Rp libre ¦ quand l'Ours bat le Joker

24.05.23 au soir

TW : Gang, bagarre, sang, blessure, arme, insulte, mort, orphelin

"911 j'écoute"
"Y'a une grosse brute qui agresse mon jardinier, venez vite !"

Les sirènes qui hurlent, les gyrophares qui illuminent l'entrée de la villa. Ils ont fait vite, probablement que l'adresse ils la connaissent trop bien à cause de ce jardinier justement. Le truand est partit quand la vieille à hurlé qu'elle avait appelé les flics, au moins l'espagnol est certain que Kassim se fera pas chopper pour l'avoir cogné... Lui il a planqué dans le par terre le couteau avec lequel il l'a planté. Violences des mots devenu violences de gestes. Provocation qui les a poussé tout les deux à cette affrontement pourtant interdit entre membre du gang. Flo, il a vrillé quand il a appris pour le départ d'Ange à cause de Kassim. Lui qui n'a plus de famille comprend pas qu'on puisse briser ainsi la sienne si facilement pour quelque mots.

Obligé de s'allonger sur le brancard pour être embarqué par l'ambulance alors qu'il est couvert d'ecchymoses et qu'ils suspects des blessures internes plus grave, Florian fixe le toit du véhicule, espérant que les armoires du haut vont pas s'ouvrir comme il en a déjà eu l'expérience dans le passé. La douleur est là, pour lui rappeler qu'il est vivant jusqu'au moment de cette piqûre qui engourdit ses sens. L'esprit se laisse à penser à Kassim, se demandant comment il l'a planté et si c'est au final pas trop grave. Il a pas envie d'avoir la mort du Malaki sur la conscience, il comprend même pas pourquoi c'est partit autant en sucette. Bah il s'en fiche, demain, ça sera oublié. Naif qu'il est, il pense pas à la rancune que l'homme peut avoir contre lui pour ses mots.

Les heures défilent depuis son arrivée, entre les questions des médecins pour savoir ce qu'il s'est passé, les examens qu'ils lui font passé et les flics qui cherchent à le questionner sans avoir l'aval des docteurs. Il fini par sortir son téléphone avec sa main encore valide pour répondre à quelque texto. L'écran brisé de son téléphone témoigne de la violence de Bears.

Le diagnostic fini par tomber, des côtés fêlés, une luxation de l'épaule droite, des ecchymoses diverses et un oeil au beurre noir. Pas de quoi fouetté un chat. Mais par contre, les quelques jours à l'hosto qui commence dès ce soir... Ça le saoul déjà... Alors allongé sur son lit, il joue sur son téléphone, envoyant quelque texto jusqu'à finalement s'assoupir...

Combien de temps ? Il ne sait pas... Mais quand il ouvre les yeux, avant même de pouvoir regarder l'heure, il voit ta silhouette...

#rplibre

@Kassim Malacki @Ange K. Murray @Robin Reyes @Lyssandre Wayne @Lena Castiglia

Je ne saurais dire quand est la dernière fois que je me suis assise. Les urgences, ce n’est jamais de tout repos et ça ne le sera malheureusement jamais. Je regarde les urgences être réparties par la cheffe des infirmières et remarque avec quelle facilité elle emmagasine les informations données par les urgentistes. C’est fascinant et je sais qu’elle est une très bonne addition à mon équipe, la meilleure décision que j’ai pu prendre je crois. Debout au milieu des urgences mais en dehors du passage, je regarde l’avancement de la fourmilière, à quelle vitesse les lits sont libérés et les brancards désinfectés et préparés pour les prochains malencontreux qui auront besoin de notre aide ce soir. Puisque tout à l’air de se tasser, je m’apprête à rejoindre la salle de pause et envoyer un message à Cameron quand je vois des policiers devant une chambre à essayer de passer et interroger le patient en question. J’attrape une tablette et affiche le dossier du jeune homme en me dirigeant vers la porte. Pas avec moi les gars. Je respecte la police mais il y a des limites à ne pas dépasser. Excusez-moi. Pardon. Je tends les bras et m’immisce entre les deux hommes en tenues. Dos à la porte, face à eux, je souffle Je peux vous aider ? Je n’irai jamais contre la justice mais si personne ne les a autorisé à entrer pour le moment, il y a une raison. Je les écoute et après quelques secondes, je réponds La salle d’attente est par là-bas. Quand il sera prêt à être interrogée, je viendrai vous chercher. Et je croise mes bras face à eux, leur laissant le temps de quitter mes urgences qu’ils encombrent pour rien et entre dans la pièce. Je lis le dossier et souffle Bonsoir Monsieur Martinez, je suis le Dr Rivera. Comment vous vous sentez ? Je n’ai pas fait attention à son visage et je m’en veux presque parce que je crois que je viens de le réveiller. Merde. @Florian Martinez

Ombre qui se dessine à côté de lui, silhouette déformée par son oeil meurtit. Il tourne un peu la tête, pour l'observer, pour mieux la voir. Une blouse blanche, au moins c'est pas un flic, parce qu'il se doute bien qu'il va devoir passer par la case poulet. Il en a pas envie, cherche déjà quelles conneries pouvoir balancer alors même qu'ils ne le croiront pas. Après tout ils ont un témoin, la petite vieille chez qui il vit. Au moins, il lui doit la vie maintenant parce que sans elle, il ne sait pas s'il serait encore là pour penser et chercher à comment couvrir Kassim.

Une salutation, une question ensuite. Banal et totalement inutile dans ce contexte. L'ironie voudrait qu'il réponde bien, parce qu'être aux urgences en allant bien, c'est impossible, sauf si on accompagne juste quelqu'un ou comme elle on y travaille. "J'sis prêt à courir un marathon comme tu peux voir." Et le bonsoir est mort en même temps que l'éducation qui ne fut jamais vraiment fructueuse avec lui. Homme de la rue, gamin de merde. Il peut parfois faire genre d'être quelqu'un de biens, avec de bonne manière, mais chassez le naturel et il revient au galop. Et avec un Florian amoché et qui vient de se réveiller, forcément, la politesse, elle est loin, très loin. Il n'est pas non plus un gamin de richou, qui vouvoies tout le monde pour se donner de l'importance, il met tout le monde sur un pieds d'égalité sauf les quelques personnes qu'il respect réellement, comme le chef et le sous-chef du gang qui sont les rares à avoir droit au vous quand il s'adresse à eux. "Je devrais peut-être m'inscrire pour un Triathlon là je pense." Il se fout clairement de la question qu'elle lui a posé, encore une fois, parce qu'il y a une promo, une moquerie plus une autre offerte. Parce que c'est aussi sa façon de relativisé d'être cloué dans ce putain de lit, de pas ce laisser morfondre et jouer les victimes. Jamais il ne se considérera comme tel.

En temps normal, je ne m’occupe pas des patients une fois les soins appliqués. Je suis plutôt là pour superviser et vérifier que tout se passe bien dans mes urgences. Et quand ils ont besoin de mains en plus - ou d’une traumatologue - je suis là pour cela. Autrement, ce sont vers les spécialistes que nos patients filent et encore plus quand leur vie est en jeu. Seulement ce soir, lorsque je vois les deux hommes en tenue de policiers devant une chambre et embêter mes infirmières pour passer, je ne peux m’empêcher d’y mettre mon grain de sel. Les deux figures de l’ordre hors de portée, j’entre dans la chambre et m’occupe - enfin m’inquiète - du patient dans le lit. Je glisse mes yeux et fronce les sourcils. Un gamin mal élevé de plus, de ceux que je rêve d’érradiquer de ma ville et de mes urgences parce que ces gosses malpolis prennent des lits à des victimes qui ont réellement besoin d’aide. Je ferme la tablette et la plaque contre ma poitrine. Vous avez fini ? Que je demande avec un léger sourire sur le visage. Non parce qu’on a pas le temps pour ça. Ni lui et encore moins moi. Dans ces moments - et Dieu merci il n’y en a pas tant que cela - je regrette d’avoir juré sur le serment d’hippocrate il y a plusieurs années. Vous n’êtes pas capables de vous lever et de marcher jusqu’à la sortie alors, à votre place, j’éviterai de gâcher une entrée au prochain Marathon. Je regarde tout ce qui pend autour de lui et, clairement, avec tout ce qu’il y a dans ces poches, je sais qu’il souffre. Du coup, on va recommencer. Ou vous préférez que j’autorise ces deux policiers à venir vous interroger ? Après tout, vous êtes assez en forme pour le faire, n’est-ce pas ? S’il n’y a pas de contradictions médicales, je me libère un boxe rapidement. Ça me convient aussi parfaitement.

Question con, réponse con, mais la femme ne semble pas avoir le même humour que le blond. Probablement que cela lui arrive trop souvent, probablement que des petits cons comme lui, elle en voit de trop et trop souvent. Faut dire que si il n'avait pas un doc dans son entourage, il y passerait beaucoup plus de temps.. Et clairement, si la vieille n'avait pas appelé les flics, il ne serait même pas passé par ici, il aurait trouvé de quoi faire passer la douleur tout seul, il aurait morflé dans son coin plutôt que de devoir encore payer une somme folle pour un petit séjour à l'hôpital. "Mes jambes vont très bien." Parce que c'est le haut du corps qui a morflé, que courir il ne pourra pas le faire avant un moment à cause de ses côtes fêlées. Respiration a elle seule qui suffit à lui faire ressentir des décharges de douleurs.

Elle propose de reprendre la conversation du début, sous menace de lui laisser passer du temps avec les poulets si il ne coopères pas. Il rigole un peu avant de finalement se stopper rapidement car chaque soubresaut de sa cage thoracique est pénible, bien que les médicaments endorment un peu la douleur. "Je doute qu'il soit d'une aussi charmante compagnie que vous." Il se permet d'ailleurs de la détailler un peu. "Si je dois vous donner une note, vous auriez la plus haute du jours." Parce que les infirmières qu'il a vu jusque là, elles n'étaient pas aussi plaisante visuellement qu'elle. Il le sait qu'il la provoque, mais les médecins, ils sont sensé avoir de la patience et lui, ce qu'il aime par dessus tout, c'est justement de tester la patience des gens qui l'entoure.

hJ : désolée pour le délai et si jamais je suis en absence pour 2 semaines à partir de samedi (je pense plus avoir trop le temps de rp avant - bagage à faire et tout ) du coup, te stresse pas pour me répondre

Le professionnalisme qui me caractérise n’est pas toujours bien perçu mais je dois avouer que je me fiche bien de savoir si mes patients aiment ma façon de communiquer ou pas. Je ne suis pas froide ni condescendante mais j’aime bien que les choses soient claires. Après tout, je suis là pour les aider et s’ils n’ont rien de mieux à faire que de mentir, on pourrait passer à côté de quelque chose d’important qui pourrait leur coûter la vie. Clôturer des dossiers par la mention “décès” ne fait pas vraiment partie de ce que j’aime faire dans la vie. Alors quand il énonce que ses jambes vont très bien, je me retiens de lever les yeux au ciel et me contente de dire D’accord. Une manière de fermer la conversion ? Probablement. Mais je pense aussi qu’il ne comprend pas que dans ma question, dans mes remarques, il y a son état général que je juge. Ses jambes vont bien mais seraient-elles capable de le porter à cause de la douleur qu’il a dans l’abdomen et les secousses de chacun de ses pas ? J’en doute. Je le regarde, l’écoute et ne peux m’empêcher de rire légèrement. C’est dommage qu’on ne soit pas dans une émission de téléréalité où tout ce qu’il y a de plus important, c’est le physique. Aucun doute que j’aurais la note la plus haute, je n’ai pas quarante ans, ai un corps à faire pâlir bien des gens et j’aime l’entretenir. Mais si vous cherchez le Docteur le plus expérimenté du service, vous en avez la cheffe donc là-dessus aussi, jackpot. Par contre, ma patience avec les petits cons comme lui, elle est limitée. Je peux savoir ce qu’il s’est passé ? Et ne me dites pas que vous avez pris un mur, une table ou que sais-je, je n’y crois pas une seule seconde. S’il est aussi arrogant et dans un tel état, cela veut dire que la personne en face a probablement des blessures tout aussi graves voire plus. Et c’est ça qui m’intéresse, la vie qui est peut-être en train de s’éteindre.

Elle semble avoir un brin d'humour la demoiselle, pour peu, le dealeur, il en aurait rigolé. Ouais, si il n'avait pas ces douleurs dans l'abdomen, si chaque secousses n'étaient pas aussi douloureuse. Putain de Kassim qui ne l'avait clairement pas loupé. "Je serais ravi de participé à marié aux premiers regard si vous étiez la mariée en effet." Parce que clairement avoir une femme comme elle chez lui serait clairement un avantage pour toutes les fois où il rentre cabossé à cause d'une bagarre, d'un con qui l'a prit à la légère alors qu'il venait lui foutre un coup de pression pour lui rappeler qu'il doit de l'argent au gang. "Alors faut croire que je suis vachement chanceux ce soir." Il en sourit, parce qu'elle se vante d'être ainsi la plus expérimenté du service parce qu'elle en est la cheffe, c'est pas forcément quelque chose qui va changer sa vie, parce que clairement, il est pas en urgence vital non ? Il a juste fini là parce que la vieille à balancé, sinon, il aurait fait avec ce qu'il a chez lui pour apaiser la douleur et ça lui aurait coûté bien moins cher... Saloperie d'hôpitaux qui coûtent un bras.

Elle vient alors à la charge, pour tenter de savoir ce qu'il a pu lui arriver. Elle doit être un peu stupide pour penser qu'elle lui balancerait la vérité alors même qu'au flic, il ne dira rien. Balancer Bears ? C'est comme se balancer lui-même et clairement, il a pas envie de finir en taule et d'être catalogué de balance. Trop risqué et surtout, c'est pas dans ses plans. Il est pas comme ça. "J'ai eu un accident de moto non ?" Mec qui fait mine lui-même de pas trop savoir ce qui lui est arrivé, parce que c'est plus simplement de balancer une connerie, parce qu'il fonctionne toujours comme ça, petit con qu'il est.