Just a new word or a new status ? [Pv Read]

[font=Courier New]Alessandra avait eu une conférence a donner en fin d'après midi, et elle ne savait pas combien de temps cela allait durer a vrai dire, alors elle décida d'appeler son ami Read. Le jeune homme avait sauvé Mael quand elle eut un accident quelques années plus tôt. En fait, la petite était tombé dans les pommes après s'être cogné la tête en glissant dans la cuisine. La jeune maman avait alors évidemment paniqué, elle appela les secouristes, et Read apparut rapidement ensuite, le jeune homme avait réussi a aide Alessandra et sa petite fille.

Depuis, la professeur de droit, n'avait pas voulu couper le contact avec lui, elle lui était sincèrement reconnaissante. Ainsi, de fil en aiguille, elle lui avait demandé s'il pouvait garder sa petite de temps en temps. Il avait gentiment accepté, Alessandra voyait qu'il avait des problèmes, mais elle lui faisait complètement confiance. Elle faisait aussi vraiment confiance a Mael pour redonner la joie de vivre a Read. On ne pouvait pas résister a cette petite, elle était capable de vous rendre le sourire en un dixième de seconde. La professeur espérait donc qu'il pourrait s'apporter un peu l'un l'autre.

Alessandra revenait de sa conference, il était à peine vingts heure, elle serait donc rentré tot pour une fois. Elle était déjà heureuse a l'idée de revoir la petite Mael, mais de revoir Read lui faisait plaisir aussi. Elle espérait que tout ce soit bien passé. En ouvrant la porte, elle entendit la petite Mael crié : " Maaaammmaaan !" Et ce genre de cri ne pouvait que rempli son coeur de bonheur. Alessandra s’avança alors le sourire au lèvres, et déposa rapidement son sac sur le côté, sachant que l'impact allait rapidement arriver. Elle ne se trompa pas, Mael lui sauta déçue, Alessandra l'attrapa et la serra dans ses bras.

La jeune professeur embrassa sa petite, et Read apparut dans l'entrée, ce qui lui tira un nouveau sourire. " Tout s'est bien passer ??" Mael ne laissa evidement pas le temps a Read de répondre, et elle se dépècha de lui coupe la parole. " Oui c'était génial ! Moi et Papa on a joué a tous plein de jeux ! C'était trop bien !" Alessandra ne s'attendait pas a ce qu'elle venait d'entendre : Papa ? Mael avait appeler Read Papa. La petite n'avait jamais connu son père et Read était l'homme avec qui elle avait passé le plus de temps. Elle le considérait comme son papa ? La professeur n'avait pas envie de la contredire, elle n'avait pas envie de lui dire qu'elle ne pouvait pas l'appeler comme ca. Surtout que la petite avait fait son choix, ce mot était venu si naturellement. Alessandra regarda Read et puis sa petite avant de répondre avec un sourire. " C'est très bien ma puce alors ! "[/font]

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« Maël, mange pas avec tes doigts, tu as une cuillère ! » s'exclama Read en regardant l'enfant assis en face de lui, qui avait décidé de manger son yaourt en se léchant les doigts. Il en riait. Il avait l'habitude des enfants, ayant une grande fratrie, mais surtout parce qu'il adorait ces petits anges et se rendait souvent voir les enfants malades à l'hôpital. Le jeune secouriste espérait ainsi qu'en leur donnant un peu de son temps, il les aiderait à mieux vivre leur maladie ou leur handicap. Et souvent, cela fonctionnait, bien que ces petits monstres s'attachent très rapidement.

Mael était une fille sage. Read la connaissait depuis un certain temps à présent, puisqu'il l'avait rencontrée, pour la première fois, malheureusement, dans le cadre de son travail. En effet, la petite avait eu un accident. Rien de très grave, et avec son coéquipier, ils s'en était bien occupé. La mère de la petite avait voulu le revoir suite à cet événement. Read a eu beau lui expliquer qu'il en faisait que son travail, mais elle n'en démordait pas. Et le voilà, à présent, en train de garder la fillette alors qu'Alessandra était au travail. Avant, il ne la côtoyait que rarement, mais depuis qu'il était en arrêt maladie, il la voyait plusieurs fois par semaine. Et les deux, enfant et adulte, étaient devenus très proches. La petite le considérait comme un grand-frère... Enfin, c'était ainsi qu'il prenait les choses, bien qu'un jour elle lui ait dit qu'elle aurait aimé avoir un père pour lui. Le jeune homme avait juste souri alors...

Enfin, le cliquetis des clefs dans la porte indiqua qu'Alessandra venait de rentrer. Aussitôt, la petite avait lâché sa cuillère et courut dans la direction du salon. Read quant à lui, laissait les retrouvailles en intimité, décidant de nettoyer un peu la table d'un coup d'éponge humide. Mael avait laissé des miettes absolument partout. Finalement, il s'avança dans l'entrée. Un sourire apparut sur ses lèvres lorsque son regard croisa celui de la professeure. Elle lui demandait si tout s'était bien passé... Il n'eut pas le temps de répondre que la petite le fit à sa place. Un mot attira son attention. Elle avait dit papa. Elle l'avait appelé papa. Soudain, il se sentit gêné, voire très gêné par la situation. Mais voyant que la mère ne fit pas de remarques, il n'osa pas non plus contredire l'enfant. « Elle a été bien sage. Sauf qu'elle gagne tout le temps, elle n'arrête pas de me battre... » dit-il jovialement en approchant les deux demoiselles. « N'est-ce pas, princesse ? Je suis certain que tu triches. » s'adressa-t-il à la fillette qui se mit à rire de ce rire si adorable qu'on en fondrait comme un fondant au chocolat. « Je lui ai fait prendre sa douche et le dîner... Elle t'attendait pour que tu lui racontes une histoire avant de dormir. » expliqua-t-il. « Bon et bien... je... je vais y aller. » finit-il par conclure après un instant de silence. La famille était au complet, il n'y avait plus besoin de lui dans les parages. Le moment intime et mère-fille de l'histoire allait commencer bientôt... Mais la petite Mael ne fut pas de cet avis, car elle l'attrapa doucement par la main, glissant sa petite menotte bien chaude dans la sienne. « Dis, Maman, est-ce que tu peux demander à Read de rester un peu plus.... Demain y a pas école, et je veux pas qu'il parte... » Cette fois-ci elle n'avait pas dit papa, mais son regard était brillant. A ce moment-là, Read se haïssait presque de s'être immiscé dans sa vie. Elle s'était tellement attachée... Mais lui, il allait devoir les quitter un jour. Le jour où la maladie aura eu raison de son corps déjà très fébrile. Cela se voyait qu'il était fatigué et son teint pâle, ses quelques crises étaient des signes distincts. Mais pourtant, la mère de Mael ne voyait pas d'inconvénients à ce qu'il surveille sa fille. De toute façon, Read faisait bien attention de ne pas accepter le baby-sitting lorsqu'il se sentait trop mal et risquait de faire des malaises, ce serait trop de chocs si cela arrivait devant l'enfant...

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La jeune maman, comme probablement toute les jeunes maman trouvait son bonheur dans les moments passait avec sa fille. Sa fille représentait tout pour elle, et elle voulait vraiment qu'elle soit heureuse, qu'elle soit bien élevé, qu'elle soit dans un environnement équilibré. Elle voulait être une bonne maman en somme. Elle doutait beaucoup par moment, elle se demandait si elle prenait les bons choix. Puis la jeune fille revenait vers elle avec un grand sourire et là elle arrêtait de douter, Mael était un petit ange.

Elle adorait beaucoup ce moment ou elle rentrait, et ou elle retrouvait sa petite fille. Celle ci lui avait d'ailleurs réserver une sacré surprise. Elle avait appelé Read, un bon ami de la famille Papa. Quelque part cela était un peu étrange parce que si Alessandra était sa maman, et Read son papa, cela impliquait qu'ils aient une quelque sorte de relation. alors qu'ils n'en avaient pas vraiment. Ils étaient amis, et Alessandra appréciait beaucoup le jeune homme, mais ils n'étaient pas proche à ce point là disons.

Ni la maman, Ni read ne dirent rien a la jeune fille, visiblement très fière de sa petite surprise. Sa petite tête blonde étant paré d'un très grand sourire. Elle était encore plus heureuse que personne ne lui ai fait de remarques, et elle savait à présent qu'elle pouvait appeler Read comme ca, sans qu'on l’engueule. Elle n'allait donc plus se gêné maintenant.

Read lui expliqua que Mael avait gagné a tous. Il l'avait probablement laissé gagner. Mais la petite fille était très fière. Puis il commença a dire au revoir. Seulement, Mael lui demanda ce qui pour elle devait être de façon discrète si Read ne pouvait pas rester encore un peu. Alessandra la reposa par terre. " C'est une très bonne idée Mael, mais je te propose d'aller demander à Read toi même si il a envie de rester encore un peu, tu es grande après tout maintenant ! " La petite fille prenant un air très sérieux alla vers Read, et lui prit la main. " Tu veux bien rester encore un peu avec nous ? " Puis elle le tira vers le salon " De toute facon tu as pas le choix ! " Alessandra se mit a rire et les suivit dans le salon. " Read, excuse Mael, tu veux rester encore un peu ? Si tu es fatigué par cette petite tornade, je te comprendrais très bien ! "

Alessandra lui sourit, le pauvre c'était occupé de la petite alors qu'il était malade. Alessandra n'avait pas beaucoup de détails, mais elle se promit d'essayer d'en apprendre plus au cours de la soirée, ce qu'elle savait, c'était que Read n'allait pas très bien.

La petite se mit alors a raconter tout ce qui s'était passé durant le moment ou elle n'était pas là. Alessandra et Read s'asseyerent dans le canapé cote a cote. Elle n'était pas tellement gêné qu'ils soient assis à côté, c'était un jeune homme vraiment très gentil, et elle s'était promis de lui rendre la grande faveur qu'il lui avait fait en prenant soin de sa fille. Elle lui devait beaucoup et elle le savait. la petite leur sauta ensuite dessus et s'allongea sur eux deux, posant sa tete sur les jambes de sa maman, et s'allongeant ensuite également sur Read, sans considération a vrai dire.

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Read était réellement gêné par la situation alors que la petite, ne suivant pas le conseil de sa mère, obligea le jeune secouriste à la suivre dans le salon en le tirant par le bras. Il n'eut pas son mot à dire, c'était vraiment une petite terroriste cette fillette ! Un vrai dictateur ! En même temps, avec son regard d'ange et sa gentillesse et insouciante naturelles, il était chose aisée de lui céder. Et Read n'était pas prêt de refuser l'invitation, du moins, si Alessandra le voulait bien. « Oui... Tu sais si c'est pour lui faire plaisir, je peux rester un peu. Du moins, si ça ne te pose pas de problèmes, je ne veux pas être un intrus... » Il sourit, les joues rouges. Read était de nouveau timide avec les femmes. Il avait beau s'être extraverti par le passé, du fait de sa période boissons et sexe à gogo, il restait un jeune homme plein de douceur et de crainte.
Finalement, Alessandra et Read s'assirent dans le canapé du salon, côte à côte. « tu as passé une bonne journée ? Pas trop fatigante ? » demanda le jeune homme à la professeure, par réel intérêt. Il s'intéressait vraiment à sa vie, ses besoins, ce n'était pas juste une question de politesse comme la plupart des personnes s'en échangeaient. Et la petite fille profita de la situation pour s'étendre sur eux. Non mais quelle petite profiteuse ! « Oh mais tiens, à qui sont ces petits pieds ? » demanda Read en commençant à les lui chatouiller, comme elle les avait posé contre ses genoux. La fillette riait aux éclats tout en se débattant un petit peu. « Arrête papa ! » s'exclama-t-elle finalement et Read perdit un peu de son sourire, lançant un regard à Alessandra. Ce n'était pas vraiment la meilleure des choses. Il regardait la mère de l'enfant comme pour lu demander s'il pouvait faire une remarque à Mael. « Ma chérie, je ne suis pas ton papa... » finit-il par affirmer simplement. Il était tellement gêné qu'il s'y prenait presque mal. Mais l'enfant ne broncha pas, comme occultant la question.

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Mael tenait à montrer ce qu'elle savait faire, c'était très important pour elle que sa maman soit fière d'elle. Mais aussi que celui qu'elle considérait apparemment comme son papa puisse voire tous ce qu'elle savait faire. C'était incroyable pour elle de savoir faire la roue, et bien sur, les adultes la regardèrent avec un regard remplit de fierté et d'amour paternelle. Alessandra. Read avait peut de déranger, et la jeune professeur ne voulait pas qu'il se sente mal à l'aise, elle le rassura : " Il n'y a pas de soucis t'inquiètes pas, tu restes autant que tu veux !" Puis elle lui adressa un sourire chaleureux, pour confirmer qu'elle était sincère. Tous deux se retrouvèrent assis dans le canapé, harassé par une longue journée. Read demanda très gentiment à Alessandra si cette dernière avait passé une bonne journée. Elle vit sa gêne mais ne s'en formalisa pas. " Oui très bonne journée, c'est toujours vraiment bien de pouvoir donner des cours a des gens intéressé par ce qu'on dit ." La jeune femme n'aurait d'ailleurs échanger ses cours pour rien au monde.

Puis vint l'attaque surprise de Mael, un peu du style : Attaque éclair qu'on ne voit pas venir. En moins de seconde qu'il ne faut pour le dire, elle se retrouva allonger sur sa maman, et son " Papa " Alessandra avait essayé d'expliquer à sa fille qu'elle ne verrait pas beaucoup son père parce que c'était un homme très occupé, et qu'il avait beaucoup de choses importante à faire. la vérité étant que la petite ne l'avait vu qu'une fois, ne s'en souvenait surement pas, et qu'elle n'avait pour elle, pas envie de se papa là. Read fut encore plus gené et annonça presque tristement à Mael qu'il n'était pas son père. La petite réfléchit alors, cherchant apparemment ses mots. " Je sais que t'es pas mon vrai papa ... " Puis elle se releva et s'asseya entre les deux grands. " Mais c'est pas grave, t'es gentil, je veux bien que tu sois mon papa pour le moment .." Elle le regarda comme pour le défier, lui dire que s'il devenait méchant, elle lui sortirait la phrase tipyque : " T'es plus mon papa !!!!! " ce qu'il n'était de toute façon pas, mais c'était visiblement tout comme.

Alessandra regarda Read, elle savait deja depuis un certain temps que son ami et sa fille avait lié un lien assez fort, et si elle avait été surprise que sa fille appelle Read Papa, elle comprenait. Elle ne passait cependant pas tous les caprices de sa fille, et tenait à clarifier quand même les choses : " Read s'occupe beaucoup de toi quand tu travailles, et il est très gentil ma puce, mais tu sais, c'est surprenant que tu es décida de l'appeler Papa comme ca, il s'y attendait pas, et moi non plus d'ailleurs ... Ce n'est pas un simple mot comme ca tu sais ! " Elle n'était pas en train de l’engueuler, mais de lui expliquer clairement ce que cela engendrait d'utiliser un nouveau mot comme celui là.

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Le jeune homme sourit face à la réponse de la trentenaire. Il la comprenait parfaitement, il n'y avait rien de plus gratifiant que de faire un travail qui nous plaisait. Il était très bien placé pour le savoir, même s'il avait décidé d'abandonner ses études de médecine, devenue trop coûteuse, mais aussi parce qu'il pensait avoir enfin trouvé sa place sur cette Terre. Mais avec l'annonce de sa maladie et le départ de son ex-femme, il n'en était plus très sûr. Il avait l'impression d'avoir été trahi par le Seigneur, d'une certaine manière et se sentait plus que perdu. Read ne savait même pas s'il avait le droit d'espérer une guérison ou non.
Il adressa un regard interrogateur à la petite lorsqu'elle lui expliqua qu'elle savait qu'il n'était pas son père, mais qu'elle voulait tout bonnement l'appeler comme cela. Alessandra tenta de clarifier les choses... Mais la petite ne comprenait peut-être pas vraiment. Après tout, Mael n'avait même pas encore six ans. En grandissant, elle apprendrait plus de choses et saurait qui elle est. Read se contenta de lui sourire, comme pour affirmer qu'elle n'ait aucune crainte, qu'il serait toujours aussi gentil avec elle. La fillette le faisait craquer, comme ses petits-frères et sœurs qu'il voyait souvent aussi ces temps-ci. Le fait d'être malade avait ça de bon que malgré la fatigue et les nausées, il prenait le temps de voir tous les gens qu'il aimait, de passer le plus de temps possible en leur compagnie et ce au cas où il n'en aurait plus la possibilité.
Mael regarda sa mère, se collant à elle, avant de reposer son regard sur Read. « A l'école, on m'a dit que les papas étaient des gens gentils qui passaient du temps avec nous et qui nous apprenaient plein de choses. Mon copain Nico, il a dit que son papa, il l'aimait et qu'il faisait tout pour lui. Bah moi, j'ai décidé que ce serait toi, Read mon papa, parce que je t'aime beaucoup et que quand je vais grandir, bah je me marierai avec toi, à parti si c'est maman qui se marie avec toi avant. » Le secouriste ne put s'empêcher d'éclater de rire. Il en était toujours ainsi, les petits garçons voulaient épouser leur maman et les filles leur papa. Sauf que dans le cas présent, tout était plus compliqué.

« Décidément, ta fille est très intelligente et très débrouillarde pour son âge, Alessandra. » rit-il encore un peu. « Tu sais, il reste des pâtes dans la casserole si tu as faim... » Les restes du dîner préparé plus tôt pour la fillette.

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Alessandra était partis d'une famille comme toutes les autres, qui n'avait vraiment rien de spécial. Ils n'avaient pas enormement d'argent mais n'avait jamais manqué de rien, et elle voulait que sa file sache la chance qu'elle avait de vivre dans un pas comme l'amerique, de savoir qu'elle ne manquerait de rien, qu'elle avait les moyens pour s'en sortir. La jeune maman essayait pour cela de lui donner le plus possible de bases saines pour s'en sortir. Elle avait pour cela voulut lui expliquer les choses clairement quand elle avait appeler Read Papa, Read n'était pas son papa, mais elle le savait très bien. Quelque part, elle avait décidé, qu'il était assez bien pour devenir son père. C'était beaucoup venant d'une petite fille, mais Mael était une fille comme cela, elle ne faisait rien a moitié. Elle avait donc compris les conséquences de ce nouveau mot, elle savait très bien ce que cela voulait dire. Son explication ne servit donc pas à grand chose, la petite decida juste d'expliquer son choix, qu'elle avait décida que read serait son papa maintenant.

Alessandra était donc maintenant bloqué par la petite, qui decida de s'asseoir tout contre elle. Read se mit a rire en entendant la petite précisé qu'elle allait se marié avec lui, si sa maman ne le faisait pas avant. Cette fois ce fut Alessandra qui se mit a rougir, et dire qu'ils étaient en train de parler mariage avec une petite d'a peine ans, d'epouser un jeune homme de dix ans plus jeune qu'elle quand même. l'age n'était pas vraiment un problème, le vrai problème c'était qu'elle était professeur, et que lui pourrait être son élève. Elle se sentit un peu gêné, mais visiblement sa fille était sans pitié. Readajouta que Mael était pleine de ressources, ce qui tira un sourire a la jeune Maman : " C'est le moins que l'on puisse dire ... " Elle lui fit un petit clin d'oeil discret, qui voulait dire quelque chose comme : C'est un petit monstre parfois même ! puis il proposa ensuite gentiment le reste de pate qu'il avait mis au frigo. " Merci, c'est vraiment gentil de faire tout ca pour moi ... Tu as deja manger toi ? " Elle lui proposait bien surde manger avec elle, pour qu'il reste un peu s'il en avait envie, encore un peu plus qu'il ne le faisait deja bien sur. Alessandra savait la chance qu'elle avait d'avoir Read à ses côtés, il était vraiment une perle, il s'occupait de sa fille quand elle allait travailler, elle savait qu'elle était en securité avec lui, et il était toujours adorable. Elle avait vraiment beaucoup de chance ...

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Décidément la petite Mael était vraiment une enfant indéchirable. Même à cette heure-ci de la soirée, elle avait encore la fougue de se lancer dans de longues explications, très logiques, qui plus est. Read déposa un léger bisou sur la joue de la fillette avant d'envoyer un large sourire à sa mère, qui venait de rougir. Tout comme le jeune secouriste à vrai dire. En même temps, ils étaient en train de parler de mariage, d'un tas de choses inimaginables, mais qui, quand on y songeait, ne serait pas si mal. Au contraire. Mais Read n'imaginait pas un instant qu'il pourrait un jour épouser Alessandra, ou qui que ce soit d'autre, d'ailleurs. Il en avait assez d'être déçu. Et jusqu'à présent toutes ses relations avaient terminées en drame. Il considérait l'histoire Viki comme un drame personnel. Le divorce après tant d'amour, ce n'était pas facile pour son petit esprit tourmenté.

« Oh t'en fais pas, je n'ai pas besoin de manger. » répondit-il lorsqu'elle lui demanda s'il avait dîné lui aussi. Il ne mangeait jamais avec la petite, simplement parce qu'il ne voulait pas utiliser la nourriture d'une famille qui n'était pas la sienne. Simple respect. Jamais la professeure ne lui avait affirmé qu'il pouvait se servir, alors il se l'interdisait, même s'il lui arrivait d'avoir un petit creux.
« Tu veux que je te les réchauffe dans un peu de sauce ? Je l'ai faite avec Mael ! » dit-il presque fièrement. La fillette leva la tête et la main comme pour prouver que c'était d'elle que l'on parlait. D'ailleurs, elle avait beau jouer les énergiques, l'enfant semblait avoir envie d'aller se coucher, ce qui arracha un nouveau sourire à Read.

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