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Ce matin même - 6h29 Assise sur le bord de mon lit, je fixais le réveil il sonnerait dans exactement 3,2,1 biiiiip je tapais sur le haut du réveil ce qui l'éteignais quasi directement. J'avais les yeux grands ouvert depuis maintenant trois heures. Une énième nuit à ne pas dormir. Je n'en pouvais plus. Même les cachets n'y faisaient plus rien. Je voulais simplement dormir, une nuit entière. C'était donc trop demander ? J'avais l'impression d'être un enfant qui ne fait pas ses nuits à deux ans. Personne ne comprends pourquoi et il n'arrive pas à mettre de mot sur le pourquoi du comment. Je savais pourquoi, ce que je ne comprenais pas c'est pourquoi je n'allais pas mieux. Pourquoi cette blessure restait totalement ouverte. Pourquoi la douleur restait aussi forte chaque jour. Depuis que Jon était partis, je revivais chaque nuit mes derniers instants dans ses bras, son odeur, sa voix. J'avais l'impression qu'il était encore là. Et quand je me réveillais, il n'était pas là et mon coeur se brisait à nouveau.
A 7heures10, j'étais fin prête à partir pour aller en cours, je prenais à huit heures, mais je voulais prendre le temps de prendre l'air. La nuit m'avait vraiment tuée si je peux dire. Marchant sur le campus, les écouteurs vissé aux oreilles, je marchais tête baisser en essayant d'oublier ce foutu rêve. C'est sans faire attention que je fonçais sur quelqu'un. Mon premier réflexe fut de faire un pas en arrière. Un timide « Désolé » sortait de ma bouche. Quand je levais la tête pour regarder la personne que j'avais percuté, je ne pût retenir la surprise sur mon visage. « Qu'est-ce que.. Tu fais là ? » Dans la catégorie des questions débiles, je crois qu'on ne fait pas mieux.
A 7heures10, j'étais fin prête à partir pour aller en cours, je prenais à huit heures, mais je voulais prendre le temps de prendre l'air. La nuit m'avait vraiment tuée si je peux dire. Marchant sur le campus, les écouteurs vissé aux oreilles, je marchais tête baisser en essayant d'oublier ce foutu rêve. C'est sans faire attention que je fonçais sur quelqu'un. Mon premier réflexe fut de faire un pas en arrière. Un timide « Désolé » sortait de ma bouche. Quand je levais la tête pour regarder la personne que j'avais percuté, je ne pût retenir la surprise sur mon visage. « Qu'est-ce que.. Tu fais là ? » Dans la catégorie des questions débiles, je crois qu'on ne fait pas mieux.
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