Le monde est un grand bal où chacun est masqué w/melchior

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{  “ Le monde est un grand bal où chacun est masqué ”
feat  Leigh Bardugo }
crédit/ bricole - gif christophernolan feat. @Melchior Langmore

tu te fais à l'idée Ollie. Harvard allait devenir ton lieu de prédilection. symbolique à laquelle tu souhaitais répondre, ton père avait fait ses études à Harvard, tes frères avaient suivis le pas. Il te semblait donc logique d'être ici aujourd'hui, assise sur cette table, appareil photo posé, affiche placardée. tu viens d'arriver en ville et tu te fais déjà remarquer. t'avais passé ta matinée avec aimee, une de tes meilleures amies, dans l'espoir de trouver rapidement le cavalier idéal pour ce bal. une idée folle t'était passée par la tête. poster des affiches un peu partout... même dans les toilettes des mecs. là, tu faisais une pause. Aimee était partie en cours et toi t'en profitais pour manger un peu tout en feuilletant un peu tes cours de l'année. inscrite encore à l'université de new-york, t'attendais patiemment les examens pour pouvoir postuler à l'université d'harvard. les partiels n'étaient donc pas passés. tu ne fais donc pas attention aux groupes de mec qui se trouvaient en face de toi. t'avais l'habitude d'être observé, ton truc à toi, c'était d'ignorer ce qui t'entoure. parce que tu te fiches bien du regard des autres, tu n'accordes aucune importance à cela. ton regard se lève lorsque ces mecs poussent un de leur ami vers ta table. t'arrêtes de mastiquer ce que tu avais dans la bouche et tu retires les écouteurs de tes oreilles. le corps qui se penche sur le côté pour regarder ses amis partir. ce mec face à toi, tu l'avais déjà vu. croiser. " hm... salut ? on sait déjà croiser non ? " ouai en vrai t'as pas trouvé mieux. un sourire sur les lèvres.  

Le soleil cuit ta peau. Les oiseaux chantent. Ils picorent des insectes dans le gazon. Les feuilles bruissent sous le courant d’air. Tu explores ton environnement. Inspire l’air. Tes amis se bousculent et rient ensemble. T’es encore à l’ouest, mais tu sais que joindre ton rire aux leurs t’empêchera d’passer un lourd interrogatoire. Les gens sont heureux. Pressés. Il y a des murmures dans les couloirs. Des portes entrouvertes qui laissent passer le cours énergique d’un professeur de langues. Souffle. L’angoisse ne doit pas gagner. Les beaux jours s’installent. Tu peux profiter. Lâche toi Melchior. Ne culpabilise plus. Ta vie ne doit pas s’arrêter. Tes potes se chamaillent. Et puis vous entrez dans le restaurant universitaire. Parmi tous les étudiants affamés, il y a cette fille qui sort du lot. Elle est baignée de lumière. Tes yeux ne cessent de la reluquer. Cela fait plusieurs fois que vous vous croisez. Comme si le destin ne cessait de vous mettre sur le même chemin. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu es aimanté par elle et tu luttes pour ne pas aller te coller près d’elle. Sauf que tes potes ont tout capté. T’apprêtant à prendre un plateau, tes camarades se liguent pour te pousser devant sa table. Table que tu cognes de tes cuisses. La demoiselle relève son visage éblouissant. « Hey ! » Salut timide, une main qui se lève et qui fouette l’air. Les diables ont pris la fuite. Le tête à tête s’impose. « Ouais, je crois qu’on arrête pas de fréquenter les mêmes lieux. Tu m'espionnes c'est ça ? » La nervosité monte alors que tu tentes une blague. T’sais plus comment te comporter avec les femmes et t’es même pas sûr de vouloir chercher quelque chose. Pourtant t’es planté devant elle. « Je peux aller me chercher un plateau et te rejoindre ? Mes cons de potes m’ont abandonné et j’ai vraiment faim. Je voudrais pas te dé .. vo .. » La nuque gratte. Les ongles courts frictionnent l’épiderme. La salive passe dans la gorge et tu reprends la parole « Tu m’attends ? Je voudrais bien te tenir compagnie, sauf si cette chaise est déjà prise » que tu demandes en pointant le siège devant toi. @Ollie Browns

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feat  Leigh Bardugo }
crédit/ bricole - gif christophernolan feat. @Melchior Langmore

le regard qui se croise et ton sourire qui s'étire en voyant cette timidité sur son visage. t'es pas habituée aux hommes comme lui, habituellement, ce sont les hommes avec de l'assurance qui viennent te parler (légèrement matcho, même.) tu plies tes écouteurs, résignés à ne plus écouter ta musique, tu sembles bien plus intéressée par ce qui a devant toi. tes jambes se croisent et tu l'écoutes. tes yeux se plissent à sa question, mais tu continues à sourire. effectivement, vous vous étiez vu plusieurs fois en l'espace d'un court instant, mais tu ne l'avais jamais espionné. regard curieux, vagabond. il était le genre d'homme qui pouvait te plaire physiquement. " promis, je ne t'ai pas pris en photo. " tu ne l'avais pas épié, mais t'aurais pu ollie. il t'arrivait parfois d'espionner pour quelques malheureux billets. tu continues à l'observer, le corps qui gigote, les mains qui cherchent à s'occuper. tu devines que tu le mets mal à l'aise et pour la première fois de ta vie, un mec t'intimide un court instant. tu rigoles presque et baisses le regard en constatant cela. tu relèves les yeux au son de sa voix. ok... t'as envie de rire ollie.il allait vraiment dire dévorer ? que tu penses. t'aurais pu lui faire la remarque, mais tu préfères jouer l'ignorante. " tu peux aller te chercher un plateau, je ne bouge pas de là. " tu retires ton sac bourré d'affiche que tu mets sur le côté de la table, lui laissant une place à côté de toi. " je t'attends et la chaise est libre, regarde " tu souris alors qu'il s'éclipse pour aller se chercher un plateau. vos regards se croisent plusieurs fois et il finit par revenir avec son plateau. tu te pousses un peu pour lui laisser davantage de place. " c'est bon t'as assez de place ? je m'éparpille un peu. " tu poses ton carnet et t'approches la tête comme pour chuchoter. " t'allais vraiment dire dévorer tout à l'heure ? " et là, tu souris encore un peu plus. tu le taquines. tu te redresses. " moi c'est juste ollie, enchanté " petit clin d'œil      

Y a ton cerveau qui rigole. Il se moque de toi. Parce que t'es tout ridicule devant elle. Tu bégaies. Elle est si magnifique. Un bijou qui brille. Tes yeux remarquent son appareil et la paranoïa se déploie. L'espionnage, c'est pour les films. Elle est merdique ta technique de drague. C'est d'la drague d'ailleurs ? Qu'est-ce que tu cherches ? Le pessimisme s'enchaînent à tes pensées; Tu cherches rien. Le monde tel qu'il est te dégoûte. Serait-elle une exception ? Peux-tu croire en l'Humanité ? Peux-tu commencer à te relever ? Serait-ce le moment ? Y a trop de questions. Tu vas vriller. Agir, il faut agir. Cette fille ne doit pas être libre. Tu te mets trop la pression. Relax. " Ok, je fais vite " Ne disparais pas. Surtout pas. Les talons tournés, tu te glisses dans la file d'attente pour concevoir ton plateau repas. Tu prends un peu de tout et puis tu reviens à elle avec un sourire gêné. Ton cul se pose sur le siège. Elle a déballé toute sa maison sur la table. Elle fait comme chez elle. T'aimes bien ça. Elle semble naturelle. Pas du genre a rajouter du gloss à chaque parole inutile. " T'inquiète pas, je te pousserai si tu me gênes" T'attrapes alors tes couverts et puis tu plantes ta fourchette dans la salade de pomme de terre. C'est vraiment sexy. On est loin du dîner aux chandelles, mais oh, on en est pas à ce stade bb. Vas-y mollo. " Ouais, j'ai pas les idées claires, je dois encore être sous l'effet d'un joint que j'ai fumé au réveil. " Tu émets un faible sourire et puis tu fais la guerre à ton entrée. Tu broies la nourriture et t'abreuves d'eau. La bouche pleine, tu marmonnes ton prénom " Mel--chior, tu peux m'appeler comme tu veux, je m'en fiche un peu " Tu hausses tes épaules et tu tapes dans le pain comme un mort de faim. Y a la trace de tes dents dans le morceau. Que le festin continue. " T'as pas un lieu plus calme pour réviser ? Genre, la bibliothèque ou ta chambre ? Tu suis quel cursus au fait ? " @Ollie Browns   

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Une promesse, qu'il respecte. Il a fait vite, tu dirais qu'il a dû mettre trois à quatre minutes pour choisir son plat. T'observes et tu vois qu'il y a un peu de tout dans son plateau. Des plats prient à la hâte. Ça te fait sourire encore. Il est mignon et ça te plaît. " C'est le premier contact que t'envisages avec moi ? Me pousser ? " T'élèves légèrement les sourcils pour paraître sérieuse. En réalité, tu t'amuses. Tu reportes ton attention sur ton bouquin et ta fourchette, t'en as presque oublié que t'étais ici en train de manger de base. " On dirait qu'elle est meilleure que la mienne alors " il t'arrive de fumer de temps en temps. Ça t'apaise, ça t'aide quand tu te sens dépassée par les événements. Tu sais d'avance que t'auras besoin de fumer un bon joint avant de rencontrer ta nouvelle belle-famille par exemple. Spontanément, tu lances les présentations. il n'est pas le premier que tu rencontres ici. t'es déjà bien entourée pour une nouvelle, c'est ton exception. " melchior, c'est original. t'es le premier que je rencontre. " Le premier et tu ne mens pas. Tu pousses ta salade et viens prendre ta salade de fruit. le dessert, la partie que tu préfères. t'apportes la première cuillère à ta bouche. Tu décides de faire comme lui, parler la bouche pleine. " Hm.. chi.. y a toujours plus calme qu'ici, mais j'aime bien. Étrangement, le bruit ça me permet de me concentrer ", c'est bizarre hein ? Après, tu n'es pas une New-Yorkaise pour rien. Le bruit, tu connais et ici ça te parais plutôt calme ici. t'avales la bouché que t'avais prit " je suis étudiante en journalisme, j'aimerais être journaliste reporter et toi ? Tu veux faire quoi ? " Tu souris et spontanément sans vraiment prévenir, tu décides de lui demander avant même qu'il ne réponde " tu vas au bal de l'université ? "         

Routine qui s'envole. Abandonné comme une vieille chaussette. Le sourire s'étire. Mensonge. Le bonheur ne fait pas partie de toi. Tu enfiles le costume du bon gars, mais elle va vite s'apercevoir que t'es une loque. Plateau qui glisse sur la table, tu te places à ses côtés et puis l'esprit, ainsi que l'estomac, se focalisent sur les aliments. La matinée a été longue, il faut se ressourcer. Bien qu'intimidé, tu hausses la voix pour répondre à ses propos. Garçon bourru, tu réagis sans finesse. " Il y a parfois de l'amour dans la violence " Oh shit, elle va croire que t'es du genre à bastonner ta copine. Que t'es qu'un fou qui use de ses poings. Ton regard reste branché sur le mur en face. T'oses pas te perdre dans ses yeux, parce que tu pourrais fantasmer sur elle et t'as pas envie d'entrer en lutte avec madame culpabilité. T'étais fiancé. Et pour toi, t'es toujours promis à cette femme qui s'en est malheureusement allée. Les prénoms sont échangés. Ollie, Melchior, Melchior, Ollie. Tu pourrais continuer à mastiquer dans le silence, mais tu vois tes potes qui lèvent des pouces, t'encourageant à te décoincer et à aller d'l'avant. Ils sont drôles. Très drôles. Ils ont rien vécu. Aucun drame. Tu te jettes pourtant à l'eau. Tu marmonnes une question à laquelle elle te répond. Visage qui se tourne, tu la scrutes alors qu'elle s'explique. Tu te noies dans ses yeux pendant qu'elle parle et puis t'entends une phrase interrogative. Elle t'a questionné. Réveil. " Quoi ? Moi ? Euh Professeur en archéologie. J'ai déjà un diplôme en Italie, mais j'ai préféré tout redémarrer ici. C'est une longue histoire. Reporter en zone de guerre ? " Ne pas rester sur toi. Ne surtout pas attirer l'attention. Brouiller les interrogations. Et puis elle t'a posé une autre question. Une vraie mitraillette humaine cette fille. T'es pas habitué. Vraiment pas. Elle est extravertie. " Je n'ai toujours pas trouvé de cavalière, mais j'ai pas cherché, à vrai dire, je comptais rester dans ma piaule à jouer à la console. Et toi ? Je suis sûr que oui. Il s'appelle comment ton copain ? Peut-être que je le connais. Parfois, le monde semble si petit. " Y a pas d'autre scénario possible, cette fille doit avoir le campus à ses pieds et un mec officiel qui doit avoir un tas de muscles et une facilité à s'exprimer.

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profondeur du moment, tu sens que c'est différent. habituellement, tu ne te laisses pas vraiment surprendre par ce qui t'entoure. c'est toi qui fait le premier pas, qui observe et qui tente. là, s'était différent. il était venue à toi, maladroit, le sourire gêné. les yeux qui se plissent, c'est le petit tic que tu as quand tu réfléchis. t'avais le souvenir qu'autrefois sa marchait comme sa. " je préfère les caresses. " et là, tu peux pas t'empêcher de lui faire un petit clin d'oeil même si son regard est autre part. il ne te regarde pas, est-ce que tu le mets mal à l'aise ? sans doute, depuis le début il semble être gênée. tu poses ta cuillère et prends un bout de pomme avec tes doigts. la merde, tu préfères manger avec tes mains. sa a toujours été. " professeur ? c'est un beau métier " beau à regarder, les lèvres suspendu au sienne. il serait un excellent professeur, tu n'en doutes pas une seule seconde. " peut-être. je veux être là pour montrer la réalité alors s'il faut allez sur une zone de guerre pourquoi pas. je veux pas être enfermer dans mon bureau. je veux montrer ce qui se passe dans le monde entier " être honnête avec les gens, retranscrire la réalité. tu le fais quotidiennement avec ton appareil photo, tu filmes aussi parfois. " tu comprendras donc qu'il est mon meilleur ami " et là tu pointes ton appareil photo qui se trouvait sur la table. tu décides de lui reposer la question parce que tu veux pas vraiment attendre en faite. ton sourire s'étire un peu plus à sa réponse. " j'ai pas de copain et je n'ai pas encore été inviter au bal " ta dernière relation remonte à tellement longtemps. confiance bafouer, tu t'es senti trahi alors t'as décidé de te faire plaisir autrement. tu t'écoutes toi avant d'écouter les autres. tu sors une feuille de ton sac et tu lui tends. " je cherche quelqu'un qui n'a pas encore trouver sa cavalière. " et les yeux se posent sur lui, tu ne lui avais pas poser la question mais elle était évidente. tu prends un stylo que tu lui tends. " note moi ton meet sur la main, tu cloueras le bec de tes copains qui arrêtent pas de regarder. " tu souris de nouveau. après tout, il est mignon et t'es curieuse. tu veux en savoir plus sur lui.  

désoléééé pour le temps de réponse
j'étais pas très présente ce week-end

Le regard se concentre sur le plateau. Les pupilles jonglent entre les aliments. Tu peux pas la regarder, tu en perdrais ton latin. Elle est si radieuse. Si à l'aise avec les autres. Elle pue pas le renfermé comme toi. Elle doit avoir un parterre d'amies. Une flopée de prétendants. Et pourtant, c'est toi qui te retrouve à ses côtés. Comment cela se fait qu'aucun gorille étudiant le sport ne soit en train de la courtiser ? C'est bizarre. Sa beauté est impressionnante, ceci doit expliquer cela. Oh bordel, alors que tu te montres bourru, elle réplique avec une douceur et une sensualité qui augmente ta température. Les caresses. T'en a pas eu depuis si longtemps. Interdiction d'être amoureux. C'est placardé sur ton front. Vous échangez ensuite vos ambitions. Toi, tu rêves de la vie sans imprévu. Du métro, boulot, dodo. D'une vie à survivre. Ollie, elle est plus énergique. Elle a le goût du risque. Elle veut pas devenir épouse, porter des enfants et faire des machines à laver. Elle veut laisser son empreinte. Elle veut dénoncer. C'est beau. Culotté. " Je te souhaite vraiment de parvenir à ce rêve. Mais ce serait dommage que tu sois pris en otage ou dégommé par une frappe d'un missile. J'dis ça, j'dis rien " En d'autres termes, tu es belle Ollie. Ce serait un vrai gâchis d'finir déchiquetée. Les yeux qui se détournent de ton plateau, tu captures son appareil photo et reportes automatiquement ton regard dans l'assiette de frites. La question du bal arrive. T'as personne. T'es solo pour cette soirée. Un électron libre. Pas d'nana qui pourrait s'pavaner avec une larve pareille. Ollie s'agite. Tu croques dans une frite et puis tu suis ses mouvements du coin d'l'oeil. Elle sort un espèce de papier de recherche. Et puis un stylo. Ca va trop vite. T'sais pas ce qui t'arrives. T'assimiles lentement les informations. Un, elle est seule, de deux, elle veut que tu lui fasses un tatouage. C'est beaucoup. " Ah euh ... " Frottant tes mains entre elles, tu enlèves l'huile et tu attrapes son feutre pour écrire ton pseudo. Ta main tremble. T'oses pas attraper son poignet. Il est fin. Le contact produit une boule de feu dans le fond de ton ventre. Tu dessines les lettres et puis tu lui rends le tube d'encre. " Pourquoi tu voudrais mon meet ? J'suis pas très intéressant Ollie. Après, si t'as envie de t'ennuyer une soirée, je pourrais t'accompagner au bal, mais faut être sacrément folle pour accepter une telle proposition. Qu'est-ce que tu en dis ? Deux inconnus au bal des hypocrites, ça te dit ? " @Ollie Browns

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regards qui se croisent. sourires qui s'échangent. cette rencontre, tu l'oublieras pas de sitôt ollie. le hasard avait semble-t-il bien fait les choses. ce mec attirait ta curiosité, sa spontanéité et sa fragilité le rendait attirant. t'es tellement pas habitué à ce genre d'homme. il pourrait paralyser ton bon sens, t'es le genre de nana qui ne s'attache pas mais tu sais aussi que tu pourrais aimer à en perdre la raison. tes sentiments se bousculent tellement vite ollie. tu aimes et tu détestes en quelques secondes. ton rêve à toi, c'est le même que celui de ton père. journaliste reporter. tu souris machinalement et tes pensées se tournent vers lui. cet homme qui a partagé ta vie, celle qui aujourd'hui te manque terriblement. évaporé, disparu, tu n'as jamais su réellement ce qui s'était passé. cercueil vide et les pensées qui tourbillonnent. tu n'as jamais cesser de le chercher. combat que tu mènes depuis plus de deux ans en toute discrétion. tu es à la recherche de la vérité. les pensées qui se perdent, tu réalises que tu ne peux pas faire sa maintenant. sourire en réponse à ses mots. " c'est gentil melchior. " t'avales ta salive et tu continues. " c'est pour sa que je travaille sur mon sourire. je veux qu'ils soient le plus charmant possible. impossible qu'on me face du mal avec sa " réponse d'une enfant. en réalité les conséquences ne te font pas peur. tu veux savoir.. au prix de beaucoup de chose. ensuite, tu t'agites. tu choppes une de tes affiches que tu lui tends. toi aussi tu recherches un cavalier. tu prends un feutre que tu lui tends et lui demande de noter son meet. il frotte ses mains avant de venir chopper ton feutre. les doigts tremblotant, il commence à écrire. tu l'observes. il ne te touche pas, seule la pointe de ton stylo touche ta peau. mystère qui se prolifère. " je dis oui. " simple et efficace. en réalité, il te semblait être le cavalier idéal. intéressant, beau, mystérieux. il avait su attirer tout chez toi. tu prends le feutre et l'ouvre, contrairement à lui, tu te prends ce droit. tu viens te saisir de son poignet pour y écrire quelques chose  " deux inconnus au bal des hypocrites, j'accepte avec plaisir même. " tu notes ton adresse sur sa main et l'heure à laquelle il devra venir te prendre le jour du bal " fait attention, c'est un feutre qui s'efface à l'eau. c'est mon adresse. " tu relâches son poignet et lui dis : " j'ai ma meilleure amie qui m'attends. je vais être obligée de te laisser mais je t'ajoute dès que je peux. "  

Elle a pourtant tort. Le monde est répugnant. Il grouille de gens malhonnêtes. De dangers. Elle pourrait perdre la vie. Son sourire pourrait s’éteindre à tout jamais. Son si beau sourire. Elle t’impressionne Ollie. Elle a du caractère. Un enthousiasme débordant. « C’est pas moi qui te torturerait, je suis un ange » Et puis tout s’accélère. Tu délaisses tes frites. Un morceau de papier nait devant tes yeux. Elle recherche un cavalier. Le sang se refroidit. Tu formes tes lettres sur sa peau hâlée et puis tu lui rends le feutre comme s’il était recouvert de pathogènes. Tu reprends ton repas, mais tu prononces ce qu’il ne fallait pas. Tu te sociabilises. C’est pas bon. C’est même interdit par ton inconscient. T’as pas le droit de t’amuser pendant que ta défunte fiancée pourrit en Italie. Voilà dans quoi tu risques d’embarquer la jolie Ollie. Elle va illuminer le bal pendant que tu seras accroché au bar, terminant verre après verre. Mais c’est trop tard. Elle a dit oui. Ton poignet est pris en otage. La pointe de la feutre glisse sur ta peau. Elle inscrit son adresse et une heure. Le rendez-vous est fixé. « Fais comme tu le sens, on se verra quand le destin le voudra. "  Tu prends les couverts et cisaille ton pauvre steak qui baigne dans l'sang. " Mais je compte bien te revoir au bal, à plus M’dame Ollie, prends soin de toi ! » Ne pas montrer que le coeur s’emballe. Rester stoïque. Cela va faire deux ans que ta fiancée n’est plus d’ce monde et cela va faire deux ans que tu t’es tenu éloigné des femmes. Serait-ce une nouvelle page de ton histoire ? Affaire à suivre.