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somebody that i used to know (rose)

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09 juin 2023, début de soirée

après une journée d'épreuves pour les examens de fin d'année et quelques heures à te prélasser au soleil, afin de brunir légèrement ce teint cadavérique qu'est le tien au bord de la piscine de la villa de ta mère, tu as préféré passer du temps à la kirkland que de rentrer chez toi. des jours entiers passés enfermé dans ta chambre, en dehors de la veille au soir où tu t'es échappé pour libérer la pression. prendre place dans la salle commune, flask de whisky que tu sors de la poche de ton jeans pour en boire une gorgée. enfin le week-end. enfin un peu d'air. un peu d'espace pour profiter. jambe droite croisée sur la gauche, pied qui remue machinalement alors que tes yeux sont rivés vers l'écran jusqu'à entendre une âme entrer dans ton espace. le regard détourné vers cette personne, tu blémis, crois revoir quelqu'un revenir d'outre-tombe. la main bien accrochée à ta petite bouteille d'alcool, tu oses cependant dire ce prénom que tu pensais ne plus jamais prononcer. « rose ? »

@Rose Wertheimer somebody that i used to know (rose) 1365124802
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Je viens cet été maman. Je te le promets. Que je souffle en français alors que je pénètre dans la Kirkland House. Je ne sais pas encore si je suis acceptée à Harvard, étant la première sur la liste d’attente. Une chose est pourtant presque sûre, si je suis acceptée, c’est chez les Kirkland que je déposerai ma candidature pour entrer dans une confrérie. Ce sont ceux qui - je pense - me ressemblent le mieux et le fait que mon petit-ami fasse partie de cette confrérie aide aussi, je ne peux le nier. Le cellulaire collé à l’oreille, je continue ma conversation avec ma mère et finis par soupirer Je ne sais pas si j’ai envie que papa rencontre Joakim. Il va être désobligeant avec lui et j’ai assez d’Elias pour ça. Les derniers mots de l’aîné à mon égard sont toujours coincés au travers de ma gorge, je ne peux le nier. En tout cas, si ma mère veut rencontrer mon petit-ami, je lui présenterai mais juste à elle, pas à papa. Je termine rapidement la conversation quand j’entends du bruit dans le couloir - je pensais que c’était Joakim mais ce n’est pas le cas. Il n’est peut-être pas encore arrivé alors je décide de me diriger vers la salle commune. Tout se passe très vite et quand j’entends mon prénom, je fronce les sourcils. Oui, c’est bien moi. Que je souffle doucement avant de m’approcher et de replacer le jeune homme. Oh mon dieu, Davy ?! Je n’arrive pas à y croire ! Un de mes ex petit-ami que je n’ai pas vu depuis que je suis entrée en cure fin 2019. @Davy Kellerman
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ça faisait combien de temps, la dernière fois que t'avais croisé ce visage ? que la déchéance faisait partie de vous ? que t'avais pu te reposer dans la destruction qui vous caractérisait ? la dernière fois que tu lui as dit au revoir, remonte à l'été 2018, probablement. tu ne sais plus trop bien, la temporalité n'est pas ton alliée et ne l'a jamais été. tout ce que tu sais, c'est que le trajet à Paris suivant, tu ne l'as pas retrouvée, fleur épineuse disparue sans laisser de traces, sans adresse, sans un signe de vie. tu l'avais crue morte, avalée par les démons qui vous unissaient si bien. et ce soir, elle est là, en face de toi, comme un mirage, illusion de ton esprit qui s'embrume toujours un peu plus à chaque nouvelle consommation d'alcool qui te ronge lentement mais sûrement. c'est son visage, sa voix, c'est elle. tu te relèves de ce canapé, t'approche lentement, comme si accélérer le pas allait la faire disparaître. main qui glisse dans ta barbe mal taillée. « ouais, c'est moi. » exploser de rire sous le coup de ce choc qui vient de te réveiller. « putain, j'y crois pas.. ça fait des années que j'croyais que.. que t'étais plus de c'monde parce que t'as disparu et là t'es devant moi. »
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Ces derniers temps, je renoue avec beaucoup d’anciens visages de mon passé. Est-ce une manière de l’univers de me dire que j’ai fait les bons choix et que ces gens - aussi importants ont-il été et pourraient être dans le futur - m’ont poussé à être la femme que je suis ici ? Est-ce que chaque mauvaise décision m’a poussé à devenir une meilleure version de moi-même à la fin ? Je n’en sais rien. La seule chose dont je suis sûre c’est que cela me fait du bien parce que toutes les personnes qui avaient pour habitude de m’accompagner dans mes déchéances ont toujours un sourire sur le visage. Est-ce que l’on s’en est tous plus ou moins sortis ? Je n’en sais rien mais pour le moment, j’ai Davy devant moi et l’émotion me submerge doucement. Mon portable rangé, je sens mes mains trembler et quand il rit, je reconnais le son qu’il m’arrivait d’entendre très souvent. Cette mimique sur son visage qu’il avait déjà il y a cinq - six ans. Je pose mes mains sur ma bouche et pince mes lèvres comme pour m’assurer que tout cela est bien réel. Je suis désolée… Que je souffle. Désolée de la peur que ça a pu lui causer, des films qui ont dû tourner dans sa tête. Je n’avais plus de téléphone, plus de droit à avoir des contacts avec le monde extérieur et… Putain ! Je m’approche rapidement et le prends dans mes bras, le serrant de toute ma force de petit écureuil. Putain, j’arrive pas à y croire. Que je souffle contre son torse parce qu’il doit bien faire vingt centimètres de plus que moi. Mes parents m’ont envoyé en cure sur la côte, je me suis retrouvée coupée du monde pendant des mois. Que j’explique rapidement alors que je m’écarte doucement et le regarde, un sourire sur le visage, les yeux pleins de larmes. Comment tu vas ?
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plus le temps passe, plus tu te rends compte que des visages du passé reviennent dans ta vie, qu'eux, on évolué alors que sur certains points, tu as stagné, ou pire, tu t'es assombri au point de n'être plus qu'une âme sombre, cherchant à détruire plus qu'à bâtir. une vie dans laquelle tu te complais, que tu ne cherches pas à améliorer le moins du monde. mais rose, c'est un peu l'électrochoc, les souvenirs flous, l'ivresse de la jeunesse, la première que tu as condamnée sans t'en rendre compte, à moins que vous ne vous condamniez mutuellement dans les liqueurs que vous ingurgitiez sans modération. c'est bien elle, sa voix, ses mimiques, ses émotions, plus vivantes que dans tes souvenirs. tu la serres contre toi à ton tour, si heureux qu'elle aille bien que tu oublies la longue descente aux enfers quand tu te pensais plus ou moins responsable de sa perte. « comment t'en vouloir, hein ? » elle respire, elle est là, à boston, transpire le bonheur, c'est tout ce qui importe vraiment au fond. « c'est toi qui est surprise d'me voir, maintenant ? » que tu répliques avec amusement, bien plus léger de te rendre compte qu'elle n'est pas une hallucination. les explications prennent tout leur sens. « j'comprends mieux pourquoi personne n'voulait m'dire où tu étais. parce que j'aurai été une épreuve dans ton sevrage. j'suis tellement content que t'ailles bien. t'es toujours aussi sublime et radieuse qu'dans mes souvenirs. » étreinte que tu relâches, une main que tu laisses sur son épaule pour continuer de réaliser. « toujours en vie malgré quelques galères, comme tu peux l'voir. et toi, comment tu vas ? raconte moi ta vie, j'veux tout savoir. » sourire qui ne quitte pas tes lèvres. l'impression de redevenir cet ado idiot.
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Quand on descend en enfer en duo, il est difficile de penser que l’on va s’en sortir, ayant toujours un petit démon sur l’épaule. Pendant mes sombres années à Paris, il y a eu du monde - Maxime que j’ai essayé d’attirer avec moi, Orion que j’ai voulu embarquer dans ma descente et Davy avec qui j’ai sombré. C’était facile de se trouver des excuses, de se dire que ce n’était pas de l’alcoolisme mais une fête, une occasion à fêter. Il était mon excuse préférée et cela aurait pu nous tuer. Si je n’ai jamais imaginé aucun de mes comparses morts, je peux comprendre que l’idée lui est passé par la tête. Après tout, j’ai bien failli y passer et c’est pour cela que mes parents m’ont envoyé en cure de désintoxication. Cure que j’ai dû recommencer trois fois avant de trouver la force de ne plus consommer mais encore plus celle d’être la meilleure version de moi même. Je souris à ses mots et me détache légèrement de lui, le regardant plusieurs fois de haut en bas. Je ne suis pas là pour le reluquer mais pour m’assurer que ce n’est pas mon cerveau qui me joue des tours. Arrêtes ! J’avais l’air d’une gamine à l’agonie à l’époque, je suis encore plus jolie maintenant. Que je lance en gloussant, étant totalement consciente que l’alcool commençait à ravager ma peau, mes muscles et mon physique en général. Avec la sobriété est apparue un nouveau rythme de vie que je prends plaisir à suivre. Je jette un coup d’oeil par-dessus mon épaule pour voir si Joakim est dans le coin et puisqu’il n’y a personne, je m’avance vers le canapé où Davy se trouvait pour m’installer avec lui. Je ne suis pas sûre que tu ai tout envie d’entendre. Que je lance en riant légèrement, croisant mes jambes sous mes fesses. Je me pose confortablement et dis Du coup, j’ai passé un an en cure. D’abord pour un mois et j’ai replongé. Puis deux et rebelotte avant de rester sept mois… Et c’était une période difficile pour moi mais j’en suis sortie plus forte. J’en suis sortie en novembre 2020, je débarquais ici quelques semaines plus tard avec mon grand-frère… Et puis je me suis fais ma vie. Un job que j’aime bien, je tente de reprendre mes études à Harvard, j’ai un copain depuis peu… Tout est grossièrement expliquée mais je ne peux pas rentrer dans les détails comme ça. Et toi ? Que je souffle rapidement, curieuse et stressée à l’idée de voir s’il a avancé ou non. C’est toujours une possibilité qui me terrifie, de voir que les gens qu’on a aimé, auxquels on a tenu plus que tout sont toujours coincés avec leurs démons.
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