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Il y avait des fois où je comprenais pas les mecs. J'avais beau essayer de faire mon hypocrite et d'être toute gentille avec eux, parfois, j'arrivais pas à ce que je voulais. Et ce jour-là je m'étais carrément faite rejeter par un mec pété de tunes après qui je courrais depuis un petit moment uniquement pour son fric. J'avais bien compris qu'il était plutôt du genre à être renfermé et tout ça, alors j'avais essayé de m'adapter à la situation. Mais franchement ! Plus je voulais me rapprocher de lui et plus il était distant. Non mais franchement ! Comment je faisais pour avoir du fric, des cadeaux et tout le reste ? Et puis bon, en même temps, si je voulais tellement traîner avec ce type, c'était avant tout parce que c'était un riche héritier, et qu'il pouvait me faire connaître plein de monde. Il fallait pas exagérer non plus hein. Et au pire, s'il voulait vraiment pas de moi, j'en trouverais bien un autre mais... Mais j'avais tout de même de l'amour propre, et par principe, je ne voulais pas me faire rejeter. Comme je n'arrivais pas à ce que je voulais, j'allais pas trop bien. Et comme à chaque fois que ça n'allait pas, j'allais voir Konrad. Evidemment je voulais pas pleurer sur son épaule comme une gamine, j'avais pas que ça à foutre, mais c'était devenu un réflex de venir chez lui quand j'avais pas le moral. Alors j'avais démarré ma magnifique voiture de sport ( qui n'était pas à moi en fait mais à Ulysse. Et comme il me laisser la prendre ben... Je l'avais un peu adoptée, et je faisais comme si c'était la mienne ) et je roulait jusqu'à son appartement dans Cambridge. J'arrivais bien vite et, une fois devant la porte, je sonnais. " C'est Carmen ! ", précisais-je.
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