son corps réagit, bien entendu, il frissonne lorsque les doigts de la pompom girl viennent effleurer ses épaules nues. Mais son esprit totalement confus imagine que ce murmure qui court sur sa peau est provoqué par une toute autre personne.

« J’ai eu envie de faire ça toute la soirée. » murmure sa cavalière contre ses lèvres.

« Dani… j’ai rien contre l’idée de faire ça avec toi ce soir, mais...  tu ne crois pas qu’on devrait aller ailleurs ? On n’a pas le droit d’être ici non ? »

« C’est ce qui rend la chose plus excitante non ? » répond la cheerleader en lui offrant un sourire mutin. Elle vient ensuite embrasser son cou et Lexie ferme les yeux sous cette caresse. Ok… elle peut bien se laisser un peu aller, elle en a besoin après tout… Elle enlace la taille de sa cavalière, vient effleurer ses hanches de ses doigts, tandis que lèvres de cette dernière attaquent la peau de son cou avec ferveur y laissant certainement une marque mais...Lex’ s’en fout. Elle est prête à tout envoyer balader ce soir. Les regrets, les remords, ce putain de goût amer dans la bouche qu’elle tente d’ailleurs de faire passer en venant embrasser de nouveau, langoureusement Dani, les mains se perdant dans sa chevelure alors qu’une reminscence de souvenir lui rappelle une toute autre sensation... Elle gémit doucement, presque suppliante. Pitié que ça s’arrête… que son esprit se taise. Qu’il laisse son corps parler, s’exprimer jusqu’à s’oublier.  

La porte s’ouvre brusquement, au même moment que ses yeux qui viennent se poser immédiatement sur Mia qui les regarde… ahurie.

Oh putain de merde…





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Le bal de fin d'année. L'occasion de se détendre, d'accueillir l'été qui s'annonce en fanfare, dans la musique, la joie et la bonne humeur. Pourtant, ton humeur est bien maussade alors que tu enfiles ta robe devant le miroir en pied dans ta chambre. Ton reflet t'est insupportable depuis l'incident, ton regard évitant ton propre visage, tout comme tu évites celui de Lexie depuis la fameuse soirée. Que faire d'autre ? L'éloignement semblait la solution la plus viable au vu des circonstances. Cependant, tu n'arrives pas à éviter tes propres pensées et souvenirs pour autant. Ça en devient presque... obsédant. Ses yeux luisant de désir. Ses lèvres sur les tiennes, déposant des baisers sur ta peau brûlante...

— Ça va ?

Tu fais volte-face pour scruter Aaron, qui t'observe depuis l'embrasure de la porte, te sentant prise au piège tel un animal sur la route. Même si ton cher époux ne peut pas encore lire dans les pensées, il a remarqué que quelque chose... te taraudait.

Oui. Cette robe est un peu trop serrée, mais... ça fera l'affaire.

Vêtu d'un costume, il s'apprête à partir de son côté pour fêter le succès d'une affaire avec ses collègues. Il entre dans la chambre et vient se poster derrière toi, ses mains entourant ta taille et son menton se posant dans le creux de ton épaule. Tu frémis à son contact, l'image de vos deux corps dans la glace encore plus pénible que ton seul reflet.

— Elle m'a l'air très bien. T'es superbe.

C'est comme s'il essayait de te rattraper, comme s'il sentait que tu t'éloignes... sinon physiquement, mais mentalement. Tu expulses un petit soupir, luttant pour ne pas t'extirper de son étreinte.

Merci. Tu es prêt ?

Le trajet d'une dizaine de minutes te paraît bien long jusqu'à l'école ; phrases creuses entrecoupées de silence de plus en plus lourds.

— Bonne soirée ! Je te récupère vers minuit, Cendrillon ?

Tu lui offres un dernier sourire avant de te diriger vers la grande salle où aura lieu le bal, où d'autres chaperons sont en train de virevolter, déposant divers plateaux sur le buffet et accrochant les dernières décorations avant qu'une foule excitée d'étudiants ne se presse aux portes.

***

Tes muffins faits maison sont partis en un rien de temps, le plateau désormais vide trônant sur la table comme preuve de ton talent culinaire. La soirée se passe bien et tout le monde semble prendre du bon temps. Tu as même réussi à te détendre un peu, à profiter du moment présent malgré le poids dans ton estomac, malgré ton regard qui ne peut s'empêcher de la chercher sur la piste de danse. Qui cherche trouve... et l'étau se resserre dans tes intestins à la vue de son corps pressé contre celui de la pom-pom girl. This fucking girl.

Wow, Mia, surveille ton langage ! Vos yeux se croisent, mais Lexie semble trop occupée à danser collé-serré avec la blonde pour te porter une réelle attention. C'est plutôt bon signe, non ? Qu'elle s'amuse avec une camarade ? Pourquoi un tel brasier dans ta poitrine quand tu les vois s'éclipser dans le couloir ?

Le feu atteint tes jambes, puis tes pieds qui les suivent une minute à peine après leur départ. Aucune trace d'elles dans le couloir... mais tu entends des voix parvenir d'une des salles de classe. Un prof a dû oublier de la verrouiller. J'y crois pas... Tu patientes quelques secondes derrière le battant, comme pour laisser ta fureur s'accroître avant de la laisser se déployer. Quand le baromètre est prêt à exploser, tu pousses la porte et te figes devant le spectacle offert par les deux jeunes femmes. Lexie te fait face, ébahie par ton arrivée, tandis que sa comparse poursuit ses baisers quelques secondes avant de se retourner lentement.

— Oups désolées, on ne pensait pas être dérangées... minaude-t-elle en t'apercevant.

Les salles de classe ne sont pas faites pour ça, mesdemoiselles. Je vous prierais d'aller continuer vos affaires ailleurs.

La cheerleader hausse un sourcil en essuyant sa lèvre supérieure, entraînant Lexie vers la sortie. Tu t'écartes pour les laisser passer mais ne peux t'empêcher d'ajouter :

Pas si vite, Lexie. J'aimerais qu'on discute.

Tu croises les bras sur ta poitrine, attendant que l'intruse s'éloigne. Celle-ci dépose un baiser sur la joue de Lexie, comme pour ajouter de l'huile sur ton feu.

— J'te retrouve au bar.

(c) mars.
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Son palpitant s’évertue vainement à reprendre une cadence normale, alors que son corps demeure figé. Elle n’ose bouger un seul muscle, ou plutôt en est incapable, car son cerveau semble avoir rompu le contact avec le reste de son être. Lexie n’aurait voulu pour rien au monde que ce soit Mia qui les surprenne ainsi. Une multitude de sentiments la submerge : le choc bien sûr, la honte aussi, mais surtout la culpabilité. Pour plusieurs raisons, auxquelles elle est incapable de songer tout de suite. Dans la pièce, la tension est palpable et a jeté un froid, qui ne semble pas atteindre Dani d’ailleurs, alors même que l’enseignante leur reproche leur présence ici, à raison bien sûr.
Et des envies contradictoires viennent se battre en son sein : L’étudiante voudrait fuir cette pièce le plus rapidement possible, ne plus poser les yeux sur cette colère qu’elle voit tant elle irradie, ne plus regarder Mia en face, laisser les problèmes derrière. Pouvoir lui expliquer. Lui faire comprendre que ce n’est pas ce qu’elle croit. La supplier de la croire, de…
Pourquoi tu penses comme quelqu’un qui vient de tromper sa copine ? T’es majeure, célibataire, dépistée et vaccinée, tu fais ce que tu veux !
Mais Lexie n’a pas le temps de décider quel besoin contenter, car, alors qu’elle laisse Daniella l’entraîner vers la sortie.

J’aimerais qu’on discute.

Ces mots résonnent dans sa tête, comme l’écho redoutable d’une tempête qui menace d’éclater. Orage grondant au-dessus d’elles, beaucoup trop proche. Et dont elle aperçoit les prémices dans les yeux de son enseignante, tandis que les lèvres de sa cavalière effleurent sa joue : indice que c’était la dernière chose à faire.

« J’te retrouve au bar. »

Oui si elle survit à cette conversation… Quelle conversation d’ailleurs ? Au fond, elle n’a rien fait de mal ! N’est-ce-pas Mia qui voulait qu’elles oublient ? Qu’elles s’éloignent ? Bon sang que lui veut-elle ?!
L’étudiante ne répond pas. Ne la regarde même pas quitter les lieux. Son souffle est resté coincé dans sa gorge et vient consumer sa poitrine douloureuse, alors qu’elle essuie sa joue, souhaitant effacer les marques de cette étreinte dont elle a honte à présent.
Les voilà seules. Un silence lourd tombe dans la pièce, qui devient subitement minuscule, angoissante. Mia la fixe toujours, les bras croisés sur sa poitrine.  Alors, Lexie se rabat sur son seul recours en situation extrême : l’humour. (Ce qui est définitivement une mauvaise idée.) et tente avec un petit sourire incertain flottant sur le coin de ses lèvres :  

« On s’entraînait aux gestes de premiers secours. Le bouche à bouche, le massage cardiaque, tout ça… »

Oh boy. Exfiltration, je répète exfiltration, cette fille n’a pas d’instinct de survie !

- Très drôle. Vraiment, tu devrais changer de cursus et jouer la comedie.

Le sarcasme est piquant, et une preuve de la colère sourde qui semble toujours gronder en Mia. Pour une raison que l’étudiante n’arrive toujours pas à déceler d’ailleurs. Son sourire mourant sur ses lèvres, Lexie soupire « D’accord…  je voulais juste détendre l’atmosphère, mais… j’ai compris : t’es énervée. » Elle ajoute en fronçant les sourcils. « Ce que je ne saisis, pas par contre, c’est : pourquoi ? »

L’enseignante referme la porte et rétorque :
— Pourquoi ?! Parce que…, Elle baisse la voix pour poursuivre, Parce que je trouve ça indécent que tu t'exposes ainsi devant moi. Tu cherches à me faire du mal, c'est ça ?

Attends ? Quoi ?
Il faut quelques secondes à Lexie pour réaliser les paroles de Mia qui la laissent totalement incrédule. Plusieurs éléments ne collent pas. Ça n’a aucun sens même ! Lex’ cligne des yeux à plusieurs reprises, ahurie, la bouche presque entrouverte de stupeur.  La colère, la frustration et la tristesse se battent pour avoir la main mise sur les mots qui se bousculent pour franchir ses lèvres. Et finalement les trois arrivent sur le podium.

« Mais n’importe quoi ! Comment tu peux penser que j’aie fait ça exprès ?! T’as vraiment une piètre opinion de moi ça fait plaisir hein. » Ironise-t-elle « Puis parler d’indécence, c’est un comble venant de celle qui a couché avec son élève dans son salon ! »
Outch… t’es sûre de vouloir partir sur ce terrain.

Mia ouvre la bouche pour répondre, puis la referme. Elle la fixe.
— Touché. Je ne devrais pas t'en vouloir de... passer à autre chose.

La culpabilité vient de nouveau submerger Lexie et son cœur se resserre, lorsqu’elle voit les larmes dans les yeux de l’enseignante. Elle regrette subitement ses paroles prononcées sous le coup de la fureur. Mais ne peut revenir en arrière. Elle soupire… passe les doigts sur ses yeux et répond, avec moins de véhémence.

« Je ne passe pas à autre chose… c’est elle qui m’a embrassée et... peu importe ! » Elle reprend en agitant les mains, comme lorsqu’elle essaie de prouver quelque chose. « En effet tu ne devrais pas m'en vouloir. Et pourtant tu m'en veux. Tu m'as demandé de t'oublier Mia. J'ai respecté ton choix. T'as pas le droit de me reprocher de le faire. T'as pas le droit de me rejeter et de m'en vouloir d'essayer de t'oublier dans les bras d'une autre et..." La réalisation la frappe, alors qu'elle se rapproche de son enseignante, la fixe, cherchant dans son regard ce que ses lèvres n'osent avouer, guettant ses réactions . "T'as pas le droit de me faire une crise de jalousie. Parce que c'est de ça dont il s'agit hein ?" Demande-t-elle à quelques centimètres d'elle, les yeux plantés dans les siens.


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Le danger approche. Tu pourrais presque le sentir vibrer dans l’air qui flotte entre vous. Omniprésent. Électrique. Électrisant.

Elle a raison.

Une vilaine crise de jalousie… envers quelqu’un que tu n’as aucune raison de considérer comme une menace. De toute façon, Lexie ne t’appartient pas. Vaguement consciente du ridicule de la situation, tu sens tes joues s’empourprer davantage. Au pied du mur. Mur que tu t’es forcée à ériger entre vous ces dernières semaines, mur qui semble désormais fragile et facile à enjamber.

Tu déglutis, balayant ton regard dans la salle et ses chaises vides avant de le reporter sur elle. Elle, elle, elle. Impossible d’oublier le poids de son corps sur le tien, ses lèvres si douces, sa joie de vivre si contagieuse. Lueur solaire dans l’obscurité de ton existence trop terne. Prévisible. Fade. Or si tu ne cherchais qu’une distraction… rien ne t’empêcherait d’en parler à ton mari. Organiser une virée exotique ou encore un plan à trois pour épicer votre relation. Mais non, tu n’as pas envie de ça. Tu as juste envie que Lexie te regarde, qu’elle te charme, qu’elle te désire. Qu’elle repose ses mains sur toi. Attirance difficile à faire passer pour une folie passagère tant elle t'obsède.

Oui. Je suppose que oui, souffles-tu enfin. C’est délirant, hein…?

Paume collée à la porte derrière toi, elle ne détache pas ses prunelles des tiennes. Quelques secondes de silence s'étirent et jouent avec tes nerfs avant qu'elle ne murmure :

— Tu n’as pas à l’être. Parce que… quand elle m’a embrassée, ce n’était pas ses lèvres que j’ai imaginées sur les miennes… ce n’est pas son corps contre le mien qui me faisait frissonner… mais le souvenir de… cette soirée avec toi. Et si je comprends bien… toi non plus tu n’arrives pas à oublier.

C'est plus difficile que ce que je pensais.

— Tiens donc ? Madame se rend compte qu’elle ne peut pas tout contrôler ? On progresse !

Son sourire provocateur te fait rouler des yeux. Tu expires un soupir frustré, baissant les yeux vers tes chaussures vernies.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé, en tout cas...

Recouvrant un air plus sérieux, Lexie passe ses doigts sous ton menton, te forçant délicatement à reporter ton attention sur elle.

— T’as toujours le choix. Tu peux abandonner cette mascarade que tu nous fais jouer, accepter de te laisser porter, peu importe les conséquences, on s’en fout ! Ou… (Elle inspire avant de reprendre.) Tu peux me laisser partir de cette pièce, me laisser quitter définitivement ton cours, comme ça tu n’auras plus à me croiser, me laisser aller tenter de t’oublier - puisque c’est ce que tu semblais vouloir -, me laisser rejoindre Dani au bar pour me perdre… essayer d’effacer ton souvenir, dans ses bras.

Une effluve de son parfum te chatouille le nez alors qu'elle se penche pour chuchoter à ton oreille :  

— Fais. Un. Choix.

Un frisson court le long de tes vertèbres quand une mèche de ses cheveux vient effleurer ta clavicule. Ton cœur s'agite, mais ta tête n'est pas en reste non plus, s'activant pour trouver une solution - LA solution qui permettrait de résoudre ce foutu dilemme. Un choix, un choix... tu détestes les choix. Ils sont toujours à double-tranchant, de toute façon, même quand on croit faire le bon. Tu avais choisi d'oublier... tu connais déjà les détails de ce scénario. Les insomnies, la douleur d'un désir si ardent qu'on ne peut l'ignorer, la jalousie... ce choix-là était peut-être le plus raisonnable, le plus logique, cependant... il t'a clairement rendue malheureuse. Alors, à quoi ressemble l'alternative ? Une relation clandestine ?

J'veux pas que ça s'arrête.

Tu fermes les yeux, comme si c'était suffisant pour t'empêcher de voir la vérité en face. Mais les mots sont dits, le choix, bien que proclamé à moitié et avec peu d'assurance, est fait. Reste à savoir s'il sera également le sien.

Et toi... tu veux quoi ?

Une histoire hors du commun ? Du fun avec une femme qui n'a presque pas d'expérience ? Un nom à ajouter à son tableau de chasse ? Ou... quelque chose d'autre ?

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TW : Erotisme

Cette proximité l’enivre et elle aurait pu regretter de l’avoir causée, si cette sensation exquise ne venait pas d’éteindre les feux d’alarme de son esprit qui continuait, jusqu’ici, de murmurer, sans grande conviction quand même, que tout ceci était une mauvaise idée, que Mia avait raison de vouloir instaurer une distance. A quoi bon ? Elles ont essayé non ? Cela ne fonctionne pas visiblement. Puisqu’elles sont là de leur plein gré. Lexie pourrait partir. Qu’est-ce-qui l’en empêche ?  Et bien cette irrésistible attirance qui lui hurle de combler le peu de distance qui demeure entre elles ! Elle n’a pas bougé. La chaleur, de ce corps si proche et pourtant trop éloigné du sien à son goût, est séduisante. Elle l’appelle, la charme, chante ses tentations délicieuses à son coeur perdu en mer. Ses lèvres s’éternisent à proximité de l’oreille de Mia, l’odeur de son shampoing vient envahir ses narines et éveiller ses sens tout entiers,  elle ferme les yeux pour l’apprécier encore davantage, s'en imprégner...

« Je ne veux pas que ça s’arrête. »

Elle recule légèrement et son regard se reporte brusquement sur Mia, qui, elle, a les yeux clos. Comme si l’aveu qu’elle venait de faire, à demi, lui était insupportable…
Cette phrase, Lexie la connaît, en a déjà savouré les mots au cours de cette fameuse nuit, dont elle sait à présent l’issue. Mia semble toujours incapable d’admettre complètement ce qu’elle veut, ce qu’elle ressent. Lexie voudrait la secouer, lui dire de lâcher prise sur ce contrôle qu’elle souhaite exercer en vain sur ses sentiments et ses envies, lui crier de s’écouter, de s’accorder un peu de bonheur… Et ce manque d’assurance l’effraie. Parce qu’elle ne sait pas ce qu’il veut dire…

« Et toi… tu veux quoi ? »

Son cœur loupe un battement et le temps semble s’arrêter… ce qu’elle veut... Lexie cligne plusieurs fois des yeux prise au dépourvue et d’une voix hésitante : « Je veux... » Elle ouvre la bouche et la referme.
Bon sang ! Que veut-elle ?! Elle ne s’était jamais posé la question, parce qu’elle avait toujours cru cette relation impossible, mais la porte de l’espoir vient de s’entrouvrir et Lexie se retrouve indécise devant les possibilités qui la tentent et la captivent, qu’elle perçoit à travers cette ouverture. Parce que, quand elle LA regarde son cœur espère. Trop, sans doute. Et elle sait ce qu’elle risque à trop désirer. Comme Icare s'est brûlé les ailes à trop s'approcher du soleil...
Ses prunelles cherchent une réponse devant elle, elles cherchent une prise, un endroit où se poser, à l’affût d’un indice, d’une justification ou d’une objection. « Je veux… je veux... » elle suffoque presque. Puis elle reprend contenance, secoue la tête et vient accrocher son regard à celui de Mia, son seul point d’ancrage, la réponse à tous ses doutes et toutes ses questions. Elle inspire profondément et exprime sans rougir ses envies : « Je veux goûter tes lèvres, je veux me perdre avec toi les nuits, le jour aussi, je veux te montrer que ça vaut le coup ! » Qu’est-ce qui vaut le coup Lexie. Qu’elle perde son job ? qu’elle quitte son mari pour toi ? Non jamais elle n’oserait lui demander de tels sacrifices ! Mais au moins… oublier ? Oublier ces obstacles, s’en foutre comme la candeur des enfants se fiche bien du monde réel, quand ils jouent sous la pluie, dans la neige, quand ils sont ivres de cette joie crédule et innocente, si pure. Oui ignorer. Le temps… le temps de… d’être libre, d’effleurer le bonheur du bout des doigts… « Je veux te prouver que t’as pas à avoir peur de te laisser aller, d’écouter tes envies. Mais… je veux surtout savoir… » elle approche son visage du sien et s’arrête à quelques centimètres, par peur de se brûler ? comme Icare ? Bon sang, elle est si belle… tous ses sens sont en ébullition et la réclament… c’en est presque douloureux.  « ...si je t’embrasse, là maintenant : est-ce que demain tu vas me dire que c’était une erreur et qu’on ne doit pas recommencer ? parce que si c’est le cas je préfère quitter cette pièce tout de suite. »
Les doigts de Mia viennent jouer avec une mèche de ses cheveux. Ce geste fait courir un frisson le long de sa colonne vertébrale, jusque dans sa nuque… Bordel, comment peut-elle avoir un tel effet sur elle, juste avec un geste si… anodin ?.Mais c’est ce regard qui remonte vers le sien qui enflamme l’allumette…

- Non.

Et ce mot envoie l'allumette sur son corps inflammable qui se change en un brasier prêt à tout consumer sur son passage. Alors elle saisit son visage entre ses doigts, sans réfléchir, sans même arriver à prendre une inspiration, dans sa hâte, dans son besoin d’Elle, et presse ses lèvres contre celles de Mia. Le manque vient faire exploser le désir au creux de ses reins et elle la plaque contre la porte. Une main descendant sur ses hanches. Elle ne peut pas s’arrêter. Ce n’est plus une envie, c’est un besoin qu’elle doit combler. Sinon elle meurt sur place ! Le goût de ses lèvres est une saveur dont elle ne peut plus se passer.  A bout de souffle, elle finit par rompre ce baiser brûlant, le temps de reprendre une respiration et de murmurer contre sa bouche.

"J'ai envie de toi..."

C'est une question silencieuse, qu'elle pose. Un moyen de savoir si elle a le feu vert pour continuer. Cependant incapable de chasser le naturel qui revient vite au galop, ses lèvres se parent d'un sourire narquois et provocateur alors qu'elle ajoute, sans s'éloigner pour autant, son corps plaqué contre celui de Mia, sa chaleur contre la sienne, son désir contre le sien...

"Mais tu m'as dit que les salles de classe n'étaient pas faites pour ça, alors tant pis hein,..."




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tw : érotisme

Les masques tombent. Tu as l'impression d'être un robot bloqué sur les mêmes réponses, sans parvenir à t'exprimer plus clairement. Je ne veux pas que ça s'arrête. Certes oui, mais as-tu envie que ça continue, Mia ? Comme... la dernière fois ? Lexie possède une intensité et une facilité à laisser parler son cœur qui te déroute. Comment fait-elle pour verbaliser ses désirs, pour vivre si librement ? Tu es à la fois admirative de son franc-parler et frustrée de ne pas réussir à l'imiter. Mais l'heure n'est plus aux paroles, mais aux actes, surtout lorsqu'elle capture ton visage et prends tes lèvres en otage une seconde fois. La délivrance. La dernière barrière s'effondre entre vous, et ton corps répond à ses avances sans que ton esprit soit totalement conscient de ce qui se passe. C'est viscéral, instinctif. Il te faut plus... toujours plus.

L'urgence est telle que tu ne ris même pas à sa boutade, te contentant de mordiller sa lèvre inférieure.

C'est vrai. Et puis... ton date t'attend.

Tu hausses un sourcil, tes mains effleurant ses fesses, puis les attirant plus près contre ton bassin. Le contact provoque un gémissement appréciateur de la part de Lexie. Elle émet un petit rire avant d'embrasser ta mâchoire, descendant vers ton cou, répondant entre deux baisers :

— Mon quoi ? Je ne vois vraiment pas de qui tu parles…

Tu sais, la blonde qui était accrochée à toi tout à l'heure. J'sens encore son parfum sur tes habits.

La chaleur de ses paumes enveloppe ta nuque et un sourire taquin vient flotter sur son visage proche du tien.

— Ah, cette blonde là ! Je peux toujours te proposer de remplacer son parfum par le tien, si tu préfères.

Elle vient à son tour mordre ta lèvre inférieure, déclenchant une ruée de frissons le long de tes bras.

Faut pas qu'on reste ici. Ça va paraître suspect. Mais... donne-moi ton numéro ?

Dans un soupir, elle abdique.

— C’est pas faux… surtout que Dani m’attend au bar, si elle ne me voit pas revenir, elle va croire que tu m’as assassinée. T’inquiète, faut juste que j’aille lui dire que notre date est annulé… s'empresse-t-elle de préciser.

Tes oreilles bourdonnent et tes lèvres sont parcourues de picotements alors que tu lui tends ton portable pour qu'elle y entre son numéro. C'est de la folie, tout ça.

Merci. Maintenant, retrouve ton amie et profite du restant de la soirée. Mais je vais réfléchir à un endroit où on pourra se revoir... seules.

Un dernier baiser, puis tu te détaches de la porte et vérifies ton maquillage dans le miroir de ton portable. Heureusement que tu n'as pas misé sur le rouge à lèvres rouge, ce soir...

— Ce n’est pas mon amie, je te l’ai déjà dit. Et je crois que j’ai déjà pas mal profité de ma soirée… mais ça marche...

Son clin d'œil te fait lever les yeux au plafond, puis tu t'écartes afin de la laisser sortir en premier. Tu la suivras... plus tard, quand elle aura disparu du couloir. Alors, c'est comme ça que ça va être ? Devoir se cacher constamment ? Ok, c'est hyper flippant... mais tu dois bien admettre qu'il y a un côté excitant à la chose. Du moment que vous ne vous faites pas prendre, évidemment...

FIN


(c) mars.
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