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JUNEI ✺ Because we are rebels

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June & Sergueï
Je veux dire, j’ai tout ce qu’il me faut ici avec moi. J’ai de l’air dans les poumons et quelques feuilles blanches pour travailler. J’adore me réveiller le matin sans savoir ce qu’il va m’arriver, qui je vais rencontrer, où je vais échouer. Il y a quelques jours j’ai dormi sous un pont et aujourd’hui je suis ici, sur le plus grand navire du monde, à boire du champagne en de si bonne compagnie. Je pense que la vie est un don et je ne veux pas le gâcher, on ne sait pas quelle donne on aura le jour suivant, on apprend à accepter la vie comme elle vient, pour que chaque jour compte.


Comme à mon habitude je n’avais pas vraiment de chance aujourd’hui, le prétendant que j’avais choisi pour la soirée m’avait brutalement fait faut bon. Je n’avais pas compris cette excuse jusqu'à ce que je finisse par comprendre qu’il ne viendrait pas de la soirée et que je serais toute seule. Cela me mettait vraiment le moral à zéro, d’accord je n’avais pas de copains mais je n’étais pas obligé pour autant à devoir vivre comme une recluse, je me sentais presque exclue. À ma table même si j’avais une très bonne amie je me sentais un peu ridicule, j’étais la seule célibataire et en plus d’être célibataire la place à côté de moi était vide. Je finissais par comprendre que je n’aurais jamais dû accepter l’invitation du jeune homme que j’avais rencontré dans un bar quelques soirées auparavant, ils étaient avec des amis et c’était approché de moi, j’avais accepté n’ayant à l’époque aucune autre personne avec qui venir mais je me disais que je n’aurais pas dû. C’était une erreur, une de plus. Alors, voyant que la soirée passait et que je m’ennuyais de plus en plus j’avais saisi mon téléphone pour envoyer un message à Sergueï, il m’avait dit qu’il ne comptait pas vraiment aller au bal mais là, il devait me sauver. Ce texto sonnerait certainement comme un appel de détresse, j’envoyais simplement : « Coucou toi. Je t’attends au bal si tu veux bien me rejoindre sur place. Bisous. ». J’avais été plutôt synthétique, je ne voulais pas vraiment m’étendre, la seule chose que j’espérais c’est qu’il arriverait rapidement. Dix minutes plus tard, j’étais sur la piste de danse entrain de danser avec quelques garçons, rien de bien sérieux bien sûr mais j’aimais m 'amuser, c’était mon côté extravagant certainement. Je toisais tout le monde mais toujours pas de Sergueï à l’horizon, j’étais partie dehors quelques instants, j’y avais croisé Evelyn et j’avais appris qu’elle sortait pratiquement avec Ethan. Cela ne m’avait pas beaucoup plus, non pas que je sois amoureuse d’Ethan ou que j’entretienne envers lui des sentiments de ce genre mais c’est simplement que si Ethan se mettait avec une fille, je serais beaucoup moins libre de l’embêter comme j’aimais tant le faire. Je réfléchissais à la situation. J’attendais toujours que mon cavalier arrive, mon vrai, celui qui ne me lâcherait pas, s'il acceptait de venir Sergueï ne me lâcherait pas, je savais que je pouvais compter sur lui. Il avait pris une place importante pour moi, depuis mon opération, je m’étais rendu compte que j’aimais beaucoup ce jeune homme. J’avais l’occasion de faire des trucs complètement fou avec lui et je comptais bien en profiter, après tout nous étions jeunes, il fallait le faire maintenant avant d’arriver à 40 ans mariés avec des enfants et beaucoup moins disponibles. J’avais quitté provisoirement ma table, non pas que je m’ennuyais réellement là-bas mais je ne m’y sentais pas à mon aise, j’avais presque peur de déranger, ces histoires de couples me faisaient penser à River et je n’avais pas envie de penser à lui ce soir. River était mon ex petit ami avec qui j’aurais pu avoir un enfant, il c’était avéré que je n’avais jamais été enceinte mais je l’avais cru à une époque, j’avais cru que c’était le bébé de River et le jour où je lui avais annoncé ma grossesse il m’avait dit qu’il partait pour…un homme. Mon petit ami était devenu gay, j’avais toujours eu l’impression que c’était à cause de moi, je m’étais toujours rabaissé avec les hommes. La preuve après son départ j’avais voulu me prouver que je plaire et j’avais couché avec quelques garçons, des mathers pour la plupart mais bons il y avait aussi eu des eliots. Je ne m’étais pas fait tout le campus mais juste assez pour pouvoir les compter sur les doigts de la main et me faire des expériences… Ou alors pour oublier ma vie misérable sans amour. En arrivant sur cette piste de danse j’avais juré que je ne coucherais pas avec un inconnu, non, coucher avec Ethan m’avait complètement vacciné, depuis qu’il m’avait appelé par le nom de son ex je ne voulais plus jamais avoir de relations sexuelles or relation sérieuse, c’était hors de question. Alors même si je savais que j’allais revenir bredouille de cette soirée j’essayais de m’amuser comme je pouvais pendant que les autres mangeaient tranquillement, je ne savais pas quoi faire pour vraiment faire bouger les choses à part danser mais quand je vis Sergueï arrivait un grand sourire s’afficha sur mon visage, j’étais trop heureuse car je savais qu’il me suivrait dans mes délires et qu’on allait enfin faire bouger cette soirée, ou alors peut-être qu’on finirait par bouger tout court de la soirée mais j’espérais qu’il se passe enfin quelque chose. J’accours vers lui comme un enfant ayant oublié son doudou à l’école avant de foncer dans ses bras et crier : « SERGUEÏ ! ». Il n’était pas impossible que j’aie bu quelques verres en début de soirée dont je commençais à ressentir les effets.





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❝Juneï ~ Because we're rebels❞
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feat June-Amalya & Sergueï Il est encore temps de reculer, vite! Parce qu'après, il sera trop tard. Et moi, je vais t'aimer très fort. Et tu ne me connais pas, je deviens très pénible dans ces cas là.
✖ Aujourd'hui était le jour du bal de fin d'année. La plupart des étudiants attendaient cette soirée avec une certaine excitation. Il n'y avait qu'à tendre l'oreille et écouter les derniers potins à la cafétaria. Les filles réglaient les derniers détails au sujet de leur coiffure ou de la robe qu'elles allaient porter -apparemment, la tenue vestimentaire avait beaucoup d'importance chez les demoiselles- Tandis que de leurs côtés, les étudiants masculins étaient plutôt préoccupés quant au fait de savoir vers quelle heure ils devraient aller chercher leur cavalière -détail beaucoup plus pratique- Bref, le monde semblait tourner autour de cette petite fête. Sauf moi. Je n'avais pas jugé utile de me rendre à ce genre de réception que je trouvais trop conventionnelle. Après tout, cette petite soirée était organisée par l'école, sans doute surveillée par les professeurs. De quoi être bien ennuyante. Ou catastrophique si les Mathers décidaient de tout saccager. On ne pouvait jamais rien prévoir avec eux. J'avais donc décidé que ce soir, je n'irai pas à cette petite fête. Mon programme serait simple et me conviendrait mieux: une soirée dans un bar ou alors dans une discothèque. Loin du campus. Et pas grave si j'étais seul. Une fois quelques verres d'alcool avalés, j'étais méconnaissable et surtout fort sociable. Le genre peace and love et tout le monde devenait mes amis. Pitoyable? Peut-être. Mais l'essentiel était que je passais de bonnes soirées. J'avais donc passé la journée d'humeur légère. Les examens étaient terminés, les résultats n'allaient pas tarder à arriver mais je ne stressais pas particulièrement. Je n'avais jamais eu de problèmes scolaires, ça aidait à augmenter mon capital confiance. La soirée arriva donc très vite. J'avais d'ailleurs jeté un coup d'oeil à ma montre en sortant de ma douche. Le bal devait avoir commencé. Et moi j'étais tranquille en train de m'apprêter dans ma chambre, chez les Eliots. Un sourire s'était posé sur mes lèvres. Etre célibataire avait du bon. Car je m'imaginais que la demoiselle avec qui je serais sorti aurait certainement voulu participer à cette petite fête. Et à mon bras. Ici, je n'avais aucune obligation. J'avais revêti un pantalon de jeans hors de prix et je m'apprêtais à enfiler mon tee-shirt quand mon gsm sonna. Je l'attrapais d'une main. Mon sourire s'accentua quand je remarquais que la destinatrice du fameux sms: June. Je pensais qu'elle irait au bal et si j'avais bien compris, elle était accompagnée. J'étais surpris. Agréablement surpris même. June était une amie avec qui je m'entendais bien. On était complice, tactile et elle n'avait pas peur du ridicule. Son petit côté déjanté me plaisait vraiment. « Coucou toi. Je t’attends au bal si tu veux bien me rejoindre sur place. Bisous. ». Une grimace déforma mon visage avant que je ne laisse échapper un petit soupir. Moi qui croyait échapper à ce bal, c'était plutôt mal barré. Mes plans venaient de tomber à l'eau et ce dès que j'avais lu le sms. Car je le savais déjà, même si je n'étais pas particulièrement enchanté, j'irai à ce bal. Pour June. Et pour lui faire plaisir. Et puis de toute manière, avec elle à mes côtés, j'avais la certitude de ne pas m'ennuyer. « Bonsoir ma belle. Le temps de revêtir une tenue adéquate et je suis tout à toi. Bisous ». Et c'est donc en vitesse que j'enlevais les vêtements que j'avais déjà enfilé. Ils furent remplacés par un pantalon noir de costume, une chemise bleue et un veston noir. Un peu de gel dans mes cheveux, un coup d'oeil au miroir -oui j'étais coquet et je me devais d'être présentable- et j'étais déjà sur le départ. Les couloirs de ma confrérie étaient vides. Et je ne croisais personne sur le chemin menant à la salle des fêtes. J'avais pressé le pas. Ce n'était pas dans mon habitude de faire attendre les personnes. Encore moins les jolies demoiselles. Et June faisait partie d'elle. Je me maudissais d'ailleurs à cet instant précis de ne pas avoir essayé de la dissuader d'aller avec ce type rencontré dans un bar. Après tout, j'aurais du l'accompagner moi. A cet instant, je me rendis compte que j'étais encore trop protecteur vis-à-vis de June. Mais j'étais comme ça avec chaque personne importante dans ma vie. Enfin, pas le temps de m'analyser, j'étais arrivé sur les lieux et je pénétrais dans le local. Mon regard se posa sur les personnes aux alentours à la recherche de ma cavalière. C'est là que je la vis: Elysia. En grande conversation avec un type du prénom d'Alexeï. Ils semblaient proches. Ma jalousie grimpa. J'étais à deux doigts de faire un scandale. Mais je n'étais pas là pour ça. Et puis je ne voulais pas nuire à ma réputation. Je décrochais donc avec peine mon regard d'Elysia, mon premier amour et le reposait sur la foule. Dans le même temps, je m'avançais sur la piste de danse. Mais où pouvait bien être June? « SERGUEI ! ». J'avais eu à peine le temps de l'apercevoir que je sentis un corps tombé dans mes bras, et une voix crié mon prénom à mon oreille. Ce n'était personne d'autre que June. Et pour avoir eu un accueil comme le sien, je ne regrettais pas d'avoir changé mon programme. Mes bras se refermèrent sur son dos alors que je la soulevais de quelques centimètres et que je fis un tour sur moi-même avec elle. Je la reposais alors et l'observait, d'un regard admiratif. « Ton accueil me fait plaisir, vraiment. Et tu es magnifique. Celui qui t'a laissé en plan est un parfait crétin, crois-moi! » J'avais été sincère. Je m'étais rapproché d'elle pour lui parler, pour ne pas avoir à crier car la musique allait quand même fort. Mes lèvres se posèrent sur sa joue en un bisou délicat. A cet instant, j'oubliais tout: Elysia & Alexeï, mes récentes fiançailles arrangées avec une fille que je ne connaissais pas. Tout s'était envolé. Ne restait que June. « Je prendrais bien un verre. Tu veux boire quelque chose? » En soirée, j'en avais besoin pour me mettre dans l'ambiance. Et puis ce serait parti pour une nuit de folie.

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June & Sergueï
Je veux dire, j’ai tout ce qu’il me faut ici avec moi. J’ai de l’air dans les poumons et quelques feuilles blanches pour travailler. J’adore me réveiller le matin sans savoir ce qu’il va m’arriver, qui je vais rencontrer, où je vais échouer. Il y a quelques jours j’ai dormi sous un pont et aujourd’hui je suis ici, sur le plus grand navire du monde, à boire du champagne en de si bonne compagnie. Je pense que la vie est un don et je ne veux pas le gâcher, on ne sait pas quelle donne on aura le jour suivant, on apprend à accepter la vie comme elle vient, pour que chaque jour compte.


Lorsque son message était arrivé sur mon portable j’avais eu un grand sourire, j’étais tellement contente qu’il puisse venir, je n’allais pas finir ma soirée seule et c’est vraiment génial pour moi car je commençais à m’ennuyer. En effet, tout le monde semblait être venu en couple et ceux qui n’étaient pas en couple n’étaient pas vraiment très…appétissant. Si je n’avais pas juré revenir avec un garçon j’aurais de toute manière eut bien du mal à le trouver car tous ceux que je croisais n’étaient pas d’une beauté fatale. De toute façon je partais du principe que tous les beaux garçons avaient un vice caché, une espèce de truc qu’il s’amusait à dissimuler pour les penser parfaits. Malheureusement avec mon ex ça avait qu’il aimait un peu trop les garçons, pour mes autres copains les choses avaient également mal fini. Mon premier amour avait couché avec moi pour un pari avec ses amis tandis que mon deuxième petit copain était sorti avec moi davantage pour ma célébrité que pour ma personnalité. En effet à l’époque j’étais à Paris un peu connue car je jouais le premier rôle d’une comédie musicale, j’incarnais tous les soirs Marilyn Monroe et c’est en sortant de scène que je l’avais rencontré. Comme avec les autres garçons que j’avais aimés, j’avais cru un instant qu’il serait le bon, que notre amour serait durable mais comme avec les autres garçons cela c’était rapidement mal fini. J’avais finit par avaler la pilule jusqu'à ce qu’un autre me brise le cœur, peut-être que je n’étais pas faite pour aimer finalement ou pour être aimé…Pour qu’a chaque fois ça se termine aussi mal, il devait bien avoir quelque chose. Alors que je dansais, essayant d’oublier toutes ces pensées qui me revenaient souvent dans la figure sans que je le veuille je posais mes yeux sur Sergueï, ma salutation fut des plus expansives. Comme à mon habitude je ne pouvais pas me contenir, j’étais assez extravagante et franchement il me sauvait la mise, je n’allais pas jouer les filles froides et indifférentes, ce n’était pas mon style. Je fis un sourire faussement gêné quand il me complimentait, ça devait être la tenue qui me rendait jolie mais c’était tout, je devais quand même avoir les joues un peu roses mais avec le petit verre bu précédemment cela ne devait pas se remarquer. Il traitait de crétin celui qui m’avait envoyé cette invitation, je hochais alors la tête, c’est sûr que ce n’était pas sensé ce qu’il avait fait mais malheureusement j’avais l’habitude des pièges cruels tendus par les hommes. Je regardais ensuite Sergueï de haut en bas, remarquant qu’il avait lui aussi enfiler une tenue plutôt classe. Un costume, c’était assez conventionnel c’est vrai mais pour l’occasion il était difficile de faire autrement. Je lui dis à mon tour : « Merci d’être venue, tu vas vraiment me sauver la vie Sergueï. Toi aussi, tu es très en beauté ce soir ! ». Je haussais les sourcils avant de me mettre à rire, je ne pouvais pas rester sérieuse un instant, il fallait tout le temps que même mes aveux sincères soient formulés avec humour.Lorsqu’il vint m’embrasser délicatement je passais mes mains autour de son cou pour lui rendre son bisou très tendre, je trouvais ça vraiment adorable. Mais fallait que je me reprenne, je n’avais pas le temps de m’émouvoir ce soir, je devais m’amuser. Quand Sergueï me proposa un verre je fis mine de réfléchir, je ne savais pas si je devais boire davantage, j’étais à deux verres pour l’instant, je pouvais encore conduire. Je lui proposais alors en murmurant dans son oreille : « En fait je m’étais dit qu’on pourrait peut-être faire un tour à moto après…mais toi tu peux boire bien sûr ! ». C’était juste une proposition, Sergueï pouvait très bien la refuser, je trouvais juste sympa de faire des sorties motos avec lui, nous en avions déjà fait une et ça avait été vraiment cool. En même temps tous les moments que j’avais passés avec Sergueï avaient été géniaux jusqu'à maintenant je n’en regrettais aucun. Je lui demandais par la suite : « Si tu veux quelque chose faut absolument que ce soit moi qui commande, on ne va pas payer nos verres non plus ! ». Je comptais bien user d’un de mes tours pour arriver à ce que le barman nous délivre quelques boissons gratuites, quoique, c'était peut être déjà gratuit. Après tout les verres que j'avais bu m'avaient été donnés par des garçons alors je me rendais pas compte de leurs valeurs. En attendant une réponse de sa part je l’avais pris par la main et j’avais commencé à danser, pour l’instant c’était des musiques qui bougeaient beaucoup donc ce n’était pas très compliqué, il suffisait de bien bouger son corps au son de la musique et en tant que danseuse professionnelle, c’était plutôt dans mes cordes.





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Il y avait une rumeur qui disait que les filles biens aimaient les mauvais garçons. Et j'avais pu vérifier ce fait. En effet, beaucoup de mes amies, en Russie, tombaient sous le charme de jeunes hommes pas tout à fait recommandable. Le genre de jeune homme lisse, qui n'a rien à se reprocher, qui prendrait soin d'elle, cela les faisaient rêver. Le prince charmant zéro défaut n'existait que dans les contes de fées. Pourtant, quand elles rencontraient un jeune homme attentionné, elles leur préféraient son ami. Vous savez, celui qui accumule toutes les femmes. Il avait cette aura de mystère. Ce petit truc qui faisait qu'elles tombaient toutes dans son piège. Et moi, je ne pouvais qu'être là pour les consoler. Le bon ami qui ne les intéressait pas. Attention, pas que je n'avais pas de succès. En fait, j'en avais quand même. A cause de cette carapace de prétention. Ca plaisait aussi aux filles ça. Ca me rendait intriguant. Mais j'étais trop bien élevé que pour jouer avec elles -enfin depuis Elysia, je cherchais plutôt à m'amuser mais je ne m'en étais jamais caché. Elles savaient à quoi s'en tenir- Bref. Pour revenir à ce sujet, je pensais qu'on pouvait aussi très bien retourner la situation. Les bons garçons devaient aimer les mauvaises filles. Les manipulatrices, les garces. Ca pouvait arriver aussi. La différence attire dit-on. Dans les deux cas, ils se retrouvaient tous avec le coeur brisé en mille morceaux. Et mettaient à tort toutes les personnes du sexe opposé dans le même sachet. Tous les mêmes. Voilà ce qu'on entendait souvent. Et moi je finissais par me dire qu'être célibataire avait donc son charme. Ou du moins avait le mérite de nous laisser notre seul organe autonome en entier. Et puis dès fois, il y avait des personnes qui valaient le coup. Pas forcément en amour -quoique- mais aussi en amitié. C'était pour une personne exceptionnelle que j'avais changé mon programme. Alors que j'aurais très bien pu rejoindre Camélia, ma meilleure amie à la Bokowski Taverne. J'avais appris par sms qu'elle quittait le bal pour s'y rendre justement. Mais bien que je n'avais pas cette envie de m'éterniser à cette petite soirée, June méritait amplement ma présence. Mieux: je voulais partager ce moment avec elle. Ou tout autre moment d'ailleurs. June était un peu ma bouffée d'oxygène, mon délire dans un monde si barbare. J'avais donc été accueilli comme il se le devait par la magnifique demoiselle. Après une grande accolade, je lui avais donné un petit bisou sur la joue avant de la complimenter et de traiter de crétin l'homme qui lui avait fait faux bond. Sérieusement, quel enfoiré pouvait laisser une beauté pareille en plan? On se le demandait... « Merci d’être venue, tu vas vraiment me sauver la vie Sergueï. Toi aussi, tu es très en beauté ce soir! ». J'adressais un sourire amusé à la demoiselle. J'étais très en beauté? Le compliment m'allait droit au coeur. C'était limite si il ne m'avait pas fait rosir les joues. Non, mais pourquoi un simple compliment me mettait dans un état pareil. Je vous le demande... J'eu cependant l'air perplexe quand June se mit à rire. S'était-elle moquée de moi? Ou alors était-elle gênée par cet aveu? Difficile de le savoir. Décidément je ne comprendrais jamais rien aux demoiselles. De toute façon, June venait de passer ses bras autour de mon cou afin de me rendre mon bisou. Tendre. A nous voir comme ça, on pourrait dire un vieux petit couple. Pourquoi je pensais à ça moi? Je secouais légèrement la tête pour effacer cette idée. Et comme pour éviter d'y penser, je revins sur un sujet qui m'y aiderait. L'alcool. J'avais donc proposé un verre à June et je la vis réfléchir. « En fait je m’étais dit qu’on pourrait peut-être faire un tour à moto après…mais toi tu peux boire bien sûr! ». Un tour à moto. La première fois que June m'avait proposé d'en faire un, je n'avais pas été très rassuré. Mais je n'en avais rien montrer. Finalement je l'avais suivi et ce moment s'était révélé être un de mes meilleurs passés avec elle. « On pourrait faire ça oui. Et là, c'est toi qui me sauverait de ce bal... Mais un peu plus tard dans la soirée alors. Parce que maintenant qu'on est ici, je compte bien en profiter. A t'inviter à danser par exemple... Tu sais si ils passent des slows? ». Je ne savais pas trop pourquoi j'avais posé cette question. On pouvait inviter une amie à danser un slow sans que cela ne soit pris pour un crime non? Et puis c'était un peu la seule danse dans laquelle j'étais parfaitement à l'aise. Les danses de salons aussi, obligation familiale. Mais aussi non, je dansais plutôt comme un manche à balai. « Si tu veux quelque chose faut absolument que ce soit moi qui commande, on ne va pas payer nos verres non plus ! ». La remarque me fit rire. Payer mes verres et ceux de June ne me dérangeaient vraiment pas. Après tout papa Makarov était très généreux niveau argent avec ses enfants. Et je ne me refusais rien. « Et tu as la recette miracle pour les avoir gratuits? Jouerais-tu de ton charme pour séduire le beau barman miss Moires?». De la taquinerie était passée dans mes yeux. J'étais comme ça, toujours à embêter les personnes que j'aimais. En attendant, c'était plutôt moi qui allait être embêter. En effet June venait de me prendre par la main et de m'entraîner dans une danse endiablée. C'était la première fois que je la voyais danser et mon dieu elle se débrouillait comme une pro. Je la fis tourner sur elle-même. Je devais avoir l'air pitoyable à côté d'elle. Mais je bougeais quand même. Avec un peu de retenue cependant. Etre ridicule oui. Mais devant tout le campus non.
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June & Sergueï
Je veux dire, j’ai tout ce qu’il me faut ici avec moi. J’ai de l’air dans les poumons et quelques feuilles blanches pour travailler. J’adore me réveiller le matin sans savoir ce qu’il va m’arriver, qui je vais rencontrer, où je vais échouer. Il y a quelques jours j’ai dormi sous un pont et aujourd’hui je suis ici, sur le plus grand navire du monde, à boire du champagne en de si bonne compagnie. Je pense que la vie est un don et je ne veux pas le gâcher, on ne sait pas quelle donne on aura le jour suivant, on apprend à accepter la vie comme elle vient, pour que chaque jour compte.


J’étais bien en compagnie de Sergueï, j’oubliais vraiment mes problèmes comme si il était la seule personne vraiment importante dans ma vie. Non, il n’était pas seul, j’avais quand même quelques amies précieux mais ils étaient rares, la preuve la plus flagrante avait été mon opération. Elia avait été la seule personne qui m’avait rendu visite, elle avait un peu dédramatisé les choses. Les autres amis, même les plus proches semblaient s’en foutre royalement, ils préféraient parler de leurs propres problèmes quand je parlais de ma rupture, de ma grossesse et mon kyste à l’utérus. Par exemple ma meilleure amie Blueberry n’avait pas été la personne qui m’avait le plus soutenu tout au long de mon périple, elle venait de casser avec son petit ami et était complètement effondré. Je savais que c’était horrible de perdre l’homme qu’on aime, je l’avais vécu plusieurs fois mais ce que j’avais perdu avec cette histoire de grossesse ce n’était pas uniquement mon mec mais aussi le bébé que j’avais cru porté. En plus je n’avais qu’une peur qui me hantait celle d’être stérile car mon utérus avait été touché durant l’opération. Cette peur je n’en avais jamais parlé à personne, j’essayer de parler le moins possible de mes problèmes même si ce n’était pas évidant car en ce moment ils n’y avaient qu’eux pour m’entourer. Heureusement Sergueï me faisait un peu penser à autre chose, être en sa compagnie me faisait du bien et c’était pour cela d’ailleurs que j’agissais d’une manière un peu outrancière avec lui. Enfin je faisais juste des trucs un peu fou pour fuir une réalité assez difficile, ce que j’aimais bien avec Sergueï c’est qu’il m’avait toujours suivit dans mes délires. Je passais alors ma main sur sa joue quand il me demanda si on pouvait sortir plus tard, j’étais de toute évidence d’accord, moi aussi je voulais savourer cette soirée mais une petite ballade à l’aventure me ferait du bien s’il voulait qu’on soit tout les deux à un moment donné. Je lui fis un petit sourire quand il m’invitait à danser un slow, c’était une proposition très alléchante à vrai dire, je lui répondis donc : « T’inquiètes pas on partira à la fin de la soirée quand tout le monde sera partie et qu’il restera que trois idiots sur la piste ! ». Personnellement j’avais attendu assez longtemps pour que ce bal arrive et maintenant que j’étais à la soirée de l’année je n’allais pas la laisser passer sans en profiter. Je me frottais le menton quand il me posa la question des slows, j’en avais aucune idée, je ne pensais pas qu’ils passeraient des trucs du genre valse viennoise ou tango. Les danses de salon ne devaient pas être vraiment dans le thème de la soirée, quoique dans les années 20 c’était le genre de truc à la mode à l’époque, je me rapprochais de lui avant de murmurer : « C’est pour être tout près de moi que tu veux un slow, petit coquin va ! ». Je me mis à rire, même si mes paroles étaient pleines de vérités, je cachais souvent les trucs qui me gênait un peu derrière mes rires. Je me rapprochais de lui alors durant ma danse puisqu’il semblait vouloir faire un collé-serré on pouvait le faire maintenant je n’avais aucun problème même si c’était sur du Rihanna. J’avais un bon sens du rythme et je pouvais danser sur n’importe quoi, heureusement que j’avais de bonnes expériences en matière de danse. Je voyais que mon cavalier était un plus réservé que moi, comme à son habitude, il avait toujours ce petit conventionnel mais il me suivait dans tout ce que j’entreprenais. J’en profitais un peu au passage, j’avais posé une main sur mon dos tandis que l’autre était placé sur sa taille, j’avais rapproché son corps contre le mien. Nos bassins étant collés l’un à l’autre, j’affichais un grand sourire sur mon visage tandis que j’avais placé une de mes jambes entre les siennes. J’appréciais beaucoup ce rapprochement, autant qu’il m’effrayait d’ailleurs, Sergueï avait été mon ami mais maintenant il m’attirait beaucoup et être si proche de lui me faisait tout drôle. Ce n’était pas comme tous les autres garçons avec qui j’avais dansé ses derniers mois car je savais que pour lui j’existais, je n’étais pas juste un objet sexuelle avec qui il s’amusait. Quelques secondes plus tard il me demandait si je comptais utiliser mon charme pour avoir des verres gratuits, je lui répondis avec un sourire, l’entrainant vers le bar : « Regardes et prends en de la graine petit ! ». Je fixai alors le serveur, je ne le connaissais pas beaucoup mais j’avais bien l’intention d’avoir des boissons gratuites, je crois qu’il comprit que j’allais faire un coup d’état d’ici peu de temps. Je regardais une dernière fois Sergueï avant de monter sur le premier tabouret que j’avais trouvé, je finis par monter sur le bar pour y danser pendant quelques instants. Ce ne serait pas long mais je savais qu’en faisait ceci le chiffre d’affaire du bar grimperait en flèche et que j’aurais rapidement des verres gratuits. Je me déhanchais d’une manière assez sexy mais j’associais ma technique de danse classique, encore une fois je savais mes compétences en danse. Je finis par sauter du haut du bar et le serveur me donna deux verres, je fis un petit clin d’œil à Sergueï en lui disant : « Tu vois, c’est trop facile ! Je suis vraiment trop forte ». Je pensais lui avoir mis la honte en public mais il devait en avoir l’habitude maintenant. J'étais certaine que Sergueï serait incapable de faire un truc du genre sans que je l'ai entrainé. Je fis ensuite une petite grimace, j'espérais qu'il ne m'en veuille pas trop tout de même, je lui demandais alors dans le creux de l'oreille : « Oh maintenant tout le monde va croire qu'un Eliot est venu avec une Mather ! ». . Je n'étais pas du tout dans la lutte Eliot-Mather mais lui devait ne pas apprécier les mathers vu sa confrérie, moi je m'en fichais un peu, j'avais autant d'amis mather que eliot, de toute façon les lowell n'avait aucune alliance.





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Si il y avait des coups de foudre en amour, il y avait aussi beaucoup de chances pour qu'il y ait des coups de foudre en amitié. Enfin, du moins si on croyait à ce genre de choses. Je ne croyais pas au coup de foudre. Je trouvais même ça assez pathétique de voir une personne et de vouloir partager tout avec, sans même la connaître. Sans même savoir si ces défauts concorderont parfaitement avec les nôtres. Et pourtant. Je fonctionnais un peu de cette manière. Sans parler de foudre qui ce serait abattu, je parlais plutôt de feeling. Mes rencontres, mes relations, tout se passait justement au feeling. J'avais eu un bon feeling avec June. Tout comme j'en avais eu un bon avec Elysia. Avec la dernière j'étais sorti, tandis qu'avec June, je m'étais impliqué. J'avais été présent. Après tout, c'était aussi ça la définition de l'amitié: être présent, dans les meilleurs moments comme dans les pires. J'avais donc été là, à l'hôpital, au moment de l'opération de June. J'avais partagé ses craintes, j'avais essayé de lui rendre le sourire. Notre amitié en était devenue beaucoup plus forte. Et encore maintenant, j'étais là; à cette soirée, juste parce que la demoiselle m'avait envoyé un sms. Toujours là, quelque soit l'heure et l'endroit. On pouvait dire que j'étais un ami sur qui on pouvait compter. Je le prouvais encore aujourd'hui soir par ma présence au bal. Cela m'avait semblé être un énorme compromis mais au final, j'étais heureux d'être là, avec June. Elle me l'avait d'ailleurs bien rendu, me sautant dans les bras pour m'accueillir. Je l'avais complimenté, avais insulté son cavalier qui avait pris l'apparence d'un fantôme à présent. Des gars qui te plantaient en pleine soirée, il y en avait beaucoup trop. Malheureusement. Et cela nuisait à notre réputation. Encore heureux, June ne nous mettait pas tous dans le même sac. Elle m'avait d'ailleurs posé la main sur ma joue quand je lui avais proposé de rester un peu avant de prendre la route sur sa moto. J'avais ressenti une chaleur se propager dans mon corps et je n'aurais pas été étonné si j'avais rougi. Mais j'espérais simplement que June ne l'avait pas vu. Je ne savais pas moi-même ce qui venait de se passer à cet instant. C'était la première fois que je ressentais ce genre de chose en présence de mon amie. Et cela avait de quoi me chambouler complètement. Pour éviter d'éveiller les soupçons sur mon malaise soudain, j'avais continué la conversation. Et je m'étais enfoncé un peu plus en parlant des slows. Moi qui voulait rester discret, voilà que je révélais au grand jour que j'aurais aimé un petit rapprochement. Comme si je n'étais pas assez chamboulé comme ça. Avais-je envie de perdre complètement la tête ou quoi? Elysia était bien trop présente dans mon esprit pour que je tente quoique ce soit avec June. J'étais pourtant clair à ce sujet. De plus je respectais bien trop mon amie que pour lui donner de faux espoirs. Alors pourquoi jouer avec le feu au risque de me brûler? Je ne savais pas. Vraiment. « T’inquiètes pas on partira à la fin de la soirée quand tout le monde sera partie et qu’il restera que trois idiots sur la piste! » J'esquissai un sourire à la promesse de June de ne pas partir avant la fin. Je nous imaginais bien être deux de ces trois idiots à rester sur la piste et à délirer. Car quand il y aurait moins de monde, j'aurais beaucoup plus facile de me lâcher entièrement et d'être enfin moi-même. « C’est pour être tout près de moi que tu veux un slow, petit coquin va! ». Je savais que je n'aurais pas du parler des slows, je le savais. Je me piégeais tout seul. Mais je ne voulais pas que June croit qu'elle avait raison -ce qui était vrai- alors je lui avais fait une petite grimace. « Tu as deviné juste... Ce que tu peux être forte quand tu t'y mets » Je rigolais, cachant donc la réalité. Sans savoir que June faisait pareil. Et sans savoir qu'elle me prendrait au mot. La demoiselle s'était donc rapprochée de moi d'une façon assez sensuelle. You are like the diamonds in the sky. Rihanna chantait. Et June se rapprochait. Dangereusement. Elle semblait d'ailleurs bien profiter de la situation. En effet, mon amie avait posé une de ses mains sur mon dos tandis que l'autre était sur ma taille. J'avais chaud tout d'un coup. Surtout que June ne s'arrêta pas là, collant son bassin contre le mien et me souriant à pleines dents. Une de ses jambes étaient entre les miennes et je ne pouvais faire autrement que de danser. Là, je ne pouvais pas m'échapper. Alors je décidais de rentrer dans le jeu, comme si de rien n'était. Alors qu'au final, ce rapprochement provoquait bien des choses en moi. Bref. J'adressais moi aussi un sourire à June. Mon regard pétillait de malice. Je posais mes mains sur ses hanches et je bougeais au rythme de la musique. Ce n'était pas parfait mais le principal c'était de s'amuser non? La discussion en vint aux verres gratuits et je taquinais June. La demoiselle m'entraîna alors vers le bar, me conseillant de l'observer et d'en prendre de la graine. Je lui tirais une petite langue. J'étais amusé et impatient de voir ce qu'elle allait faire. Après tout June était tellement imprévisible que je pouvais m'attendre à tout. June observa alors le serveur, me lança un dernier regard et ... monta sur le bar! Oui, elle avait bien fait ça! Un autre jour, j'aurais certainement été gêné. Mais autour de nous les étudiants semblaient bel et bien dans l'ambiance alors un simple sourire s'afficha sur mes lèvres alors que je la mangeais des yeux. Le déhanchement de June était de plus en plus sexy. J'eu envie d'immortaliser l'instant. Et je ne trouvais rien de mieux à faire que de sortir mon gsm et de tourner une petite vidéo, avec June au premier plan. Cette vidéo ferait partie de nos nombreux bons moments, et je nous imaginais déjà plus tard, la regarder en rigolant. June finit par redescendre du bar. Le barman lui donna deux verres et elle revint vers moi, triomphante, me lançant même un clin d'oeil. « Tu vois, c’est trop facile ! Je suis vraiment trop forte ». M'avait-elle mis la honte? Non,je n'avais pas été embarrassé. Peut-être que j'avais fini par prendre l'habitude de voir June si dévergondée. « Je t'accorde que tu as réussi ton pari. Et tant que tu ne me demandes pas de monter sur ce bar, tout va bien.... Par contre, je nous ai fait de ce moment un petit souvenir» J'agitais mon gsm d'un air amusé devant June avant de prendre mon verre et d'en boire une gorgée. L'alcool parcouru mon corps. Je me sentais déjà beaucoup mieux.« Oh maintenant tout le monde va croire qu'un Eliot est venu avec une Mather ! ». La remarque de June me fit faire une petite grimace avant d'éclater de rire. Bien que je ne portais pas énormément de Mathers dans mon coeur, il pouvait m'arriver d'en fréquenter. Et puis je n'étais pas partisan de cette petite guéguerre entre confrérie. Moi je ne jugeais pas la personne sur le fait qu'elle soit verte, bleue, mauve ou autre. Mais sur ce qu'elle valait vraiment. Et il était vrai que niveau valeur, avec la plupart des Mathers, nous n'avions pas les mêmes...« Et bien laissons parler les gens pour une fois .... Et je tiens à lever mon verre presque plein à la plus mauve des mathers alors » J'avais joint le geste à la parole avant de vider mon verre. Je dansais alors -entendez par là, je bougeais les pieds- devant June, avec un petit air provocateur. Ce soir, l'amusement était pour moi le seul thème valable de la soirée.
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June & Sergueï
Je veux dire, j’ai tout ce qu’il me faut ici avec moi. J’ai de l’air dans les poumons et quelques feuilles blanches pour travailler. J’adore me réveiller le matin sans savoir ce qu’il va m’arriver, qui je vais rencontrer, où je vais échouer. Il y a quelques jours j’ai dormi sous un pont et aujourd’hui je suis ici, sur le plus grand navire du monde, à boire du champagne en de si bonne compagnie. Je pense que la vie est un don et je ne veux pas le gâcher, on ne sait pas quelle donne on aura le jour suivant, on apprend à accepter la vie comme elle vient, pour que chaque jour compte.


Je m’étais rapproché de Sergueï, je ne l’avais pas fait consciemment, je crois que ça avait été une envie. Comme une pulsion, je me sentais bien à ses côtés et j’avais envie d’être plus proche de lui. Parfois je me posais des questions quant à cette proximité, je me disais que ce n’était pas normal d’être bien de la sorte avec une personne, de ne plus penser à rien quand on est avec elle et d’avoir l’impression que tout est possible avec cette personne. J’avais beau me dire que les choses passeraient danser de cette manière avec lui me révéler des choses, j’aurais presque eu envie d’aller plus loin, de poser mes lèvres sur les siennes. Peut être mais je n’osais même pas y penser ! Je me disais qu’avec Sergueï je me ferais encore des illusions, comme avec les autres mecs et je finirais pour souffrir. Or je n’avais pas envie de souffrir, franchement je voulais me mettre en couple avec un garçon dont je serais amoureuse et qui me ferait pas de mal, je ne voulais pas avoir une relation de couple banale ou on passait notre temps soit à dormir soit à regarder la tv mais je ne voulais pas non plus m’engager dans une relation qui me ferait totalement mal. J’avais tendance à m’attacher à des gars qui me méritaient pas du tout, en général ce genre de mec voulait juste passer la nuit avec moi tandis que moi je finissais par avoir des sentiments pour eux. C’est ainsi que je ne voulais plus de relation éphémère, si je couchais, je couchais avec des sentiments des deux côtés maintenant. Enfin c’était vraiment ce que je souhaitais mais peut être que la vie aller encore me jouer un mauvais tour. Parfois je me disais que ce serait cool d’être avec un mec comme Sergueï, c’est vrai, il semblait tellement parfait, il était tellement beau, rien qu’a le voir on avait envie de lui sauter dessus et je me disais que si nous avions une relation ce ne serait pas l’un des couples normaux qu’on pouvait voir main dans la main dans les rues. Non ce serait certainement un peu plus explosif et j’adorais ça, j’adorais ça oui mais c’était bien utopique de penser qu’il pouvait y avoir quelque chose entre lui et moi. C’était un eliot riche, beau, intelligent, moi à côté, j’étais juste une fille un peu cinglée, c’est tout. Je me mis à rire quand il me dit que j’étais trop forte, il avait réagit avec humour lui aussi, j’avais raison, tout semblait clair, nous étions simplement des amis : « Ouai je lis dans tes pensées, si ça se trouve je devine exactement ce à quoi tu penses en ce moment même ! ». Bien sûr c’était complètement faux, si j’avais de telles facultés j’aurais été la plus heureuse des femmes. J’étais ensuite monter sur ce bar afin de danser, Sergueï avait sorti son portable et il m’informait qu’il avait filmé ma prestation pour avoir une vidéo dossier, je me mis à rire avec de saisir à mon tour mon téléphone : « Un souvenir, d’accord, ben écoutes tu vas jeter un œil sur Instagram dans dix minutes et tu verras que tu regretteras ta petite idée ! ». Après tout moi aussi j’avais quelques petites photos où Sergueï était dans une position plus compromettante, où il faisait des grimaces et ce genre de truc. Je regardais mes photos en le regardant en même temps, j’avais choisit une belle photo de la dernière fois où nous avions mangés dans un restaurant, au moment du dessert il avait fait une grimace et j’avais immortalisé l’instant, maintenant cette photo était sur le net et je n’étais plus la seule à l’avoir dans mon appareil. Sergueï levait ensuite son verre en me disant qu’il s’en fichait que je sois une verte ou une violette, qu’il préférait laisser parler les autres. Un sourire s’afficha sur mon visage, il semblait avoir pris ma résolution et ne plus se méfier de ce que disaient les autres. Je fis claquer mon verre contre le sien avant de lui répondre : « Здоровье ». Santé ! Waouh ! Quel effort énorme j’avais appris un mot en Russe, c’était davantage pour lui faire plaisir qu’autre chose. J’avais acheté un petit lexique avec des mots essentiels en Russe, j’aimais bien cette langue et puis c’était celle de Sergueï et j’avais envie de faire des efforts pour lui. Peut être que je pourrais lui apprendre le français et moi j’apprendrais le russe, ce serait cool. Je lui dis alors, quelques secondes plus tard : « Tu as vu ces efforts considérables, j’aimerais que tu me donnes des cours de Russe pour que je puisse parler couramment cette langue, je serais trilingue comme ça ! ».Je vidais mon verre cul sec, ce serait certainement d’ailleurs le dernier si je devais conduire par la suite, l’ambiance c’était un peu dissipé car la musique avait ralenti. Je regardais alors Sergueï comme si je lui demandais de danser avec moi mais je ne le ferais pas, c’était au garçon de demander et je l’avais déjà entrainé quelques secondes auparavant. Je lui répondis ensuite à propos des confréries : « Moi je m’en fiche des confréries, franchement peu importe mais j’ai de la chance d’avoir l’un de plus beau d’Harvard pour ce soir, je ne sais pas comment j’ai fait pour que tu sois encore seul… ». J’avais de la chance c’est vrai, il avait une grande classe ce mec.





credit to Kaiji on I love Harvard™

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