every teardrop is a waterfall ❥ peter & natasha

Quelques messages envoyés, j’en avais besoin. De te lire, de t’écrire, avoir de tes nouvelles. Malgré le fait de passer du bon temps avec Félix, il me manque un pilier. Toi. Je sens que je perds celui que je considère aujourd’hui comme mon meilleur ami. Je sais que de ton côté, les sentiments à mon égard ont dépassé le stade de l’amitié. Encore plus depuis cette nuit du Spring Break où on a dépassé des limites qu’on n’aurait pas dû franchir. Cette proposition de passer me voir à la bibliothèque universitaire, où je me suis posée pour réviser. Un lieu neutre. Je tente de me plonger dans un livre sur les diagnostics, mon esprit est ailleurs malgré tout. Avec Félix, on s’envoie également quelques messages, mon regard qui se lève espérant que tu passes les portes de ce lieu sacré à mes yeux. Le temps passe et personne. Triste, j’allais refermer mon livre pour rentrer au loft. « Tu es venu.. » que je lâche en levant les yeux, quand ton corps est là, debout, face à cette table. J’ai envie de me lever, de foncer dans tes bras. Tu as l’air plus en forme que le jour où tu as quitté le loft pour rentrer chez toi. « Je suis contente que tu sois là. » Puis c’est trop je ne résiste pas, je me lève passant mes bras autour de ta taille, posant ma tête contre ton torse. Cette boule qui se forme dans mon estomac. Je n’ai plus envie que tu me laisses, j’ai trop besoin de toi dans ma vie.

J'ai longtemps hésité à aller rejoindre Maxyne à la bibliothèque. Est-ce que c'est vraiment une bonne idée ? Sûrement pas. Ces plusieurs jours en France ne m'ont pas tant aidé que ça à l'oublier, à tourner la page sur ce que je peux ressentir. Pourtant je sais qu'entre nous c'est pas possible, pas maintenant, peut être jamais. On s'est loupé parce que je m'étais lancé dans cette relation avec Cassiopée et je regrette cette relation parce que je suis passé à côté de Maxyne. Donc quand elle me demande de passer à la bibliothèque j'hésite vraiment. Je m'habille malgré tout. Je monte dans un taxi pour y aller. Et je dois sûrement rester une heure devant la porte d'entrée de la BU. Je suis partis en France pour tenter d'arrêter de souffrir parce que lire sur Veritas qu'elle retournait dans les draps de Félix, du gars qui s'est foutu de sa gueule quelques années plus tôt, ça a eu l'effet d'un coup de poignard dans le coeur. Mais malgré tout je suis là, et je finis par pousser les portes de la bibliothèque. M'ouai ça fait une heure que j'suis devant les portes. Que je lui avoue finalement. Y a eu pas mal de changements depuis la dernière fois qu'on s'est vu. Je ne porte plus mon corset, et je me suis coupé les cheveux très court. Je regarde Maxyne alors qu'elle finit par se lever pour entourer ma taille de ses bras. Sa tête se pose contre mon torse alors que clairement mon coeur s'emballe dans ma poitrine. Max'... Et je finis par m'éloigner d'elle doucement en posant mes mains sur ses bras qui m'entouraient. T'avances comme tu veux dans tes révisions ? Que je lui demande histoire de trouver une porte de sortie à ce moment un peu gênant.

Donc tu n’étais pas sûr d’avoir envie de me voir. C’est ce que je comprends quand tu me dis être rester une heure devant les portes de la bibliothèque universitaire. Et je dois dire que ça me peine tellement. Alors qu’avant on aurait bondit de nos chaises rien qu’à l’idée de se voir. Tout a tellement changé en un an, on est passé par toutes les émotions. Et j’aurai réellement penser qu’on aurait résisté à tout. Jusqu’à ce que l’amour s’en mêle. Ma bouche s’ouvre, veut dire quelque chose, mais aucun son ne sort. Sans prendre le temps de te regarder, je me jette dans tes bras, ton cœur qui tambourine contre ta cage thoracique, je l’entends tellement fort. Ça ne dure qu’un instant, tes mains se posent sur mes bras pour m’écarter de toi, brisant mon cœur par la même occasion. Trois pas en arrière, la tête qui se baisse, ignorant ton regard mais je remarque enfin l’absence de corset. Je retourne à ma place, assise, les yeux rivés sur mon livre fermé. « ça avance, je ne vais pas dire que je suis prête, mais je suis confiante. Ou du moins j’essaye. » Il y a bien trop d’enjeu pour moi cette année, il faut que je sois en haut du classement pour choisir ma spécialité. « T’as réussi à récupérer de ton absence toi ? » Mes doigts jouent nerveusement avec les pages du livre, dans une discussion des plus banale qui ne nous ressemblent pas. « Je… » hésitante un instant avant de reprendre. « Max, pourquoi t’es là si t’as pas envie de me voir ? » J’ai besoin de savoir, de comprendre. Je sens que la réponse peut me briser, cette boule dans mon estomac qui remonte dans ma gorge, pour ne laisser que des yeux brillants par la tristesse.

J'ai vraiment tenté de tourner la page en étant en France. Ca m'a fait du bien. Oui. Pour le moral. J'ai beaucoup réfléchis. J'ai consulté un médecin là bas qui m'a assuré qu'après une opération au dos, je pourrais reprendre une mobilité totale. Mon rêve de rentrer dans la police ne s'est pas échappé. Il prendra juste du retard sur le planning. Mais ma motivation pour les révisions, je ne la trouve pas pour le moment. Je suis bien plus focalisé sur ma rééducation. Je pensais que le sujet concernant Maxyne était tourné, mais quand elle me prend dans ses bras, je réalise que non. Mon coeur s'emballe dans ma poitrine. Je ne contrôle pas. On se connaît depuis des années, est-ce qu'il n'y aurait pas des sentiments depuis tout ce temps, mais la distance mise par nos lieux d'études différents nous aurait empêché de voir la réalité en face ? Du moins pour moi. Donc quand je la repousse, je vois que ça la blesse et je le comprends donc je change de conversation pour parler des révisions. Je te connais, tu vas gérer, comme souvent Max'. Et sans l'aide de médicaments comme pour son stage. Hum pas vraiment, j'irais au talent s'il le faut. Et le talent en droit c'est compliqué. Compliqué de trouver des solutions à des cas pratiques si on ne connaît pas la lois et les règles. Mais on verra. C'est pas encore maintenant. Je réviserais en dernière minutes je le sens. C'est pas que j'ai pas envie de te voir Max'... J'en ai envie, j'en meurs d'envie depuis que je suis rentré à Boston mais... Je savais que je n'aurais pas du venir. Cette conversation va nous faire du mal à tous les deux. Mais je pensais vraiment que ces quelques jours en France m'avait permis de tourner un peu la page et au final rien... Je contrôle pas mon coeur qui s'emballe quand tu me regardes ou quand tu me prends dans tes bras... J'aurais préféré que mes sentiments restent enfouis et ne m'explosent pas à la gueule comme ça... Parce que ça gâche tout. Comment tu veux que je reste ton meilleur ami si tu peux pas me parles des mecs que tu vois, du gars qui t'emmène au bal, parce que ça risque de me faire mal, parce que je suis jaloux de ce/ces gars... Je sais pas... Est-ce qu'on pourra un jour redevenir meilleur ami comme on l'a été ?

Tu es là, tu es venu. Tu es venu. Tu as hésité mais tu es là. Après tant de temps sans se voir, tu apparais devant moi, changer. Tu n’as plus ce corset, et quand je lève les yeux, je te vois les cheveux plus courts. Tu es différent, tu en viens même à me repousser quand je me jette presque dans tes bras. Et ça fait mal, horriblement mal, tentant de garder la face malgré tout. Je manque d’air alors que je respire normalement, le voile noir devant les yeux me coupant du monde un instant. Je m’assois en face de toi, parlant d’un sujet banal, les examens. « Tu vas gérer aussi, j’en doute pas. » Même si c’est fort probable que tu me contredises encore sur ce que je pense de ça. Pourtant tu as tellement de capacité en toi, j’aimerai que tu t’en rendes compte comme moi je le vois. Tout ça me rend nerveuse, ce rejet, cette discussion. Tout est si froid et distance. La boule au ventre que je fini par te demander pourquoi tu es là si tu ne veux pas me voir. Les yeux brillants par les larmes qui menacent de se montrer à tout moment. Je t’écoute. Ça commençait bien jusqu’au mais. Muette, j’attends la suite de tes raisons, et plus les mots sortent de ta bouche, plus le revers de ma main arrive sur ma joue pour essuyer les gouttes salés qui glissent sur mes joues. J’aimerai te dire qu’il ne se passe rien entre ce mec qui m’emmène au bal et moi, mais ça serait mentir. Je ne peux pas te rassurer, et je n’ai pas non plus de solutions à tout ce qui se passe entre toi et moi. « On n’est pas obligé de parler de tout ça Maxime. On n’est pas obligé de parler de ce bal ou des sujets qui peuvent te blesser. Parce que c’est bien la dernière chose que je veux dans ce monde, te blesser. » Tout comme je ne veux pas te perdre, et je n’arrive pas à te laisser partir. Tu as trop de place dans ma vie pour que j’y arrive.  

En France, j'aurais pu en profiter pour bosser, mais je l'ai pas fais. Je suis surtout sortis, pour profiter de l'air montagneux de la Haute Savoie, qui m'a fait du bien. J'avais la kiné qui venait tous les deux jours pour mon dos. Ca m'avait fait du bien physiquement. Mais je n'ai pas la tête aux études. Ca ne tiendrait qu'à moi, j'arrêterais tout, mais je ne veux pas décevoir mes parents. Je leur ai promis de finir diplômé pour pouvoir me lancer dans mon projet personnel de rejoindre la police américaine. Donc à l'heure actuelle j'ai du mal à motiver pour me mettre dans mes révisions. Je suis plus concentré sur ma rééducation avec mon dos et des rendez vous avec des médecins pour cette fameuse opération qui pourrait m'aider à retrouver une meilleure stabilité avec mon dos. Voilà ce qui occupe mon esprit. Et clairement pas le droit. Et le droit je sais que ça pardonne pas, quand on ne révise pas. Un peu comme la médecine pour elle. On ne peut pas inventer la loi. Soit tout est juste, soit tout est faux. C'est comme ça. Donc je ne réponds pas. Ca ne sert à rien. J'y crois pas, elle y croit. On verra au moment des résultats. Et vient ensuite le moment de lui confier ce que je ressens à l'heure actuelle. J'aurais vraiment préféré garder tout en moi, que rien ne m'explose au visage, ça aurait été beaucoup plus simple. On aurait gardé notre relation comme elle était avant que je n'officialise avec Cassiopée et avant qu'elle n'officialise avec Esteban. Mais non il a fallu que j'assume mes sentiments et que je lui avoue tout. Comme si elle allait me dire que c'était réciproque et qu'on allait finir par se mettre ensemble. Tu sais bien Maxyne que ça sera plus comme avant toi et moi. Ca a toujours été ambigue tous les deux, ça s'est seulement arrêté quand j'ai officialisé avec Cassiopée et toi avec Esteban. Et c'est là que je me suis rendu compte de tout ça. Et je gère pas. J'y arrive pas. Toi et moi c'est pas juste de l'amitié, c'est un tout. C'est parler jusqu'à pas d'heures, rigoler ensemble, se réconforter, dormir ensemble quand l'un ou l'autre a besoin. Alors tu me diras que pour Esteban on a réussit, mais j'avais pas conscience de tout ça et ça aurait sûrement finis pareil. Que je finis par lui répondre, alors que j'ai bien vu ses larmes monter aux yeux. Ca me fait de la peine de la voir comme ça, mais à l'instant T j'ai pas de solution magique pour nous deux.

Pourquoi il fallait attendre que je daigne enfin apporter un peu d’importance aux hommes et aux histoires qui vont avec pour que tout parte en lambeau ? J’ai longtemps ignoré les signes des hommes, même encore maintenant. Quand j’ai su qu’avec Levy, je lui avais plu plus jeune, et même encore aujourd’hui où j’ai cédé à la pulsion après la soirée au match d’american soccer. Esteban, Félix, toi… Si tout c’était passé avant que tu ne sois avec Cassiopée, ça aurait pu. Mais je m’étais faite une raison, tu étais avec elle, j’étais avec Esteban. Et à la longue, l’idée d’être ensemble est passée pour ne voir en toi qu’un meilleur ami, celui sur qui je pouvais me reposer. Mais c’est du passé car aujourd’hui, tu ne supportes même plus d’être dans la même pièce que moi. Ça me peine tellement. J’aimerai pouvoir revenir en arrière, je n’ai malheureusement pas ce pouvoir. « Alors ça changera peut-être quand tu retrouveras une autre femme ? Tu le dis toi-même, tu n’y pensais même pas quand tu étais avec Cassiopée. Pourtant, on pouvait lire sur mon visage comme j’étais jalouse d’elle, de sa place. Mais tu n’as jamais rien vu. » J’ai l’impression dans le fond de faire quelque chose de mal en voyant d’autres hommes maintenant. Jamais je n’aurai pu prévoir comment ça allait finir entre toi et elle, et je ne pouvais pas d’attendre éternellement que tu daignes porter un autre regard sur moi que celle de la fille avec qui tu couchais à l’occasion. En plus de notre amitié. « Autant d’années pour que ça finisse comme ça… » Ce nœud à la gorge qui ne part pas, le livre entre les doigts où je me lève pour aller le ranger. Et surtout pour cacher la peine qui m’envahie, le livre à sa place, le dos plaqué contre une étagère. C’est encore plus dur d’entendre tout ça.  

Ca changera peut être le jour où je rencontrerais quelqu'un. Peut être. Mais pour l'instant, je sais que je suis fermé. Et là avec mon dos, c'est pas forcément la bonne période pour faire des rencontres. J'ai des hauts et des bas. Je peux être froid et désagréable et l'instant d'après, être plus sympathique. Mais me poser, j'en ai pas envie. Je sais qu'elle me dirait que ça ne se commande pas, que ça arrive juste comme ça. Mais là, j'ai pas envie d'ouvrir mon coeur et laisser filer ce que je ressens pour elle. Mais seul le temps nous le dira en réalité. Mais pour le moment, j'ai "peur" que si je me laisser aller avec quelqu'un, ça soit le moment où elle réalise que ce qu'elle ressent n'est pas totalement partie. Et je refuse de passer à côté de ça. Ca ne se fera peut être jamais, ou peut être que si. Aucune idée. Mais là c'est le flou. Et j'ai pas envie d'utiliser une femme ou un homme comme mouchoir pour oublier Maxyne. Parce que quand j'ai commencé avec Cassiopée, t'étais pas encore officiellement ici. Peut être que si t'avais débarqué deux mois avant, ça aurait changé beaucoup de choses. Mais t'es passé à autre chose rapidement avec Esteban, ça me pèse depuis le 14 février où je t'ai envoyé ces roses. Ca fait quelques mois désormais que je ressens tout ça. Je ne sais pas de quoi est fait l'avenir. On verra bien. C'est tout. Mais pour le moment, je sais que nous deux ça sera pas comme avant. Parce qu'on était un tout. Au début de sa relation avec Esteban, j'étais content pour elle. Et j'ai vite compris que notre relation posait problème à son ex petit ami, alors on a prit un peu de distance et ce tout, ce nous, me manquait. Je sais Max'... et j'suis désolé pour ça... Mais c'est pas vraiment nous que d'échanger uniquement des banalités du style "ca va ? tu révises bien ? etc...". On n'a jamais eu de limites pour parler de tout avant, des filles, des mecs, de tout. Malgré tout, j'serais toujours là si t'as besoin, si tu vas pas bien.

L’impression d’être dans une impasse, de devoir faire un choix. Le genre de chose que je n’ai jamais su faire en fait. Ce n’est pas nouveau, surtout des choix cruciaux comme celui-là. Te laisser partir ou te dire ce que tu veux entendre, quitte à m’oublier moi. J’aimerai t’aimer que tu mériterais d’être aimé. Mais à la suite de ma séparation avec Esteban, je ne suis pas dans l’optique de me remettre avec quelqu’un, même avec Félix. Je ne suis pas prête pour ça, je suis seulement à la reconquête de moi-même. On ne se prend pas la tête, on n’officialise rien, car il n’y a rien à officialiser. Je profite juste de l’instant qu’il y a à prendre. Je ne dis pas qu’il n’y a pas un soupçon de sentiment dans tout ça, mais j’arrive encore à me préserver tout de même. La confiance n’étant pas là entièrement. Tu me rappelles encore une fois combien nous deux, ce sont des occasions manquées. La tête qui se baisse, ne sachant plus comment encaisser tout ça. « Je ne suis pas passée à autre chose avec Esteban, tu étais avec Cassiopée, je me suis mise avec lui. Si elle n’avait pas mis un terme à cause de Soenn, tu serais toujours avec elle, et tu ne te serais aperçu de rien. Tu n’aurais pas tout ses sentiments pour moi. » Parce que tu étais mariée avec elle, une décision qui ne se prend pas à la légère. Sentiment à mon égard que je ne comprends toujours pas, et que je ne comprendrais sûrement jamais. Tu as bien vu comme ma relation avec Esteban a été désastreuse pour nous deux. Me levant, rangeant ce livre et surtout me cachant des quelques larmes que je laisse échapper, tu me rejoins après t’être excuser, et que me dire que tu seras toujours là. « Non tu ne seras pas là Maxime ! » Le ton de la voix qui monte, et des chut qui raisonnent dans la bibliothèque, des étudiants qui sont là pour réviser leur examen. « Je ne veux pas que tu sois là uniquement quand l’un de nous ne va pas bien. Je veux pouvoir rire, chanter, danser, faire les disney qu’on n’a pas encore fait ensemble, pouvoir regarder un marvel pour la millième fois avec toi juste parce qu’on adore ça, partir cet été sur un coup de tête en paniquant dans l’avion parce que j’en ai une peur bleue mais que ça vaudra le coup à la fin. Mais tout ça, ce n’est pas possible, on ne pourra plus faire ça. Et j’ai du mal à me dire que je dois tirer un trait sur tout ça. » Et cette fois-ci, c’est moi qui te repousse pour passer à une autre étagère, cherchant un nouveau livre. Je ne sais plus ce que je cherche, mon esprit n’est plus là.  

Je me suis marié il y a presque un an sur un coup de tête avec Cassiopée. Oui j'ai été amoureux. Oui peut être que sans Soenn, on serait toujours ensemble, j'aurais jamais rien ressentis pour Maxyne. Aucune idée. On ne le saura jamais en réalité. Mais avec Maxyne on s'est tellement rapproché avec ma rupture, que je me suis raccroché à elle et la voir avec Esteban, je faisais comme si ça ne m'atteignait pas, mais dans le fond, j'aurais aimé être à sa place. Mais je me suis juste contenté d'être son ami. J'arrivais à gérer. Là je ne gère plus. Depuis que je lui ai dis à haute voix ce que je ressentais, je n'y arrive plus. C'est comme si le dire à haute voix, c'était rendre les choses réalité. Je sais qu'on va tous les deux en souffrir. Elle me manque déjà énormément. Mais je suis à court d'idée. Je ne sais absolument pas quoi faire. J'ai pas de solution miracle. Elle me rappelle mon histoire avec Cassiopée et ce mariage. Je le regrette ce coup de tête avec elle. Parce qu'elle est partie je ne sais où et sûrement avec Soenn. Je n'ai plus de nouvelles. Je ne réponds rien d'autre. Que dire de plus ? Je n'ai pas la solution à notre problème. A mon problème en tout cas. Parce que c'est uniquement de ma faute tout ça. Je tente quand même de lui dire que je serais là pour elle, mais c'est à son tour de me repousser. Et on se prend des réflexions parce qu'on fait trop de bruit. Je ne sais plus quoi faire, plus quoi dire. Je la comprends très bien. Moi aussi j'aimerais pouvoir continuer tout ça avec elle, mais c'est compliqué. Mais moi aussi Maxyne j'aimerais pouvoir faire tout ça. Mais là tout de suite c'est compliqué Max'. Rien que là j'ai envie de te prendre dans mes bras, de t'embrasser, qu'on rentre chez toi, qu'on se mette devant un marvel et qu'on finisse par s'endormir. Mais c'est juste pas possible. Je peux pas. C'est une chose qui finirait par me faire souffrir. J'ai pas envie de souffrir. Vraiment pas. Soit toi même Max'... t'es une femme formidable, soit heureuse. Que je finis par lui dire. Qu'importe avec qui- Même si ce n'est pas avec moi.