rencontre charmante au queer lips (noah/ange)

Erreur de destinataire. Rencontre à venir. Relation naissante. Attendez… Mes sourcils se fronçaient. Était-ce réellement une relation ? Est-ce que je pouvais dire cela de Taylor et moi ? Est-ce que je voulais dire ça ? La grimace passait sur mon visage à cette idée. Ange qui avait déjà trop d’attaches et qui détestait ça. Ange qui ne voulait pas de relations. Encore moins après ces dernières semaines. À moitié déchiré, j’avais composé un message à un ancien plan cul pour qu’il vienne de nouveau me retrouver et me faire profiter de ses dons. Cependant, mon message n’était pas parvenu au bon destinataire sans doute parce que j’avais mal noté le contact. Tout aurait pu se stopper instantanément. Néanmoins, ça n’avait pas été le cas et le mauvais destinataire s’était finalement frayé une place dans mon quotidien. Ce n ‘était que des messages. Ce n’était que des mots. Mais, putain, ça faisait un peu trop de bien. Ça ajoutait un sourire sur mon visage. Ça m’éloignait de l’ennui qui me rongeait. Ça m’éloignait des horreurs qui me pourchassaient. Je détestais ça. Ouais, je haïssais ça parce que ça voulait dire qu’il y avait un risque d’attache – peut-être même un risque d’attache à sens unique – et ça je ne le voulais guère. Ange habitué à enchaîner les plans culs sans jamais lier le cœur ou la vie. Ange qui ne voulait pas se retrouver dans une quelconque histoire. Non, je ne pouvais pas. Surtout pas après les derniers événements. Un soupir passait la barrière de mes lèvres tandis que je jetais un coup d’œil à l’entrée du Queer Lips. Taylor n’était pas encore là. Mes pensées continuaient alors de se déchaîner.

L’incident au TD Garden me poussait à avoir un quotidien bien trop différent et ennuyant où les courses de voiture étaient interdites, où ma jambe ne pouvait pas toucher le sol, où je ne pouvais plus danser, où je ne pouvais plus baiser comme je le voulais et où les cauchemars n’avaient fait que s’intensifier. Mais, ce n’était pas tout. Il y avait eu cet événement au mois d’avril. Un événement flou aux conséquences réelles. Une nuit trop oubliée où je m’étais abandonné à un autre… À des autres. Je ne le savais plus. Tout ce que je savais était qu’à présent l’Ange s’était encore plus enfermé loin des autres. Je soufflais que j’allais bien. Toujours. Encore. Je prétendais que tout allait bien alors que mon âme était rongée. Le pire était ces picotements désagréables qui se baladaient sur ma peau à chaque contact physique avec autrui. Sans substances dans l’être, coucher avec quelqu’un était devenu dérangeant. Ça brûlait désagréablement l’être. Ça picotait douloureusement le corps. Ça bouffait réellement l’âme. Alors, je me noyais toujours plus dans ces substances essentielles à ma vie. Installé derrière le bar du Queer Lips, je déposais mes béquilles pour glisser d’ailleurs une de ces pilules miracles dans ma bouche avant d’avaler cul sec le premier verre qui me passait sur la main. Juste à temps. Taylor venait d’arriver. Mes iris bleues le détaillaient un instant. Ma langue glissait sur mes lèvres avant qu’un sourire ne se dessine. Je m’accoudais sur le comptoir me penchant vers Taylor pour souffler « Je pensais que tu demanderais la visite de mon bureau en premier… » Sourire amusé aux lèvres, je m’éloignais du jeune homme venant reprendre mes béquilles. Mes prunelles claires ne le quittaient pas dans l’attente de la suite. Allions-nous vraiment prendre des verres ici ?

Ne pas vouloir tomber. Ne pas vouloir m’attacher. Les mots d’ordre se rappelaient à l’intérieur de ma tête tandis que je patientais derrière le bar. J’attendais l’arrivée de celui qui avait su mettre un sourire sur mon visage ces derniers temps alors que ça semblait impossible. Ange torturé de mille et une manière. Ange souffrant intensément. J’attendais l’arrivée de celui qui, malgré tout cet Enfer, avait réussi à me divertir afin que je ne sombre pas à chaque heure. Et, pendant cette attente, je ne cessais de répéter les mots d’ordre à l’intérieur de mon esprit. Il fallait qu’ils restent en tête. Il fallait que ce soit clair. Ange qui avait tendance à s’éprendre trop vite dès que quelqu’un était gentil et attentionné. Ange qui ne tombait pourtant pas réellement amoureux. Ce n’était qu’un attachement fort et, bien trop souvent, passager. Le passé m’avait appris à ne plus jamais tomber amoureux. Mon passé me poussait à ne plus jamais vouloir de relations. Et, les derniers mois passés à Boston me poussaient à ne plus vouloir m’attacher à qui que ce soit. Ces derniers mois me poussaient à ne plus vouloir tomber pour un mec. Alors qu’allait-il se passer entre mon rendez-vous et moi ? Allions-nous être amis ? Je n’en savais trop rien et, malgré moi, je grimaçais à cette idée. J’avais déjà suffisamment d’amis. Je n’en voulais pas d’un nouveau. En revanche, Taylor pouvait devenir un plan cul d’une fois. Ou peut-être de plusieurs allez savoir. Du moment que l’attachement ne pointait pas son nez, ça me convenait et partager un corps à corps avec le jeune homme pouvait être plaisant. C’est pourquoi quand Taylor se retrouvait face à moi, je me montrais impatient peu désireux de m’attarder à prendre un verre au bar. Il y avait beaucoup de monde ici et ça allait juste nous pousser à papoter. Qui disait papoter disait s’attacher et non je ne voulais pas. Accoudé au comptoir, je faisais le premier pas pour ouvrir une autre porte. Je m’éloignais bien vite récupérant mes béquilles et le fixant clairement décidé à ne pas servir à boire ici.

J’hochais brièvement la tête à l’interrogation du jeune homme. Bien sûr que j’étais impatient de me retrouver loin de la foule et de l’agitation. J’étais impatient de me retrouver dans mon bureau en tête à tête avec lui. Les nouveaux mots tombaient et j’hésitais un bref instant. Est-ce que je devais vraiment lui servir un verre ici pour qu’il se mette dans l’ambiance ? Puis, zut, dans quelle ambiance désirait-il se mettre exactement ? Mâchouillant ma lèvre, je finissais par bouger. Je me déplaçais avec ces béquilles en grimaçant et sans sublime aisance. Ange qui avait du mal à s’y habituer. Être humain qui avait hâte de retrouver la vie d’avant ces béquilles. Je détestais cette faiblesse bien trop apparente. Je haïssais cette incapacité visible aux yeux de tous. Passant de l’autre côté du bar, je posais mes iris claires sur Taylor et je soufflais « Il y a de quoi boire dans mon bureau… » La réponse était claire. Éloigné de la possibilité de lui servir quoi que ce soit ici, je promettais tout de même l’offrande d’un verre au sein de mon bureau. Il était hors de question de rester ici à faire du papotage. D’un simple geste de la tête, j’invitais le jeune homme à me suivre traversant le Queer Lips pour rejoindre les escaliers. Ces foutus escaliers que je grimpais trop lentement et avec bien trop de difficultés. Ces fichus escaliers qui me faisaient jurer une fois arrivé en haut. J’ouvrais la porte du bureau sans perdre de temps laissant Taylor entrer le premier. Lorsqu’il passait devant moi, je murmurais « Bienvenue dans mon repaire… C’est ta dernière chance pour fuir… » Sourire amusé aux lèvres, je lui laissais la possibilité de refuser de passer cet instant avec moi. Je lui offrais une chance pour reculer. Une chance qu'il ne semblait pas saisir puisque je le voyais entrer dans le bureau. Je le suivais sans attendre refermant la porte. Je me dirigeais vers mon bureau en lançant « Tu peux t’installer sur le canapé… » Ouvrant un tiroir, je sortais une bouteille de whisky et deux verres avant de déposer mes béquilles en appui contre le bureau. Les précieux entre mes mains, je rejoignais le canapé en sautillant sur un pied. Après avoir posé le tout sur la table basse devant le canapé, je me laissais tomber dans celui-ci. Je soupirais de bien-être m'installant confortablement dans le canapé et laissant le silence s'installer. Ange pas doué pour les bavardages face à face. Ange pas doué pour trouver les mots.

Impatience présente dans l’être. Vérité échappée entre les lèvres. Je ne pouvais guère me cacher derrière des faux-semblants qui ne correspondaient pas aux envies cognant dans l’être. Enfin… Si j’avais voulu, j’aurai pu le faire sans la moindre hésitation. Ange habitué à jouer un rôle. Néanmoins, ce n’était pas de cette manière que je voyais la soirée se dérouler. Ce n’était guère ainsi que j’avais envie de la passer. Je ne voulais pas rester planté derrière le bar du Queer Lips à discuter avec Taylor. Je n’avais pas envie de demeurer dans l’espace bruyant et bondé. Je ne voulais guère que cette rencontre se déroule ainsi. Les yeux curieux me déplaisaient ce soir autant que ce monde qui grouillaient par ici. Je voulais être seul en tête à tête avec le jeune homme. J’avais envie de saisir cette occasion de me retrouver loin des impératifs de mon existence au sein du monde. Je voulais me retrouver dans mon bureau seul avec Taylor parce que je savais que, dans mon bureau, le masque pouvait un peu s’effriter. Au travers des messages, mon partenaire de cette soirée avait déjà su effriter le masque si bien tenu de l’Ange. Il m’avait décroché des sourires. Il m’avait empêché de me noyer. Il avait su me distraire réellement sans que je n’ai besoin de glisser une pilule miracle dans ma bouche. Alors, f*ck it, j’avais bien envie qu’il continue cette magie, mais je ne voulais pas qu’il y ait de témoins de cet acte. Je n’avais aucune envie que le masque s’effrite en public. Me déplaçant avec les béquilles, je me retrouvais rapidement de l’autre côté du bar à annoncer de façon claire qu’il y avait de l’alcool dans mon bureau. Je lui offrais ce qu’il voulait – à boire – tout en m’offrant ce que je désirais – un tête à tête. Taylor ne tardait pas à me donner son accord et un bref sourire glissait sur mon visage face à cette nouvelle. Le bonheur était présent alors que je l’incitais à me suivre pour nous isoler du reste du monde. Arrivés devant la porte du bureau que j’ouvrais, j’offrais une dernière chance au jeune homme de s’échapper. De m’échapper à moi. D’échapper à ma vie. De ne pas se lier plus que ça. Cependant, il refusait de prendre cette échappatoire et je murmurais un « Je voulais juste être sûr… » avant de refermer la porte derrière nous.

Il avait pris la décision de rentrer dans ce bureau. Il avait pris la décision de ne pas fuir. Et, quelque part, ça retirait un poids sur mon être. J’avais besoin de ça. J’avais besoin de ne pas être celui qui prenait la décision. J’avais besoin de ne pas être celui qui avait ce contrôle là. Ange qui avait trop peur de porter la poisse. Ange qui ne pouvait pas supporter de prendre des décisions. Invitant Taylor à s’installer sur le canapé, je me dirigeais vers le bureau pour en sortir une bouteille de whisky et deux verres. J’abandonnais mes béquilles au bureau certain qu’elle ne me serait pas utiles avant plusieurs heures. Je ne comptais pas quitter mon bureau de la soirée que ce soit avec ou sans le jeune homme. Je revenais vers le canapé en sautillant me foutant d’avoir l’air ridicule à me déplacer de cette manière. Au moins je respectais sagement les ordres des médecins. Posant le tout sur la table, je venais remplir rapidement les verres souriant en entendant les mots lancés par mon invité. Mes prunelles claires se posaient sur lui et j’haussais doucement un sourcil avant de répondre « Je veux bien être ton cobaye pour des cours d’infirmiers, mais je vais éviter de me blesser encore plus. Ce serait dommage. » Oh oui, ce le serait et pour tant de raisons. Sourire amusé aux lèvres, je venais lui tendre son verre laissant le mien sur la table. Je me laissais rapidement tomber dans le canapé en soupirant de bien-être. Il était plus aisé pour moi d’être assis que debout derrière un bar. Et, putain, je me sentais mieux fermé dans mon bureau que propulsé au milieu de la foule ce soir. Je n’étais pas assez défoncé pour faire face au monde. Le silence s’installait dans le bureau sans me déranger. Ange habitué à ce silence. Ange peu habitué à discuter face aux autres. Mes iris claires se posaient sur Taylor quand sa voix résonnait et je ne pus m’empêcher de rétorquer du tac au tac « Simplement pas mal ? » Sourire amusé aux lèvres, je le taquinais. Mon repaire était plus que pas mal. Je le savais. C’était mon repaire. Haussant doucement les épaules, je reprenais « Ouais, je suis assez tranquille ici. Personne ne se pointe sans invitation de ma part. » Mes propos résonnaient pour lui faire comprendre que nous ne serions guère dérangé dans cet espace. Me redressant, j’attrapais mon verre pour le porter à mes lèvres et le descendre cul sec. Verre reposé sur la table, je venais déboutonner ma chemise avant de la retirer sans la moindre gêne. Le morceau de tissu s’échouait au sol tandis que je me calais de nouveau contre le dossier du canapé. Mes prunelles bleues se plantaient dans celles de Taylor et je demandais « Alors dis-moi… Qu’attends-tu de cette soirée ? » Ange désireux de savoir ce qu’il voulait. Ange curieux de connaître ce qu’il désirait.

Isolation désirée. Tête à tête obtenu. La situation avait rapidement pris la direction que je désirais tant lorsque j’avais lancé la proposition. La soirée s’était très vite orientée de la façon que je voulais. Je n’avais guère invité Taylor à me rejoindre au Queer Lips pour qu’il puisse profiter du bar, de l’ambiance ou de la piste de danse à mes côtés. Ça il pouvait le faire tout seul à n’importe quel moment. Il pouvait pousser les portes du Queer Lips sans que je ne sois à ses côtés et venir s’enivrer dans ce lieu paradisiaque. Il pouvait faire tout cela sans ma présence, sans mon invitation. Cependant, se retrouver dans le bureau du bosse nécessitait obligatoirement mon intervention. Mon invitation était indispensable pour qu’un tel événement se produise et cela ça n’arrivait pas tous les jours. Enfin… Si… Tous les jours, quelqu’un finissait par découvrir mon bureau. Tous les jours, quelqu’un avait le privilège de ce temps avec moi. Néanmoins, ça n’arrivait qu’une fois en règle générale. Ange qui n’aimait pas revoir les mêmes personnes. Ange qui détestait les habitudes. Se retrouver dans le bureau du boss était donc une situation exceptionnelle dont il fallait savoir pleinement profiter. Ce soir, c’était Taylor qui allait pouvoir en profiter. C’était lui que j’avais attendu en bas. Cet endroit de vacarme et de foule. Cet endroit où je n’avais pas envie de demeurer en sa compagnie. Je désirais mon tête à tête. Je voulais notre intimité. Je souhaitais plus que du blabla et des verres. À vrai dire, je ne voulais même pas du blabla. Taylor me suivait jusqu’à mon bureau bien trop rapidement. Je lui offrais la fuite une ultime fois. Je lui offrais le choix une dernière fois avant de tomber dans l’antre de l’Ange. Il ne prenait pas ce chemin prétendant même que je ne le ferai pas fuir facilement. Le « J’espère bien… » m’échappait sans que je ne le contrôle. Ange habitué à faire fuir tout le monde. Ange habitué à fuir tout le monde. Rares étaient les personnes qui restaient bien longtemps dans mon existence. Si ce n’était pas la poisse qui les touchait, c’était mon être qui finissait par les faire fuir. Tandis que Taylor s’installait sur le canapé, je récupérais le nécessaire pour nous enivrer revenant en sautillant et en me fichant de cet air ridicule qui me collait sans doute à la peau. Je venais hocher sagement la tête à ses propos. Effectivement, il était préférable de ne pas aggraver mon cas. Les béquilles me faisaient déjà assez chier comme ça. Je n’avais aucune envie de subir de nouvelles blessures et de nouvelles contraintes. Tendant le verre à Taylor, je chassais au loin mes pensées. La soirée pouvait vraiment commencer.

Le canapé accueillait mon corps pour mon plus grand plaisir. Je ne savais d’ailleurs pas retenir le soupir de bien-être qui passait la barrière de mes lèvres tant je me sentais mieux. Le vacarme d’en bas n’était plus. Je pouvais m’asseoir et prendre mes aises. Je pouvais me laisser aller. Le silence s’instaurait dans le bureau sans que cela ne me dérange. J’y étais tant habitué. Ça me plaisait. Je n’avais pas besoin de mille et une paroles pour me sentir bien. Le silence était ma came tout comme l’honnêteté. Une fois que les choses étaient dites de façon claire et directe, le silence pouvait perdurer sans que cela ne me dérange. Néanmoins, le silence ne restait pas ce soir. La voix de Taylor résonnait et ma réponse tombait sans attendre. Cette réponse qui offrait, comme toujours, les détails importants à connaître. Personne ne venait dans mon bureau sans avoir eu d’invitation de ma part. Même les employés du Queer Lips n’osaient pas déroger à cette règle. Quand je commandais un verre, ils préféraient juste frapper à la porte et le poser derrière celle-ci sans chercher plus loin. C’était de cette manière que ça fonctionnait et ça me convenait à la perfection. Posant mon regard sur Taylor à sa remarque, je ne pouvais m’empêcher de rajouter « Même si cela signifie que nous n’allons pas être dérangés ce soir, cela signifie aussi que tu ne pourras pas revenir ici sans invitation… » L’avertissement glissait entre mes lèvres. Je voulais que les choses soient claires. Je n’avais aucune envie que qui que ce soit prenne mon bureau comme un moulin dans lequel il pouvait aller et venir à leur guise. Je ne voulais pas que, sous prétexte de telle ou telle chose, quelqu’un se pointe ici. Me redressant lentement, je venais prendre mon verre pour le vider cul sec. Juste m’enivrer sans me délecter du goût. Simplement me noyer sous l’alcool comme j’en avais tant l’habitude. Le verre vide trônait de nouveau sur la table et je venais déboutonner ma chemise pour la retirer. Le morceau de tissu rejoignait le sol en même temps que je me calais contre le dossier du canapé lançant vraiment cette soirée avec mon interrogation. Je voulais vérifier que nous étions sur la même longueur d’onde. J’avais envie de voir si les attentes étaient identiques pour cette soirée. J’haussais doucement un sourcil face à la réponse du jeune homme. J’étais prêt à lui répondre que moi j’attendais qu’il me montre à quel point j’avais eu raison de l’inviter ici lorsqu’il s’approchait de moi. Ça me coupait dans mon élan. Mes prunelles se perdaient sur cette main sur mon torse avant de se relever sur Taylor face aux propos. Des propos qui me faisaient sourire. Joueur, je rétorquais « Il va peut-être me falloir un dessin… » Je n’avais pas pu m’empêcher de souffler ces mots. J’aimais un peu trop provoquer. J’adorais tant taquiner. Néanmoins, je n’avais pas réellement envie d’avoir un dessin. Tendant légèrement le bras, j’attrapais le haut du jeune homme pour l’approcher encore plus de moi. Et, tout contre ses lèvres, je murmurais « Ou une démonstration… C’est encore plus parlant… »