[ zensy ] i didn't choose you, my heart did

malgré le fait que tu lui ai dis de ne pas s'inquiéter, t'as bien capté que depuis le début de soirée, elle attend que ça. que tu lui parle. t'appréhendes pas tellement parce que tu sais qu'elle sera surement rassurée que t'aies trouvé un stage pendant l'été. et même si vous n'allez pas vous voir du tout pendant deux mois, au moins, tu seras là l'année prochaine. t'espères qu'elle se contentera de ça. vous venez vous poser dans le patio avec votre verre, puis une fois dans le calme, tu te racles la gorge ― du coup désolé, tu dois plus tenir. mais comme je t'ai dis, rien d'inquiétant. du coup, j'ai réussis à décrocher un stage où je voulais, en république dominicaine, parce que.... j'y tenais vraiment et je me connais, je sais que j'aurais regretté. du coup, j'suis content parce que voilà, j'y vais ! et ce serait bien d'la rassurer un peu parce que t'as l'air beaucoup trop aux anges de te barrer loin ―mais t'inquiètes pas, c'est juste pendant l'été. du coup, je serais pas là pendant deux mois. je serais là bas. on arrivera pas forcement à se joindre parce que c'est très intense mes journées là bas. mais j'essayerais de t'appeler aussi souvent que je peux. tu te souviens ne pas avoir donné trop de nouvelles à tes proches la première fois que t'y es parti. le pire c'est que c'était pour 52 semaines. pas 8. tu feras ton maximum en tout cas.  

Je m'épatais toute seule de la façon dont j'avais su me remettre sur pieds après l'effondrement. J'étais bien entourée certes, mais ça n'avait pas été si pire que ça en avait l'air. Et ce soir, j'étais même à la fin de ma convalescence. D'ailleurs, d'ici quelques jours, j'allais retirer mon plâtre et tout cela sera derrière moi. Je passais même un bon moment lors de cette petite soirée improvisée bien que l'ambiance soit morose pour certains. J'étais tellement dans un bon mood que ton "il faut qu'on parle" ne me stressait pas tant que ça. J'veux dire... si c'était réellement grave, tu serais pas aussi proche de moi durant la soirée ou peut-être même que tu ne m'aurais pas invité à venir. Alors j'avais attendu patiemment et quand tu avait proposé qu'on s'échappe un peu à l'extérieur, je t'avais laissé prendre les devants, sachant très bien que c'était le moment pour toi. Le stage. Okay. J'aurais dû m'en douter. Ce maudit stage nous hante depuis des semaines. Tu parts. Okay. Mon cerveau intègre les informations petit à petit et mes sourcils se dressent quand tu t'extasies devant moi. J'attends d'avoir tous les éléments en ma possession pour réagir bien que dans tous les cas, un sourire apparait sur mes lèvres parce que je suis heureuse pour toi. L'été. Deux mois. 8 semaines. Okay. C'est jouable. _ Oh c'est cool ! Mon sourire s'intensifie d'autant plus. _ C'est vraiment bien que tu aies eu le stage que tu voulais, je suis contente pour toi. Et je venais même déposer un rapide baiser sur tes lèvres avant que je ne m'inquiète tout de même. _ Mais tu n'es pas déçu de ne partir que deux mois ? Parce que de base, c'était une année que tu voulais faire.

okey. toi qui appréhendais un peu sa réaction, t'étais pour le moins agréablement surprit. deux mois, ça peut paraitre long quand on est loin d'la personne qu'on aime, mais eh, t'allais pas non plus t'en plaindre. sourcils haussés, un peu étonné, mais toujours agréablement, de sa réaction. tu marques une pause puis poursuis toujours aussi enthousiaste ― j'ai eu mon maitre de stage au tel. celui que j'avais eu la fois d'avant et avec qui ça avait grave matché. du coup, je lui ai dis que je pouvais pas vraiment venir sur le terrain pendant une année entière et il m'a sorti que quelqu'un s'était désisté pour le stage de cet été. j'ai sauté sur l'occas'. tu débites à une telle vitesse.... c'est compréhensible, mais faut quand arriver à t'suivre ― enfin bref. par contre, il m'a dit que les horaires allaient être méga hard. perso ça me fait pas peur. c'est juste que j'serais pas joignable facilement. après j'suppose que toi tu seras au summer camp, donc ça va, tu seras occupée de ton côté aussi ! puis, même si c'est deux mois, c'est déjà super ! tu vas pas cracher dessus, c'est certain. 

Le moulin à paroles s'était mis en route et c'était mignon de te voir comme ça. T'avais l'air si heureux de faire ton stage, de t'imaginer pendant des semaines à faire ce que tu aimes. Comment je pourrais te blâmer ? J'crois que si on me proposait un plan fou qui entre en accord avec mes passions, je serais la première à foncer tête baissée. Puis dans le fond, j'voulais seulement ton bonheur, c'était tout ce qui m'importait. Mon sourire ne faiblissait pas durant la première partie de ton discours, mais je devins plus songeuse en écoutant la suite. Deux mois, c'était court dans l'échelle d'une vie, mais c'était très long pour des amoureux. Deux mois sans se voir ni vraiment communiquer en étant dans des destinations qui n'avaient rien en commun et peut-être même des fuseaux horraires différents. _ On fera au mieux. C'était tout ce que je pouvais répondre pour ce qui nous concerne. _ T'avais teeeellement envie de faire ce stage que j'suis contente pour toi. Si j'avais eu une occasion pareil, je l'aurais fait aussi. Si ça pouvait te rassurer vis à vis de moi.

sourire qui s'intensifie sur ton visage, tu prends une grande inspiration, parce que purée, t'es rassuré. t'avais fais en sorte de pas partir un an vu la réaction qu'elle avait eu la dernière fois et le froid que ça avait jeté depuis. même si les choses se sont à peu près tassées. donc deux mois, c'est ok pour elle, et pour toi aussi. tout l'monde est content. ― biensur qu'on fera au mieux. tu te racles la gorge, puis saisis ton verre pour en boire une gorgée. tu parles trop zed. t'en a la bouche desséchée. et quand elle te fait part du fait qu'elle aurait aussi foncée tête baissée à ta place, t'hausses les épaules en déposant ton verre sur la table basse ― clairement ! j'veux dire, on est pas ensemble depuis assez longtemps pour se priver de quoi que ce soit. ça fait que quelques mois. on serait ensemble depuis des années, ça aurait peut-être été autre chose. tu sais que t'aimes pansy, mais selon toi, c'est bien trop récent pour priver totalement. les études avant... presque tout.

Deux mois sans interaction. Très bien. Je suppose qu'on en était capable. Puis, même j'me dis que ça pourrait nous faire du bien une pause de deux mois comme ça. C'est vrai que ces derniers temps, on avait eu du mal à communiquer et le fait de ne pas pouvoir trop communiquer allait peut-être remettre les choses à plat ? Puis, c'était une bonne chose que j'avais pris un peu de distance dans notre relation ces derniers mois. J'étais moins sur ton dos, moins "accro" mais dans le bon sens des choses. J'me disais que les deux mois allaient être plus supportable pour nous deux. Mes sourcils se dressent quand tu parles de l'importance des études. _ Il me semble t'avoir dit quelque chose de similaire il y a peu. Et même que tu ne l'avais pas très bien pris, assez pour me le faire comprendre. Mais j'voulais pas que cette pensée vienne polluer nos esprits pour ce soir, au lieu de ça, je venais me nicher dans tes bras. _ Tu vas me manquer. Malgré la communication parfois désastreuse, tu étais la personne que j'aimais et ça, ça n'avait pas changé.  

arques un sourcil à sa remarque. biensur qu'elle te l'as dit ya pas longtemps et en aucun cas t'étais pas d'accord avec elle. au contraire. c'est juste que t'avais pas trouvé l'interet de te le dire puisse que ça semblait être une évidence ? si ça serait toi, t'aurais pris le stage d'un an. mais vu ce qu'elle t'avait confiée une fois, t'avais remis la chose en question. même si pour le coup t'avais pas vraiment envie qu'il y ait une dépendance à l'un et à l'autre. ou que ça en devienne une. peu importe, pour le coup, sur le fait que les études passaient avant votre vie amoureuse passent avant, vous étiez sur la même longueur d'onde. tu relèves pas et la laisse venir contre toi, lâchant un léger soupire ― toi aussi.. mais franchement, vous alliez vivre un été d'enfer. t'as tellement hâte. puis tu te décales après avoir posé un rapide baiser sur le sommet de son crâne ― l'année prochaine c'est ma dernière année. j'arrive pas à m'y faire. tant d'année passées à harvard. tant de choses parcourues, wow, t'étais fier et t'avais hâte de te lancer dans la vie active.

Evidemment que les études allaient passer avant notre couple. Je n'avais que 22 ans et je ne m'imaginais pas un seul instant mettre fin ou en pause ma vie étudiante par amour. Non pas que je ne t'aimais pas assez fort, mais justement, je partais du principe que si nous avions à nous retrouver par la suite, cela arrivera sans doute. C'était ma manière de raisonner, loin de moi l'envie de me prendre la tête à propos d'un stage, je préférais simplement te voir heureux. Pour ma part, j'aurais fait la même chose et peut-être même que je serais partie plus longtemps. Bien que cela m'avait frappé sur le moment parce que c'était soudain, aujourd'hui j'étais faite à l'idée. Néanmoins, il était certain que tu allais me manquer. Même si c'était seulement pour deux mois. À cette pensée, je venais me réfugier auprès de toi pour me nicher dans tes bras. _ Est-ce que tu sais ce que tu feras après ? Tu vas partir ?

tout ce dont t'avais hâte maintenant c'était de partir. parce que tu te souviens que ce stage, la république dominicaine t'avais aidé à surmonter tes problèmes il y a deux ans. non pas que t'en avais là, mais tu savais que ça allait te faire le plus grand bien de partir et de penser à toi. toi et toi seul. et puis, là bas, tu connaissais du monde aussi. en un an t'avais réussis à te créer un cercle social et tout ceux qui étaient au courant de ton retour dans quelques semaines, n'arrêtaient pas de t'envoyer des messages pour programmer des soirées. pas sur que tu sois à fond dans le stage au début. et quand vient le moment de dire ce que tu allais faire après ton diplôme, t'hausses les épaules la laissant venir se blottir contre toi  ― j'en sais rien. c'est pas encore. il peut se passer tellement de choses en ne serait-ce qu'un mois.. alors un an et demi.. j'en sais rien. il est certain que dans l'idéal, tu verrais ton avenir en république dominicaine. boston c'est bien, mais t'étais ici que pour tes études de base ― je verrais plus bosser dans des parcs naturels. dans les îles, ou en Australie, je sais pas.. c'est pas ce qui manque les parcs en Australie, c'est certain.

Il est vrai qu'on ne pouvait pas prédire la suite en si peu de temps. Qu'allait-il se passer après nos études à Harvard ? Pour ta part, cela allait arriver plus vite que prévu, pour la mienne, j'avais encore le temps d'y penser. Néanmoins, j'imaginais que je retournerais du côté de Los Angeles pour me lancer dans une carrière de musicienne. Là-bas, j'aurais toutes mes chances pour percer. Par la suite, je partirais peut-être en tournée aux Etats-Unis ou en Europe. Pour en arriver ici, j'avais encore beaucoup de travail qui m'attendait. Malgré des études à Harvard, tout cela n'était qu'un rêve que j'avais peu de chance de réaliser, alors savoir que tu touchais le tien du bout des doigts me rendait heureuse pour toi. _ Je suis certaine que tu t'en sortiras. Sur ces paroles, je venais encadrer ton visage de mes mains avant de venir t'embrasser. J'étouffais cette petite voix intérieure qui me rappelait que dans nos plans futurs, nos chemins allaient très certainement se séparer ; ce n'était pas le moment pour ça. _ On rejoint les autres ?