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CAMEi ◭ « sometimes, the lonely thing we want is our best friend and a vodka »

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❝CAMEI ► Sometimes, i think you are my essential ...❞
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feat Sergueï & Camélia
Le bal ; ce truc étrange où je m’étais rendue malgré le fait que j’étais sans cavalier, mais le truc c’est que ça me saoulait parce que cette année, il était trop bizarre. Ouais, il s’y passait des choses trop étranges. Je m’étais faite invitée mais mon éternelle envie de ne pas faire comme tout le monde m’avait fait au final me retrouver seule parce que j’avais prévu de ne pas y aller cette année, enfin voilà je m’y étais tout de même rendue mais seule sans vraiment savoir pourquoi. Il se faisait déjà tard, la soirée était plus qu’entamée. Je traversais la grande salle, magnifiquement bien décorée de rouge et de signes des années 20 puis je tentais de jouer des coudes pour sortir en dehors de la salle, de tous ça. Je me trouvais à présent bien mieux à l’air libre et je réajustais doucement ma grosse pince style années 20 dans mes cheveux car elle avait manqué de tomber vu la brutalité des gens lorsqu’on traversait cette fameuse salle de bal.

Je marchais légèrement, profitant de l’air libre avant de penser à envoyer un sms à mon meilleur ami Serguei et potentiellement colocataire depuis peu pour le prévenir que j’allais quitter le bal, aller ailleurs mais pas tout de suite, rentrer. Je voulais me détendre comme d’habitude et je voulais pas rentrer faire ma casser, c’était pas moi. Je rangeais mon téléphone bien au fond de ma pochette et me dirigeais joyeusement vers les ruelles de Cambridge vers le premier bar ou autres sympathiques pour boire un coup, juste un coup. Croiserais-je quelqu’un ? Je ne savais pas, je l’espérais, c’est toujours mieux de s’éclater à plusieurs quoi. Je sentais le vent dans mes cheveux, sur ma peau, le vent du soir, j’aimais ça même si je le sentais que rarement car généralement, je sortais trop bourrée je crois pour m’en rendre compte. Oui, j’étais une fêtarde mais qui n’aime pas profiter ? ceux qui n’ont pas compris que la vie devait être un plaisir et non un calvaire. Quelques minutes plus tard, je m’arrêtais dans une ruelle, devant la célèbre taverne et y pénétrais. C’était une taverne sympathique, agréable pour simplement boire un coup et au fond de la salle, on n’avait possibilité d’être bien installé. A cette heure là, effectivement, c’était une bonne fête dans les tavernes et bars de Cambridge, on pouvait remarquer que tous les élèves n’étaient pas de bal ce soir, et voir surtout qu’on n’était nombreux comme les habitants. J’allais au loin m’asseoir à une table pas loin d’un grand groupe de mec certes bizarre mais qui semblait bien rire et je me posais sur la banquette. Les tables étaient presque toutes occupées ce qui ne manquait pas de m’étonner. Je commandais un verre, deux, trois, rigolant au blague d’un mec de la table voisine qui m’avait déjà adopté. Je m’amusais mieux qu’au bal et je me faisais moins de soucie et de cheveux blanc qu’en étant là-bas où je me sentais confrontée à certains sentiments que je n’aimais guère chez moi. Au bout d’un moment, je me sentais mal, tellement en bade en fait là … j’avais pourtant l’alcool joyeux mais ma tête tournait tellement que je rigolais presque tout en pleurant ce qui me rendait méconnaissable à celui qui me connaissait. Je regardais mon voisin, souriant comme une conne avant de monter sur la table et de faire limite un striptease. Heureusement, une jeune fille enfin je ne suis même pas sur m’en empêcha me laissant les bretelles légèrement descendus allongée sur une des banquettes, les yeux presque clos, tentant de décuver jusqu’à ce que je sentes de bras tentant de m’attraper, deux bras dont la façon de faire, de me toucher, de m'attraper me semblait connu.
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❝Cameï ► Sometimes, I think you're my essential❞
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feat Camélia & Sergueï ✖ 18 mai ou plutôt 19 mai, très tôt. Mais la date importe peu, n'est-ce pas? Cette soirée-là était vraiment sur toutes les lèvres: le bal de fin d'années. Cette fête organisée en l'honneur des étudiants, orchestrée par les professeurs. Et il faudrait encore qu'il y ait un miracle pour que tout se passe comme prévu. Parce que le bal, ce n'était pas qu'un endroit où des étudiants venaient pour s'amuser. Célibataire ou en couple. Non, le bal était aussi le lieu de disputes. Entre amis mais aussi entre amoureux. On ne ressortait pas toujours indemne de ce genre de sorties. C'était pour ça que cette année, j'en avais profité d'être célibataire pour ne pas m'y rendre. J'avais trouvé le prétexte tout fait. Parce que cela aurait été trop long d'expliquer aux personnes m'entourant que je n'avais tout simplement pas l'envie de me retrouver enfermé dans le campus. Peut-être que je craignais encore qu'un autre attentat se produise. Car ce serait un parfait moment pour faire du dégât. Oui, je craignais le pire. Je vivais dans l'insécurité totale, sursautais souvent au moindre bruit suspect, me retournais inquiet au moindre geste, tout aussi suspect. L'attentat m'avait autant traumatisé que les autres. C'était pour ça entre autre qu'on avait décidé avec Cam de louer un loft ensemble sur Central Square. Pour ça et aussi parce que c'était un pilier indispensable à ma vie. Et que vivre avec elle était un plaisir. Cela ne faisait d'ailleurs que deux jours qu'on avait emménagé et c'était pour cette raison que j'étais repassé par ma chambre chez les bleus cette soirée-là. Toutes mes affaires n'étaient pas encore dans le loft. Par manque de temps, avec les examens qui venaient de se terminer. C'était en sortant de ma douche que j'avais reçu un sms de June. Son cavalier lui avait fait faux bond, elle avait donc pensé à moi. Et moi en chevalier servant que j'étais, j'avais traversé le campus afin de la rejoindre. Une amie comme elle, je ne pouvais pas la laisser tomber. Je tenais beaucoup à elle. Peut-être pas qu'en amitié d'ailleurs. Sur le chemin, j'avais papoté avec Camélia. C'était comme ça, on se disait presque tout, jusqu'aux moindres de nos mouvements. Elle avait décidé de quitter le bal alors que j'y arrivais à peine. Elle me donnait rendez-vous à la Bukowski taverne. Un lieu que j'aimais fréquenter, surtout quand il y avait des matchs de foot programmés. L'ambiance était alors phénoménale. Puis plus de réponse. Mon inquiétude était ressurgie. Comme si j'avais un mauvais présentiment. Mais je ne pouvais abandonner June. Ma soirée lui était consacrée. J'avais stressé un peu. Avant de boire quelques verres. Pas assez pour être saoul. Une fois June raccompagnée, j'avais observé mon gsm. Toujours pas de signe de vie de Cam. J'avais alors traversé une bonne partie de la ville à pieds -les transports en commun à cette heure avancée ne roulaient plus- Mon pas était rapide pourtant j'avais cette impression que chaque minute qui me séparait de la taverne était des heures. Si jamais il était arrivé quelque chose à Camélia, je ne me le pardonnerais pas.

Bukowski taverne. En quelques minutes j'étais arrivé à destination. Je pénétrais dans le bar et fut étonné de constater qu'il était encore bien rempli à cette heure tardive. Mon regard inquiet se posa systématiquement sur chaque visage. Je cherchais celui de Camélia, ma meilleure amie. Et mon inquiétude grandissait plus le temps passait. Elle n'était pas parmi ce groupe d'étudiants qui dansaient et criaient à tue-tête. Ni même avec ce groupe de mecs un peu bizarres par leurs costumes -la soirée était déguisée ou quoi?- qui cuvaient tranquillement. A les voir comme ça, je devais avoir l'air d'un snob avec mon costume tiré à quatre épingles. Après tout, c'était déjà l'image que je renvoyais au campus alors cela ne me dérangeait pas vraiment. Et puis, ce n'était pas le sujet. Je fis le tour de la taverne et finis par arriver dans le fond. Mon regard se posa enfin sur Cam et mon sang ne fit qu'un tour. En un seul regard j'avais su juger l'étendue des dégâts. Camélia avait du maquillage qui coulaient légèrement sur les joues, comme quand elle avait bu tellement qu'elle ne savait plus si elle devait rire ou pleurer. Alors elle faisait les deux en même temps. Ses bretelles étaient légèrement descendues. J'imaginais le déshabillage inachevé. Par manque de force ou par dissuasion d'une personne beaucoup moins alcoolisée. Je fonçais donc vers Camélia. Elle avait les yeux presque clos. Elle sombrait vraiment. Moi je n'avais pas bu tant que ça. Je serais là pour l'épauler. Là pour la ramener chez nous. Arrivé à sa hauteur, je m'étais accroupi, avais passé mes bras autour d'elle et avais réussi à la redresser tant bien que mal. Cam était à présent en situation assise. J'avais remonté ses bretelles correctement. Mes yeux avaient parcourus la banquette. Pas de veste. Alors que le torse de ma meilleure amie était soutenu par le dossier de cette fameuse banquette, j'avais enlevé mon veston pour finir par le passer autour de ses épaules. Un geste tendre, attentionné, délicat. Prouvant à quel point je prenais soin d'elle. Après tout, Camélia était un pilier dans ma vie. Nous avions grandi ensemble. Je la surprotégeais parfois un peu trop. Et en ce moment, j'avais envie de lui faire la morale. Mais vu son état, elle risquerait probablement de ne pas comprendre un seul de mes mots. Je préférais donc rentrer dans notre loft. 'Cam, comment te sens-tu? Ta tête ne tourne pas trop? Je vais te remettre debout et on va rentrer chez nous, d'accord?' Demander l'avis de mon amie c'était pour la forme. Parce que d'accord ou pas, j'allais la ramener. Sur le dos si il le fallait. Et elle aurait probablement le droit à une bonne douche. Gelée. Un simple gant humide pourrait faire l'affaire mais je voulais qu'elle désaoule plus vite. Qu'on puisse parler un peu. Et puis, cela lui apprendrait à me laisser m'inquiéter comme ça pendant une soirée entière!

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feat Sergueï & Camélia
Maquillage coulant. Tete qui tourne. Mal de coeur. Maux de tete. En bade totale, limite à la rigolade, je savais pas ce qui était le mieux ; Le bal ou ça ? je ne sais toujours pas, mes yeux sont presque clos, mais je sais que s'endormir comme ça serait surement mauvais pour ma santé mentale ou simplement pour mon réveil le lendemain. Je suis effondrée sur cette banquette qui me semble si inconnue parce que je ne suis pas dans mon espace mais soudain, deux bras me touche, deux bras fort, deux bras dont la façon de me toucher, de me prendre, de me bouger n'est pas inconnu, seul la personne que j'imagine être là peut le faire et sait comment fonctionner avec moi ; Serguei. Au début, je ne comprends pas ce que sais, qui il est, mais quand il me met en position assise que je vois le vague, la salle, le flou, je l'aperçois peu à peu qui se place devant moi pour que je tente de le regarder. Je sentais sa main qui glissait sur chacune de mes épaules pour me rhabiller avant de sentir un vêtement se poser sur celle-ci. Il prenait soin de moi mais je ne pensais pourtant pas réellement à quelques choses en moi, enfin c'était comme si un courant d’électricité m’empêchait de le faire donnant un coup de jus à mes pensées. Sa voix résonne ensuite dans ma tête, oui une voix, je pense vraiment que c'est la sienne, ça résonne comme si j'avais des échos en moi. Il me demande si ça va, comment je me sens, si ma tête tourne et il semble incertain lorsqu'il me demande si il peut me mettre debout et me ramener chez nous. Je pense simplement qu'il n'est pas certain que ce soit une question car il va surement tout de meme me ramener. Je met du temps et laisse l'écho s'éteindre parce que sinon, je me sens incapable de réfléchir, vraiment incapable. Je ne sens plus cet écho en moi et tente de comprendre les paroles que mon ami a prononcé avant de tenter de répondre d'une voix lente, perturbée : mal ... je bus trop tu sais ... J'arrive à peine à articuler parce que je suis stone, totalement dans mon monde, ailleurs, en perdition totale mais néanmoins, j'arrive à me rendre compte très profondément que ça ne lui plait pas de me voir ainsi, on n'aime faire la fête mais pas comme ça, on rentre bourré mais pas ainsi, là, c'est trop mauvais, trop bizarre, je le sens quand meme et je regarde toujours le vague incapable de me détacher de mon monde que l'alcool à créer en pulvérisant mon sang de ses mauvaises vertus. Je sens que j'ai besoin d'un coup de pression pour que mon corps redescende. Je tentais de me lever parce que j'avais senti dans sa voix une profonde inquiétude qui me faisait réagir étrangement. En me levant, je manquais de tomber et au final, je suis tombée, enfin, je crois meme ça, j'arrivais pas à réaliser. Je riais tout en pleurant de stresse, un stresse qui venait de je ne sais où ...
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Je ne comptais plus le nombre de fois où j'étais sorti avec Camélia. Nos soirées, on les passait souvent ensemble. A danser et à boire jusqu'à plus soif. Je n'aurais donc pas eu le droit de lui faire la morale si elle s'était contenté de se bourrer comme les autres fois. Mais cette fois-ci, c'était pire. Bien pire que cela. Camélia semblait avoir descendu beaucoup plus de verres. Son taux d'alcool dans son sang devait largement dépasser la limite du permis. Elle était stone. Je ne l'avais jamais vue comme ça. On pouvait s'amuser mais je n'acceptais pas qu'on se détruise. Et là, j'osais à peine imaginer ce qui se passait à cet instant dans sa tête, dans son corps. Le mal être devait être présent. Et si ce n'était pas le cas, ça arriverait bientôt. La tête qui tourne, les nausées, les vomissements, la perte d'équilibre... Et une gueule de bois demain matin... Enfin demain. Plutôt dans quelques heures. Etrangement ce n'était pas demain qui m'inquiétait mais plutôt ce soir. J'avais redressé doucement mais fermement mon amie. Et pour qu'elle tienne, je l'avais adossée à la banquette pendant que je lui passais mon veston sur les épaules. J'avais bien ressenti en effectuant ses gestes qu'elle ne contrôlait plus son corps mais elle se laissait faire. Avait-elle seulement compris qui s'occuppait d'elle? A l'instant, je la sentais fragile. N'importe qui aurait pu lui faire n'importe quoi. Il aurait suffi que j'arrive plus tard, suffi juste qu'elle rencontre une personne mal attentionnée. Encore une fois des visions d'horreur me traversa l'esprit. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête? Pourquoi n'avait-elle pas mis un frein à sa consommation d'alcool? Des questions. Beaucoup de questions. Mais pas le temps de les poser. Je devais me ressaisir. Ce que je fis. Camélia serait beaucoup mieux chez nous. Je m'étais mis à sa hauteur pour lui parler, je voulais qu'elle me voit, qu'elle me reconnaisse. Et j'avais terminé mon monologue par une interrogation qui n'en était pas une. C'était plutôt une affirmation déguisée. Donner le choix sans vraiment le donner. J'espérais qu'elle arrive à me parler. Sinon, cela m'inquiéterait encore plus et ce ne serait pas chez nous que je l'amenerais mais plutôt à l'hôpital -j'étais d'un naturel inquiet, pensant toujours au pire. Etait-ce utile de le préciser?- mal ... je bus trop tu sais ... Voix lente, perturbée. Mauvaise syntaxe. Ma meilleure amie avait un mal fou à aligner deux mots. Mais elle était toujours consciente et je savais qu'il fallait qu'elle le reste. Je devais occuper son attention afin qu'elle ne tombe pas dans un coma éthylique. Je n'eu d'ailleurs pas le coeur à la sermonner face à son aveu. Les sermons, ça attendrait. 'Je sais. Mais je suis là à présent. Et on va rentrer à la maison' Ma voix était calme et se voulait rassurante alors que je ne l'étais vraiment pas. Ce n'était pas les deux verres que j'avais bu qui m'avait mis à l'ouest. Il m'en fallait beaucoup plus. Je mesurais donc le danger. En parlant, j'avais posé ma main sur sa joue, toujours dans le but qu'elle me voit, qu'elle sache que j'étais là, qu'elle était en sécurité à présent. Les informations que j'avais données à Cam semblaient faire leur bout de chemin dans son cerveau. En effet, ma meilleure amie essaya de se lever. Elle réussit à se mettre sur ses deux pieds mais tituba et retomba sur la banquette. Camélia riait. Et pleurait. Moi cela ne me donnait pas l'envie de rire. Je me devais de reprendre la situation en main, situation qui m'échappait totalement jusqu'à présent. 'Attends. Je vais t'aider.' Je passais mes bras sous les siens et la soulevais. Camélia était à présent debout, bien soutenue. J'étais toujours face à elle, mon regard inquiet ne la lâchait pas. 'Tu penses pouvoir avancé si je te soutiens?' La question était pour la forme. Il était évident qu'il y avait beaucoup de chances que ce ne soit pas le cas. J'attendais quand même la réponse. Après, si j'avais raison, j'aviserai. Mais nous rentrerons. Et en un seul morceau.
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feat Sergueï & Camélia
'Je sais. Mais je suis là à présent. Et on va rentrer à la maison' Ce dos collés contre la banquette puis soudain, plus rien. Sensation de tomber, de tomber très bas, dans un trou noir puis on me relève pour me poser de nouveau. Je ne suis pas bien, je le sens et je le sais. J'ai du faire quelques choses que je n'aurai pas du faire. Je ne voulais plus essayer de penser, je voulais penser réellement sans problème mais ma consommation d'alcool, ne me servait pas à mon avantage. Et je riais, presque inconsciemment, je riais encore et encore de ma connerie, de mon désespoir. Je ne savais rien de ce qui m'avait poussé à ça. Je voyais les lèvres de mon ami bouger, ne comprenais que la moitié ... aider ... il voulait m'aider je crois car il passa son bras sous le mien, enfin dans mon dos pour m'aider à me lever. On devait nous regarder autour et en rigolant, je laissais mon regard vagabonder, je sentais le regard des gens certains riaient, d'autres pas du tout. Je le voyais face à moi, il me tenait au maximum qu'il le pouvait et me demandait si je pouvais marcher. j'étais debout et je me sentais déjà un peu bancal et ça question me déclencha d'ailleurs un nouveau rire aux éclats. Je comprenais pas, il connaissait ça pourtant pas un rire, pas un sourire n'était de mise sur son beau visage. Mon meilleur ami semblait fermé, semblait mal de me voir ainsi et je pouvais rien comprendre là, tout de suite. je le regardais, les yeux vidés des émotions du passé pour lui répondre avec difficulté : Sais pas ... marcher c'est dure mais veux marcher ... J'avais dit ça par petit begaiement sympathique qui n'allait surement pas le réjouir à nouveau vu comment il était froid là. Je ne l'aimais pas ainsi et de voir ça me faisait encore plus bizarre vu mon état. Je tentais d'avancer en tâtonnant mais comme je voyais un peu flou et que j'étais complètement stone, c'était dure. Je riais nerveusement à présent mais c'était comme si toutes mes pensées, ce que je faisais, mes émotions étaient contrôles inconsciemment par l'alcool. Mon rire nerveux avait été clairement décidé par l'alcool car je n'étais pas meme pas consciente directement que c'était présent. Je pense pas pouvoir ser' ... Avais-je dit en piquant une crise de pleure, ne comprenant pas ce qui m'arrivait ou pourquoi ça m'arrivait. On aurait dit une gosse, ça devenait trop trop bizarre. Les ravages de l'alcool ! Je tentais quand meme d'avancer encore et encore, mais ça semblait pitoyable vu son regard et je sentais qu'il était pret à prendre les choses en main. Je reprenais une dernière fois la parole : suis désolé ... c'était comme un moment de lucidité mais surtout de dessespoir que mon commandant intérieur voulait bien laisser apparaitre.


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