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❝Elyseï ► First love never dies❞feat Elysia & Sergueï ✖ 3 fois. C'était le nombre total de fois où je m'étais réveillé pendant cette nuit. Une nuit épouvantable d'ailleurs puisqu'elle avait été peuplée de cauchemars. Ma vie pour le moment n'était pas des plus faciles. Il y avait d'abord ses fiançailles arrangées par mes parents. Je me demandais toujours ce qui leur était passé par la tête le jour où ils avaient pensé que j'accepterai de me marier avec une inconnue. C'était juste impensable. Et pourtant cela se faisait encore trop fréquent chez les aristocrates. Malheureusement. Je m'étais donc vu dans l'obligation de ne rien dire. Ma crise de colère, je l'avais poussée après le repas. Et pourtant, je ne pouvais pas faire marche arrière. Du moins, je n'avais pas encore trouvé la solution. Pas que la demoiselle n'était pas belle mais je ne l'aimais pas. Et pour moi, le mariage était synonyme d'union amoureuse. On ne m'ôterait pas cette idée de la tête. Et puis il y avait Elysia. Depuis son retour chez les mathers, elle avait bien changé. Mais la perte de sa meilleure amie l'avait rendue fragile et j'avais été présent pour la soutenir. Je savais que je n'aurais pas du, que cela me ferait probablement plus de mal que de bien mais je n'avais pas pu m'empêcher de me rapprocher une nouvelle fois d'Ely. Quand on parlait d'elle, j'étais faible. Elle avait été mon premier amour. Mon dernier aussi. Mais elle m'avait abandonné. 2 fois. Et me rapprocher d'elle me montrait à quel point, malgré ma rancune, je tenais encore à elle. Du coup, ma peur de la perdre de nouveau était bien présente. Ma jalousie aussi. Et pourtant je faisais tout pour ne pas le montrer. Mais depuis le bal, depuis que j'avais croisé Ely au bras d'Alexeï, cette image revenait sans cesse dans mon esprit. Je n'avais rien dit, rien provoqué. Ce n'était pas mon genre les conflits avec témoin. Et je n'avais pas cherché à voir Elysia. Essayer de reprendre mes distances était pour moi la meilleure solutions. Mais le destin en avait décidé autrement. Il devait être dans les alentours de 9 heures quand je quittais ma chambre. J'avais envie de parler avec Alekseï. Pas de mes problèmes mais plutôt de tout et de n'importe quoi afin de me changer les idées. Alekseï était mon ami depuis presque toujours. Si bien que je le considérais comme un frère. Alors que je remontais le couloir vers sa chambre, je distinguais une silhouette connue qui en sortait. Elysia! Mais que faisait-elle là? Avait-elle passé la nuit avec lui? Non, ce n'était pas possible, les deux jeunes entretenaient une relation plutôt fraternelle. Oui mais on ne dormait pas avec son frère de coeur si? La suspicion se mêla à de la jalousie et je fis demi-tour. Eviter le conflit. Encore. Cela n'était plus possible. Impulsivement je revins sur mes pas et je me dirigeais vers Elysia. 'Décidément, la Russie est un pays attirant pour toi...'' Ma phrase était pleine de sous-entendus, ma voix était sèche. J'étais jaloux mais je me contenais. Elysia le comprendrait certainement, pas besoin d'être medium. Je venais d'ouvrir les hostilités. A 9 heures du matin dans le couloir des Eliots.(Invité)
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first love never dies (+ sergueï)
J’étais fatiguée... Ma nuit avait été terrible. Pourtant, je l’avais passée dans les bras d’Alekseï. Mais c’était peut-être là le problème. Parce que nous avions parlé d’elle, parce qu’il avait rêvé d’elle. Conséquence : une nuit remplie de cauchemar. Je dormais bien depuis le bal pourtant, et je pensais que mes nuits auraient continué à être paisible, mais je m’étais lourdement trompée. Je ne l’accusais pas, ce n’était pas de sa faute, mais cette histoire nous avait trop marqué. Nous nous étions rapprochés grâce, ou à cause de sa mort, jusqu’à en devenir inséparables. Il avait toujours été là pour moi, mais ces derniers temps, nous nous étions éloignés. Mais quand il m’a appelé la nuit dernière, je n’ai pas hésité. Il avait besoin de moi, j’étais venue. Nous avons parlé, nous avons pleuré, nous avons dormi. Rien de plus, rien de moins. Et ce matin, je me réveillais dans un sursaut. Nouveau cauchemar. Je jetais alors un coup d’œil à la forme juste à côté de moi. Ses yeux étaient toujours fermés, mais ses traits étaient tirés. Je soupirais alors. Je ne savais pas quoi faire, moi-même j’avais du mal à m’en remettre. Finalement, je me glissais hors du lit. Il fallait que je parte avant que toute la maisonnée ne se lève. Je ne voulais pas qu’on me voie partir de sa chambre. Beaucoup allaient se faire des idées et ce n’était vraiment pas le moment. Tout était compliqué dans ma vie. Ma relation avec Alexeï, et celle avec Sergeï. Deux russes bien différents l’un de l’autre, mais auxquels je tenais vraiment. Je ne voulais pas qu’une histoire de plus s’y mêle. Un russe en plus. À croire que j’avais quelque chose avec eux.
Je jetais à nouveau un coup d’œil à mon faux frère. Il s’était retourné. Je souris doucement. Bon, il fallait que je me change. Je n’avais pas spécialement envie de me promener dans la rue en nuisette en plein jour. Je n’avais pas pensé à me changer quand Aleks me téléphona. Je m’étais juste dépêchée pour être prêt de lui au plus vite. Et sur le coup, je regrettais. Tant pis, j’allais devoir fouillé dans sa garde robe. Il me semblait que j’y avais déjà laissé un ou deux vêtements, rappels de mes nuits passées à ses côtés lors des soirées orageuses. Parce que je venais toujours me réfugier dans ses bras. Sans faire de bruit – ou le moins possible – je m’appliquais à chercher dans sa penderie. Finalement, je ne retrouvais qu’un jeans. Bizarre. Je décidais de l’enfiler avant de me servir d’une de ses chemises. Il n’allait pas m’en vouloir de toute façon. Je roulais les manches bien trop longues avant de jeter un coup d’œil au miroir. Ça va, je paraissais normal, aucunes cernes sous les yeux. Merci bien. Un dernier coup d’œil sur Alekseï, je l’embrassais sur le front avant de sortir de sa chambre, discrètement, non sans avoir laissé un mot derrière moi. Le couloir était silencieux. En ce jour de weekend, je pensais être la première levée. Mais non, quelqu’un était encore plus matinal que moi. Je fis quelques pas avant de tomber nez à nez avec Sergeï. Son regard était froid, ses traits étaient tendus. « Décidément, la Russie est un pays attirant pour toi... » Je fronçais des sourcils en l’entendant me parler d’un ton sec, mais encore plus quand il sortit ces paroles. C’était quoi son problème ? J’arrivais à percevoir sa jalousie très clairement. Je n’avais pourtant rien fait, et puis, il devait savoir qu’il n’y avait rien entre Alekseï et moi. Parce que, bien sûr, il m’avait vu sortir de sa chambre sinon, il n’aurait jamais sorti un commentaire pareil. Je soupirais alors. 9 heure du matin et on venait déjà me prendre la tête. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » C’était la vérité. Juste parce que j’étais très proche d’un ou de deux russes – ou trois même – ne voulait pas dire que je ne visais que les russes. Bon, c’est vrai que Sergeï avait été mon premier amour, et que j’étais un peu – beaucoup – attirée par Alexeï mais bon... Bref !
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