Soirée tranquille entre révélations & rires ((@bohème))

Vendredi soir était la journée que tu préférais et en particulier, lorsque la montre affichait dix-sept heures. C’était le seul jour avec le mercredi où tu pouvais te permettre de terminer tôt pour récupérer Logan à l’école maternelle et passer du temps avec ce petit garçon qui avait perdu ses deux parents dans un terrible accident. Ce soir, il était temps de passer aux aveux envers celui que tu considérais comme ton confident Bohème. Pas que tu sois en confiance avec cet homme, mais tu attendais toujours quelque temps pour te dévoiler, à cause de la méfiance. Tu avais décidé de te livrer à coeur ouvert pour apaiser ton esprit et surtout ta tête. Tu avais déjà préparé la veille, la pâte à crêpes pour gagner du temps et surtout enlever de la charge mentale de ton petit crâne. Il n’était pas loin d’être que 20 heures à laquelle devait arriver l’homme de vingt-cinq ans que tu commences déjà à être anxieuse. Heureusement que le petit garçon de quatre ans était déjà en pyjama, prêt à venir à table avec vous pour profiter de délicieuses crêpes salées et / ou sucrées qui n’attendaient que vous. Sentant le stress commençait à monter, tu te concentres sur le bambin pour faire passer les ondes négatives, prenant de grandes inspirations pour faire ralentir le rythme cardiaque. Soudain, la sonnerie retentit. Aussitôt, le garçonnet de quatre ans se lève, arrêtant de jouer à ses jeux manuels pour se diriger et arriver avant toi devant la porte. Le portant dans les bras, tu viens ouvrir à ton ami. Autant rentrer dans le vif du sujet tout de suite. Mais avant, tu attendais qu’il rentre chez toi et préféra le saluer.  « Hey, sois le bienvenu chez moi. Je t’en prie entre. » Te décalant pour le laisser entrer dans ta demeure, tu refermes la porte aussitôt que Bohème était à l’intérieur de la maison, le tout à une main étant donné que l’autre bras était occupé à soutenir Logan. D’ailleurs, tu pouvais sentir que ce dernier commençait doucement à resserrer son étreinte autour de ton cou, signe qu’il n’était pas du tout rassuré de voir cet homme qui est à ses yeux un inconnu.