Les originesaméricaine, allemande, ukrainienne, anglaise.
feat. Ivan Kozak
sept novembre mille neuf cent quatre-vingt-quinze à boston.
américaine
célibataire, hétérosexuel & hétéroromantique
criminel inactif.
pauvre.
Le caractère
protecteur × colérique × désinvolte × curieux × impulsif × indépendant × orgueilleux × téméraire × confiant × excessif × fougueux × hermétique × épicurien × vicieux × têtu × libertin × loyal × dévoué × rancunier × nonchalant × brillant × pragmatique × sarcastique × provocateur × sybarite × tricheur × familial × sensible × intense × violent
Les anecdotes
- ( 01 )NAISSANCE × Le soleil décline tôt dans le ciel, avortant ses dernières lueurs d’une colorimétrie mordorée. Les ombres se projettent infiniment sur les feuilles tapissant le sol et les senteurs automnales, mêlant l’herbe et la terre humide, quelques effluves de fumée, accueillent ton arrivée. Sept novembre mille neuf cent quatre-vingt-quinze. Seven. Éperdument désiré, revendiqué comme droit humain, comme trait d’égalité. Aimé et chéri dans la plus douce affection, promettant un avenir radieux. Premier enfant, premier fils d’une future famille nombreuse, cocon aimant dans lequel s’épanouir malgré les difficultés. Gamin patient, s’assurant de son rôle d’aîné avec confiance.
- ( 02 )HOMOPHOBIE × Tes mères. Ils parlaient d’elles, s’il est possible de définir ainsi ces phrases sans aspiration ni finalité, ces monologues éprouvants, ces dialogues anxieux, ces murmures inaudibles qui collent à l’épiderme comme une mauvaise sueur, ces exclamations silencieuses dans votre dos, ces interjections invraisemblables, miasmes de haine ponctuées d’onomatopées. Insupportables prêches se déguisant en bien-pensance, émétique de politiquement correct. Infâme homophobie, crachée en jurons obscènes dans les regards trop souvent vicieux. Est-ce là que les racines de ta colère sont apparues ? Certainement. L’intolérance n’a pas besoin de prétexte, ni même d’un semblant de raison : elle rugit de haine constamment. Les bataillons oublient les justifications commandant l’hostilité. Est-ce que la décence écorcherait leurs bouches, creusant des aphtes dans les gencives ? Certaine. La soumission par la violence, s’abritant sous des masques dévoyés de préoccupations ne dupait pas tes réflexes enfantins. Jamais. Uni par la violence aux autres depuis tes premières interactions, capable de la commettre par une simple impulsion instinctive, la subissant pour mieux la faire subir.
- ( 03 )GRAND-FRÈRE × Emma. Adrian. Deborah. Serena. Tu abandonnerais tes principes pour eux, mélange de tendresse et de confiance. La famille. Un sentiment de responsabilité sacrificiel, d’une obligation nécessaire. N’est-ce pas toi le grand-frère Seven ? Tu essaies difficilement d’éloigner toutes les problématiques, préserver l’innocence loin des intempéries. Les protéger, encore. Néanmoins, l’amère sensation, que peu importe la méthodologie tu échoueras, se propage dans ta gorge. Plus tu luttes, d’avantages tes actions se retournent contre toi. Et que faire éternel idiot contre la maladie ? L.E.U.C.É.M.I.E. La perte. Le deuil. L’inutilité à découvert, il faut panser les plaies en silence. L’ire face à l’injuste, petit soldat de bois combattant l’irradiant fournaise. Comme toute émotion, la colère s’aventure à devenir irrationnelle. Débordement si destructeur qu’il oublie ses convictions profondes. Se tromper de cible, poursuivre quelques risibles destinations. Obtenir des bénéfices, l’argent comme cataplasme des maux. Le message initial est souillé par l’affect, la fureur et la violence s’éprenant de leurres. Virulence de tes réactions, vulgaire prédateur se missionnant pour quelques poignées de billets verts. Emma. Adrian. Deborah.
Serena. - ( 04 ) MAUVAISES FRÉQUENTATION & BAD REPUTATION × Qu’est-que la colère détruit ? Quelles sont les premiers fruits de ces affres excessifs ? Le quotidien. L’ensemble des habitudes innocentes, des sentiments rassurants. Tu n’aperçois rien de la chute profonde, inspirant profondément les eaux marécageuses, couvrant ton épiderme de boue putride, chérissant cette frayeur apaisante. L’adrénaline, délicieux moteur remplaçant aisément la perte. Pourquoi s’inquiéter de voir brûler notre monde ? Puisqu’il demeure le nôtre. Détenteur de possessions nuisibles, se noyant dans la vase. Détruire les illusions protectrices, explosant le cadre tranquille pour découvrir... La facilité, le plaisir du danger. Le péril ne te paraît pas si important lorsque tu fuis la douleur. Pourquoi être en colère et contre qui ? Pourquoi est-il si simple d’enrager ? As-tu raison de l’éprouver ? Autant de questions balayer d’un revers de la paume.
- ( 05 )CYBERCRIMINALITÉ × Un penchant primitif, un attrait frénétique et déraisonnable… Les lignes de codes qui s’enchaînent, un paysage binaire et l’enthousiasme programmé. Découvrir plus encore, affronter les failles abyssales, s’aventurer dans les contrées inconnues. Tu sais, le goût de ces récréations interdites, l’oubli du temps et de la décence, ça ne disparaît jamais. Filagrammes ancrés dans l’ADN. Le talent s’avère être un accident de gênes. Un domaine de prédilection. L’illégalité offre plus de saveur encore à tes inactions, plaisir d’obtenir si aisément une situation. Et quelle platitude de l’existence sans ce relief nocturne. Pourquoi s’inquiéter ? Les idiots sont attrapés, tu revêtes suffisamment d’intelligence pour t’échapper des mailles du filet. Les barreaux sont lointains, n'est-ce pas ? Peu importe, la passion mord le myocarde, comme chaque fruit possède son ver. L’excitation de parvenir toujours plus loin, de gonfler la fortune contre des infiltrations frauduleuses.
- ( 06 )PRISON × La condamnation est une altération profonde, une aliénation définitive des perceptions. Peu importe les résistances, rien n’est possible pour éviter cette fatalité. Les flux humains incarcérés te heurtent confusément, s’enlisant dans tes capillaires, percevant la douleur des détenus aux travers de leurs odeurs dissonantes. Obstiné à fuir cette réalité ignoble, ton regard scrutes les meurtrières pour déceler quelques véracités sur le paysage extérieur. Les visites, précieux oxygène offert par tes proches, éloignant les évènements plus cruels de ton quotidien. Le sang conduit au sang et la vengeance provoque la vengeance… Enchaînement d’une pyramide de violence couvrant la peau d’ecchymoses et de blessures. Vilaine cicatrice à la pommette, ornant ton visage comme ce séjour sur ton casier judiciaire. Souffrir et engendrer la souffrance, est-ce ainsi que se dessine la rédemption du criminel ? Quatre années d’emprisonnement et une amende considérable, pour accès non autorisé à des systèmes informatiques, piratage, fraude et attaques par déni de service. Apparemment le vol d'identité a été plus difficile à prouver.
- ( 07 )LIBÉRATION × Enfin. Merci jeunesse, merci remise de peine, merci bon comportement, merci prison surchargée... Les adieux à la cellule, scène minuscule de tes dernières années, les barreaux dans ton dos, tu as envie de hurler ta rage à l’astre solaire qui se moque allégrement de tes états âme et de tes regrets. Tes espérances sont ruinées, ruisselant dans les caniveaux en direction des égouts. Ta vie est éteinte, étreinte dans un cercle vicieux dont il est impossible de se défaire. Néanmoins, difficile de ruminer ces pleurnicheries, il est nécessaire de prouver. La réhabilitation, jouir de la liberté retrouvée. Si l’existence est devenue un tas de cendre merdique, c’est parce que tu as joué avec le feu Seven. Vivre chez maman, visite chez l’agent de probation, travailler là où ton casier sera un détail… Ou sombrer, encore.
- Code:
<div class="card-user-bottin-darkrises"><darkrises class="text-s-bebas text-upper">IVAN KOZAK</darkrises><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Seven Goldberg"</span></div>
(Solal Whitlock)