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Elyseï ► First love never dies

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❝Elyseï ► First love never dies❞
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feat Elysia & Sergueï ✖ 3 fois. C'était le nombre total de fois où je m'étais réveillé pendant cette nuit. Une nuit épouvantable d'ailleurs puisqu'elle avait été peuplée de cauchemars. Ma vie pour le moment n'était pas des plus faciles. Il y avait d'abord ses fiançailles arrangées par mes parents. Je me demandais toujours ce qui leur était passé par la tête le jour où ils avaient pensé que j'accepterai de me marier avec une inconnue. C'était juste impensable. Et pourtant cela se faisait encore trop fréquent chez les aristocrates. Malheureusement. Je m'étais donc vu dans l'obligation de ne rien dire. Ma crise de colère, je l'avais poussée après le repas. Et pourtant, je ne pouvais pas faire marche arrière. Du moins, je n'avais pas encore trouvé la solution. Pas que la demoiselle n'était pas belle mais je ne l'aimais pas. Et pour moi, le mariage était synonyme d'union amoureuse. On ne m'ôterait pas cette idée de la tête. Et puis il y avait Elysia. Depuis son retour chez les mathers, elle avait bien changé. Mais la perte de sa meilleure amie l'avait rendue fragile et j'avais été présent pour la soutenir. Je savais que je n'aurais pas du, que cela me ferait probablement plus de mal que de bien mais je n'avais pas pu m'empêcher de me rapprocher une nouvelle fois d'Ely. Quand on parlait d'elle, j'étais faible. Elle avait été mon premier amour. Mon dernier aussi. Mais elle m'avait abandonné. 2 fois. Et me rapprocher d'elle me montrait à quel point, malgré ma rancune, je tenais encore à elle. Du coup, ma peur de la perdre de nouveau était bien présente. Ma jalousie aussi. Et pourtant je faisais tout pour ne pas le montrer. Mais depuis le bal, depuis que j'avais croisé Ely au bras d'Alexeï, cette image revenait sans cesse dans mon esprit. Je n'avais rien dit, rien provoqué. Ce n'était pas mon genre les conflits avec témoin. Et je n'avais pas cherché à voir Elysia. Essayer de reprendre mes distances était pour moi la meilleure solutions. Mais le destin en avait décidé autrement. Il devait être dans les alentours de 9 heures quand je quittais ma chambre. J'avais envie de parler avec Alekseï. Pas de mes problèmes mais plutôt de tout et de n'importe quoi afin de me changer les idées. Alekseï était mon ami depuis presque toujours. Si bien que je le considérais comme un frère. Alors que je remontais le couloir vers sa chambre, je distinguais une silhouette connue qui en sortait. Elysia! Mais que faisait-elle là? Avait-elle passé la nuit avec lui? Non, ce n'était pas possible, les deux jeunes entretenaient une relation plutôt fraternelle. Oui mais on ne dormait pas avec son frère de coeur si? La suspicion se mêla à de la jalousie et je fis demi-tour. Eviter le conflit. Encore. Cela n'était plus possible. Impulsivement je revins sur mes pas et je me dirigeais vers Elysia. 'Décidément, la Russie est un pays attirant pour toi...'' Ma phrase était pleine de sous-entendus, ma voix était sèche. J'étais jaloux mais je me contenais. Elysia le comprendrait certainement, pas besoin d'être medium. Je venais d'ouvrir les hostilités. A 9 heures du matin dans le couloir des Eliots.
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first love never dies (+ sergueï)


J’étais fatiguée... Ma nuit avait été terrible. Pourtant, je l’avais passée dans les bras d’Alekseï. Mais c’était peut-être là le problème. Parce que nous avions parlé d’elle, parce qu’il avait rêvé d’elle. Conséquence : une nuit remplie de cauchemar. Je dormais bien depuis le bal pourtant, et je pensais que mes nuits auraient continué à être paisible, mais je m’étais lourdement trompée. Je ne l’accusais pas, ce n’était pas de sa faute, mais cette histoire nous avait trop marqué. Nous nous étions rapprochés grâce, ou à cause de sa mort, jusqu’à en devenir inséparables. Il avait toujours été là pour moi, mais ces derniers temps, nous nous étions éloignés. Mais quand il m’a appelé la nuit dernière, je n’ai pas hésité. Il avait besoin de moi, j’étais venue. Nous avons parlé, nous avons pleuré, nous avons dormi. Rien de plus, rien de moins. Et ce matin, je me réveillais dans un sursaut. Nouveau cauchemar. Je jetais alors un coup d’œil à la forme juste à côté de moi. Ses yeux étaient toujours fermés, mais ses traits étaient tirés. Je soupirais alors. Je ne savais pas quoi faire, moi-même j’avais du mal à m’en remettre. Finalement, je me glissais hors du lit. Il fallait que je parte avant que toute la maisonnée ne se lève. Je ne voulais pas qu’on me voie partir de sa chambre. Beaucoup allaient se faire des idées et ce n’était vraiment pas le moment. Tout était compliqué dans ma vie. Ma relation avec Alexeï, et celle avec Sergeï. Deux russes bien différents l’un de l’autre, mais auxquels je tenais vraiment. Je ne voulais pas qu’une histoire de plus s’y mêle. Un russe en plus. À croire que j’avais quelque chose avec eux.

Je jetais à nouveau un coup d’œil à mon faux frère. Il s’était retourné. Je souris doucement. Bon, il fallait que je me change. Je n’avais pas spécialement envie de me promener dans la rue en nuisette en plein jour. Je n’avais pas pensé à me changer quand Aleks me téléphona. Je m’étais juste dépêchée pour être prêt de lui au plus vite. Et sur le coup, je regrettais. Tant pis, j’allais devoir fouillé dans sa garde robe. Il me semblait que j’y avais déjà laissé un ou deux vêtements, rappels de mes nuits passées à ses côtés lors des soirées orageuses. Parce que je venais toujours me réfugier dans ses bras. Sans faire de bruit – ou le moins possible – je m’appliquais à chercher dans sa penderie. Finalement, je ne retrouvais qu’un jeans. Bizarre. Je décidais de l’enfiler avant de me servir d’une de ses chemises. Il n’allait pas m’en vouloir de toute façon. Je roulais les manches bien trop longues avant de jeter un coup d’œil au miroir. Ça va, je paraissais normal, aucunes cernes sous les yeux. Merci bien. Un dernier coup d’œil sur Alekseï, je l’embrassais sur le front avant de sortir de sa chambre, discrètement, non sans avoir laissé un mot derrière moi. Le couloir était silencieux. En ce jour de weekend, je pensais être la première levée. Mais non, quelqu’un était encore plus matinal que moi. Je fis quelques pas avant de tomber nez à nez avec Sergeï. Son regard était froid, ses traits étaient tendus. « Décidément, la Russie est un pays attirant pour toi... » Je fronçais des sourcils en l’entendant me parler d’un ton sec, mais encore plus quand il sortit ces paroles. C’était quoi son problème ? J’arrivais à percevoir sa jalousie très clairement. Je n’avais pourtant rien fait, et puis, il devait savoir qu’il n’y avait rien entre Alekseï et moi. Parce que, bien sûr, il m’avait vu sortir de sa chambre sinon, il n’aurait jamais sorti un commentaire pareil. Je soupirais alors. 9 heure du matin et on venait déjà me prendre la tête. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » C’était la vérité. Juste parce que j’étais très proche d’un ou de deux russes – ou trois même – ne voulait pas dire que je ne visais que les russes. Bon, c’est vrai que Sergeï avait été mon premier amour, et que j’étais un peu – beaucoup – attirée par Alexeï mais bon... Bref !
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Dire que je n'aurais pas du être là. C'était vrai qu'après l'attentat, ma vie avait radicalement changé. J'avais beau dire que je n'avais pas d'appréhension, que je n'avais pas été choqué et que ma vie continuait comme si de rien n'était, c'était parfaitement faux. Douce illusion. Depuis l'attentat, je ne dormais plus très bien, je revoyais souvent le sang, les étudiants apeurés se dirigeant vers les sorties de secours. J'entendais les cris d'épouvante. Non, je n'étais pas ressorti indemne de ce moment. Malgré tout, c'était dans les malheurs que l'on pouvait aussi rencontrer de belles personnes. Moi j'avais rencontré June. Et depuis une belle amitié s'était créée. Seulement, cela ne m'ôtait pas ses visions d'horreur. Il m'arrivait même encore de sursauter quand j'entendais un bruit derrière moi ou même de me retourner d'un air suspect, m'attendant au pire. Je ne me sentais plus en sécurité ici. Et j'avais peur autant pour moi que pour les personnes à qui je tenais le plus. Camélia l'avait bien compris. Dès fois, je me demandais ce que j'aurais fait sans elle. Ma meilleure amie. Chez nous cette amitié se transmettait d'ailleurs de génération en génération: son père était le meilleur ami du mien. Elle avait jeté son amitié sur moi plutôt que sur Dmitri, mon frère ou Aksana, ma soeur. Une amitié qui durait. C'était bien simple, elle était devenue indispensable à ma vie. Et me comprenait en un regard. Là, elle avait compris. Une nouvelle fois. Ce sentiment d'insécurité, on le partageait. On s'inquiétait d'ailleurs trop. Et pour arrêter cette parano, nous avions décidé de louer un loft dans Central Square. Enfin quand je dis nous, c'était plutôt nos pères qui nous avaient trouvé ce petit bijou. Après tout, ils étaient tous les deux experts en ce qui concernait l'immobilier et le luxe. J'avais donc emménagé le 16 mai, juste avant le bal. Mais la plus grande partie de mes affaires était toujours ici, dans ma chambre chez les Eliots. Pourquoi? Simplement par manque de temps ou peut-être un peu par nostalgie. Trois ans passés dans cette chambre, ça ne s'oubliait pas si facilement. Même pour mieux. Et puis hier soir, j'avais passé la soirée dans la salle commune des Eliots. Ce n'était pas parce que je logeais ailleurs que je ne faisais plus partie des bleus. Ils m'étaient indispensables eux aussi. Surtout Alekseï et Anastasiya, ma cousine. Vivre sans eux, je ne pouvais tout simplement pas l'imaginer. J'avais donc passé la soirée affalé sur un sofa, entre rires et confessions. Pour une fois, j'en avais oublié mes problèmes, qui étaient surtout d'ordre sentimentaux. J'avais eu la flemme de repartir et j'avais dormi dans ma chambre chez les bleus. Une mauvaise nuit, peuplée de cauchemars. La pire nuit depuis mon aménagement avec Camélia. Il fallait croire que dormir ici me faisait trop penser. A Elysia surtout. Elle était importante dans ma vie. Une nouvelle fois, elle avait repris une trop grande place. Et ça me rongeait de l'avoir vu avec Alexeï lors du bal. Forcément je m'étais imaginé le pire. Comme toujours. Et j'avais repris mes distances. Jusqu'à ce matin. J'avais quitté ma chambre pour me rendre dans celle d'Aleks. Et je l'avais vue en ressortir. Ma jalousie avait encore grimpé d'un cran. Impulsivement, je l'avais accostée d'une voix sèche. Une prise de tête était en préparation, si tôt le matin. Mais il n'y a pas d'heures pour avoir peur de perdre la personne qu'on aime. D'ailleurs, le ton de mes paroles, le contenu de mes phrases, tout indiquait que je mourais de jalousie. Elysia semblait elle aussi l'avoir remarqué puisqu'elle avait froncé les sourcils. Elle n'avait pas tort après tout, je n'étais pas avec elle, je n'avais pas le droit d'être possessif. « Je ne vois pas de quoi tu parles.» Elysia avait joué la carte de l'innoncence et ça avait le don de me mettre encore plus en rage. Elle ne voyait pas? Ha non? Il fallait lui rappeler qu'elle ne fréquentait que des russes -Alekseï, moi et maintenant Alexeï- ? Si ça ne voulait pas dire que les russes l'attiraient au plus haut point, c'était quoi? Bon, d'accord, ce n'était pas le fait que ce soit mes compatriotes qui aient du succès auprès d'elle qui m'énervait le plus. C'était surtout qu'elle n'avait pas d'yeux que pour moi. Et ça, j'avais du mal à l'avaler. Elysia était mon premier amour et il était fort probable que je ne l'ai jamais vraiment oubliée. « Tu as besoin qu'on te rafraîchisse la mémoire? Laisse-moi t'aider. Combien de russes sont dans ta vie à présent? Tu t'en vas du bal au bras d'Alexeï, tu sors de la chambre d'Aleks au petit matin...Habillée de sa chemise en plus! Je suis censé penser quoi de tout ça moi? » Ca crevait les yeux que j'étais jaloux. Mon regard se posa sur la chemise d'Aleks puis revint sur le visage de la belle demoiselle. Regard froid. Le ton de ma voix n'avait pas augmenté. Je voulais éviter de réveiller tous les Eliots. Je sentis mes mains trembler, signe que ma colère montait. Je serrais les poings, me contenant une nouvelle fois. Quand est-ce qu'elle se rendrait compte qu'elle comptait plus que tout pour moi?
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Parfois, je ne comprenais juste pas ce qui se passait dans la tête d’un homme. Je veux dire, juste parce qu’on est proche de quelqu’un ça veut dire qu’on est genre, totalement amoureuse ? N’importe quoi. Bon, la jalousie y jouait pour beaucoup. Je n’aimais pas spécialement ça. C’est un peu comme un manque de confiance envers son partenaire. Je veux dire, si tu lui faisais entièrement confiance, pourquoi est-ce que t’irais lui prendre la tête parce qu’elle aurait été dîner avec un ami ? Bon, j’avoue, de ce côté-là, je n’ai pas vraiment mon mot à dire. Parce que je suis une fille possessive. Je n’aime pas partager mes affaires, ou plutôt mes hommes. Pas que j’en ai plusieurs, mais je ne partageais juste pas certaine personnes. Notamment Alekseï. J’avais beaucoup de mal à le voir avec une autre fille. Ça ne voulait pas dire que j’étais amoureuse de lui, loin de là, mais... C’est juste que je trouve que personne ne le méritait vraiment. Sauf Solweig. Elle avait été la seule que je pouvais accepter aux côtés de mon frère. Sans doute parce qu’elle était mon amie d’enfance et que j’avais été vraiment conne de l’avoir rejetée de ma vie quand j’ai appris qu’Aleks ressentait des choses pour elle. Mais nous avions pu nous réconcilier. Quand il était dans le coma... Oui, l’attentat avait brisé des vies, la mienne n’en faisait pas exception. Alekseï avait perdu une partie de ses souvenirs et j’ai vraiment eu du mal à l’accepter. Quand à moi... Je ne pouvais plus danser à cause de cette blessure au talon. Encore un rêve brisé. En soi, ce n’était pas le mien, je le réalisais pour ma jumelle, mais finalement, j’avais fini par y trouver une véritable passion. Maintenant, je pouvais y dire adieu. Penser à l’attentat me rendait toujours en colère, et me peinait vraiment. Alors je faisais en sorte d’oublier, de tourner la page.

Je ne comprenais vraiment pas pourquoi il était en colère. Il n’y avait plus rien entre nous ! Mensonge... Je savais très bien que ce n’était pas vrai. Sergeï faisait encore partie de ma vie. Même si ça n’a pas toujours été facile entre nous ; même s’il nous est arrivé de nous prendre plein de fois la tête, il avait toujours une place dans mon cœur. Une immense place que personne n’a su prendre encore. Oui, moi non plus je n’aimais pas spécialement le voir avec une autre fille – surtout June – mais je ne disais jamais rien. Parce que je n’avais pas de raisons de le faire. C’est fini entre nous, depuis bien longtemps déjà mais... « Tu as besoin qu'on te rafraîchisse la mémoire? Laisse-moi t'aider. Combien de russes sont dans ta vie à présent? Tu t'en vas du bal au bras d'Alexeï, tu sors de la chambre d'Aleks au petit matin...Habillée de sa chemise en plus! Je suis censé penser quoi de tout ça moi? » Il était vraiment en colère, je le voyais dans ses traits. Malgré tout, il gardait sa voix basse, histoire de ne pas réveiller la maisonnée. Mais j’aurais peut-être préféré qu’il crie au lieu de me parler aussi froidement. Parce que ça me brisait le cœur. Je ne savais pas comment réagir à tout ça, je ne savais même pas quoi lui répondre. Il ne me croirait pas si je disais qu’il n’y avait rien entre eux et moi. Et puis, cette histoire de chemise était vraiment débile. Il savait pourtant qu’il ne pourra jamais rien se passer entre Alekseï et moi – même si, techniquement, il s’est passé un petit truc, mais oublions – ce serait presque incestueux à mes yeux. Je soupirais alors. Je n’aimais pas le voir se comporter de cette manière avec moi. Et dire que je pensais que ça commençait à s’arranger entre nous. Je m’étais lourdement trompée... et déçue. « Pour le bal, Alexeï était juste là au mauvais moment. Je n’étais pas dans mon assiette, il m’a juste raccompagnée, c’est tout. Et pour Aleks, tu sais très bien que je ne ressens rien pour lui, si ce n’est de la fraternité. Et si je porte sa chemise, c’est parce que je n’ai pas trouvé de haut. Je n’allais quand même pas sortir en sous-vêtement ! » Mais pourquoi est-ce que je me justifiais moi ? Je veux dire, je n’ai absolument rien fait de mal ! Ce serait à lui de se pardonner de la manière dont il m’adresse la parole, ou même de venir me prendre la tête à 9 heure du matin pour une histoire sans queue ni tête ! Vraiment, je ne comprenais plus rien à ce qui se passait entre nous. Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours se compliquer la vie ? J’aimerais tellement que tout soit simple entre nous...
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La simplicité dans un couple. Je n'avais jamais connu cela. Pourtant, j'en avais déjà vu des couples qui semblaient heureux, épanouis. Et qui le montraient! Je n'arrivais pas à les envier. Pour moi, il y avait toujours une face cachée, quelque chose qui n'allait pas mais qui n'était pas montré. De bons acteurs en somme. Car même quand on s'aimait d'un amour fort, on ne pouvait pas échapper aux prises de tête. Chaque personne avait son caractère. Et quand on aimait, on aimait tout. En kit. C'était mon avis. Pourtant, j'aurais aimé pouvoir avoir le droit à une relation beaucoup plus facile -mis à part une relation juste basée sur le sexe et où on ne se prenait pas la tête- Mais j'étais plutôt mal parti avec Elysia. Il fallait dire que dès nos débuts, la complication nous avait cherchée. Tomber amoureux alors qu'on vient de deux pays complètement différents, ce n'est pas faire dans la facilité. Tenir la distance, la réduire pendant les vacances, et attendre les autres mois. Etre fidèle et résister. Ne pas tout plaquer pour vivre à l'autre bout de la terre. Et ce même si la personne vous manque. C'était dur. Mais nous étions jeunes et nous n'avions pas le choix. Nos moments passés ensemble étaient idylliques, nous rendant la force d'attendre de nouveau. Combien de temps une histoire à distance peut-elle durer? La notre avait duré deux ans. Puis je n'avais plus eu de nouvelles. Je savais qu'on finirait par se séparer si on ne trouvait pas une solution. On ne pouvait pas éternellement vivre loin de la personne qu'on aime. Mais je n'avais jamais songé qu'elle me laisserait comme ça, sans même prendre la peine de me le dire. Sans me donner de nouvelles. Premier coeur brisé, premier abandon. Puis on s'était retrouvé à Harvard. Et un deuxième abandon avait suivi. Elysia était à présent chez les mathers. Et j'avais du mal à le supporter. Tout comme j'avais du mal à la voir proche d'autres jeunes hommes. Alors quand je l'avais vu sortir de chez Alekseï, habillée de sa chemise, j'avais vu rouge. On ne contrôlait pas la jalousie, c'est la jalousie qui vous contrôlait. Elle m'avait empêché de réfléchir et j'étais parti sur des reproches, sur des insinuations. Elysia avait soupiré, ce n'était peut-être pas le moment de se prendre la tête avec tout ça. Mais y avait-il un moment adéquat?« Pour le bal, Alexeï était juste là au mauvais moment. Je n’étais pas dans mon assiette, il m’a juste raccompagnée, c’est tout. Et pour Aleks, tu sais très bien que je ne ressens rien pour lui, si ce n’est de la fraternité. Et si je porte sa chemise, c’est parce que je n’ai pas trouvé de haut. Je n’allais quand même pas sortir en sous-vêtement ! » Je m'étais attendu à tout sauf à une justification. J'avais tout simplement pensé qu'elle aussi allait s'énerver. Mais non. Elle m'avait expliqué, m'avait démontré qu'il n'y avait rien entre elle et les autres hommes. Normalement, Elysia n'aurait pas du se justifier, elle n'avait pas à le faire. Et pourtant, ces paroles m'avaient un peu rassurées. Je voyais les autres hommes comme des potentiels rivaux. Combien de temps me restait-il avant qu'elle m'annonce qu'elle serait tombée amoureuse? Cet aveu me serait insupportable. Je n'osais pas me l'imaginer. J'étais donc resté sceptique au sujet d'Alexeï mais je décidais de ne pas revenir dessus. Après tout, je n'avais pas été parfait pendant le bal. J'avais été très proche de June, on avait dansé coller-serrer et puis je l'avais raccompagné. Il ne s'était rien passé. June était une amie. Et Elysia était mon tout. C'était du moins ce que je pensais encore à cet instant. Quant à Alekseï, je savais le lien qui les unissait. Fraternel. Comme lui et moi. Et je prenais conscience que je venais d'être complètement ridicule. M'excuser? Ce n'était que trop peu mon genre. J'étais tellement maladroit quand je tenais à une personne. Ma colère était quand même retombée, comme un ballon qu'on dégonflait. Je ne savais plus quoi dire, j'étais mal à l'aise. J'avais passé ma main droite dans mes cheveux avant de reprendre la parole. « J'ai réagi comme un crétin. C'est que j'ai peur de te perdre » J'avais posé mon regard quelques secondes sur Elysia avant de détourner le regard. Ma voix était redevenue normale. Ces paroles, c'était un peu des excuses sans le dire. Il fallait lire entre les lignes.
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Je ne comprenais vraiment pas pourquoi je m'étais justifiée. Je n'avais absolument rien fait de mal et lui, il venait m'agresser de plein matin. J'aurais dû me mettre en colère, lui parler aussi froidement qu'il le faisait, ou même réveiller toute la maisonnée en criant juste pour bien lui faire comprendre qu'il n'avait pas à me parler comme ça. Mais non, rien. J'avais juste soupiré et parlé d'une voix douce. Mais je ne le regrettais pas. De toute façon, je savais que j'aurais eu dû mal à élever la voix face à lui. Je ne voulais pas le blesser, et encore moins me mettre en colère. Il était encore bien trop important pour que je puisse le perdre. Je savais que j'avais fait des erreurs, mais j'essayait de les réparer maintenant. Je ne savais pas s'il voyait mes efforts. Peut-être que non, pas encore du moins. Mais il avait arrêté de me demander pourquoi je l'avais quitté sans un mot, sans une lettre. Et c'était déjà ça. Non, je ne lui avait toujours pas dit pour mon internement et je ne comptais jamais le lui dire. Parce que j'avais peur qu'il s'éloigne à cause de ça, parce qu'il aurait honte de fréquenter une fille comme moi. Mais je savais que mes silences pesaient aussi. Sauf que je ne savais juste pas quoi faire pour y remédier.

Je voyais Sergueï se calmer au gré de mes paroles. Ses traits se firent moins crispés, plus doux. Ça me rassurait. En soi, il ne m'en voulait sûrement pas, c'était juste la jalousie qui parlait. Ça m'était aussi arrivé de réagir au quart de tour pour des bêtises. Comme le voir avec June le soir du bal. Je n'avais pas hésité à prendre le bras d'Alexeï et partir, les bras dessus, dessous. Mon comportement avait été terriblement bête et maintenant, il doutait de ma relation avec le mather russe. Je pouvais le comprendre. Moi-même, je me doutais de sa relation avec la lowell. Je détestais les voir ensemble, sans aucunes raisons apparentes, juste le fait que Sergueï soit mon premier amour. Mais ce n'était pas correct. J'étais jalouse de toutes les filles qui se montraient un peu trop proche de lui. Parce qu'au fond, je savais que je n'avais pas encore totalement tourné la page. Nous n'avions pas pu nous expliquer et c'était ce qui rendait notre relation complexe à souhait. Et je ne pouvais même pas changer ça. Je n'avais pas d'excuses à lui donner. Je le vis alors totalement gêné, se passant une main dans ses cheveux. Je souris alors. Combien de fois y avais-je passé mes doigts. J'avais toujours aimé caresser sa chevelure. Et son visage, et ses lèvres. À cette pensée, je rougis imperceptiblement. La première fois que je rougissais depuis mon retour de Londres. Il me faisait toujours le même effet. « J'ai réagi comme un crétin. C'est que j'ai peur de te perdre. » J'avais envie d'acquiescer, de renchérir ses paroles même, en le traitant d'idiot. Mais aucuns mots ne sortirent de ma bouche. Il avait peur de me perdre. Ces quelques paroles tournaient en boucle dans ma tête. Il avait peur de me perdre, tout comme j'avais peur de le perdre. Un doux sourire s'afficha alors sur mes lèvres tandis que je le vis détourner du regard. Doucement, je pris la parole. « Impossible... Tu es encore trop important pour moi pour que je te laisse comme ça, à une autre. » Tout de suite, je regrettais mes paroles. Qu'est-ce qui m'a pris de dire ça. Mes yeux grands ouverts, j'était estomaquée de ma propre audace. C'était tellement déplacé de ma part. Je détournais alors tout de suite mes yeux, jouant avec mes mains. « Mmmh... Oublies ce que j'ai dit, c'était déplacé... » Je n'osais même plus le regarder dans les yeux. Je devais vraiment paraître bête et totalement possessive à ses yeux maintenant. Quelle image allait-il se faire de moi maintenant? La fille qui joue avec les russes et qui veut même pas les partager? Sûrement quelque chose dans le genre. Il allait sûrement le prendre mal... Et déjà que j'étais à fleur de peau depuis la nuit dernière, je sentis les larmes mes monter aux yeux. Quelle idiote quand même!
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