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Harvard here I come ☼ Aleksei

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J'avais dix huit ans, j'avais eu mon bac, et j'allais intégrer Harvard. Quoi de mieux ? Je suivais le chemin de mes parents, ça me dérangeait pas puisque j'en avais envie. Je passais quelques jours chez mon père à Los Angeles, dans sa grande villa. C'était beau, grand, on pouvait faire la fête, ça me plaisait. J'avais pris avec moi mon dossier d'inscription pour la fac, puisque je n'avais pas eu le temps de le faire lorsque j'étais à Cambridge et j'allais passer un peu de temps à Los Angeles, je pense. On venait de débuter les vacances d'été, il valait mieux pour moi que j'envoie mon dossier d'inscription dans les prochains jours avant qu'il ne soit trop tard. Heureusement pour moi je l'avais terminé pendant que je voyageais et je comptais maintenant l'envoyer demain. Sortant de la chambre que j'occupais dans cette villa pendant mon séjour, je cherchais mon père et le trouvais dans le salon, seul. Tant mieux, je m'assis à côté de lui et le regardais. Hmm papa, tu sais je dois faire mon choix concernant la maison dans laquelle je vais entrer l'année prochaine.. ? j'attendais qu'il me réponde avant de poursuivre.
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Vikt

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Le temps est passé tellement vite, j'ai 37 ans maintenant, j'ai été jusqu'au bout de mes études, j'ai continuer la politique et les relations internationales, mais j'ai enfin réaliser que ça ne servait plus à rien de continuer dans cette voie, celle que mon père à tracée pour moi, j'ai enfin réaliser que ce n'était pas ce que je voulais, je n'ai pas hésiter à lui tenir tête et à lui dire clairement ce que je voulais. Et me voilà maintenant à la tête du plus grand hôtel de luxe de L.A, boss en plus d'être le chef cuisiner, j'ai réaliser mon rêve si on veut. Je suis marié à la plus belle femme au monde, Georgia, oui la Georgia de Russie, mon ex-meilleure amie, ma petite-amie et maintenant l'amour de ma vie. C'est le début des vacances d'été, qui parle d'été, parle de beau temps, et qui parle de beau temps parle de fouilles sans problèmes, ma femme à sautée sur l'occasion et elle et d'autres chercheurs sont parti explorer des fouilles archéologiques je ne sais où dans je ne sais quel recoin du monde, j'ai donc cette grande villa sur la côte pour moi tout seul, enfin non, Viktor vient passer une semaine ici, mon fils, ce fameux prodige qui lui aussi à été accepté à Harvard, tel père tel fils enfin j'espère pas qu'il sera comme moi là-bas, sinon il risque vraiment de s'attirer des ennuis. Il était à peine 9h, j'étais dans le salon, assis sur le canapé, je lisais le journal avec une tasse de café posé sur la table basse, Viktor venait s'asseoir à côté de moi Oui tu m'en as parlé dès que tu es arrivé ici. Et alors pour toi laquelle tu choisirais ? je venais plier le journal, le poser sur la table basse et regarder mon fils avec un sourire aux lèvres.
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En y repensant, mon père avait bien réussi sa vie. Il était rentré dans la prestigieuse université d'Harvard pour ensuite partir à L.A. Je me souviens d'avoir été assez triste par cette nouvelle, je le voyais assez souvent alors le voir partir loin et définitivement, ça me dérangeait, surtout qu'il y revenait peu. Mais d'un côté il était à la tête d'un grand hôtel à Los Angeles ainsi que chef cuisinier, j'étais fier de lui. Ce n'était pas la distance qui allait m'empêcher de le voir, évidemment. Je faisais en sorte de l'avoir au téléphone le week-end pour qu'on parle de ce qu'il se passait dans notre vie et d'aller le voir les vacances. C'est donc ce que j'avais fais, et je comptais rester ici quelques jours pendant les vacances d'été, histoire de ne pas être séparé trop longtemps de ma petite amie actuelle, Jen, ma mère et mes amis. Assis dans le salon à côté de lui, j'entamais une discussion. Oui tu m'en as parlé dès que tu es arrivé ici. Et alors pour toi laquelle tu choisirais ? je le regardais dans les yeux. Et ben tu vois j'envisage d'aller à la Mather House. je savais qu'il y avait eu cette petite guerre à l'époque où mes parents étudiaient encore à Harvard, entre les mathers et les eliots, la maison où mes parents étaient. J'attendais de voir sa réaction avant de poursuivre, bien évidemment c'était une blague, histoire de bien commencer la discussion. J'étais un vrai eliot dans le coeur, d'après ma mère et je voulais juste voir la réaction de mon père.
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Vikt

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Ca passait tellement vit, je me voyais encore à Harvard, toutes ces années là-bas ont été uniques, certaine ont été dur, voir très dur et d'autres magiques et uniques et là, c'est au tour de Viktor de suivre les traces de ses parents, lui aussi à la rentrée rejoint cette université, lui aussi fera parti de l'élite. Il venait s’asseoir à côté de moi, il voulait vraiment mettre un terme à toute cette paperasse à remplir pour son inscription, il ne perd jamais le nord et va toujours droit au but, comme ses parents, il a de qui tenir, deux russes, deux caractères bien solides. Et je l'entend me dire qu'il veut rejoindre les Mathers, heureusement que je n'avais pas bu une gorgée de ma tasse de café sinon je crois que je ne serais étouffé J'espère que tu rigoles Viktor.. je le regarde étonné, du genre vraiment étonné, il avait la tête du parfait Eliot, il me ressemblait tellement physiquement bon ok, avec la barbe en moins et quelques traits différent mais il restait mon fils.
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J'espère que tu rigoles Viktor.. je riais intérieurement, mais je faisais mon possible pour rester sérieux face à mon père et le regarder dans les yeux. J'étais pas un si mauvais acteur finalement, plutôt bon même. J'hochais la tête de gauche à droite. Non.. Tu sais les eliots me correspondent pas, je trouve que je ressemble plus aux mathers, bien plus que tu ne le penses.. ok, je sous entendais clairement que j'avais touché à la drogue et tout ce qui en suivait. Je me décalais discrètement, au cas-où. J'allais lui provoquer une crise cardiaque si je continuais, mais disons que c'était en quelque sorte ma vengeance pour être parti de Cambridge aussi loin de son fils. Quelques minutes après, je décidais que j'avais assez joué avec ses nerfs, lui qui me voyait déjà Eliot, je ne pouvais pas lui faire autant de frayeurs. Je me libérais en éclatant de rire. Papa j'te fais une blague depuis le début. Je vais pas devenir mather, je leur ressemble pas et je me drogue encore moins. C'est déjà tout réfléchi, je serai un parfait eliot. dis-je en souriant fièrement. C'était clair et net, j'allais devenir un eliot comme mes chers parents et personne n'allait pouvoir m'en empêcher.
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J'espère qu'il blague oui, lui un vert, ok ça fait un bail que j'ai quitté Harvard mais il n'a pas la tête d'un Mather, je tire une gueule je vous jure, si c'est une connerie je suis tombé en plein dedans. Bien plus que je ne le penses ? Putain mais j'y crois de plus en plus à son truc là Viktor.. je fronçais les sourcils, faisait-il une allusion à la drogue, je ne permettrais jamais une chose, qu'il se drogue, je ne veux pas qu'il fasse la même erreur que moi à son âge enfin un ou deux ans de plus mais voilà, il touche à la drogue, il peut dire adieu à beaucoup de choses. Mais le voilà qui lâche un rire, ça m'apaise, c'était une blague, de mauvais gout certes mais ça en reste une blague. Tu me rassures là, je sais au moins que t'as hériter de mes talents de comédien parce que j'y ai cru à ton manège là... je souriais le regardant et reprenant C'est vrai que tu serais un parfait Eliot mais choisis pas cette maison parce que ta mère et moi y étions, c'est à toi de choisir.
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Il faisait une de ses têtes, à croire que sa femme venait de lui dire qu'elle le quittait ou quelque chose du genre. Je me retenais pour pas rire, mais c'était vraiment dur et si je le pouvais je l'aurais pris en photo, c'était vraiment quelque chose à voir. Et ça parce que j'avais fait une allusion avec la drogue, comme quoi j'en prenais, en somme. Le truc faux, limite inimaginable. Viktor.. je finissais par exploser de rire, et il avait l'air vraiment soulagé. Je pouvais pas continuer plus longtemps, sinon j'allais devoir finir par appeler les pompiers. (aa) Tu me rassures là, je sais au moins que t'as hériter de mes talents de comédien parce que j'y ai cru à ton manège là... C'est vrai que tu serais un parfait Eliot mais choisis pas cette maison parce que ta mère et moi y étions, c'est à toi de choisir. me dit-il en souriant. Je souriais à mon tour avant de lui taper l'épaule. Je sais que je suis bon comédien, c'était fait exprès. Non mais si j'avais envie d'aller chez les Quincys, Lowells ou encore Winthrops j'y serai allé. Mais j'ai vraiment envie d'être un Eliot, j'me vois vraiment pas autre part. je souriais. Qui sait, peut-être que j'allais pouvoir devenir un président ou vice président comme ma mère.
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Vikt

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Franchement, quel con ce fils. Tel père tel fils sur ce coup, il vient de me faire un coup de pression là, il sait jouer la comédie ce garçon sérieux. Il m'annonce son choix de maison, les Mathers, illogique, enfin c'est ce que je me disais et c'est ce qu'il semblait défendre ce choix mais c'était une simple et vulgaire blague qu'il faisait à son père. Il explosait de rire se foutant littéralement de ma gueule, heureusement que c'était mon fils et que je lui accordais quasiment tout sauf de se droguer comme j'avais pu le faire et aller chez les verts. Je lui disais bien qu'il ne devait pas choisir pour nous mais pour lui, je ne voulais pas ce que m'avais imposé mon père, aller là où il voulait que j'aille, pas pour Viktor, je voulais pas ça. Alors tu n'iras pas autre part Viktor. Bon dis moi j'ai eu ta mère au téléphone avant que tu viennes, il parait que t'as une copine ?.. aller il est temps d'aborder ce sujet qui me passionnait tant par le passé, j’espère juste qu'il n'était pas aussi... coureur de jupon que moi.
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Alors tu n'iras pas autre part Viktor. Bon dis moi j'ai eu ta mère au téléphone avant que tu viennes, il parait que t'as une copine ?.. mon sourire s'effaçait. Euh il allait pas me sortir des préservatifs et tout ? Non parce que j'avais dix huit ans, j'étais pas débile et majeur surtout. Euh ouais mais tu sais c'est pas la première, j'en ai eu aussi au lycée et une au collège. ma première copine à quatorze ans, je m'en souviens encore. Le genre avec qui tu te disputes parce que tu es ami avec une fille de ta classe ou quelque chose dans le genre. C'était bien différent des couples d'adultes, et encore heureux. J'allais pas lui faire la liste de toutes celles avec qui j'étais sorti. Je leur avais jamais présenté aucune d'ailleurs. Ce n'était juste lorsque j'avais besoin de conseils sur les filles que j'en parlais à ma mère, la psychologie féminine elle connaissait bien. (a) Bon, j'attendais de savoir ce qu'il allait me dire d'autre, parce que je voyais pas trop ce qu'il voulait savoir. C'était pas comme si Jennifer était ma première petite amie. T'inquiètes hein, je compte pas faire un gosse. je me rendais compte que sur le coup j'avais été un peu maladroit, c'était sorti tout seul. J'avais envie de me cacher. C'était le genre de chose dont j'aimais pas parler avec mes parents.

Spoiler:
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