Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEVELYSSE ♣ l'amitié n'a pas de mesure.
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal


EVELYSSE ♣ l'amitié n'a pas de mesure.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

J’enfile une petite robe blanche, j’attache mes cheveux en une queue de cheval approximative, je maquille légèrement mon regard émeraude, et je suis presque prête. Plus qu’à choisir une paire de chaussure parmi les cent cinquante que je possède, attraper mes clés, débrancher mon téléphone en charge et sortir à toute hâte de l’immense villa Cabot. Il n’est encore que très tôt, peu de gens traînent dans les alentours, lorsque je me glisse dans la brume matinale. La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt disais toujours mon grand-père. Pourtant, si je suis déjà debout cela n’a rien à voir. Molly m’a tant habitué à oublier les grasses matinées que j’ai finies par prendre le rythme et même lorsqu’elle est chez ma mère pour la nuit, je ne perds pas mes habitudes. D’un pas rapide, je décide d’aller rejoindre Ulysse chez lui. Ulysse c’est un peu comme mon âme sœur masculine. Entre nous, rien de sentimental, c’est plus fort encore. Une amitié sans demi-mesure, une complicité à toute épreuve et surtout, des fous rires qui se succèdent. Huit ans de souvenirs à deux, quel homme pourrait battre ce record à ce jour ? C’est sur une tentative de drague douteuse que nous avons forgé ce lien unique et il a toujours été là pour moi, même quand tous les hommes de ma vie ont fui, à la naissance de Molly. Mon téléphone vibre dans ma poche, je m’en empare pour découvrir un message d’Ethan. Un sourire radieux illumine immédiatement mon visage, je m’empresse de lire son bref message. Chaque fois que son prénom s’affiche sur mon téléphone, c’est la même rengaine. Mon cœur s’emballe, mon sourire se dessine et je suis simplement aux anges de savoir qu’il pense à moi, que je lui manque un peu, que je compte tout simplement. Je n’ai depuis ma grossesse jamais eut envie de me lancer dans ce genre de relation, où les sentiments se mêlent et où l’amour grandit sans vraiment prévenir, mais cette fois-ci c’est différent, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je dois aller voir Ulysse. J’ai comme besoin de son aval, c’est important pour moi. Presley, la meilleure amie d’Ethan n’a pas l’air d’avoir envie de me connaître, mais pour ce qui est d’Ulysse, j’espère qu’il s’entendra avec le grand brun qui fait chavirer mes sens à chacune de nos rencontres.

Je pousse l’immense porte une fois arrivée chez Ulysse, sans même prendre la peine de sonner. C’est loin d’être mon genre, pas avec lui. Je m’attends à le trouver endormi, dans le fond de son lit, j’ai déjà hâte de sauter sur lui pour le réveiller brutalement et l’entendre maugréer que je suis la plus impitoyable des amies. Pourtant un bruit retient mon attention. Une sorte de gémissement. Surprise, je tends l’oreille. C’est bien ça, ça ressemble étrangement à des râles de plaisir. Je rêve ou Ulysse visionne des films étranges ? J’avance à pas feutré jusque dans le salon et le spectacle me coupe le souffle. Je n’aperçois de ma place que le dos musclé d’Ulysse, ainsi que ses fesses rebondies. Derrière lui, je devine une silhouette féminine totalement dénudée. C’est pire encore que je le pensais, mon meilleur ami est tout simplement en train de s’envoyer en l’air avec une grande brune contre sa baie vitrée. Je devrais sans doute faire machine arrière et revenir à un autre moment mais c’est pourtant tout l’inverse que j’entreprends. J’aurai du normalement venir avec Molly ce matin, et l’inconscience d’Ulysse me met un instant hors de moi, c’est pourquoi je décide clairement de déranger les deux amants. Je tousse pour me faire remarquer, ramasse au sol une robe noire et la jette sur les deux jeunes gens. « La femme de Monsieur est rentré, alors vous pouvez partir Mademoiselle, je vais m’occuper de mon mari, ne vous inquiétez pas ! » Lançais-je à la jeune femme qui me fait rire intérieurement, avec son regard médusé. Il y a fort à parier qu’Ulysse va pester conte mon approche tout sauf fine. Mais peu m’importe, je lui souris tandis que la grande brune se rhabille à la hâte.


(Invité)