fists covering stars (kianael)

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with @Kian Wawae
warning : violences physiques.
the 26.06.2023 the black rose, south boston fumoir qui déborde, les coups qui s'échangent, la taille que tu fais te permet d'échapper à ces âmes égarées sur le chemin de l'alcool, complètement inconscientes de la foule environnante. La tige tirée brille de se consumer, les yeux perlent dessus avant de rouler de côté. non loin, de l'autre côté de la porte, une silhouette charmante se distingue, une frimousse au sourire qui immédiatement capte ton intérêt. en face, des visages mécontents, un langage corporel trahissant l'agitation. tu te fais curieux, sans rien dire.

Adrian a promis, mais Adrian tarde à trouver l’issue favorable à ce défi lancé tout bonnement au beau milieu d’une conversation. Toi t’es impatient, t’es curieux, gourmand. T’as besoin d’te mettre quelque chose sous la dent, de provoquer, de caresser. Tu repères non loin de toi une magnifique brune aux allures de déesse et ça suffit à te propulser dans le ring. L’alcool réchauffe tes veines et brouille ton esprit. T’es là, sourire à la con plaqué sur le visage alors que l’mec de cette fille te dévisage. Toi tu jettes de l’huile sur le feu, tu t’fous de sa gueule éhontément. T’es fier, t’es beau gosse et t’es bien fait alors t’en profite pour épater la galerie. Ton adversaire lance le premier assaut, phalanges qui passent à quelques centimètres de ton visage pour venir percuter ton épaule. Tu l’fixes l’air de dire ‘’ c’est tout ce que t’as dans l’ventre gros lard? ‘’ après quoi tu lui présentes ta joue pour l’humilier davantage.

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warning : violences physiques, vulgarité.
the 26.06.2023 the black rose, south boston un geste fend les airs, le frappant à l'épaule. On sent de suite les effluves du nectar diabolique sans même avoir besoin d'ouvrir ses narines. Sourcils froncés, tu te tends et regardes la scène, finissant par griller cette clope que tu jètes dans l'un des cendriers à côté. Il est intrépide, stupide même, tendant sa joue en affront volontaire. L'adversaire n'est pas seul et ses chiens se jètent sur lui comme pour le maintenir. Et c'est la goutte de trop. Main plaquée sur la porte qui s'ouvre violemment, tu t'avances et donnes un coup de coude à l'un des garnements enchaînant le jeune homme. Il s'effondre et, alors que l'antagoniste lève son poing pour atterrir sur sa victime, tu saisis son bras en plein effort, l'immobilisant avant de l'encastrer sèchement contre le mur. Son visage se fond à la peinture de la surface, ses gémissements de douleur se font entendre mais tu restes impassible, sérieux. ❝ Ose encore lever la main dans un contexte aussi ridicule et tu perds définitivement l'usage de ton bras à branlettes. ❞ Tu appuies davantage à l'entendre trembler de douleur. ❝ Qu'est-ce qu'on dit ? ❞ L'individu bredouille péniblement un "pardon" résultant en sa libération immédiate. Nul besoin de le menacer une fois de plus, ton regard dirigé vers lui, aussi sombre que les recoins les plus cachés de ce bar, fait tout son effet, et tu te repaies de cette peur que tu lis dans les mirettes de ces vermiceaux.

T’as peur de rien, tu joues avec le feu, guidé par le dieu des ivrognes qui coule dans tes veines et qui prend contrôle de ton esprit. Pour toi ce n’est qu’un jeu alors que pour ton adversaire, ça ressemble davantage à un règlement de compte. Il n’est pas seul et ça, tu ne l’avais pas planifié. Ses potes, aussi stupides et balaises que lui, surgissent de l’est et de l’ouest pour te brider, te garder bien en place, pieds cloués au plancher. T’essaie de te débattre comme tu le peux, tu cherches un brin de lucidité, l’idée qui t’aidera à te sortir de ce mauvais pas et c’est là qu’un des soldats tombe au combat. Tu comprends pas c’qui se passe, tu mets quelques secondes avant de comprendre que l’messie est là pour te venir en aide. Tu te charges du mec restant avec pas mal de difficulté, t’es trop occupé à regarder c’qui passe plus loin, contre le mur. Ce gars sorti de nul part, sa musculature taillée dans le marbre le plus fin d’Athène, son faciès à la fois dur et intriguant. Des excuses fendent l’air, t’en a rien à carrer. T’es captivé. Main qui se pose sur l’épaule de l'allié, tu l’oblige à te regarder. ‘’ Faut partir d’ici. ‘’ Avant que la sécurité s’en mêle et que vous soyez conduits au poste. ‘’ Allez viens. ‘’ Ton regard survole la pièce en quête d’une silhouette familière, mais t’arrive pas à le voir, Adrian.

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the 26.06.2023 the black rose, south boston Les hyènes s'évadent et prennent la fuite, ne cherchant leur reste que dans l'aigreur de leurs propos sur le chemin les menant à leur tanière. Lui, sa main interdite qui se pose sur mon épaule, surement en signe de repos, il veut fuir également. Tête qui pivote de droite à gauche en toute nonchalance avant de prendre les devants, bras cognant dans son dos afin que vous suiviez la même direction sans que tu n'es à devoir surveiller qu'il ne tombe pas ou ne prenne une direction opposée. Vous crevez la foule comme un abcès, sortant avec hâte avant de vous arrêter dans un renfoncement. ❝ Ça va ? ❞ demandes-tu calmement alors que tu te rallumes une cigarette, lui tendant une de ton paquet.

T’as le cœur qui tambourine sous le poids de l’effort, le souffle qui se gaspille à gauche, à droite. Le flemmard se manifeste, le paresseux cherche un moyen de fuir, un endroit tranquille ou se poser après avoir provoqué la tempête. Le bras de l’aîné s’invite, s’impose. Tu jettes un bref coup d'œil derrière ton dos avant d’ancrer tes opales aux traits nonchalants de son visage. ‘’ Hey ? Tu fais quoi ? ‘’ T’as pas l’habitude qu’on prenne les devants, t’es celui qui domine, le meneur de troupe. T’es pas l’mouton qui bouge avec le reste du troupeau, mais t’es pas en position de dire quoi que ce soit. Tu suis le courant, démarche ajustée à la sienne. L’inquiétude qui guette, car t’arrive pas à trouver ton pote, mais il est trop tard maintenant. Te voilà dehors, l’air frais de la nuit qui s’empresse de hanter tes poumons. Tu t’arrêtes à l’endroit indiqué, regard qui suit le moindre de ses faits et gestes, comme un gosse curieux. ‘’ Ouais et toi ? ‘’ Voix qui déraille, main qui vient se perdre dans le bordel de tes mèches. ‘’ J’fume que le weed. ‘’ Avoues tu naturellement en posant ta main sur la sienne. ‘’ Comment t’as fait ça ? J’veux dire, t’étais planqué ou ? Pourquoi t’es venu m’aider ? ‘’ Les questions s'enchaînent plus vite que tes pensées, t’es curieux, t’as envie de savoir.

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warning : violences physiques, vulgarité.
the 26.06.2023 the black rose, south boston Aucun mot prononcé avant d'être à l'extérieur. Tu es concentré, resserrant la poigne que tu as sur l'individu que tu embarques sous sa directive. La gêne est palpable dehors. Ses yeux ne savent où regarder, sa main se mêle à sa chevelure absolument attirante. Il refuse la cigarette et te fait sourire en coin dans sa grande transparence. De là, la surprise vient du contact de sa main sur la tienne alors que ses iris tentent de capter les tiens comme pour mieux trouver les réponses aux questions qu'il enchaîne. ❝ T'es un moulin à paroles sous alcool ou tout le temps ? ❞ le taquines-tu naturellement. Et, comme pour le rassurer dans son incompréhension, ta main qu'il recouvre se déplace et vient épouser la courbure de sa hanche. ❝ J'étais juste au fumoir, mon beau, à ta droite. J'ai vu ces gars s'exciter et s'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est de s'attaquer à plusieurs sur un, surtout dans ce genre de contexte. ❞ Des doigts de ta main libre, tu tires quelques lattes, l'expirant de côté avant de retrouver son regard. ❝ Et je n'aurais pas aimé qu'ils abîment une aussi belle gueule. ❞ Tu es à deux doigts de ricaner, ton plaisantin enclenché sous forme de drague non dissimulé. Pourtant, tu as cette nonchalance qui s'exprime non forcé.

Le retour de question est presque aussi brutal que ton dégueuli de mot. Il te prend de court et te coupe l’herbe sous le pied. L’unique fois ou on est parvenu à te déstabilisé ainsi, c’est lorsque tu as fait la connaissance d’Adrian, ce pote qui à fait naître des désirs insoupçonnés dans ton fort intérieur. Il est venu allumer cette flamme, brasier qui s’éteint d’année en année, mais qui semble prendre de la vigueur chaque fois que tes billes cristallines croisent celles du brun qui se dresse fièrement devant toi. ‘’ J’ai une grande gueule. ‘’ T’aime avoir le dernier mot, foutre le doute, déstabiliser, mais là, t’y est pas du tout, au contraire. Tu sens tes genoux vaciller lorsque sa main embrasse ta taille. Emoi d’un jeune con prépubère, le palpitant qui ignore quelle cadence il doit suivre. ‘’ T’es un justicier alors. ‘’ Coin des lippes qui s’étire en remarquant enfin une réaction chez lui, tel un reflet dans le miroir, tu souris ou devient sérieux selon l’envie du plus vieux. ‘’ Je ne peux pas te contredire sur ce point ! ‘’ Tu gonfles fièrement le torse, t’es plutôt fier de ce que tu es. ‘’ T’es pas mal non plus ! ‘’ Pour toi, ce n’est que du jeu, avec les mecs, ça à toujours ainsi. Drague à deux balles contre un bon coup de barre. Ce gars, visiblement, trouve son plaisir dans les mêmes agréments que toi. ‘’ T’es illettré ? C'est pour ça que tu parles si peu? ‘’ Tu glousses, amusé. Tu le taquines, rien de plus. Au fond, peut-être que tu le testes. ‘’On va s’balader ? T’as déjà fait du surf ? ‘’ Peut-être qu’en l’attirant sur un terrain connu tu parviendras à reprendre le dessus.

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the 26.06.2023 the black rose, south boston La fougue de sa jeunesse, l'impulsivité d'un cadet, se font en un plaisir de le voir ne pas s'effondrer. D'un hochement de tête, tu acquiesces tout bêtement. Nulle réponse nécessaire à ce que les faits ont déjà prouvé. ❝ Merci ❞ réponds-tu tout aussi fièrement, la rétine s'épaississant presque de vouloir le détailler sous cette faible lumière. Il parle beaucoup, trop, pour remplir l'air. Les propositions qui suivent te semblent parfaitement déraisonnable. D'un violent effet de tornade, tu le bouges à l'en plaquer contre le mur avant de t'avancer et l'encercler, le surplomber. ❝ J'ai surtout envie de te faire fermer ta bouche. ❞ Tu chuchotes presque, tes lèvres dirigées vers sa joue alors qu'elle se colle presque au centre de son oreille. ❝ Tu veux te noyer ? Dans ton état, tu y couperas pas. ❞ Les mots sont précis, prononcés de manière à ce qu'aucun ne soit nuancé. ❝ Mais si c'est avoir le souffle coupé que tu veux, il suffit de demander. ❞ Ton corps s'agite à le prendre par la taille, le faciès assombri contre le sien, reculant ce dernier légèrement de sorte à ce que vos nez se frôlent. Sur ce, tu te stoppes, t'interrogeant sur sa réaction.

Tes réflexes sont beaucoup trop lents, corps aussi désarticulé qu’une poupée de chiffon entre les mains de cet homme. Dos qui percute le mur, tu cherches désespérément son regard, à comprendre ce qu’il fait, ou il veut en venir. Il parle, tu relèves fièrement le menton. Il cherche et tu fais ce que tu sais faire de mieux, surenchérir. T’es qu’un jouet pour lui, tout comme les mecs dans ce bar. Vu ton état, il ne ferait qu’une bouchée de toi. ‘’ J’suis pas du genre à demander. ‘’ Tu prends et tu jettes au gré de tes envies, t’es pas la chose qu’on utilise pour assouvir une passion, non. Faciès d’ange qui se fige dans une expression neutre, tu viens capturer son menton avec la même force employée par ce dernier un peu plus tôt. Ton nez frôle le charnu de sa lippe inférieure, le brasier qui illumine ton iris ne quitte plus le sien. Le désir brûle en toi, mais tu préfères l’ignorer pour l’instant. Tu cherches une issue possible, un moyen de lui échapper et c’est à ce moment que la magie opère. Tes lèvres capturent les siennes, geste non calculé, comme le tonnerre qui gronde au cœur d’une tempête. Le meilleur moyen de résister à une tentation est d’y céder. La pulpe de tes doigts s’enfonce dans son derme tandis que ta serpentine trace son chemin jusqu’à sa jumelle. Tu veux lui faire croire qu’il a gagné en t’offrant à lui sur un plateau d’argent. Ainsi, il prendra ses jambes à son cou devant la facilité de la chose. Tout homme qui se respecte aime le défi. ‘’ Touche moi. ‘’ Si tu l'oses.