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Anyone but you ֍ Mélia

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Le toubib qui me suit habituellement me martèle de conseils en tout genre, mais je ne l'écoute déjà plus. Le simple fait d'avoir perdu ma trousse avec seringues d'insuline me fout mal à l'aise. Littéralement. C'est d'ailleurs sans nul doute la raison pour laquelle je serre la petite sacoche flambant neuve entre mes longs doigts fins. Je me suis écroulé en pleine rue... bonjour la réputation. A priori pas une âme connue dans les environs au moment des faits, mais je me méfie. Boston te noie autant qu'elle apparaît tel un village minuscule où les gossips règnent en maître. Ouais, ouais Doc' j'ai saisi. Faire gaffe, tout ça tout ça... que je baragouine plus que je ne réponds. La hâte de me défaire des griffes de la blouse me rends presque trop familier à mon goût... et j'aurais mille fois préféré me faire la malle avant que mes pupilles sombres ne tombent sur une silhouette que je connaissais par cœur autrefois : Mélia. Bordel... Saint Karma n'est pas avec moi aujourd'hui. Il est temps de prendre la tangente...

@Mélia Delacour Anyone but you ֍ Mélia 1001568715
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J'ai clairement l'impression de passer ma vie à l'hôpital ces derniers temps. Mon emploi du temps se résume facilement, cours, taf, hôpital et révisions. Entre Theo, Noah et Mamie je commence à connaitre tout le monde ici. Je salue quelques infirmières, je souris à quelques médecins. Bref je fais plus vraiment attention. Pourtant je mon corps je fige quand mes yeux se dépose sur toi. Bohême ? Tu s la dernière personne que je m'attendais à voir. J'sais même pas comment j'ai fait pour prononcer ton prénom, vu que là d'un coup, d'un seul tout se mélange dans la tête.

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Et merde. Ce foutu karma a décidé de me pisser dans les bottes en faisant remarquer ma présence à la dernière personne au monde que j'espérais croiser : Mélia. L'entendre prononcer mon prénom me flanque aussitôt l'un de ces fameux frissons dont on se passerait tant le côté agréable n'y est pas. Mmh... je pense que vous faites fausse route jolie demoiselle que je lance avec un sourire à peine exagéré. Après tout, si je suis convainquant peut-être s'en ira-t-elle ? Ce n'est pas comme si je ne possédais pas entre les mains la preuve d'un secret bien confortablement dissimulé aux yeux du monde jusqu'à lors. J'ai presque l'envie irrépressible de donner un autre argument bidon du genre "tout le monde possède un sosie" mais je me retiens de justesse. Ce n'est pas la peine d'en rajouter une couche... mes prunelles sombres comme l'ébène ne la quitte pas des yeux, et ce bien que je ne sois pas vraiment effrayé à l'idée de sa réponse. Tout ce à quoi je pense là, tout de suite, c'est que ma prochaine piqûre d'insuline est pour très bientôt et que je dois sortir de cette galère vite fait bien fait.

@Mélia Delacour
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J'hallucine, tu crois vraiment que ça va marcher. J'suis pas plus heureuse que toi de te croiser ici. Tu m'as clairement brisé le coeur a l'époque. Mais quand même je e ferais pas l'affront de faire genre je e connais pas. Et tu m'fuira pas si facilement. T'es sérieux là . Vraiment ? J'viens de passer en une seconde d'anxieuse a agacé. Comment tu peux croire que j'te reconnaîtrais pas. J'étais amoureuse de toi, moi, j'te reconnaîtrais entre milles. Comment tu peux croire que j'te reconnaîtrais pas ? Je t'ai pleuré pendant des semaines entières.... Et là encore, d'un coup je sens des larmes arrivées. En baissant légèrement les yeux pour éviter que tu voies ma détresse, je remarque la pochette que tu tiens.

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Je n'ai décemment jamais pu résister à une femme qui pleure. Aucune séduction dans mon esprit, mais l'impression de me trouver en face de ma petite sœur adorée qui s'excuse encore et encore d'être une junkie. Je sens d'ailleurs mon palpitant se craqueler au fil des secondes, sans cesser de braquer mes prunelles ébènes sur cette demoiselle que j'ai tant aimé. Okay, c'était plutôt raté comme manœuvre que je lance en roulant des yeux, mi-agacé, mi mal à l'aise. Oh tu m'as pleuré pendant des semaines ? Et t'as chialé aussi face à ta famille pérave qui a tout fait pour nous séparer ? La mienne est aussi fautive, et si je les haïssait pas déjà ça m'aurait donné une putain de bonne raison. Je t'en apprends une, pas vrai ? Doigts serrés contre ma pochette d'insuline à m'en faire blanchir les phalanges, je détourne le regard. Cette vérité, avec laquelle j'ai dû apprendre à vivre, me flanque toujours autant la rage.
@Mélia Delacour
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J'comprends pas ta réaction. C'est moi qui ai été largué, qui a eu le coeur brisé et a chialer comme tu dis pendant des semaines à plus vouloir sortir de mon lit. Alors oui, c'est clairement un manœuvre raté. Il me faut un instant pour assimilé la suite de mots que tu viens de me balancer comme si c'était normal. Et j'ai du mal à l'avaler. Comment elle a pu essuyer mes larmes sans aucun remords, alors qu'elles les auraient provoqué. J'sais pas si je dois être en colère ou simplement triste. Ça fait remonter en moi trop de sentiments pour toi que je ensais avoir effacé. Et surtout un gout amer d'inachever. Ça veut dire que ... tu voulais pas rompre ? Comment elles ont pu .... Une larme se perd sur ma joue. J'avance vers toi hésitante. Tu aurais quand même pu me l'annoncer autrement mais bref, j'comprends. J'me sens perdue d'un coup. On dirait que mon coeur veut sortir de ma poitrine tellement il bat fort. J'suis trop faible, parce qu'un d'un coup j'ai envie de me blottir dans tes bras, juste pour me souvenir ce que ça me fessais d'être contre toi. C'est grave ? En montrant la pochette que tiens dans la main.

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Ma naïveté d'adolescent me pète à la tronche, sans aucune retenue, comme s'il fallait que le péril de cet amour brisé perfore chaque pore de ma peau. Alors que je déglutis non sans grande difficulté, j'approche violemment mon poing serré du mur avant de me reprendre, un dixième de seconde avant l'impact. Ma main s'ouvre alors pour se place avec une délicatesse qui tranche franchement ce qui aurait pu être l'un de mes fameux et tristement célèbres accès de colère. Non. Une légère fêlure se sent dans ce mot presque murmuré. Bien sûr que non je ne voulais pas rompre. Comment diable peut-on quitter sans raison l'être que l'on aime à s'en arracher le cœur de la poitrine ? Si j'étais dans ma robe d'avocat, sûrement aurais-je usé de ma morgue habituelle afin que Mélia comprenne, au moins brièvement, que je n'y suis pour rien. Au lieu de ça, le bout de mon doigt effleure sa joue afin d'en effacer cette larme qui poignarde littéralement mon être, le consumant au passage. Pourquoi je ne suis pas étonné... que je commence en me radoucissant un brin. Juste un brin avant qu'elle n'ose poser la question qui me fait me renfermer dans ma coquille telle une huître impossible à ouvrir. Mes mâchoires se contractent à m'en faire souffrir et je réponds, d'une voix tout sauf sympathique. C'est rien. Des vitamines. Personne n'est au courant, non personne. Et ce n'est pas demain la veille que je souhaite que ça change, bien que le temps compte double là, tout de suite : le moment de ma piqûre d'insuline se rapproche et ma vue se brouille déjà légèrement pour me le prouver.

@Mélia Delacour
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J'suis perdue là. J'comprends plus rien. Tout se mélange dans ma tête, je vois la vague prête à me submerger tel un tsunami d'émotion. Un gout amer d'inachevé me reste en travers de la gorge. Mon coeur s'accélère, lorsque tu m'avoues que tu voulais pas rompre. On a toujours été très différents, mais je t'ai aimé si fort. Tu essuies la larme qui glisse sur ma joue se contacte me fait frissonner. Je dépose ma main sur la tienne, j'sais même pas pourquoi. J'ai tant essayé de te détester en vain. Tu n'imagines pas a quelle point je pouvais t'aimer ... Bo' pourquoi tu ne m'as rien dis avant ? Pourquoi tu es partis ? Je réalise ... maintenant seulement comme tu m'as manqué... Ma main toujours sur la tienne, je m'avance vers toi. Les années on peut être passé, mais j'sais toujours quand tu mens. Tu ne te referme à l'instant même où je parle de ce que tu tiens. Ma grand-mère étant diabétique, je connais que trop bien ce que tu tiens. Vraiment... des vitamines ? Je eux pas trop insister, on vient de se retrouver autant évité de se disputer d'entrée de jeu.

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Lorsque sa peau effleure la mienne par le biais de sa main, je me surprends à déglutir difficilement. Depuis quand n'ai-je pas eu un contact physique agréable ? Trop pour être réellement compté. L'ancien adolescent en moi refuse de la laisser partir, aussi je serre ses doigts fins armé de toute la délicatesse du monde. L'armure se craquèle, seconde après seconde, ne laissant plus haine en moi mais soulagement. Elles ont bien manœuvré ces vieilles biques pourries... bonjour la fils de puterie ! que je lâche mâchoires serrées, incapable pour l'heure de répondre favorablement aux paroles de Mélia. La jeune femme ne sait pas à quel point le manque a failli me rendre fou. Je ne suis capable que de serrer ses doigts, caressant sa paume à l'aide de mon pouce comme si un millimètre de trop pouvait la briser. Si tu connaissais les raisons de mon départ je ne sais pas si tu me croirais. C'est moche. Très moche que j'articule dans un murmure à peine audible, afin qu'elle soit la seule à m'entendre. Nous sommes dans un hôpital après tout, et les murs ont des oreilles, j'en suis intimement persuadé. Tu veux que je te réponde quoi ? Que sans ça je vais devenir frappadingue ? Diabète de type III, le plus dangereux, attaque les cellules de mon cerveau. Ma jeunesse n'est qu'une vaste fumisterie, au bout du compte...

@Mélia Delacour
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Nos mains entremêlées me rappellent des souvenirs. Comme si ma peau avait de la mémoire. C’est agréable. Ce frisson qui parcourt mon corps, me fais serrer ta main plus fort. Je me reproche encore un peu de toi. Je veux être sûr que c'est bien toi final. Même si j'ai surtout l'impression que j'ai un karma de merde. Essaie toujours, je t'écoute. Une chose est sûre ma grand-mère me doit des explications. J'ai beau retourner ça dans tous les sens, j'comprends pas pourquoi elles ont fait ça. En parlant de ma grand-mère, elle aussi est atteinte de diabète, c'est d'ailleurs une des raisons de ça venue ici. Et je suis sujette à l'être si je ne fais pas attention. Même en fessant attention finalement. Bref. Quel type ? .. Les années ont eu passé, tu peuvent toujours tout me dire. C'est difficile de vivre ça seul, et j'suis bien placée pour le savoir... fait moi confiance.

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