andréa & seven

tu inspires profondément, récupérant ta cigarette pour avaler une ultime bouffée avant de l'écraser au fond du cendrier. tu découvres son bronzage, dévorant avec plaisir le spectacle qu'elle t'offre.

je sais.d'autres plans à partager ?
tu devrais peut-être te découvrir plus..

t’en oublies ton joint consumé dans le cendrier. la vapeur toxique qui en émane ravie tes papilles. ton esprit trop occupé a le faire vriller pour te tourner vers la drogue.

j’ai pas mal de jeux mais, je sais pas encore ce que tu aimes.

tu adoptes un air dubitatif. passant tes doigts derrière ton dos puis glissant jusqu’à tes hanches pour tirer sur l’élastique de ton string pour accompagner tes paroles.

tu penses ? et qu’est-ce que je devrais retirer ? le haut ou le bas…?

proposes, je te dirais.

ta gorge devient soudainement sèche, tes yeux dévorant ce maudit élastique qui claque contre son épiderme.

j'en suis convaincu. j'voudrais presque être gourmand.. mais seulement le bas.

disons que ça dépend si tu veux que ça soit doux ou sauvage.

tu hausses les épaules. t’as plus d’une flèche à ton arc, aucune limite.
aujourd’hui encore tu le prouves en le profitant. tu t’exécute, retirant ton bas dans une lenteur maladive qui te fait courber l’échine.

tu préfères comme ça…? mon bronzage te plaît ?

tu ris légèrement à sa question.

tu penses que je suis un amateur de douceur ?

un léger grognement t'échappe, la frustration mordant avec véhémence ta chair. un frémissement parcourt ton échine, tes yeux découvrant son bronzage.

il est très réussi. tu es... superbe.

sourire espiègle qui arbore ton doux visage, tu lui adresses un clin d’œil.

j’ai ce qu’il faut alors !

impatiente de jouer avec lui, tu lui donnes un avant goût de ce qu’il l’attend.

je te remercie. je suis contente qu’il te plaise. j’aimerais que tu puisses le toucher…

mais pour le moment, ce sont tes propres petits doigts qui doivent faire le boulot.

détailles un peu, que je sois impatient de ce week-end.

tu te rapproches, mouvement presque instinctif, comme s'il était possible de saisir sa présence à travers l'écran. une certaine fièvre accable tes muscles.

j'crève d'envie de toucher là... faire jouer mes doigts sur ta peau, les glisser le long de ta cuisse.

mh… je peux ramener les menottes, le bandeau, la cravache et l’ensemble en latex.

too much, ca te fait rire. tu y réfléchis encore, laissant tes doigts glisser sur ta peau comme s’il était là, comme il le ferait s’il était là.

comme ça…? j’ai terriblement hâte que tu puisses le faire toi-même.

tu amènes même ta croix de saint andré hm ?

l'énumération dessine un sourire moqueur sur tes lippes... croit-elle réellement parviendra à te dominer avec tout son attirail ? petite alvéole respirable dans les affres fiévreux dans lequel elle te plonge en serpentant ainsi le long de sa cuisse.

je dois beaucoup te manquer pour que tu me tortures ainsi...

ouais, ça peut être utile !

rire qui se perd dans les airs alors que tu t'amuses encore à le torturer. difficile pour toi de ne pas éprouver de frustration également.

j'ai juste envie de constater l'effet que je te fais...