I'm not a princess (ft Florian)

Il est l'heure. Enfin. C'est la fin du service de la belle demoiselle. Il est bien vingt-deux heures quand, après trois heures de travaille non-stop, la blonde sort du restaurant quatre étoiles dans lequel elle travaille. Il y a du monde, ce soir, dans les rues de Boston et elle ne voit pas quelqu'un qui lui fonce dessus. Ses cheveux attachés en un chignon tombent en queue de cheval et elle commence à pester intérieurement. Jamais elle ne pourra rentrer à temps pour se prendre une bonne douche, se mettre à l'aise et réviser. Parce que clairement Saya ne faisait que ça. Cours, boulot, révisions, dodo. Voilà. Et encore si elle dormait au moins quatre heures par nuit c'était le bout du monde. Le bout...Du monde. D'ailleurs Jay lui avait demandé si elle prenait le temps de manger et, en fait, elle grignotait dans les cuisines du restaurant, gentiment aidée par la cheffe qui la laissait manger un minimum puisqu'elle avait appris qu'elle ne mangeait rien, sinon. C'était simple : depuis le début des révisions réelles elle avait perdu trois kilos. Ce n'était pas énorme, en soit, mais ça se voyait sur une jeune femme menue comme elle. Elle était grande, en plus, du haut de son un mètre soixante quinze. Mais bon, ce n'était pas grave puisque la jolie blonde allait se rattraper facilement en fêtant la fin de l'année avec un ou deux fast-food, des milkshake et un peu de sport tout de même pour éliminer pas mal de cela. Ouais, elle était le clichée de la fille qui avait envie de manger le plus possible mais qui stressait un peu quand elle le faisait et qui, donc, faisait du sport pour compenser cela. " Toutes mes excuses... " fit-elle en levant la tête vers la personne. Un jeune homme qui ne devait pas être beaucoup plus vieux qu'elle. En tout cas, c'était l'impression qu'elle avait. Peut-être se trompait-elle.

@Florian Martinez

Geste freiné, son épaule qui heurte la demoiselle. Florian peste alors en posant son regard sur elle et sur l'enseigne d'où elle sort. Il s'excuse pas, alors que clairement il devrait, s'attendant plutôt à entendre une scène de la part de la jeune femme. Fille à papa probablement, qui va lui prendre la tête parce qu'il a osé la bousculer. Il déteste ce genre de personnes, qui parce qu'ils ont eu la chance de naître dans une bonne famille se croit au dessus de tout. Il lui colle une étiquette bien rapidement, mais il subit tellement cela également, à raison, mais voilà. On reproduit ce qu'on vit, il n'y fait pas exception et il est pas du genre à vouloir réfléchir plus loin que le bout de son nez. Il en est d'ailleurs con quand elle s'excuse. Il fronce les sourcils en la dévisageant. "T'es malade ?" Balances-t-il alors pour tenter de comprendre ce qu'il peut bien se passer dans la tête de cette fille de bonne famille pour lui présenter à lui ses excuses, surtout qu'il est clairement fautif. Il se permet d'ailleurs de la dévisage un peu. "T'attends que ton mec rapplique pour qu'il te défende c'est ça ?" Parce que si c'est pas elle qui agit, ça doit être son crétin de mec non ? Tu tournes d'ailleurs un peu la tête pour chercher le type en question. T'es certains d'aller au x devants de nouveaux emmerdes si effectivement son gars est là.

Saya prend du temps à comprendre pourquoi le jeune homme lui demande si elle est malade. Il faut dire qu'elle est tellement fatiguée qu'elle ne comprend pas tout tout de suite. Il ne faut pas lui en vouloir. En tout cas elle a envie de le dire à cet homme, qui s'énerve pour rien, mais elle-même se serait énervé pour pas grand chose si quelqu'un s'était excusé alors que c'était à elle de le faire. Quoi que...peut-être pas au point de la provoquer. Alors, pour pousser un peu plus le vice et rire un peu, elle continue : "Non vraiment je suis désolée. Et mon copain imaginaire devrait arriver dans..." elle arrête et regarde sa montre avant de poursuivre : "Environ une éternité.". Après tout un copain imaginaire ça...Mais attendez ! Ne venait-il pas de dire à Saya qu'elle avait BESOIN d'un homme pour la protéger ? Et puis qu'est-ce qu'il en savait, déjà, qu'elle était hétérosexuelle et pas lesbienne ? "Alors, déjà, c'est pas parce que je suis une fille que je ne peux pas me défendre moi-même et franchement...on va pas se battre pour une pauvre bousculade ? Si ?". Pour le coup la blonde avait un doute. Etait-il prêt à se battre avec elle à cette heure-ci ? Etait-il prêt à se battre avec elle ? Etait-il prêt à se battre ? Trop de questions. En tout cas, elle ne voulait pas sortir sa bombe au poivre, parce qu'elle savait que ça faisait mal et elle en aurait peut-être besoin pour d'autres événements un peu plus particuliers. Quoi que...que peut-il lui arriver, seule, dans une rue ? Plein de choses ! Trop de choses, d'ailleurs.

@Florian Martinez

Il regarde à droite et à gauche, cherche un quelconque fiancé à la demoiselle de bonne famille. Pourtant hormis quelque regard curieux tourné vers vous à cause de l'attitude du Bostoniens, il ne semble y avoir personne décidé à venir en aide à la jeune femme en face de lui. Elle réplique alors, touche d'humour ou de provocation, la nuance est faible entre les deux et le gars ne sait pas comment prendre le tout. Il a limite juste envie de se moquer d'elle et de son délire de mec imaginaire. Elle poursuit alors, pour l'attaquer sur le stéréotype qu'il a balancé et là, il ne se prive pas de rire. "J'doute que les filles comme toi savent réellement se battre." Lance-t-il alors. "Tu dois surement avoir trop peur d'casser un ongle ou de niquer ton broshing." Ouais, il la prend réellement pour une fille de bonne famille, petite princesse de sa famille, allez savoir pourquoi d'ailleurs parce qu'une fille comme il la pense aurait clairement réagit différemment. Florian ne rétorque d'ailleurs pas à la possibilité de se battre, si y a pas de mec, il va clairement pas cogner une fille pour son propre plaisir, il est pas comme ça. Certes, il est peut être totalement con, comme à cet instant, mais pas au point de tabasser une fille juste pour une bousculade comme elle le dit si bien. Les coups, il préfère clairement les échanger avec des personnes qui savent se battre ou simplement des mecs.

Saya avait clairement d'autres choses à faire que de se battre ou de s'embrouiller avec un garçon, parce que ce n'était clairement pas un homme, qui la provoquait. Mais pour qui la prenait-t-il ? D'une jeune fille pourrie gâtée, peut-être. En tout cas elle en avait marre. Elle voulait lui dire que ce n'était pas vraiment ce qu'elle était, mais comment la voyait-il, au juste ? Parce que ce n'était qu'une supposition, finalement, cette...supposition. Oui je me répète. Mais le mot était juste. Alors elle fini par répondre :"Les filles comme moi, hein ? Je suis quoi comme genre de fille, au juste ?". Après tout il ne la connaissait pas. Il ne connaissait pas son passé et encore moins qui elle était. Quel imbécile. En fait elle avait envie de le gifler. Pourtant elle n'était pas du genre à être sanguine, la jeune femme. Elle était même du genre à laisser couler, ne voulant pas aller dans la confrontation. Mais des fois, elle le faisait. Soit parce qu'elle avait envie de se défouler verbalement, en prenant un ton qu'elle ne prenait que peu, soit parce qu'elle n'avait pas d'autre choix. Face aux gens comme lui... "Dis moi, comment il s'appelle le petite garçon qui se prend pour une racaille ?". Allait-elle le regretter ? Sans doute.

@Florian Martinez

Il la fixe et rigole quand elle fait genre de pas comprendre qu'elle genre de meuf elle peut être. "Regarde toi, p't-être que tu comprendras." Parce clairement il a pas envie de lui faire un dessin, de lui expliquer qu'elle genre de fille elle est à ses yeux parce que pour lui, c'est plus que clair. Fille à papa, fille de bonne famille qui doit juste lever le petit doigt pour avoir monts et merveilles. L'opulence du luxe que lui, il connaitra jamais. Pas d'chance dans la vie, trop couillon pour avoir été adopté par une bonne famille et y rester. Et voilà que maintenant, elle le prend aussi de haut. Petit garçon qui se prend pour une racaille. Si c'était que prétendre l'être, mais il en est réellement une, homme de la nuit, dealeur à ses heures, membres d'un gang, y a rien qui va, sauf ce taff qui fait comme couverture. Jardinier qui cultive des fleurs, bien que cela résume aussi très bien ses soirées, butinant de fleurs en fleurs, de donzelle en damoiseaux. "Pourquoi, tu vas allez dire à ton papounet que j't'ai manqué de respect pour qu'il fasse la misère ensuite ?" Il rigole de plus belle, se moquant de la demoiselle. Il sait même pas pourquoi il la fait chier comme ça, pourquoi il a pas juste passé son chemin, mais avec Florian, il y a pas toujours de raison pour ses conneries.

Pour qui il la prenait, encore une fois ? Heureusement qu'elle était intelligente, la jolie Saya. Parce qu'elle n'avait pas compris tout de suite, mais en se regardant, puis en écoutant la deuxième phrase du jeune homme elle compris et fini par exploser de rire. Oui, elle se moquait ouvertement de Florian. Maintenant il ne restait qu'à lui expliquer gentiment qu'il se trompait. Ou alors elle allait continuer dans son petit jeu. "Oh, oui, papounet, viens taper le méchant garçon qui s'est moqué de moi à la fin du boulot que je prends pour payer mon appartement qui est plutôt petit et où je dormais sur un pouf au début.". Ok, elle a opté pour les deux. La fin est un peu moins illustrée que ce qu'elle voulait et elle fini par arrêter de rire et par le regarder de haut en bas. "Si tu veux emmerder une fille à papa, la prochaine fois, adresse toi à mes collègues. Collègues qui, elles, n'étaient pas à la plonge au début. Baka.". Ce dernier mot voulant dire "stupide" en japonais. Oui, bon, elle avait vu ça dans un animé quand elle était un tout petit peu plus jeune et moins occupée et ça l'avait marqué. Elle adorait ce mot. Bon, ça montrait peut-être qu'elle était un peu stupide elle aussi d'utiliser une autre langue que l'anglais pour "insulter" quelqu'un. Cela dit elle n'avait pas vraiment insulté. Ce n'était pas un bon comme...un certain mot qui commence par b et se termine part d.

@Florian Martinez

Puérile, voilà comment il découvre être la jeune femme à qui il fait face. Demoiselle sur qui il se trompe totalement et qui cherche à le lui faire comprendre. Demoiselle moqueuse qui semble jouer deux rôles en même temps. Celui que le blond lui donne et qui elle est réellement. Il l'observe, agacé, se demandant pourquoi il s'éternise avec ce genre de filles qui l'agace plus qu'autre chose. La chance d'être bien né, c'est tout, rien de plus, lui il n'a pas eu cette chance, même plutôt tout l'opposé quand on connait son parcours. Homme tatoué à l'encre noir le symbole de son gang, homme peu fréquentable, pas recommandable qui ne connaitra jamais le plaisir d'une vie tranquille rythmé du boulot mangé dodo comme celle en face de lui. En même temps, une routine de la sorte, il n'en veut pas. Esprit libre qu'il est.

Il arque un sourcil en entendant ses paroles, son mot final. Insulte qu'il connait grâce à la culture manga. Il n'en est pas fan, mais il a vu quelque truc à l'occasion ou même simplement laissé tourné les animes en bruit de fond dans son appartement. "Va chier p'tite princesse." Parce qu'en vrai, il n'y a aucune raison de poursuivre cette discussion, de se taper la discussion avec elle, surtout si au final, elle n'est pas une fille à papa. Peut-être qu'il pourrait changer son environnement, la faire sombrer dans son mode par pur envie, mais là ce soir, ce n'est pas le cas. Il balaie d'un geste de la main la discussion et la bouscule à nouveau pour passer à côté de lui.

HJ : Je sais pas si tu veux continuer le rp, du coup, je te laisse l'opportunité de le fermer si tu le désire vu que je vais pas pouvoir trop rp les deux prochaines semaines (j'ai posté mon absence) on pourra s'en faire un nouveau à mon retour si tu veux o/

Saya pourrait presque demander à Florian de rester. Comme si le « va chier p’tite princesse » l’avait plus faire rire que vexée. En fait c’était le cas. Ca ne l’avait pas vexé. Il l’intriguait. D’une certaine manière. Et c’était assez drôle de savoir ça. Parce qu’il avait l’air complètement différent d’elle. Comme s’il était sombre, sinistre, noir. Mais elle ne le saurait pas ce soir. Pourtant elle ne peut s’empêcher de lui lancer un : « Mince, j’ai vexé la petite racaille. ». Puis elle rit, encore une fois, avant de se rendre chez elle. Posant ses affaires, elle se demanda ce qu’il faisait. S’il allait boire, se défouler sur quelqu’un. Elle se demandait s’il se fichait de cette petite discussion. Si on peut appeler ça une discussion, bien sûr. Parce que c’est un peu…Différent d’une vraie discussion. En tout cas la blonde n’allait pas s’attarder là-dessus et allait prendre une douche, puis se laver les dents, avant de prendre le temps de regarder ses cours avant d’aller se coucher. Une bonne nuit de sommeil ne lui ferait aucun mal. Et cette nuit-là, elle ne rêva pas. Une nuit paisible. Quoi qu’une nuit qui lui parut courte puisqu’elle ferma les yeux et les rouvrit deux secondes après. Enfin..c’était l’impression qu’elle avait eu. En réalité c’était le matin.

@Florian Martinez

hj : pas de soucis, je t'attends patiemment