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the prettiest eyes sparkle from the inside out (devon)

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Révision éternelle. Crainte d’échouer. Le cerveau qui cogite. Mille pensées à la minute. Les aiguilles tournent. La fatigue t’enchaîne. Le livre tombe sur le sol. Le sommeil gagne. Tu rêves. C’est le même scénario. Une impuissance perpétuelle. Une incapacité à agir. Une volonté de se sacrifier. Il y a ce regard fou, celui de ta mère et le coup qui tombe. Le rouge qui se répand. La respiration qui se coupe. Le retour à la vie réelle. Main sur le coeur, tu roules sur ton lit et tu fixes le plafond. Les stores ne sont pas baissés. Il y a encore un minimum de clarté. La peur de mourir s’estompe au profit de la culpabilité, celle de vivre. Ta soeur n’est plus de ce monde et malheureusement, tu ne peux plus te recueillir sur sa tombe. La distance est douloureuse. Blessure permanente. « Raaah ! » Tu te lèves, tangues un peu et tu te jettes sur ta commode. Tu jettes les vêtements par dessus ton épaule et tu pioches la tenue de sport que tu enfiles dans la minute. Musique dans les oreilles, tu quittes la dudley pour courir, pour arracher le goudron qui asphyxie. Les semelles tapent sur le béton. Le souffle s’accélère. Tu forces tant que tu peux. Tu veux souffrir. Et puis il y a cette racine. Le corps qui se propulse vers l’avant. Ta cheville a craqué. Le dos sur la pelouse, tu regardes les cieux qui ont pris ta frangine. « Prenez-moi à la place .. » #rplibre
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ô nuit, reine bâtarde des songes et du subconscient, sous son noir étendard dansent les spectres de fêlures occultées; elle s'immisce partout, coule dans la matière grise comme le Styx au fond des yeux. C'est une lutte personnelle, un visage distordu sous son reflet de porcelaine, blancheur usée du vétuste éphémère. Devon redoute la temporalité, l'adule parfois, train-train du paradoxal jour-nuit dont s'abreuve l'essence épistolaire. Il griffonne souvent au crépuscule, lorsque les dégradés éclaboussent l'horizon, ou à l'aube, son contraire ensoleillé, encore endormi, frères célestes jamais rencontrés.

L'insomnie a frappé le carreau occipital, son murmure a plongé l'homme dans sa potence noctambule, errance sans but du corps lourd de pensées existentielles; il divague alors, sans musique, dans le corbillard spirituel des mauvaises nuits. Le béton, puis la pelouse. L'un enfle sous l'ardeur des rayons éteints, l'autre dégage une singulière fragrance, celle qui évoque l'été humide, la verdure coupée et la rosée du matin. Alors, le buste s'incline, et l'index cueille la senteur; plaisir simple, plonge l'aorte dans l'image merveilleuse du souvenir, et apaise un tant soit peu le Mal qui gangrénait les synapses. Plus loin, un son attire son attention; alertes, obsidiennes scrutent la noirceur environnante, de laquelle se détache une silhouette, gisante. Un raclement de gorge annonce sa présence, le feu émeraude des prunelles perce lentement le rideau nocturne, distingue enfin la demoiselle; - bonsoir..? approche mesurée, le visage trouve un halo dans le clair-obscur, l'allure est encore hésitante; - est-ce que je peux vous aider ? banal dans l'interrogative, le regard interroge des circonstances dont il ignore tout, de sa tenue aux traits grimaçants, la nuit est une éternelle énigme. 



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Cri instinctif. Les poumons brûlent. Braises ardentes sur une conscience bousillée. La faune nocturne chante tout autour de toi. Les insectes n’ont pas cessé leur mélodie pour toi. Parce que tu n’es rien sur cette Terre, qu’une poignée d’atomes. Un grain de sable insignifiant. Une femme qui reste coincée dans un passé épouvantable. La pensée s’accélère. Tu humes l’odeur de la pelouse tandis que tu apostrophes les cieux. La religion est une interrogation. Y a-t-il vraiment une entité supérieure qui appelle ses enfants aléatoirement ? Pourquoi ce Dieu aurait-il choisi de ramener à lui une petite fille ? Tu le hais. Et tu te sens mal pour ça. Tu veux pas descendre vers les Enfers quand ton heure viendra. La mort tourne en boucle, sale disque rayé. C’est coincé sur cette piste, cette énigme de la vie. Y’a-t-il quelque chose après que l’on soit mis sur off ? Cheville qui dérouille, le coeur se bagarre dans ta cage thoracique avant qu’un être de lumière vienne te débarrasser de ta solitude. Il a entendu ta plainte. Serait-ce un congénère empli d’empathie ? « Je crois que je me suis fait une entorse, tu pourrais m’aider ou simplement t’allonger avec moi et regarder comment le ciel se moque de nous » Tutoiement installé. Annulation de la distance entre vous. Il fait partie de ta famille. De l’humanité. Il n’est autre que ton prochain. Une âme aussi égarée que la tienne. Il n’y a que les écorchés qui vivent au delà des douze coups de minuit. « C’est un peu humide, mais il n’y a pas plus confortable que le sol de notre planète, elle, elle ne bouge pas » Tu le regardes de toute sa hauteur, non impressionnée par sa carrure et son regard si perçant.  @Devon Veil-Hamilton
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rencontre mystère, l'atmosphère douloureuse presque empreinte de poésie, affres et beautés se conjuguent en une indissociable entité. Devon pourrait fermer les yeux, se fier à l'instinct, aux sens aveugles, omnituens, pour comprendre ce que le regard seul ne sait déchiffrer. Les maux de l'humanité. L'affliction de l'âme, les noces funèbres des songes et de la nuit. Il considère son offre, en jette un coup d’œil aux éthers pollués d'astres artificiels, puis s'assied, ôte sa veste et la tend à sa comparse improvisée; - enfile ça, peut-être que ça t'épargnera un rhume. le vêtement, large dans son envergure, ferait plutôt office de robe pour une demi-portion comme elle; un avantage confortable, malgré les températures adoucies des dernières semaines. - tu devrais aussi enlever ta chaussure, laisser le pied respirer. Si c'est vraiment une entorse, l'inflammation te rendra la tâche plus difficile d'ici quelques minutes. quoiqu'il se contente de laisser l'obscurité l'envelopper, yeux fermés au profit de l’ouïe, de l'odorat, de tout ce que la vue ne sait prodiguer, le langage mutique du monde est une mélopée qui mérite qu'on tende l'oreille. - mauvaise nuit, mmh ? pessimiste, névrosée, qu'importe le terme employé; quel est donc ce mal qui te ronge ?  



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C'est ça être crevée. Tout l'air s'est échappé. Les forces ont quitté le navire. Vit sous-marine, à la recherche d'un joyau qui n'existe peut-être pas. L'espoir encore et toujours. La vie vaincra. Te battre est essentiel. Ne pas flancher. Se rattraper à la dernière branche. Accepter ce bras qui se tend. Ne plus se morfondre. Arrêter de pourrir. S'exposer. Il faut du nerf. Du caractère. Tu lâcheras pas. Ton démon se tait, mais le négativisme s'impose. Voix mélancolique. Esprit délabré. ll faut rafraîchir tout ça, dépoussiérer la rancoeur. Sa veste sur tes épaules vient isoler de la fraîcheur nocturne. Il y a son odeur ancrée dans le tissu. De fines particules qui rejettent leur parfum. C'est nouveau. Le nez est curieux. Il hume alors que tu défais les lacets du pied qui t'a fait défaut. " Je vais suivre ton conseil " Le corps encore chaud, tu pousses sur le talon pour que le pied s'évade de sa prison. La douleur retentit. Les yeux grossissent. Tu serres les dents et ravales le gémissement qui s'apprêter à sortir. Au dehors, le campus s'est désertifié. L'ombre d'un chat sur un mur. Etre vivant qui chasse. Que les souris se cachent. La cheville bat, comme si ton coeur était descendu si bas. " On peut dire ça. Tu fais partie d'une des maisons du campus ? " Balai incessant d'étudiants, c'est tout à fait plausible que tu ne l'aies jamais croisé. La fourmilière est grande. Si grande. Un vrai labyrinthe. Les paumes dans le gazon, tu laisses tomber ta tête en arrière pour guetter la voie lactée. " Penses-tu qu'il y a quelqu'un qui nous observe ? " Question hasardeuse. Avis qui se rajoutera aux autres. Une réflexion divine avant de rejoindre les bras de Morphée.  
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peut-être écrira-t-il à son sujet dès le lendemain, ou bien même au cœur de la nuit profonde, si les mots peuvent décrire convenablement ce que l'instant lui évoque. Baudelaire l'avait intitulé - à une passante; peut-être dérive-t-il à son tour, dans l'incarnation charnelle de cette prose manuscrite. Cet hypothétique poème dont il se fera l'auteur, tiendra sa source d'une brève entrevue, d'une parenthèse fugace, et celle dont il ne sait rien pourra alors reprendre vie, dans le cycle éternel des papiers griffonnés. L'art peut rendre son sujet immortel; imaginerait-il, avec une pointe d'arrogance, son œuvre mise en lumière, quelques quatrains et autres tercets lui rendant hommage ? Pourquoi pas. Rêvons bien, rêvons grand. Le visage ne daigne bouger, Devon écoute, salue l'initiative d'un léger sourire, quelque peu perdu dans l'immensité profonde que le regard seul ne peut percevoir. Le ciel n'est qu'une divine représentation des confins astronomiques hors de portée, une vaste étendue si disproportionnée qu'elle laisse le cerveau humain pantois. Seule la douleur éclate, perce le firmament de son timbre sourd, ravalé entre les mâchoires crispées. Peut-être aurait-il pu l'aider, au lieu de rester bêtement assis, dans le vague d'une contemplation aveugle. - Harvard ? Certainement pas. Je n'ai ni les moyens, ni le QI pour entrer là-dedans.. Enfin, pas de façon conventionnelle, dirais-je. rire, léger, auto-dérision en figure de proue, un haussement d'épaules confirme qu'il ne se prend pas trop au sérieux. Pas au point d'être une âme novatrice. - J'crois que tout est possible. vaguement tout, ou vaguement rien, et les épaules se dressent à nouveau. Qu'est-ce que cela change finalement ? Enfin, pivote le buste, juste assez pour croiser les prunelles enténébrées; - J'crois que l'Homme place des mots, des signes, des définitions, sur tout ce qu'il ne comprend pas. Tout ce qu'on ne maîtrise pas, finalement. C'est flippant d'être ignorant, alors on comble ce vide avec autre chose, avec des perspectives rassurantes, avec des théories et des conduites à tenir. Et même si tout est possible, à mes yeux, c'est que d'la poudre pour se rassurer. une grimace déforme brièvement les traits, comme pour dire "damn, j'ai trop parlé", et l'attention se détourne naturellement vers la cheville traumatisée. - j'ai pas d'tente sous la main pour pioncer ici... je t'aide à rentrer, peut-être ?     



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La nuit, tout devient si différent. Les couleurs changent. Les ombres courent sur les murs. Les plus redoutables sortent. Le trafic démarre. Le retour du soleil viendra chasser ces créatures vampiriques. Au pays du danger, tout est possible. L'esprit débloque. Les pensées se déchaînent. T'es étourdie par tout ce raffut. La facilité, ce serait les pilules. Molécules magiques, transformation assurée. Mais quel effet sur ton cerveau. Aliénation médicamenteuse, t'en veux pas. Poupée abîmée, tu souffles, ramenant le blouson sur tes épaules osseuses. Alimentation succincte, obsession corporelle, calcul des calories. Encore un peu de folie. La jambe tendue dans le gazon, tu inspectes les cieux, un lieu où tout semble plus .. calme. Couper le monologue intérieur, ce serait l'pied. " Pas le QI ? Tu es si dur avec toi-même. L'argent, on peut toujours trouver des solutions. Je touche une bourse, je suis pas une de ces filles à papa, loin de là " S'il savait que t'étais le fruit de deux dégénérés. Fille érudite, qui se nourrit du monde, qui attend qu'on vienne la sauver alors qu'elle se sauve déjà toute seule. Tu ne vois pas à quel point tu es forte. A quel point tu es exceptionnelle. La philosophie émerge entre vous. Il s'exprime avec aisance. Un vrai orateur qui semble ne croire qu'en ce qu'il voie. " J'essaie souvent d'être plus nuancée que ça, mais au fond de moi, le pessimisme de la science me renvoie à ton analyse." Tu déportes ensuite ton regard vers ta jambe raide qui dort sur la pelouse uniforme. Il a raison. Tu peux pas camper ici. La douleur que tu cherchais, autant l'affronter. " Je vais avoir besoin de toi, juste pour me relever, je boiterai jusqu'à la dudley et je m'écroulerai sûrement au rez-de-chaussée " Tu relèves un peu les épaules et puis tu te tords vers un côté pour prendre appui sur la cheville intacte. Un pied qui ne touche pas le sol, tu te redresses, perds l'équilibre et te raccroches au bras de l'inconnu pour ne pas revenir sur le gazon " J'ai juste une question, tu fréquentes une fille ou un garçon d'Harvard ? Pourquoi traîner ici ? T'es bizarre mec"  
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exigeant ou réaliste ? Un semblant de tout cela. Les pieds sur terre, la tête dans les éthers. Rêveur, sans être fou d'étoiles, terre à terre, sans être trop prosaïque. Devon ne s'apprivoise lui-même que difficilement, entre ses réflexions, un soupçon de génie couplé aux nombreuses billevesées, et ses volontés parfois contradictoires; chemin piégé d'embûches, l'existence est une survie constante, entre le monde fou et la psyché détonante. - Je ne prétendais rien à ton sujet, rassure toi. J'dis juste que j'ai pas les moyens de sortir soixante-mille dollars par an.. à c'prix, je fais construire une maison dans les bois. Harvard, ça reste une utopie, un vœu qu'il ne désire pas tant, trop éloigné du monde estudiantin pour prétendre s'y fondre. Trop bouffé par la vie, rongé jusqu'à la moelle des souvenirs, ou dans l'infinité moléculaire des chairs flétries, trop de décalage avec ce cadre élitiste. - C'est pas pessimiste à mes yeux, d'accepter de ne pas savoir. On est juste en symbiose avec ces mystères qui régissent le monde. C'est une clef de sécurité, d'vouloir à tout prix imaginer un après, un "paradis".. C'est plus rassurant que d'se dire : oh shit, ce sera peut-être tout noir, le néant, rien du tout. En définitive, ça nous ramène à l'idée suprême, celle que tu contrôles à l'heure actuelle : t'es en vie, et c'est le miracle qui t'est propre. Now shut up boy, tu parles trop. Ce s'rait bête de lui claquer le cerveau, en plus de la cheville. D'autant que son jugement ne repose guère plus que sur sa propre et médiocre analyse. Alors il se relève, et l'observe faire de même - essayer, un bras pour la rattraper quand dame gravité tend à lui offrir son baiser. - merde, j'suis percé à jour.. C'est vrai, je plaide coupable. un brin d'auto-dérision pour une remarque justifiée. - j'fréquente personne, j'avais seulement besoin de marcher. aussi limpide que la nuit est noire; - pourquoi courir en pleine nuit, et sans lumière en plus ? T'es bizarre girl. son ton à lui n'a rien d'sérieux, le bizarre possède ses charmes que le banal ne comprend pas... Ou quelque chose comme ça.       



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Vertige étourdissant. La somme est astronomique. La bourse ne suffit pas. L’emprunt à la banque grossit. Il pèse. Une tonne. Tu ne peux plus faire marche-arrière. Tu dois foncer. Tout droit. Ne pas perdre ton objectif. Pousser les autres pour y arriver. Sacrifier sa jeunesse pour espérer une vieillesse savoureuse. « Dans les bois ? Tel un ermite ? » Quelques ricanements s’évadent de ta gorge. Et puis la conversation bifurque. Une éternelle question vous interroge. L’inconnu partage son opinion. Discussion sévère, puissante et profonde. Tu te nourris de son discours. Cet homme est un ovni. Il aurait sa place ici. Dans les études religieuses. Mais tu es persuadée qu’il a d’autres passions. Ses yeux ont une telle profondeur. Une telle couleur. « La mort est angoissante, enfin, pour moi. Je suis en vie, mais je ne le mérite peut-être pas. Parfois, j’ai l’impression que ma vie ne m’appartient pas. Que je suis commandée par une force supérieure nommée société. Je dois faire ci, je dois faire ça, et si je disais fuck à tout ça, serais-je plus heureuse ? Je crois qu’on pourrait discuter des heures, mais il commence vraiment à faire froid » Comme la température du désert qui chute drastiquement la nuit. La rosée s’installe et perle sur les brins de gazon. Contorsionniste, tu te relèves sur un pied et t’appuies sur le jeune homme. Il est solide. Ses muscles se dessinent sous son haut et involontairement, tu as pu les palper en t’éclatant tout contre lui. Une cheville en apesanteur, tu boitilles à ses côtés, te servant de lui comme rempart à la chute. « Ah, moi j’ai fait un mauvais rêve et je me voyais pas me rendormir calmement, il fallait que je décharge tout ça. Tu sais que t’es aussi bizarre que moi ? Tu n’es pas un étudiant et tu traînes sur le campus. Tu vis où machin chose ? » que tu l’interpelles tout en continuant de traverser l’allée menant à ta maison. « Si tu pouvais me filer ton prénom, je pourrais t’éviter les surnoms débiles. Moi c’est Tallulah. Je suis pas d’ici, je viens du Nouveau-Mexique » Tu lui tends alors ta main alors que tu peines à avancer correctement. @Devon Veil-Hamilton
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conception hétérodoxe, s'éloigner du minerai sociétal et de ses exigences abusives, pour vivre en retraite, là où le verdoyant du billet semble bien terne et inutile, entouré d'une nature luxuriante. Délaisser le superflu, retrouver l'essentiel. S'il ne fallait pas veiller sur une sœur, et rendre les dernières visites au paternel, Devon l'aurait fait; un baluchon sur le dos, bien loin des grattes-ciel, de cette splendeur démesurée, là où le bonheur subsiste, pur et naturel. - Comme les populations reculées, qui communient avec le naturel, vivent en harmonie avec l'environnement plutôt que de le détruire. mais l'humanité est devenue folle à lier. Constat affligeant réalisé au travail, ou au café du coin. Qu'importe, il ne changera pas le monde en une nuit d'insomnie. Il ne répondra guère plus aux interrogations existentielles, dont il est lui-même victime. Son avis n'est qu'un piètre fatras d'paroles, quelques idées lancées à la nuit, pour une conclusion fort simpliste : vivre, vivre vivre, voilà le mieux que nous avons à faire ici bas. La p'tite n'a pas tort, cette conversation possède une envergure indéfinie, extensible à volonté. - T'as déjà fait une grosse partie du travail, à comprendre ça. vie de pantin, fils tirés par le socle d'un système imposé; certains crèvent sans s'poser de questions, certains intègrent le moule sans broncher, d'autres sont capables de réfléchir, d'voir plus loin. C'est p'tet pour ça que les bouilles déviantes du monde contemporain ont tendance à se sentir étrangères, mises de côté. Enfin, la voilà relevée, quoique appuyée sur son bras pour ne pas tomber - légère comme un fétu d'paille, il s'retient de lui proposer son dos, question simplicité. - J'compatis, je suis sujet aux cauchemars. trois ou quatre éveils ponctuent ses nuits, dans ces mêmes registres, tragique, sanguinolent, funèbre. - Ici et là, ça dépend de l'inspiration, de mes capacités sociales du moment, d'mes besoins de changer d'air aussi. là-bas, ailleurs, à côté, pas là, inconstances d'un quotidien en concordance avec la psyché. - Tu peux m'appeler Dee'. Du coup, Tallulah, étrangère noctambule cheloue, tu veux pas grimper sur mon dos ? J'ai l'impression d'me plier en deux pour te soutenir. son mètre soixante - environ - impose à ses presque deux mètres un arc fort désagréable. La différence se confirme aussi par la main, envergure de basketteur à l'appui.        



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