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Les larmes au coin des yeux, voilà comment tu te trouves en ce moment même, enroulée dans ta couette, couchée sur ton lit en position fœtus. Tu tiens dans tes bras le seul ours en peluche que tu possèdes. Celui que Max t'a donné avant qu’il ne te quitte pour les États-Unis. Il est comme ton porte-bonheur, ton doudou. Il faut croire qu’il n’a pas porté chance pour le coup. Perdue dans tes pensées, tu entends à peine Carlos fait son entrée dans ton appartement, ce n’est que des pas dans le corridor qui te faisaient comprendre la présence de ton petit ami. Dès lors, un grand sentiment d’anxiété s’empare de toi dès que tu vois son visage. Tu ne peux t’empêcher de fondre en larmes cette fois. L’inquiétude est à son comble, la peur de le perdre, qui s’en aille lorsque tu lui auras avoué cette nouvelle. « Je… Je suis tellement désolée Carlos. » Pas de bébé, ni mon amour, simplement son prénom. Est-ce que tu anticiperais les choses ? Probablement


@Carlos Carvalho Castro
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Les nouvelles ne semblaient pas être bonnes. J’avais encore mal à la tête de la veille, mais il était plus simple pour moi d’aller rejoindre Graziella plutôt que rester en cours. De toute façon, je n’arrivais pas à rester concentré. Que ce soit au vu de mon état, ou en sachant que Graziella avait quelque chose à me dire. Elle m’inquiétait. Tous les scénarios défilèrent dans ma tête alors que j’étais en chemin pour la rejoindre. Je devais pourtant rester concentré sur la route, pour ne pas créer un accident. Enfin arrivé chez elle, j’ouvrais la porte avec la clé qu’elle m’avait donné. Je posais mes affaires dans l’entrée, chose que je faisais assez souvent pour montrer à Rose, sa colocataire, que j’étais là. Avançant dans l’appartement jusqu’à sa chambre, je la trouvais enfouie dans son lit. Je m’avançais jusqu’à elle. « Qu’est ce qui se passe ? » Lui demandais-je tout en m’asseyant sur le lit, à ses côtés. Je commençais réellement à stresser. Je pris sa main dans la mienne, de quoi la rassurer, mais aussi me rassurer moi-même.

@Graziella Juàrez
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