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Les originesorigines allemandes, autrichiennes, hongroises, françaises, croates et américaines.
feat. drake rodger
08 août 1998 à Salzbourg (Autriche)
Autrichien
Célibataire, bisexuel
En troisième année d’astrophysiques
Classe sociale élevée
Le caractère
pile sur pattes, l’esprit en constante ébullition, curieux, casse-cou, intrépide, téméraire, tenace, méticuleux, très bon observateur des astres, minable observateur du comportement humain le rendant parfois antipathique quand seule sa concentration lui fait défaut. cartésien, esprit logique, carré. sociable, passionné, mauvais joueur, mauvais perdant, ouvert, 75% extraverti, honnête, jaloux, sensible.
Les anecdotes
- ( 01 )Dès son enfance, Leopold, communément surnommé Leo, honore ce cliché du benjamin intrépide. Dernière addition d’une fratrie de six enfants, l’aînée frôlant presque les portes de l’université, le marmot se doit de taper du pied pour en extraire une quelconque attention. Les vases hors de prix accidentellement renversées dans une course improvisée avec le cadet, les refus d’avaler quelconque ingrédient vert la semaine 24 puis rouge la semaine suivante, les caprices incessants face à sa gouvernante et ses précepteurs… Tout était une excuse pour attiser maman ou papa ou Karl ou Ophelia, ses aînés.
- ( 02 )Maison impériale et royale de Habsbourg-Lorraine. Son père y est actuellement en tête. Famille héritière du trône d’Autriche, seule branche légitime substituante de la famille Lorraine. Malgré son ordre de succession assez éloigné, Leo s’est entiché du titre de Duc de Lorraine quand son aîné gagne le le titre de Son Altesse Royal et tout ce qui ensuit. Des titres juste pour des titres quand en réalité, ils n’étaient qu’honorifiques et non-officielles avec l’abolition de la monarchie en Autriche. Leur richesse et patrimoine indécent, par contre, étaient officiels et c’est dans cette opulence que Leo grandit, inconscient de ses privilèges et facilités de la vie.
- ( 03 )Scolarisé à domicile, l’enfant rêve d’évasion, de rencontres, d’amis de son âge et non de de la présence constante de ses grands-parents dépendants d’une canne à marcher. Téméraire et loin d’être de ceux qui se contentent de rêver, il fait sa première fugue à ses six ans. S’envole au-delà des champs perdus de leur château excentré pour finir dans ces petits villages figés depuis la nuit des temps. L’aventure n’a duré qu’une nuit, vite retrouvé par sa gouvernante, pour autant, il en avait rencontré sa troupe, deux petits jeunots tout aussi aventureux.
- ( 04 )Mis sous constante surveillance à cause de ses petites escapades devenues un tantinet trop fréquentes, Leo se réfugie dans des bouquins aléatoires de l’impressionnante collection de la bibliothèque familiale. Etonnamment, il s’y tenait, s’y plongeait dans ces lignes qu’on pourrait assimiler à des contes. Mais rappelez-vous, Leo n’est pas de ceux qui rêvent, Leo vit du concret, d’explications sensées, d’hypothèses testées et validées ou invalidées, d’algorithme, de logique. L’astronomie. Douze ans et il plongeait la tête première dans les astres, curieux de percer le mystère, l’origine de ces étoiles que sa gouvernante ventait être un ‘miracle’. Rien n’était un miracle pour le terre-à-terre qu’il était. Tout était scientifique. Et c’est dans cette lignée de pensée qu’il tombe ensuite dans l’astrophysique, la physique galactique, la cosmologie ou bien même la planétologie. Une passion née, bien ancrée au fil des années.
- ( 05 )Sa scolarisation privée ne le prive pas pour autant d’interactions sociales, constamment baladé aux côtés de ses aînés et parents quand il atteint l’âge approprié. Les pays européens sont devenus son quotidien durant un laps de temps, néanmoins aucun paysage ne lui était permis, seuls ces grandes salles cérémonieuses ennuyantes qu’il abhorrait. Ses parents ne lui accordaient que peu d’attention, fidèles à leurs habitudes, alors il continuait en cachette ses inepties, ses sorties prohibées, ses rencontres éphémères. Il ne pouvait plus les compter sur les doigts de la main ces visages, c’était certain, tout comme le caractère d’extraverti qu’il construisait au fur et à mesure. Leo l’intrépide collait mieux que Leopold Matthias de Habsbourg-Lorraine, Duc de Lorraine. C’était nul et inutilement long ça.
- ( 06 )tw: accident, mort. Ces sorties ne pouvaient décemment pas restées sans événements, impunies. Peut-être que c’était une force de l’au-delà qui l’avait puni s'était-il dit, quand le corps inerte de sa nouvelle amie git à ses côtés. Au sol. Dix-sept ans, une voiture familiale ‘empruntée’ dix mètres en dehors de la conférence de ses parents et le drame survint. Deux cagoulés, armés, attirés par la marque ostentatoire de cette voiture contre trois adolescents innocents, sans capacité de se défendre. Le calcul est vite exécuté. Le résultat tragique. Le lendemain, la famille Habsburg comptait une voiture en moins et des funérailles en plus, que papa et maman prirent en charge en guise de pardon.
- ( 07 )Culpabilité transperçante, Leo déserte officiellement sa fratrie et sa vie de château trois mois après, lassé d’un monde dont lequel il n’appartient pas. Trois mois de refuge en France, auprès de ses rencontres d’enfance, il vit d’amour et d’eau fraîche pour ne se concentrer que sur l’astrophysique. Trois mois de ‘caprice’ achevés par son paternel qui le ramène sans équivoque dans le domaine familial, le jugeant immature et irresponsable. Leo s’insurge, manifeste mais ne reçoit en retour qu’un silence catégorique, on ne peut plus explicite. Personne ne lui venait en aide, personne ne rangeait de son côté.
- ( 08 )Ce n’est qu’à ses dix-huit ans que le terrain d’entente fut trouvée avec son père, au dépit d’une mère récemment tombée diagnostiquée de l’Alzheimer. Fermer les yeux sur l’immaturité jugée excessive de Leo s’il revenait avec un plan précis et détaillé de son futur. Deal, simple et efficace. Qu’il rechigne d’abord à accepter avant de s’y plier fermement, encouragée par sa mère, présente pour la première fois de sa vie. Il pouvait y déteindre le parfait équilibre, faite d’astrophysiques et d’indépendance, loin d’ici, et l’idée en était plus que prometteuse. Il commença ses candidatures à Ivy League à dix-neuf ans, après un an passé aux côtés d’une nouvelle alliée dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence : sa mère.
- ( 09 ) tw: mort, démence. « La singularité quand vous aimez une personne atteinte de démence est, pour moi, cette capacité pour votre cerveau à jouer le rôle de cassette. Il enregistre en masse ces souvenirs récents, les mauvais, ceux qui ne font aucun sens, qu’il en perd les anciens, les beaux souvenirs, ceux qui ont caractérisé cette personne durant ses années de vie. La cassette les efface, les remplace. (...) Puis cette personne vous quitte, emportant avec elle ses mauvais instants. Et votre cassette libère alors de la place. Et aussi horrible soit-il, vous en êtes.. soulagé. » Extrait de l’essay de Leopold de Habsbourg-Lorraine, candidat à Harvard. Si ces candidatures étaient encore de papier, quelques traces de larmes auraient parsemées ces feuilles. Ses larmes, au benjamin, brisé. « Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » L’étranger, Camus. Leo n’a que vingt ans et sa mère quitte ce monde, rejoint les astres. Dévasté, il s’est davantage acharné sur ses candidatures pour l’honorer, la rendre fière.
- ( 10 )Trois ans plus tard, petit Leo a bien grandi. Petit Leo s’applique dans sa passion, ses études, est minutieux, studieux, au plus grand bonheur du paternel, hâtivement remarié. Petit Leo compte une année sabbatique magistralement rentabilisé selon papa, un an dans l'armée médical. Douze mois marqués au fer rouge, dans son quotidien dorénavant stricte et carré. En contact avec sa famille, il en honore au minimum ses devoirs impériaux aux côtés de sa fratrie mais vit principalement une vie de mini duc indépendant, apaisé. Harvard lui sied au teint.
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<div class="card-user-bottin-kirkland"><kirkland class="text-s-bebas text-upper">DRAKE RODGER</kirkland><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Leo von Habsburg"</span></div>
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