TOPIC DE GROUPE - DON DU SANG

TG + DON DU SANG.
@Rebecca Walsh-D'Arcy @Julia Steiner@Ollie Browns & @Clive Winston Bergmann
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C

live n’a pas suivi l’entièreté de leur conversation, mais il comprend aisément que l’on parle d’une potentielle admission à Harvard, puisque le mot « doyenne » ressort à plusieurs reprises. Est-il nécessaire qu’il indique y être professeur de droit ? Non, il vaut mieux qu’il garde ses distances quant à cette conversation dont il n’a pas été mêlé. De toute manière, en usant de sa politesse, il comprend que la belle brune face à lui préfère de loin être nommé « mademoiselle » et il reprend, s’amuse, pour les saluer toutes comme il se doit. À la réponse de l’intéresser, il ne peut que sourire, ses iris emplis d’amusement, tout en levant les yeux au ciel. « Cela fait bien longtemps que l’on ne m’a pas nommé ainsi. » Sans nul doute parce qu’à plus de quarante ans, on est censé ne plus être qualifié de cette manière. Émettant un léger rire à cette pensée, il garde de nouveau le silence lorsque l’on parle de nouveau d’elle. À titre personnel, il ne l’a en rien trouvé effrayante. Cependant, c'est sans doute parce qu’il n’en a plus rien à faire de rien. Si elle avait dit non, il aurait trouvé un autre poste ailleurs. Sa seule volonté a été de s’établir à Boston. « Imaginez là nue. » Il s’entend prononcer, pour reprendre, un rictus amusé sur le visage : « Il paraît que ça fonctionne, d’imaginer les personnes hautes gradées ainsi. » Il l’a lui-même fait, pour l’amusement, uniquement.  

ouverte d'esprit. il t'arrive de parler plus que de raison. esprit qui n'aime pas se livrer, tu te surprends à entamer la discussion. habituellement, tu préfères observer plutôt que parler. préoccupé par cette journée, tu n'avais pas trouvé d'autres moyen que de venir ici pour penser à autre chose. douleur que tu déplaces pour te concentrer uniquement sur ce moment. tu ne veux pas te projeter. tu cherches à te rattacher à la réalité. " pour enseigner, le journalisme " tu hoches la tête affichant un petit sourire. sait-on jamais, elle était peut être professeur là-bas. " non " tu rigoles. " s'était pour faire la conversation surtout " attention qui se reporte sur deux nouvelles tête. tu les observes, un plus vieux et l'autre un peu prêt de ton âge. tu les salues à leur tour d'un petit bonjour. " le mademoiselle, on y tient " tu y tiens surtout. liberté qui se dégage d'un simple mot. accroché à ses valeurs. ton attention se rapporte vers cette fille @Julia Steiner " c'est gentil, merci beaucoup. on va essayer ouai " même si s'était plus facile à dire qu'à faire.  le regard qui s'oriente maintenant vers @Rebecca Walsh-D'Arcy " en vérité sa devrait le faire, mais je sais pas, c'est angoissant d'attendre. " la frustration... t'es pourtant une habituée à la matière. là, c'est différent. avenir entre leur main, tu ne supportes pas de dépendre des autres. ton regard se déplace pour se mettre à rire à la suggestion de l'inconnu @Clive Winston Bergmann . " a poil ? vraimant " tu grimaces et finis par dire : " je suis pas sûr d'être concentrer après ça ". tu regardes un peu autour de toi avant de leur poser une question assez collective. " vous avez êtes à harvard ? "

A l’arrivée de l’homme, l’ambiance sembla s’apaiser. Ou alors était-ce tout simplement dû à sa petite plaisanterie. Certaines personnes semblaient très à l’aise, quant à d’autres semblaient un peu plus stressés de par leur présence ici. Peut-être était-ce le première fois. Peut-être ont-ils peur des aiguilles ou ont horreur  de voir du sang, mais veulent tout de même faire une bonne action. Peu importe les raisons de nos présences ici, nous le faisions tous de bon cœur. « Ah oui ? Combien d’années ? Je dirais facilement une bonne vingtaine d’années. » Taquinais-je l’homme qui semblait avoir la même tranche d’âge que moi. Mais ça faisait du bien de rire un peu. Je ne m’attendais pas à l’entendre conseiller à la jeune femme à mes côtés d’imaginer la doyenne nue. Je ne pus m’empêcher de rire, car la connaissant, je me l’imaginais nue et ça me fit bien rire. « Je ne sais pas vraiment si vous réussiriez à être concentré devant la Doyenne nue. » Il faut dire qu’elle est une très belle femme. Pas une vieille. Pas encore. Je répondais plus sérieusement à la, peut-être, future étudiante. « J’y ai enseigné oui. » Sans pour autant énoncer le fait que je comptais y revenir. Si je m’en sentais capable. Je ne voulais pas revenir pour leur faire le même coup qu’en septembre dernier. Je dois être sûr de moi avant de me décider à revenir.

@Clive Winston Bergmann @Ollie Browns

t’as pas vraiment le cœur sur la main. pourtant t’as faim et tu sais qu’en le faisait t’auras un repas. @Ollie Browns t’en as parlé donc t’es venu en traînant du pied un peu plus tard. t’as jamais vraiment aimé les piqûres et être sobre. pourtant tu l’es aujourd’hui. hier aussi. c’était l’occasion de faire un truc bien dans ta vie. remplissant le document obligatoire, t’attends ton tour jusqu’à ce qu’on t’appelle pour t’installer. t’as envie de reculer. tu t’en fous en fait de faire le bien. ton sang est banal. pourtant tu lui tends le bras et te mords légèrement la lèvre quand l’aiguille traverse ton bras. regardant autour de toi, tu reconnais ta cousine avec quelques personnes. t’as pas vraiment la possibilité de te déplacer donc tu lances un simple “ollie !” autant ne pas être seule.

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A

yant pris place auprès d’autres personnes, Clive garde un perpétuel sourire dessiné sur son visage. Il faut dire que son entrée a été des plus amusantes et alors qu’il écoute les personnes présentes, il plisse des yeux en entendant la jeune femme (@Ollie Browns) parler d’enseigner le journalisme à Harvard. C’est sans doute le fait qu’il la pense très jeune, qui l’étonne un peu, mais après tout, pourquoi ne pas avoir une collègue avec une vingtaine d’années de différence par rapport à lui ? Il faut de tout, pour former un corps enseignant. « Une vingtaine, c’est bien ça. Comment avez-vous deviné mon âge ? » Il répond à la belle brune (@Rebecca Walsh-D'Arcy) tenant au "mademoiselle", comme sa voisine de chaise, qui lui assure qu’elle y tient, elle aussi. « C’est entendu. J’en prends bonne note. » Il leur annonce, avant de ne plus s’étaler, peu désireux de participer à présent, comme il ne faisait pas partie de leur conversation précédente. Jambes et doigts croisés, il s’évertue à les laisser parler jusqu’à proposer d’imaginer la Doyenne nue. Il le souffle et regrette de ne pas avoir appliqué son propre conseil, d'ailleurs, à l'époque. « Oui, littéralement. » Il ajoute son sourire s’élargissant sur son visage, pour laisser les personnes présentes répondre (@Julia Steiner @Rebecca Walsh-D'Arcy) à l’interrogation de la jeune femme avant de le faire lui-même. « Je suis professeur de droit, depuis janvier, à Harvard. » Si ces souvenirs sont exacts… Il en fronce malgré tout des sourcils en y réfléchissant, sa ride du lion présente entre ses derniers. « J’ai eu mon entretien avec la Doyenne et je ne l’ai malheureusement pas imaginé dans le plus simple appareil. » Il sourit de plus belle, jusqu’à percevoir une personne en hélée une autre, qui se trouve, à l’évidence, de leur côté. « Qui est Ollie ? Elle est demandée en tout cas. » Il désigne d’un mouvement de tête l’inconnue (@Alexie J. Millkimi) qui se fait prendre son sang avant de la saluer poliment dans un signe de la main.

N’ayant pas donné son sang depuis bien longtemps, Rebecca se posait énormément de questions. Sur sa légitimité à être ici, sur le déroulement du don. De l’après. Elle tentait de ne rien montrer au personnel soignant ainsi qu’aux personnes autour d’elle. Elle n’avait pas peur des aiguilles, et c’était déjà ça. Elle avait d’autres préoccupations dans l’esprit. Le fait de parler à ces autres personnes lui faisait du bien et l’empêchait de se faire bouffer par ces pensées parasites. L’homme face à elle la faisait sourire, et cela faisait bien longtemps. Entre vieux, il semblait se comprendre. « Surement parce que j’ai à peu près le même âge. » Elle-même faisait plus jeune. Elle ne savait pas l’âge exacte de l’homme en question, mais elle le devinait, plus ou moins. Et c’est surement pour cela que le courant semblait plutôt bien passer entre les deux. Faisant de l’ombre sur les autres personnes qui se faisaient maintenant plus discret. Comme s’ils devinaient que quelque chose se passait entre les deux. « Ah. Vous êtes mon remplaçant ? » Elle savait qu’ils avaient eu du mal à trouver un remplaçant, leur ayant demandé simplement une petite année sabbatique de plus. Elle comptait bien revenir pour la prochaine rentrée. Cela lui faisait penser qu’elle devrait surement reprendre contact avec la Doyenne. « Si ça se trouve c’est elle qui vous a imaginé en tenue d’Adam face à elle. » Après ces paroles, elle se mit à rire. L’idée la faisait rire : imaginer la Doyenne fantasmer sur un employé. Mais après tout, elle reste une femme. Une femme dont elle ne connait même pas le statut marital d’ailleurs. « Ah, c’est pas moi. Je suis Rebecca au passage. » Une façon comme une autre de se présenter au jeune homme. Avaient-ils fait peur aux autres donneurs ? Ils se faisaient bien silencieux comparés à ces deux jeunes professeurs de droit.

@Clive Winston Bergmann @Ollie Browns @Alexie J. Millkimi

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C

live n’avait pas encore eu l’aiguille plantée dans son bras et il se questionnait sur le « quand » cela aurait lieu. Bien sûr, il a libéré sa journée, n’a rien à faire, mais il sait qu’il se trouvera moins en forme lorsque son don sera réalisé. N’ayant pas peur de ce genre de pratique, il patiente et discute avec les autres personnes présentes, ou plutôt, il se fait remarquer. Faire rire les autres l’amuse beaucoup et alors qu’il écoute - parfois - les femmes converser, il répond également à celle qui tient à son titre de demoiselle et dont il ne connaît pas le prénom. « Oh, nous avons donc tous les deux dans la vingtaine ? » Il la désigne dans un mouvement de main, avant de se désigner lui-même pour émettre un rire dans l’air. Quand il termine par signaler qu’il travaille à Harvard depuis peu, la jeune demoiselle assise à côté de celle avec qui il plaisante leur ayant demandé. « Hm… » Il secoue la tête, réfléchit à sin interrogation en levant les yeux au ciel. « Je ne sais pas. Peut-être bien. Ils avaient besoin de quelqu’un, donc je suppose que oui. » Esquissant un large sourire à l’égard de la belle brune, il se voit ravi d’avoir pris sa relève, bien qu’il s’interroge sur l’année qui arrive. Si jamais elle venait à revenir, la Doyenne aurait-elle de la place pour tous deux ? Clive n’en a aucune idée, mais ce qu’il sait, est qu’il refuse d’être de nouveau juge. Il préféra faire autre chose, si jamais il ne pouvait pas rester professeur de droit. « La Doyenne m’imaginée nu ? » Il se joint au rire de la professeure de droit avant de reprendre : « Je ne sais pas, mais si c’est le cas et que cela lui a fait plaisir, alors tant mieux. » Que pourrait-il dire de toute façon ? Il ne peut s’immiscer dans l’esprit d’autrui, bien qu’il aimerait pouvoir y parvenir parfois. « Je me nomme Clive. » Il répond, lui offrant un sourire plus doux, avant de conclure : « Ravi de faire votre connaissance, à toutes bien sûr. Donc à vous comprise, @Rebecca Walsh-D'Arcy. » Autant ne froisser aucune d’elles, puisqu’à son arrivée, il n’a pas choisi les bons mots afin de saluer ses "demoiselles" comme il se doit.

Rebecca en avait presque oublié tout le reste. Oui. L’homme avait attiré son attention, et maintenant elle aurait presque eu envie de continuer cette conversation ailleurs qu’ici, à l’écoute de tous. Seulement, ils avaient rempli tous les deux leur formulaire et devaient maintenant patienter pour faire leur don. Peut-être qu’après ils pourront discuter autour de la petite collation « post-don ». « Exactement. J’ai 26 ans. Et vous ? » Vingt six plus vingt évidement. Mais tous les deux l’avaient compris. Elle n’avait pas besoin de le préciser. C’était comme s’ils arrivaient déjà à lire entre les lignes de leurs paroles. « Ravie d’apprendre qu’ils aient trouvé quelqu’un… et mes étudiantes doivent être encore plus ravies de vous avoir. » Petit clin d’œil lancé. Elle ne l’incitait pas à se faire une quelconque étudiante. Mais ils ne pouvaient pas se leurrer. Tous les professeurs ont été au moins une fois le fantasme d’un élève. Que ce soit le leur ou un étudiant de l’université en général. Et quand elle voyait le physique de l’homme, ainsi que son sourire, elle ne pouvait que s’imaginer toutes les étudiantes en train de baver. « Oh c’était juste une idée comme ça. N’allez pas lui demander ou lui faire du rentre-dedans. » Quoique s’il voulait il pouvait évidemment. Seulement, qu’il n’aille pas dire que la Doyenne fantasme sur lui sur mes dires. « Enchantée Clive. » Lui répondit-elle tout en souriant et hochant de la tête. Elle se mit à rire quand il dit qu’il était ravi de connaitre tout le monde. Faisant référence à ce qui s’était passé un peu plus tôt. Au moins, il apprenait de ses erreurs. Et ça, elle appréciait. « Mme Walsh D’Arcy ? » Qu’on appela. Elle se leva alors avant de dire. « C’est moi. A plus tard peut-être. » Et cette fois-ci, elle parlait directement à ce cher Clive. Avec qui, elle avait envie de discuter plus longuement.

@Clive Winston Bergmann

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L

e quarantenaire est plus nerveux qu’il ne souhaite le montrer. Cependant, avec ses demoiselles, le temps s’écoule et il en oublie même qu’il est venu afin que l’on prélève son sang. Le fait est que le formulaire a été rempli et si de coutume, il aurait fait tressauter sa jambe droite à cause de sa nervosité grandissante, cela n’est pas le cas et il en est agréablement surpris. Écoutant avec politesse les jeunes femmes, il fait plus ample connaissance avec la belle brune face à lui, avec qui il prend plaisir à plaisanter. « Vingt-six ans. » Il feint l’étonnement. « Vous ne les faites absolument pas. Vous ne trouvez pas ? » Il prend à partie les autres femmes présentes et affiche ses dents blanches, parfaitement alignées. Du moins, jusqu’à laisser émettre un rire à sa remarque. « Je ne sais pas, peut-être. » Mais Clive sait, puisqu’on lui a fait la remarque et qu’une étudiante qui ne fait pas du droit à même décider de suivre ses cours, afin de le regarder faire, pour se rapprocher, entre autres de lui. Mais il préfère taire ce passage et se contente toujours de sourire, pour lever les yeux au ciel à son clin d’œil appuyé. Plaire n’est absolument pas dans ses objectifs, puisqu’il n’a pas encore eu la chance de divorcer, son épouse refusant de signer les papiers. « Ne vous en faites pas. Je n’ai nulle envie de faire du rentre-dedans à la Doyenne. » Son sourire fane tandis qu’il présente sa main, ou l’anneau est toujours omniprésent. Tant qu’il ne sera pas considéré comme divorcé et par conséquent célibataire, il la portera, son alliance. « De toute manière, il ne faut jamais mélanger vie privée et vie professionnelle. » Il le sait et on le lui a suffisamment répété. « À plus tard. » Il répond dans un souffle lorsqu’elle se lève puisqu’elle est madame Walsh D’Arcy, la nouvelle personne à être appelé, afin de donner de soi, le temps de quelques minutes. Lui offrant un signe de la main, il pousse un soupir et se questionne quant à son passage, ne sachant pas combien de temps, il pourra ainsi tenir, sans imploser.