JAIMIE&KRISTINA

Il était 19h30 et Kristina s'ennuyait. Elle s'ennuyait désespérément. Aujourd'hui avait été une journée extrêmement merdique et elle n'avait eu qu'un désire qui lui tournait dans la tête toute la journée : retourner dans sa chambre. A présent, la jeune brune y était et, non seulement la fatigue avait disparut, mais en plus elle n'avait absolument envie de rien faire. Rien. Nada. Que dalle. C'est pour cela qu'elle était debout, dans sa chambre, à tournée en rond. Puis, soudain, elle eu une idée. C’est plus une envie, un peu comme une pulsion. Vous savez, le genre de chose qui vous fait vous lever d'un coup, traverser le campus d'un pas déterminé, sans vous arrêté, sans faire demi-tour, sans rien dire à personne. C'est exactement ce que fit la jeune Iverson. En deux temps trois mouvement, elle se trouva devant la porte de Jaimie.
Elle donna 2 ou 3 coups de poing sur la porte et, lorsque son ami lui ouvrit, pénétra dans l'appartement avec un simple "Salut.".

Je suis tranquillement chez moi à travailler sur une nouvelle composition au piano quand je suis interrompu par quelqu'un qui frappe à ma porte. J'hésite un instant à aller ouvrir, me trouvant plutôt concentré sur mon travail mais finalement je me dis que la personne a surement entendu le piano et sait par conséquent que je suis là. J'avance lentement jusqu'à la porte puis l'ouvre, pour découvrir Kris qui se tient face à moi. Je fronce les sourcils. Aux dernières nouvelles, on ne se parlait pas vraiment, et là voilà qui se pointe comme une fleur. J'hésite de nouveau, mais j'hésite à lui claquer la porte au nez cette fois. Mais elle ne m'en laisse pas l'occasion, puisqu'elle est déjà rentrée, en me gratifiant d'un " Salut. " au passage. Je ferme la porte derrière elle. Malgré moi, je suis quand même content de la voir et d'entendre sa voix après notre période de froid. Mais je suis quand même très largement agacé. Je marmonne un petit "Vas-y te gêne pas, fais comme chez toi." avant de retourner devant mon piano. Si elle ne veut pas bouger, je n'ai qu'à faire comme si elle n'est pas là.

"Vas-y te gêne pas, fais comme chez toi." La jeune femme lui adressa un sourire et lui répondit, le plus naturellement du monde : "Tant mieux, c'est ce que je voulais faire." elle l'observa s'installer au piano. Elle aimait bien cet instrument, ça avait un côté classe que la brune appréciait. Elle se rapprocha de l'instrument, et donc de Jaimie, et attendit un peu, pensant qu'il allait parler. Mais il ne dit rien. Au bout d'un moment, elle commença à s'ennuyer et lança donc, une nouvelle fois, le plus naturellement possible : "Bon. Qu'est ce qu'on fait ?" Elle posa sa tête sur ses main croisée et l'observa, le fixant, ce qui la rendait assez flippante. pas flippante dans le genre serial killer mais plus dans le genre "fille avec un grand sourire qui fixe quelqu'un qui n'a pas envie d'être fixée par une fille qui sourit."

"Tant mieux, c'est ce que je voulais faire." J'arque un sourcil. Booon, elle a l'air vraiment décidée à rester plantée là sans explications, rien. J'imagine que c'est un truc auquel il faut que je m'habitue avec elle si je veux conserver notre amitié. Elle me fixe en ajoutant "Bon. Qu'est ce qu'on fait ?" Je souris, elle est sérieuse ? Les sms pour prévenir de sa venue ou n'importe quoi, elle connait pas ?Si j'étais décidé à l'ignorer, c'est juste impossible de se concentrer avec la Dunster qui me fixe en souriant, c'est même un peu flippant. En tout cas, impossible de travailler. Je soupire puis rabaisse le clapet du piano avant de me tourner vers Kris. "Alors c'est déjà oublié notre engueulade de la dernière fois ? Tu vas juste faire comme si de rien n'était ?" Rancunier ? Noooon pas du tout. Disons que j'ai juste -beaucoup- plus de mal à faire comme si de rien n'était que Kris. Il faut dire qu'elle m'énerve tellement quand elle agit en parfaite petite garce fille à papa, j'ai du mal à passer au dessus.

Gagné ! Jaimie abandonna le piano, refermant le clapet de l'instrument et porta toute son attention à la brune. "Alors c'est déjà oublié notre engueulade de la dernière fois ? Tu vas juste faire comme si de rien n'était ?" Penchant la tête sur le côté, elle lui adressa un sourire des plus adorable avant de lui répondre. "Ah ça ? T'inquiète pas, c'est oublié, je te pardonne." Kristina n'avait aucun souvenir de cette petite dispute mais supposa que le Mather en était l'instigateur. Donc le pardonner lui semblait une bonne idée. Elle vint vers lui, s'assit à ses côté et commença à le titiller. "Aller ! On fait quoi, Mr. je suis un Mather alors je suis le pro de l'amusement. La princesse s’ennuie."

"Ah ça ? T'inquiète pas, c'est oublié, je te pardonne." Je secoue la tête en soupirant légèrement. Comment est-ce qu'elle arrive à m'énerver autant mais en même temps à être aussi attendrissante ? En tout cas, je n'arrive pas à lui en vouloir plus longtemps. Disons que c'est oublié.. jusqu'à la prochaine fois. "Aller ! On fait quoi, Mr. je suis un Mather alors je suis le pro de l'amusement. La princesse s’ennuie." Je souris de nouveau, ayant légèrement l'impression d'avoir à faire à une gamine de douze ans. Mais heureusement pour moi, avec ce que je m'apprête à lui proposer, elle est bel et bien adulte. " Hmm Mr le mather a effectivement quelque chose à te proposer. " Je me lève et vais dans ma chambre, fouillant une petite minute pour retrouver où je l'ai mis -oui, je ne suis pas vraiment maniaque, plutôt bordélique. Mais je le trouve finalement et reviens un peu en conquérant, fier de moi avec mon joint dans une main, un briquet dans l'autre. " Je me le suis préparé ce matin. Je comptais le fumer seul mais puisque tu es là.. " Je le lui tends, un peu pour la tester. Je ne sais pas vraiment si elle va accepter, mais j'aime bien bousculer un peu la princesse comme elle prend plaisir à s'appeler.

" Hmm Mr le mather a effectivement quelque chose à te proposer. " Kristina sourit à Jaimie. Elle allait pouvoir oublier sa journée de merde et passer une bonne soirée avec son ami - oui on pouvait dire ce que l'on voulait, Jaimie était son ami. Il revint avec un joint qu'il agit doucement devant la Dunster. le sourire de l'a brune s'agrandit alors un peu et sortit un briquet de sa poche. Il s'agissait d'un briquet à la Vivienne Westwood que son père lui avait offert quand il avait appris qu'elle fumait. "Eh bien allons-y !" Elle saisit le bâtonnet et l'alluma. Elle tira une première fois dessus et le tendis au Mathers avec un grand sourire. La fatigue et la colère faisait vraiment d'elle une fille dévergondée. Une fois que le Mather eu pris le joint, elle s'étira et s'assit sur le canapé. "Je sais pas toi, mais j'en avais besoin mais genre vraiment TROP besoin."

" Eh bien allons-y ! " Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas hésité longtemps. Elle attrape le joint et se l'allume, n'ayant même pas besoin d'emprunter mon briquet puisqu'elle en a un sur elle. Je ne sais pas trop si son comportement me surprend au fond, déjà à la base elle est plutôt imprévisible mais en plus, elle n'a pas l'air d'avoir de limites, en ma compagnie en tout cas. Après avoir tiré une première fois, elle me tend le joint que j'attrape moi aussi sans hésiter pour tirer dessus à mon tour. " Je sais pas toi, mais j'en avais besoin mais genre vraiment TROP besoin. " Je souris et me lève de mon piano pour aller ouvrir la fenêtre avant de la rejoindre sur le canapé, me laissant un peu tomber sans aucun effort pour rester classe. " Pourquoi qu'est ce qu'il t'arrive encore ? " Si je lui dis ça, c'est surtout pour la taquiner. En princesse qui se respecte, j'ai l'impression qu'il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Je dois bien avouer que je ne la comprends pas toujours, c'est bien pour ça qu'on se prend souvent la tête, mais si jamais elle a un vrai problème, elle sait qu'elle peut compter sur moi.