(( Carziella) time for everything

L’excitation est à son comble. Tu ne sais pas du tout comment ça se déroulera, même pas si tu réussiras à faire ce dont tu as réellement envie. C’est-à-dire prendre les commandes lors d’une relation sexuelle, mais t’as envie d’essayer et de plus Carlos te l’a permis. Tu ne peux qu’accepter, sachant qu’il aime être dans le contrôle le plus total. Cependant, ce soir, tu lui as réservé une petite surprise. Il ne faut pas non plus oublié que tu es complètement novice en la matière, tes anciennes relations ont toujours été assez softs, mais avec Carlos, c’est tout autre. Il te fait découvrir de nouvelles sensations à toutes les fois que vous vous voyez dans l’intimité. C’est donc ainsi que tu es arrivée chez lui sous les coups de vingt-et-une heures. T’avais envie de passer une soirée de rêve et quoi de mieux que de commencer la soirée, collée, sur le canapé à mater un film. Pour dire vrai, le genre, tu n’en a rien à faire, tant que tu es à côté de ton homme, le reste ce n’est pas ce qui est le plus important. Trois coups donnés à la porte d’entrée avant que tu ne t’engouffres dans l’antre du lion sans y avoir été invités. Chaussures déposées à l’entrée, tu viens lui sauter dans les bras. Jambes de chaque côté de son bassin, tu lui donnes plusieurs baisers sur les joues, les lèvres, le cou, toutes les parties visibles et à ta hauteur. « Ce soir, c’est moi l’boss. » dis-tu en riant. « Baisse ta culotte, c’est moi qui pilote bébé. » continues-tu avec une voix immonde d'un vieux conducteur de camion, qui a fumé deux paquets de cigarettes dans sa journée. Et tu éclates de rire, venant déposer tes lèvres, contre celle de Carlos, pour un baiser amoureux, fiévreux, remplis de promesses.

L’excitation est quelque chose qui est bien présent dans notre couple, avec Graziella. Un sentiment qui est présent depuis des années maintenant. Alors maintenant que nous sommes en couples, nous nous en cachons plus. Le sexe est déjà présent depuis cette fameuse soirée au spring break, mais il m’avait fallu un peu de temps pour accepter ce statut officiel avec elle. Accepter que j’en pinçais pour elle, malgré que j’avais l’impression que ça s’était terminé avec mon ex hier. Chose qui n’était pas vrai d’ailleurs. Ca devait bien faire plus de quatre mois que nous n’étions plus ensembles. Il était grand temps que je passe à autre chose. Et ça aurait été trop bête que je perde Graziella pour une ancienne relation. C’est pourquoi j’avais pris cette décision : de me mettre en couple avec elle. Qu’elle soit officiellement ma copine, et que je sois officiellement le sien. Et depuis, nous semblions tous les deux heureux. Sur notre petit nuage d’amour. L’acceptant sur moi, je posais mes bras autour de ses hanches, la laissant me baiser toute partie de mon corps à sa disposition. Souriant bêtement, je la regardais. « Ca va être compliqué de baisser ma culotte alors que tu es sur moi… bébé. » Je terminais la phrase, en tentant d’imiter sa voix de camionneur. Mes mains se positionnèrent alors sur ses fesses que j’agrippais, de telle sorte à ce qu’elle comprenne qu’elle pouvait faire ce qu’elle souhaitait de moi. Alors que nous partagions un baiser passionné et qui fit monter la température d’un seul coup, je la regardais avant de rajouter. « Si tu m’embrasses comme ça … je ne sais pas si je vais pouvoir tenir trop longtemps… » Ma langue retrouva la sienne, alors que mes mains se positionnèrent dans ses cheveux. J’avais déjà extrêmement chaud, et j’avais hâte qu’elle me déshabille. « Qu’est ce que tu vas me faire alors ? » Lui demandais-je pour l’inciter à commencer, n’en pouvant déjà plus. D’ailleurs, elle pouvait le sentir, à ce qui était en train de se passer dans mon pantalon.