(Nassim) I love you so

Tu étais censé être parti, mais ton jet avait eu un problème et t'avais fait rester sur Boston. Le destin semblait vouloir te faire rester en ville. Pourtant, tu comptais bien rentrer. Ce n'était pas un départ définitif. Seulement tu remercias le destin quand Kassim t'appris qu'il était blessé. Poignardé. Tu t'en serais voulu si tu avais été à l'autre bout de l'océan. D'autant plus que ta sœur t'avais mis en tête que vos parents pourraient être à l'origine de l'incident. Tu avais donc besoin de le voir. Pour te rassurer qu'il allait bien. Pour en apprendre plus sur ce qui s'était passé. Et peut être aussi pour savoir enfin où vous en étiez tous les deux. Perdu tu ne comprenais pas pourquoi il ne voulait pas te voir. Alors tu t'étais imposé. Prêt à recevoir une balle par la petite blonde si elle était encore là. Au moins tu pourrais te rétablir aux côtés de l'homme qui hantait tes pensées. Une fois devant chez lui, tu respiras un bon coup, toquais. Et comme attendu, c'était la petite blonde qui ouvrit. "Je sais qu'il est la. Je connais le chemin de sa chambre. Et je te conseille de t'en aller si tu ne veux pas nous entendre de nouveau gemir de plaisir." Non cette fois-ci, tu ne lui laissais pas le temps de parler, ou même faire quoique ce soit. Tu t'imposais, entrant dans l'appartement pour aller directement vers la chambre. Tu frappais à la porte, avant d'ouvrir et le voir allongé sur son lit. Après avoir fermé la porte, tu retirais tes chaussures pour les laisser à côté de celle-ci. Puis tu vins t'installer à ses côtés. Le regard vers la plafond, tu dis " 3 semaines avec cette vue... c'est déprimant..  c'est trop... blanc. Tu veux pas que je te fasse des dessins au plafond ? Et par dessins tu voulais dire voitures, parce qu'il n'y a que ça que tu sais dessiner.

@Kassim Malacki

T'as entendu sa voix mais t'as encore du mal à y croire. Après le fiasco en France et ton altercation avec Florian - dont tu n'en es franchement pas fier - tu ne t'attendais pas à ce que Nath déboule une seconde fois chez toi, s'imposant devant Andy. T'es un peu soulagé qu'elle le laisse passé ou qu'il soit entré en force, parce que tu n'avais pas envie d'ouvrir tes plaies et retourner perdre du temps à l'hôpital. Tu rigoles tout en grimaçant de douleurs. - Tu laisses ma déco, ou je te mords. De toute façon, je pense qu'il est temps qu'on déménage, je me sens de plus en plus à l'étroit. Deux chambres, c'est trop peu avec trois gamines sous ton toit dont une qui est trop active pour tes oreilles. Et tu l'es tout autant. Pour le bien commun de tous, il va falloir mettre de la distance. Enfin bon, faut déjà que tu t'en remettes et que tu t'impliques davantage dans ton rôle chez les BH, tu es devenu trop laxiste. Tu prends une grande inspiration, préférant pas y penser tout de suite. - Que fais tu ici Nath ? Je suis .. perdu.

Tu avais arrêté de réfléchir et tu t’étais enfin décidé à prendre les choses en main en venant voir Kassim. Peu importe si on venait à te tirer dessus. Au moins ça serait une jolie preuve d’amour non ? Tu ne savais pas dans quel état tu trouverais ton amant, et cela te faisait un peu peur. Bon, il t’écrivait alors c’est qu’il allait déjà plutôt pas mal. Mais il devait tout de même rester alité pendant trois semaines. Tu n’es pas médecin, mais tu sais qu’on ne laisse pas aliter une personne autant de temps pour de la simple bobologie. Tu te mis à rire lorsqu’il te dit qu’il allait te mordre. Tu tournais la tête vers lui pour lui tendre ta main. « Tiens, si tu as faim. » Ce n’est pas comme si ça serait la première fois qu’il te mordrait, et inversement. Tu en avais eu des traces avec Kassim. « Où alors tu te débarrasses juste de ton chihuahua… elle prend trop de place pour une si petite race. » Tu n’allais pas faire semblant d’apprécier la présence de la petite blonde. Et tu n’allais pas dire non à la savoir loin de Kassim. Surtout si tu comptais rester plus longtemps ici. Tu avais presque envie de proposer à Kassim de venir dans ton penthouse, mais tu ne savais pas si ça ne serait pas briser des étapes. Tu es tout aussi perdu que lui. Tu as envie de foncer, de brûler des étapes pour rattraper tout le temps perdu, et en même temps tu ne voulais pas lui faire peur. Alors tu te retenais. « Je suis là pour toi. » Tu ne tentais pas de tourner autour du pot. C’est bien ce qui avait tout gâcher en France. Et en disant cela, tu te rendais alors compte à quel point ce n’était pas si difficile que ça. Tu te positionna sur le côté, de tel sorte à pouvoir le regarder. « J’ai fais le con en France. Laisse-moi me rattraper. » Si ce n’est pas trop tard. Et en le regardant droit dans les yeux, tu eus cette envie immense de l’embrasser. Mais avant, tu attendais sa réponse.

@Kassim Malacki

Tu attrapes sa main entre ta mâchoire, et tu presses doucement avant de la relâcher. - Ca manque d'épices mais ça ira pour le moment que tu ironises. Tu lui pinces le bras quand il suggère de jeter Andy. - Bien au contraire, meilleur chien de garde, mieux que Hono et Lulu d'ailleurs. Elle est elle mais je ne peux pas vivre sans cette demoiselle, va falloir la supporter et l'entendre t'envoyer des piques à tout va. Puis les filles vont grandir, il leur faudra un vrai espace et à la jeune femme également. Faut sauver les oreilles de tout le monde ! T'as pas envie de te lancer dans un concours d'orgasmes puis se lever pénard pour le café. Non tu ne veux pas vivre ce scénario. - Une vraie grande chambre pour te mettre la tête contre le lit, c'est mon rêve. Pour faire référence à sa question à vos retrouvailles. Tu t'adoucies quand il confirme sa présence, ça te parait encore plus réaliste mais tu prends quand même, sans trop poser de questions - tu essayes. Tu ne sais pas comment réagir, t'es touché pour sûr. Mais t'as peur qu'il capte que ça va encore trop vite à son gout. Et heureusement qu'il ralentit les choses, tu ne sais pas le faire. - Tu voudrais en reparler de ce qu'il s'est passé ?

Tu le sentis te mordre légèrement et tu souris. C'était bien trop doux, trop gentillet. Ça se voyait que vous vous cherchiez encore. L'impression de marcher sur des œufs, ne sachant pas comment l'autre pourrait réagir à chaque parole et geste. Je te laisse mettre ce que tu souhaites sur ma main.. ou autre part. Dis-tu en riant. En revanche, tu lachas un petit aïe lorsqu'il te pinça, mais tu le méritais très certainement. A quoi t'attendais tu en parlant de la sorte de sa protégée ? Je vais devoir investir dans un gilet par balles alors. Ce n'était pas toi qui avais un problème avec elle. Mais le contraire. Tu ne faisais que te défendre après tout. Vaut mieux tard que jamais pour avoir des rêves. Et si ce n'était que ça, son rêve pourrait bientôt être réalisé. Si ça aide à avancer. De quoi veux tu parler ? De mes parents ? De moi ? Tu faisais un réel effort pour t'ouvrir à lui et à répondre à ses questions.

- Le médecin a dit repos total pendant deux semaines alors, j'écoute. Pour les premiers jours, tu comptais respecter l'ordre ; après, tu ne promets rien. - Je t'épicerais plus tard. Tu lui fais un clin d'œil avant de recaler ton oreiller et mettre ton poignet sur ta nuque. - Ne vous entretuez pas, je serais triste après. Elle finira par t'adopter, je n'en doute pas. Faut juste lui laisser le temps de s'acclimater à ta présence. Un peu comme moi. Rien n'est jamais vraiment gravé dans le marbre. Regarde moi, elle me cassait les couilles. Elle le fait toujours mais maintenant, ça me dérange pas. T'éclates de rire parce que votre relation a mué en plus .. familiale dira-t-on et tu n'aurais pas parié sur cette issue là. - Je peux t'offrir un beau gilet en attendant, ce n'est pas ce qui manque au boulot. Et tu es bien heureux d'en avoir pour toi et tes équipes. Tu roules des yeux concernant ce fameux rêve. T'en as pas, c'est ok à mes yeux. T'en ressens pas le besoin d'en avoir, t'as tout ce qu'il te faut. - Je veux tout savoir de cet appel téléphonique et ce qui va en découler comme conséquences. /blockquote>

Je vais donc devoir jouer à l'infirmier pendant 2 semaines. Et ça ne te dérangeait pas. Ça te donnait l'occasion de prendre encore deux petites semaines de vacances. Te centrer sur Kassim et votre relation. Avant de peut être repartir sur les chapeaux de roue et retourner au quatre coins du monde. Ouais on verra. Mais pour toi ke ferais un effort. Mais il est certain que tu ne voulais pas la laisser gâcher votre relation. Tu étais assez bon à toi tout seul pour le faire. Mhh... ou m'offrir un beau garde du corps.. Dis-tu en posant une de tes mains sur son torse, caché par un tee shirt. C'est sur qu'en l'ayant comme garde du corps face à la jeune fille dont tu ne te rappelais toujours pas le prénom, il ne pouvait rien t'arriver. A partir d'aujourd'hui je t'engage comme mon garde du corps. Question d'être sur de l'avoir auprès de toi. Ce n'était pas une si mauvaise idée après tout. Mes parents ont vu des photos, et m'ont fait comprendre que c'était soit mon héritage soit toi... enfin j'imagine qu'ils espèrent encore un grand mariage et des petits enfants. Tu n'arriverais pas à imaginer qu'ils soient encore si vieille école à ne pas accepter que tu puisses être avec un homme. Et ce qui va en decouler ? Je ne sais pas.. je veux juste vivre ma vie. Et ce n'est pas pour les faire chier ou quoi. Non. Je crois que ... en les envoyant chier j'ai réalisé ce que je voulais vraiment. Tu posas alors un baiser sur ses lèvres. Toi.

Tu te redresses surpris par sa phrase. - Et ton travail ? La moue se fronce, les rides apparaissent. - Je veux pas te mettre dans la merde Nath, vraiment. Ton monde me parait impitoyable. Je ne veux pas que tu finisses par te faire virer de ta place ou qu'on remette en cause tes compétences. Ne fais pas comme dans le passé. Ton empire est ta priorité. Cette fois, tu ne profiteras pas de la situation, il doit se hisser sur le toit du monde et tu lui répéteras tous les jours. Tu embrasses sa joue pour notifier que tu es quand même heureux qu'il veuille t'accorder du temps. - Et j'ai mon chihuahua aussi, l'oublie pas, pour me soigner. Tu sais pas trop si ça peut le rassurer cela dit. Tu te recouches sentant que ça tire, soufflant pour expulser la souffrance. - Je peux être ton GDC que quand tu es sur Boston. Je ne peux pas quitter la ville. Je veux des paiements en nature par contre. Ca te fait du bien de pouvoir avoir des discussions légères et de voir qu'il s'accroche à toi. Tu l'écoutes t'expliquer la situation et tu te surprends à sourire quand il avoue enfin qu'il t'a choisi. Tu réponds à son baiser avec une passion à te faire perdre le souffle. Ton envie de lui augmente mais tu ne peux pas, tu ferais péter tes fils. Tu te fais violence pour demeurer sage - Je compatis fort, quand mon père a su pour ma bisexualité, il m'a tellement défoncé que j'ai cru que j'allais crever ce jour-là. Je veux pas te créer de problèmes avec eux non plus. Mais le fait que tu m'aies choisi, compte énormément. Comment vas-tu gérer ? Moi je veux bien leur offrir des gosses. T'éclates de rire parce que tu sais que le sujet est sensible malgré tout.

Tu te confiais. Tu tentais d'être sincère, de ne pas trop réfléchir avant de parler sinon tu risquais de ne rien dire. Alors tu parlais sans passer à ce que Kassim pourrait penser. T'es mignon mais on peut pas me virer. Les européens attendront. Puis j'ai une stagiaire à malmener ici. Depuis toujours tu avais privilégié le travail. Tu pouvais bien accorder 2 petites semaines qui faisait vibrer ton cœur. Ouais seulement ce que moi je pourrais faire pour te soigner, j'espère pas qu'elle le fasse. Regard coquin tu le regardais et ris à ta petite remarque. Tu ne savais pas trop ce que pouvais faire et ce que lui était capable d'endurer, mais il est certain que tu ne comptais pas rester deux semaines à simplement regarder le plafond blanc et à parler avec lui. Même si tu appréciais ce moment de douceur, de tranquillité. Chose qui vous était très rarement arrivé. Sur Boston c'est déjà ça. Et le paiement me convient. Tu ne demandais pas autre chose. Et le baiser échangé te montra à quel point tu avais envie de lui, de son corps. De Kassim dans son entièreté. Tu te mis à caressée doucement sa joue quand il te parla de son père. Tu aurais pu grincer des dents lorsqu'il mentionna la bisexualité. Tu avais encore énormément de mal avec ce terme. Tu ne te considérais pas comme tel. Il y avait Kassim et c'est tout. Tu te sentis mal en l'écoutant te raconter son passé. Tu savais que tes parents ne feraient pas une telle chose. Ils viennent ce week-end. J'aviserais à ce moment là. Et ta proposition est intéressante, tu fais de très beaux enfants, seulement je ne sais pas si ça leur suffirait. Ils veulent di sang Arnault ... et ça, ca va être compliqué de leur donner. Et ça faisait trop d'un coup pour toi. Tu te mis sur lui, soulevant doucement son haut pour découvrir son corps ainsi que son pansement et les ecchymoses présents suite à ce qui s'était passé. Tu veux bien m'expliquer ce qui s'est passé ? Tu avais du mal à te dire qu'un employé avait pu lui faire une telle chose.