Chi ben cena, ben dorme - Chiara

with @Chiara Berrettini
warning : vulgarité surement
jeudi 18 mai Chez Chiara
Oui j'ai des sacs en mains mais ils ne contiennent pas quelconques commissions qui servirait à l'élaboration d'un bon repas. A l'intérieur, des plats tout préparés d'un restaurant italien, que je viens de réceptionner à deux pas de chez toi par le livreur en scooter. Je le sais, tu vas avoir envie de me tuer et je crois que c'est ce qui me plait le plus dans ma mauvaise surprise. Tu vas me flinguer des yeux pendant que je vais te sourire, de toutes mes dents. Il va bientôt arriver ce moment parce que je suis à ta porte, entrain de m'arranger pour tout tenir d'une seule main pour que l'autre puisse venir toquer. Les phalanges tapotent mais mon impatiente me frappe tout autant, alors de mon doigt je viens appuyer comme un forcené sur la sonnette. Tu avais peur que je puisse t'empoissonner alors que c'est toi qui va commettre un meurtre aujourd'hui. Allez... Marmonné dans ma barbe à peine poussée.

(Invité)

Je m’attends à tout et à rien avec Armando. Je sais qu’il peut me faire le meilleur repas d’anniversaire au monde ou le pire. Il n’y a pas de juste milieu entre lui et moi et c’est ce qui m’anime. Je n’ai pas besoin de passer du temps avec un mou du genou, loin de là même. Assise sur mon canapé, je fronce les sourcils lorsque je remarque une erreur de code dans l’une de mes dernières créations. Une toute petite erreur probablement invisible pour le commun des mortels mais que j’ai pourtant vu du premier coup. Je corrige cette dernière et suis à fond dans la fin du code lorsque j’entends frapper à la porte. Je sais que c’est toi - Armadillo pour les intimes - et ne me presse pas, préférant terminer ma ligne avant de sauvegarder le tout. Et quand je me lève et que la sonnerie retentit, je lève les yeux au ciel. Impatient. Olala, mais calme toi. Que je souffle enjambant les quelques mètres qui me séparent de l’entrée et ouvre la porte rapidement. La patience est mère de toutes les vertus Armadillo. Mais je suppose que tu ne connais pas cette expression. Après tout, il n’est sur le territoire américain que depuis quelques mois. Je soupire doucement et baisse les yeux, remarquant les sacs dans ses mains. C’est quoi ça ? Oh le tricheur. Oh il va passer un mauvais quart d’heures !

(Invité)